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  • Municipales 2008 : le débat

    Voilà une bonne nouvelle ! Paris Neuvième a proposé aux 4 principaux candidats à la Marie du 9ème à savoir :

    • Nicole Azzaro pour Les Verts,
    • Jacques Bravo pour le Parti Socialiste,
    • Delphine Burkli pour l’UMP,
    • Gregory Perrin pour le MoDem

    de s’exprimer sur ce blog par le biais de 3 articles traitant des sujets suivants :

    • l’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le notre ?
    • la mixité sociale : utopie ou nécessité ? comment la réaliser dans le 9ème ?
    • vivre et mourir dans le 9ème : comment vivre chaque âge dans notre arrondissement ?

    Les quatre candidats ont accepté de participer à ce projet et Paris Neuvième publiera donc ces articles avec le planning suivant :

    • lundi 11 février : l’écologie urbaine
    • lundi 18 février : la mixité sociale
    • lundi 25 février : vivre et mourir dans le 9ème

    Les commentaires des lecteurs seront bien sûr les bienvenus et chaque candidat aura aussi un droit de réponse en cas d’interpellation particulière suite à la publication des articles.

    Sans en exagérer l’importance, voilà un signe que les technologies nouvelles peuvent contribuer à l’amélioration du fonctionnement de notre Démocratie
  • Municipales 2008 : les listes

    47dbc3847006be32d98804c0d3786473.jpgLes listes des candidats ne vont pas tarder à être publiées, la date limite étant le 14 février prochain. Chaque parti, chaque tête de liste, doit remettre une liste comportant autant de candidats qu’il y a de postes de Conseillers d’arrondissement à pourvoir : 14 dans le 9ème, 42 dans le 18ème par exemple. Comment « lire » ces listes, quelles informations contiennent-elles au-delà des noms des candidats ?

    On peut regarder les listes suivant deux critères :

    1. la composition de la liste elle-même ;
    2. le rang occupé dans la liste par le candidat.

    La composition de la liste donne des informations sur la façon dont la tête de liste envisage la gouvernance de l’arrondissement et sur les équilibres politiques. Par exemple, le Parti Socialiste s'est imposé d'établir une liste avec une stricte parité homme femme, inclure un(e) candidat(e) issu(e) du Parti Communiste et un(e) candidat(e) issu(e) du Parti Radical de Gauche. La liste UMP devrait comprendre des candidats venus de la gauche tendance Bockel ou Besson. Manifestement, la liste UMP et la liste PS comporteront des candidats dits « de la société civile » - non politiques, c'est-à-dire non inscrits dans un parti - comme on le sait déjà pour Roger Auque (liste Burkli) ou Thierry Cazaux par exemple (liste Bravo). La quantité de ces personnalités civiles sera un signe.

    Le rang occupé dans la liste par chacun des candidats est une information importante à regarder en fonction du mode d’élection des Conseillers.

    Le 9ème envoie 4 personnes au Conseil de Paris. Considérant le mode de scrutin, le vainqueur, c'est-à-dire celui qui aura la majorité, enverra 3 personnes au Conseil de Paris, c'est-à-dire les 3 premiers de sa liste. Si le vainqueur gagne avec une forte majorité, il en enverra même 4 (les 4 premiers) mais l’hypothèse est peu probable dans notre arrondissement. Le vaincu enverra donc une seule personne au Conseil de Paris. A cet égard, la nature - personnalité « politique » ou « civile » - des 3 ou 4 premiers est intéressante : par exemple, ce n’est pas par hasard si Philippe Torreton est numéro 3 sur la liste Bravo.

    Le 9ème a 14 Conseillers d’arrondissement. Là encore le mode de scrutin favorise le vainqueur qui se voit attribuer d’emblée 7 postes pour avoir la majorité des voix plus d’autres postes au prorata de la répartition des 50% restants. C’est assez compliqué, hélas, mais disons que le plus probable dans notre arrondissement, considérant les rapports de force politique, est que le vainqueur se verra attribuer au total  10 ou 11 postes (7 dus à la majorité + 3 ou 4 en fonction de l'étendue de sa majorité) et le vaincu 3 ou 4. Donc, en clair, cela signifie que les candidats en position 11,12,13 & 14 sur les listes ont peu de chance de siéger, quelque soit le résultat du scrutin.

    Le rang prend toute son importance pour le second tour en fonction des résultats du premier. Par exemple, imaginons un instant que le MoDem et l’UMP passent un accord pour le second tour. Il faudra fusionner les listes (garder 14 candidats pour 28 postulants) et des personnes devront donc sortir. Cela se fera en fonction de leur rang sur la liste du premier tour. [NB : cette hypothèse est plausible seulement si le MoDem ne dépasse pas les 10% des suffrages au premier tour.Si il il dépasse les 10%, il pourra maintenir sa liste]

    Le mode d’élection à Paris est très complexe. Il assure certes une majorité dans les Conseils d’arrondissement mais n’assure rien en ce qui concerne le Conseil de Paris.

    Pour l’arrondissement, il élimine les « petits » partis et sans dire bien sûr que la représentation est illégitime, elle est peu à l’image de l’électorat. Par exemple, l’équipe actuelle a gagné en 2001 avec 730 voix d’avance sur quelques 19 000 votants mais le Conseil d’arrondissement est composé à 80% par la liste qui a gagné.

    Pour Paris, les listes Delanoë en 2001 étaient minoritaires en voix sur Paris mais sont majoritaires au Conseil de Paris !

     

    Tout cela pour dire que la lecture de la composition des listes sera très instructive.
  • Ils font des trous, des petits trous....

    Angle du boulevard de Magenta, mercredi matin, heure du marché, un ouvrier, casque sur les oreilles, maintient comme il le peut son marteau-piqueur, dont la pointe fourrage dans les cailloutis, qui longent les façades du Louxor.

     

    Ce matin, deux ouvriers s'affairent sous l'échafaudage qui soutient la marquise. Pour combien de temps encore?

    f8ebadec7f218d85cd4656da6195de01.jpg

    En effet, certains trous ont reçu leur ration de mortier tout frais, comme le montre la photo ci-dessous.

     

    Sans être devin, et sachant que par un courrier adressé à ACTION BARBES, le 18 décembre 2007, Bertrand Delanoë annonçait un nouveau dispositif en ces termes : "...afin de faciliter la circulation des piétons sur les trottoirs au niveau du Louxor, dont le chantier débutera en 2010, les services de la Ville de Paris vont rapidement mettre en place une structure avec un pied le long de la façade qui minimisera les emprises au sol pour reconstituer un trottoir propre et clair.", sans être devin donc, nous nous hasardons à dire que le nouveau dispositif arrive.

    d167cd712931e9a48dd1b5d47fe982e1.jpg
     

    Pour ceux qui ont loupé un épisode : en septembre dernier, les services de voirie avaient monté un couloir en tôle pour sécuriser le passage des piétons, devant le Louxor. L'intention était bonne, mais le résultat catastrophique. Notre association avait protesté avec vigueur et demandé une amélioration sensible du soutien de la marquise en attendant la rénovation du cinéma. Une fois de plus, ce chapitre illustrait pleinement la nécessité d'une meilleure coordination entre les différentes sections des services de la Ville.

     

    En réponse à notre pétition de l'été 2007, des réunions se sont alors tenues, en octobre, novembre et décembre, entre les 3 arrondissements, les services et ACTION BARBES, à la fois en mairie du 18e et au secrétariat général de l'Hôtel de Ville. Les abords du Louxor faisaient partie des points noirs à améliorer : ces travaux sont les signes tangibles de cette concertation.

     

    Nous souhaitons vivement que les autres points de notre dossier trouvent une solution et que, comme nous le demandons. se mette en place une coordination transversale, entre arrondissements situés autour du carrefour Barbès, entre les services qui interviennent sur place, entre les institutionnels (RATP, Préfecture de Police, Assistance publique avec Lariboisière) qui sont sur place. Ce n'est pas un voeu pieux, c'est une nécessité pour avancer.

  • Petit agenda politique de la semaine

    Semaine charnière :

    Lundi 28 janvier 10h30 : présentation de son programme pour Paris par Marielle de Sarnez (MoDem) au café MK2 à Stalingrad

    Lundi 18h30 : dernier Conseil d’arrondissement de la mandature

    Jeudi 31 janvier 20h : présentation de la liste de Jacques Bravo (PS) au café « M » rue de Maubeuge

     

    Nous y serons pour vous rendre compte 

  • Municipales 2008 : du nouveau sur le Net

    Deux nouveaux sites à regarder dans le cadre de la campagne 2008 :

     

    Pour l'ensemble de Paris : Marielle de Sarnez.fr - le site officiel de la campagne du Mouvement Démocrate à Paris.

     

    Pour le 9ème : le site du comité de soutien à Jacques Bravo :  J'aime le 9e

     

    L'ensemble des sites connus de nous sont regroupés dans la rubrique Muncipales 2008 dans la colonne de gauche. Si vous en connaissez d'autres, merci de nous envoyer le lien par mail.

  • Conseil d’arrondissement

    ed1ffbdf110429a6d9a4e7dad4a6b318.jpgLe dernier Conseil d’arrondissement de la mandature s’est tenu lundi. Un peu d’émotion perceptible chez certains à cette occasion en remarquant que le Conseil avait commencé ses travaux en avril 2001.

    Ordre du jour du Conseil d'arrondissement

    Rien de bien extraordinaire au niveau des décisions si ce n’est l’autorisation donnée au Maire de Paris de signer l’attribution du marché de maitrise d’œuvre pour la création de l’école élémentaire de la rue de Clichy (hôtel Wendel) dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire 2011. A noter aussi que le Conseil de Paris sera amené lors de sa prochaine séance à voter une subvention pour la restauration de la façade de la caserne des sapeurs pompiers rue Blanche (273 000 €).

    Le Maire a aussi fait le bilan des Conseils de quartier 2007. Il a mentionné que pour lui les modifications de la Charte des Conseils intervenues en 2006 en avaient amélioré le fonctionnement, notamment en ce qui concerne les collectifs d’animation. En vérité, beaucoup d’autosatisfaction sur un sujet controversé, les responsabilités d'un fonctionnement difficile n’étant pas d’ailleurs uniquement du côté de la municipalité mais des citoyens eux-mêmes.

    Si le Conseil était le dernier de la mandature, le Maire et les Conseillers d’arrondissement restent en fonction jusqu’au 30 mars puisque c’est là la date limite de leur mandat.

    On peut classer les Conseillers qui ont assisté à cette réunion (5 absents sur 14) en deux catégories : ceux qui savent qu’ils ne reviendront pas et ceux qui espèrent être de retour en avril prochain.

    Les 5 absents savent qu’ils ne siègeront pas dans le prochain Conseil : Pierre Lellouche, Vincent Reina pour l’UMP, Jean Claude Legrand pour le Parti Radical de Gauche, Magarita Modrono pour le MDC, Astrid Panosyan pour le PS.

    Parmi ceux que l’on ne retrouvera pas figurent aussi Corine Barlis qui pour des raisons professionnelles n’a pas souhaité être à nouveau candidate, Patrice Cohen-Seat pour le Parti Communiste et Christiane Bornet pour l’UMP. Il convient de faire une mention spéciale concernant le départ de Mme Bornet. Elue pour la première fois en 1983, voilà donc 25 ans qu’elle siège au Conseil d’arrondissement. Elle a exercé d’ailleurs d’importantes responsabilités tant dans le 9ème qu’au Conseil de Paris lors des mandatures Chirac et Tiberi. Mme Bornet est une femme de conviction, connaissant bien ses dossiers, très agréable de contacts, assidue aux Conseils, ayant bien mérité de notre arrondissement. Le Maire d’ailleurs n’a pas manqué de lui rendre un hommage appuyé.

    Parmi ceux qui espèrent revenir figurent les 3 élus Verts et bien sûr le Maire actuel avec 2 Conseillers, Pauline Véron et Laurent Chabas.

    Le prochain Conseil d’arrondissement devrait se tenir début avril et sera essentiellement consacré à l’élection du nouveau Maire du 9è arrondissement et de ses adjoints.

  • Municipales 2008 : le programme du MoDem

    Marielle de Sarnez a présenté lundi matin dans un café au bord du bassin de la Villette son projet pour les parisiens « Pour une ville plus humaine ».

    Suivant les informations fournies par le MoDem, ce sont 1000 personnes qui ont participé à l’élaboration de ce projet incluant les propositions faites sur le blog de campagne. Le tout est détaillé dans un fascicule de 72 pages, mis en ligne bientôt sur le nouveau blog de campagne et fera l’objet d’un petit livre vendu au prix coutant, soit 1,50€. « Le projet et l’équipe – les 20 têtes de liste – ne font qu’un » a dit Marielle de Sarnez. Chacun devra donc le décliner localement dans son arrondissement. (voir aussi les infos sur le site du Mouvement Démocrate).

    Préambule d’importance, le programme de Marielle de Sarnez s’adresse aux classes moyennes parisiennes. Interrogée sur ce qu’elle appelle « classes moyennes », la tête de liste ne donne pas de définition précise mais admet que, par exemple, les 72% de parisiens qui sont éligibles à l’attribution d’un logement social sont en gros cette population. En aparté, Corinne Lepage, tête de liste dans le 12ème, est un peu plus précise en notant que le fossé se creuse entre ceux qui sont de plus en plus riches et ceux qui s’appauvrissent rapidement et que la cohésion sociale doit être maintenue grâce justement à ces classes moyennes, « cible » privilégiée du programme pour Paris du MoDem.

    Il est vrai que le concept de « classes moyennes » est difficile à expliciter. L’étude du sociologue Lous Chauvel que nous avons déjà mentionnée sur ce blog (Les classes moyennes à la dérive – La République des Idées, Seuil 10.50€) éclaire un peu la question et les politiques se sont peut être inspirés de cette remarque assez juste du sociologue qui dit « Alors que le rêve des classes moyennes était celui de toute la société française – leurs représentations et leurs aspirations étant supposées se généraliser à l’ensemble du corps social – c’est leur angoisse qui pourrait devenir demain le cauchemar de tous : elles ne diffusent plus la confiance, mais l’anxiété. »

    Le programme du MoDem, s’il diffère dans ses modalités des programmes des autres partis politiques, ne s’éloigne pas des préoccupations maintes fois exprimées par tous, à savoir le logement, les transports, la solidarité, l’environnement, l’urbanisme. Dans une première approche il est clair que les objectifs et la manière d’aborder ces questions par Marielle de Sarnez ne sont pas très très éloignés de ce que propose Bertrand Delanoë, sauf peut être en ce qui concerne la partie purement économique où les intentions du MoDem (zones franches, baisse de la fiscalité pour les entreprises par exemple) sont plutôt d’inspiration libérale. A noter aussi que le MoDem s’adresse à l’auditoire également choisi par Françoise de Panafieu.

    Maintenant que nous avons tous les programmes en main, il va être intéressant de regarder quelques sujets plus en détails.

    Les près de 50 militants actifs du MoDem que compte notre arrondissement ont maintenant leur feuille de route. La liste des 14 candidats MoDem pour le 9ème devrait être rendue publique le week-end prochain et, à en croire un membre influent de la section, comprendre 90% de locaux, hors la tête de liste. A suivre.

  • Municipales 2008 : les candidats de la liste Bravo

    1. Jacques Bravo : PS, Maire du 9ème et Conseiller de Paris sortant, 64 ans doyen de la liste, ce sera sa dernière candidature ;
    2. Pauline Véron : PS, adjointe au Maire du 9ème sortant, 33 ans, s’impose un peu comme l’étoile montante du PS dans le 9ème ;
    3. Philippe Torreton : pas d’appartenance politique partisane mais engagé à gauche depuis longtemps, 42 ans ;
    4. Claire Morel : PS, en charge d’audit interne dans une grande entreprise ;
    5. Laurent Chabas : PS, Conseiller d’arrondissement du 9ème en charge des questions scolaires sortant, 52 ans ;
    6. Catherine Dreyfus-Signoles : apparentée communiste, 57 ans, enseignante ;
    7. Xavier Laugaudin : Parti Radical de Gauche, Conseiller d’arrondissement du 17ème sortant, 50 ans, ingénieur ;
    8. Amina Becheur : pas d’appartenance politique partisane, 37 ans, maître de conférence universitaire ;
    9. Frédéric Hervo : PS, ancien Conseiller municipal à Nogent le Roi (Eure & Loir), 40 ans, cadre bancaire ;
    10. Flora Bonnet : PS, 30 ans, assistante parlementaire au Sénat ;
    11. Thierry Cazaux : pas d’appartenance politique partisane, 43 ans, financier et président de 9e histoire ;
    12. Marie-Christine Godart : sans appartenance politique partisane actuellement mais anciennement MoDem, 46 ans, comptable ;
    13. Cyril Apetoh : PS, 35 ans, juriste ;
    14. Nathalie Guilmard : PS, 42 ans, comédienne et metteur en scène.

    Il faut noter quelques points qui caractérisent et structurent cette liste. A l’exception de Xavier Laugaudin, tous les colistiers de Jacques Bravo sont des habitants du 9ème. Beaucoup d’entre eux sont impliqués dans la vie de leur quartier, que ce soit dans le monde associatif ou via les Conseils de quartier. Il convient aussi de mentionner la forte présence de membres de syndicats de parents d’élèves dont on connaît l’engagement à gauche depuis longtemps.

    Le dosage politique est moins subtil qu’on aurait pu le penser suite aux déclarations de Bertrand Delanoë sur sa fameuse ouverture à la société civile. S’il y a bien 5 personnes sur 14  sans attache partisane, il convient de noter qu’en l’état actuel des forces politiques dans l’arrondissement et tenant compte d’une restructuration de la liste pour le deuxième tour afin d’y incorporer un ou deux candidats Verts, elles ne sont pas dans des positions éligibles, mis à part Philippe Torreton et, avec moins de certitude, Amina Becheur.

    Concernant le deuxième tour, les choses sont claires avec Les Verts qui rejoindront la liste PS au prorata de leur score au premier tour s’ils n’obtiennent pas 10% des voix le 9 mars. Pour le MoDem, wait and see !

    Si les électeurs donnent la majorité à la liste Bravo, la probabilité est forte pour que nous nous retrouvions avec un partage des sièges de Conseillers d’arrondissement tel que nous le connaissons aujourd’hui, c'est-à-dire 11 sièges pour la liste Bravo (Verts compris) et 3 pour l’UMP. En ce cas, Jacques Bravo, Pauline Véron et Philippe Torreton siègeraient également au Conseil de Paris.

    Jacques Bravo présentera plus en détails son programme pour le 9ème dans les prochains jours mais les grandes lignes sont tracées :

    • Le logement : doubler d’ici 2014 le nombre de logements sociaux dans le 9ème (1000 logements à créer) pour atteindre 5% du parc des logements de l’arrondissement (2.5% aujourd’hui) ;
    • La jeunesse : le sursaut démographique que connaît le 9ème oblige à penser aux petits d’aujourd’hui qui sont les adolescents de demain. L’arrondissement doit s’adapter à la jeunesse, pas l’inverse indique Jacques Bravo;
    • L’environnement : question très complexe dans notre arrondissement où tout se joue sur des détails;
    • La solidarité avec des projets emblématiques comme une maison pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et une autre pour les personnes âgées.

    Enfin mentionnons que Jacques Bravo a dit sa volonté d’agir pour que les attributions des Mairies d’arrondissement soient renforcées. Pour Paris, il précise que la hausse de la fiscalité locale annoncée par Bertrand Delanoë sera temporaire (1ère moitié de la mandature) et avec un taux à un chiffre. Précis et flou à la fois. A suivre.

    Jacques Bravo (PS) a présenté la liste de ses 13 colistiers mercredi matin au cours d’une conférence de presse organisée à la brasserie Au Général La Fayette.

    Logements, jeunesse, environnement et solidarité. Voilà pour le programme.

    Stricte parité hommes-femmes, ouverture à la société civile, rajeunissement. Voilà pour les personnes.

    Commençons par celles-ci. Voici la liste dans l’ordre des candidats avec quelques commentaires :

  • Centre musical Barbara à la Goutte d'Or

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    L’inauguration du nouveau centre musical BARBARA, situé boulevard de la Chapelle, côté 18e, a eu lieu vendredi dernier. Action Barbès est allé visiter les lieux et faire quelques photos. Vous reconnaîtrez ainsi le centre, visible depuis les rames du métro aérien.

    Les activités n’ont pas attendu l’ouverture officielle pour commencer. Les salles sont nombreuses, bien équipées, dans la limite de ce que nous avons pu estimer, n’étant pas experts en la matière. Un auditorium en sous-sol peut accueillir quelque trois cents personnes, c’est là que le maire a rendu hommage à la chanteuse disparue et dévoilé une plaque à sa mémoire. Comme l'a rappelé Bertrand Delanoë, Barbara, au cours de sa carrière, a toujours aidé les jeunes artistes et c'est une excellente idée de baptiser cette belle réalisation de son nom.

    De tout jeunes gens ont fait une démonstration de hip-hop dans une vaste salle, au 1er étage, sous l’œil averti des animateurs de Paris Macadam, une association du quartier qui donne aussi des cours de théâtre.

    Salle de spectacle, ateliers de pratiques collectives, mais aussi studios de répétition et studios d’enregistrement avec régie, qui pourront être loués à des tarifs attractifs.

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    Deux journées portes ouvertes auront lieu les 22 et 23 février, à partir de 11h. En soirée, le centre mettra à l’honneur de jeunes artistes déjà primés dans le cadre de « Paris jeunes talents ».

  • Les débats citoyens d'Ulipo: ”La démocratie confisquée ?”

    L'usure des institutions, la sixième république : que se cache-t-il derrière ce serpent de mer du débat politique dans notre pays ?
    Au delà des clichés et des mots d'ordre quels sont les enjeux réels pour la démocratie ?
    Quelle séparation des pouvoirs aujourd'hui ?
    Démocratie représentative ou démocratie continue : quels pouvoirs aux citoyens ?
    Une oligarchie est-elle en train de se mettre en place ?
    Voilà quelques unes de questions que nous nous posons.
    Pour mettre de l'ordre dans ces interrogations nous avons fait appel à Dominique Rousseau professeur de droit constitutionnel à l'Université de Montpellier 1, co-fondateur et directeur du CERCOP.
    Rendez-vous le mercredi 20 février à 19h30 au salon André du 14 rue de Trévise – paris 9ème.

     

  • Municipales 2008 : le logement

    La réponse n’est pas évidente tant les paramètres qui sont en jeu sont importants : démographie, activité économique, environnement, …. et aussi périmètre de la ville. Le tout en interaction.

    Dans ce contexte, que nous proposent les partis politiques ? Disons d’emblée que malgré les apparences, les analyses des uns et des autres ne sont pas si éloignées que cela. Après tout, quelque soient les chiffres utilisés, on en arrive au même résultat à des nuances près et donc à peu près aux mêmes propositions.

    Tous les partis politiques s’engagent à ce que le taux de 20% de logements sociaux soit atteint à Paris dès 2014 alors que la Loi SRU le demande pour 2020. Ils insistent aussi sur la nécessité de maintenir la diversité sociale, mais disons que cette formule n’a pas nécessairement le même sens au MoDem ou à l’UMP qui penchent pour les classes moyennes alors que PS et Verts sont orientés sur les plus défavorisés. Les Verts proposent la création de 54 000 logements sociaux sur la durée de la mandature contre 40 000 pour le PS et le MoDem. L’UMP ne s’engage pas sur une quantité précise de logements sociaux.

    Le seuil des 4000 logements neufs à mettre en route chaque année (environ 3800 en 2006) semble faire consensus (même 4500 pour le MoDem et le PS) ainsi que les dispositifs d’aide pour l’accès à la propriété (taux zéro) ou d’aide à la location (caution garantie). Même consensus également concernant les possibles réquisitions des appartements vides bien que tous s’interrogent mais de façon différente sur la faisabilité de la chose auprès des propriétaires, allant de l’obligation, la contrainte pour Les Verts à l’incitation pour l’UMP. Unanimité également concernant l’éradication de l’insalubrité des vieilles habitations. La mise à disposition de logements pour les étudiants fait aussi consensus : 3000 places pour Les Verts, 4000 pour le PS, 6000 pour le MoDem certes en y intégrant les jeunes travailleurs à comparer aux 5700 pour le PS dans le même périmètre.

    Vous l’aurez compris, les objectifs sont à peu près équivalents. Les moyens pour y parvenir sont eux, semble t-il, différents même si les informations sur le sujet ne sont pas très claires. L’UMP semble pencher vers des partenariats public-privé alors que le PS semble lui vouloir faire financer le tout pas la seule Ville tout comme le MoDem qui préconise le maintien des efforts d’investissement tout en se demandant si les équilibres financiers actuels ne sont pas trop précaires. Mêmes questions concernant la répartition géographique des « efforts ». Il est clair par exemple que notre arrondissement avec 2.5% de logements sociaux actuellement aura bien du mal à atteindre les 20% en 2014 !

    Question cruciale dans la campagne, le logement n'est pas le sujet qui permet de séparer nettement les propositions, comme celle des transports par exemple que nous aborderons prochainement.

    sources des chiffres ci-après : Direction Régionale de l’Equipement Ile-de-France et INSEE
     
     
     

    Les grandes lignes des programmes des 4 principaux partis politiques présentant des listes aux municipales à Paris (Les Verts, Mouvement Démocrate, Parti Socialiste, Union pour un Mouvement Populaire) étant maintenant connues, il n’est sans doute pas inutile de les comparer sur des sujets précis.

    Le logement est non seulement LE grand sujet commun des 4 partis politiques mais c’est aussi, hélas, LE problème à Paris depuis quelques années.

    Tout ou presque a été dit sur la situation actuelle du logement à Paris* : la flambée des prix (plus de 6000€/m² en moyenne pour une acquisition, plus de 20€/m² pour une location), le parc social locatif largement insuffisant (217 440 logements dans le parc locatif social au 1er janvier 2006 pour un loyer moyen de 3.11€/m² avec une mobilité de 5.4% seulement pour un taux de vacance très faible, 1.6%, une demande qui dépasse les 100 000), un peu plus de 3500 logements neufs commencés en 2006, de grandes disparités géographiques entre l’Est et l’Ouest, ….., bref Paris est confronté à un problème majeur dont la solution va contribuer soit à en faire une ville «morte »  réservée à une classe sociale privilégiée ou bien une ville active avec un « ciment social » solide, c'est-à-dire diversifié.

  • Municipales 2008 : la campagne

    Serrer des mains. Se montrer. Sourire, oui surtout sourire. Etre disponible, enfin faire comme si on était disponible ! Passer d’un sujet à l’autre avec facilité. Répondre aux attentes.

    Les campagnes électorales ont toujours quelque chose de décevant. Dans notre monde de communication, l’image, l’impression laissée est plus importante que le fond des problèmes. Les femmes et les hommes politiques ne sont pas uniquement responsables de cette situation. Les citoyens qui bien souvent ne sont préoccupés que par leurs soucis personnels les poussent dans cette logique. Telle dame parle à Françoise de Panafieu des épaves de motos qui trainent devant chez elle depuis de semaines, telle autre dame ne votera pas UMP car la candidate a donné son accord pour la construction d’une mosquée, un monsieur se dit outré du comportement du Maire actuel devant la situation de certains SDF, ….., ainsi va la vie démocratique.

    Et le citoyen qui en République est souverain regarde incrédule la comédie. Ceux qui seront élus les 9 et 16 mars prochains devront gérer la capitale de la France pendant 6 ans mais à un mois du scrutin les noms des candidats sont publiés au compte gouttes. Et encore, y aura t-il des changements d’ici le 16 mars par le processus de fusion des listes. Certains se contentent de dire qu’ils sont dans les délais légaux, est-ce une réponse satisfaisante pour le citoyen ? Les programmes sont connus depuis 10 jours. Un peu plus d’un mois seulement pour en discuter et s’engager pour les 6 ans à venir. Est-ce sérieux ?