Serrer des mains. Se montrer. Sourire, oui surtout sourire. Etre disponible, enfin faire comme si on était disponible ! Passer d’un sujet à l’autre avec facilité. Répondre aux attentes.
Les campagnes électorales ont toujours quelque chose de décevant. Dans notre monde de communication, l’image, l’impression laissée est plus importante que le fond des problèmes. Les femmes et les hommes politiques ne sont pas uniquement responsables de cette situation. Les citoyens qui bien souvent ne sont préoccupés que par leurs soucis personnels les poussent dans cette logique. Telle dame parle à Françoise de Panafieu des épaves de motos qui trainent devant chez elle depuis de semaines, telle autre dame ne votera pas UMP car la candidate a donné son accord pour la construction d’une mosquée, un monsieur se dit outré du comportement du Maire actuel devant la situation de certains SDF, ….., ainsi va la vie démocratique.
Commentaires
La star de la vidéo: Delmontel! Leçon de choses pour les militants UMP, prochaine visite les sex-shops de Pigalle?
C'est vrai que la rue des martyrs prend franchement une allure de kermesse entre les les k-way rouges et les écharpes bleues, et l'ambiance n'est pas agressive entre les différents partis. C'est fête républicaine!
C'est un faux débat la période électorale. Cela fait des mois que tous les partis connaissent les dates de vote. Pourtant on sent un petit retard à l'allumage : le Modem a tout juste rendu son programme, les Verts ont révélé le financement du leur cette semaine, l'UMP n'a pas beaucoup bossé.
Pour le reste, c'est toujours rue des martyrs que la campagne se passe; alors que ça ne concerne qu'une partie (tres bobo) du 9e. J'habite rue de clichy et je n'y vais jamais. Du coupj'ai les tracts d'annick lepetit sur le marche des batignolles.
C'est vrai que le samedi (pas le dimanche) il y'a du monde dans l'Est de l'arrondissement, mais pas dans l'Ouest. Pas de supermarché, les militants devraient peut être aller tracter sur le marché des batignolles, c'est une idée.
Enfin, ça c'est surtout pour le PS, les verts le Modem et l'UMP n'ont pas suffisamment de monde pour aller ailleurs que rue des Martyrs, à moins de n'y pas tracter. Sauf le jour de la venue des têtes de listes parisiennes, ben entendu.
il y en a qui sont moins en retard que d'autres... cela fait un an que les Verts ont désigné leur têtes de liste (Baupin pour tout Paris, Azzaro pour le 9ème). leur site de campagne est ouvert depuis septembre, les propositions y figurant.
enfin, si les militants Verts sont certes moins nombreux que ceux du PS, vous pourrez les rencontrer aussi facilement, que ce soit rue cadet (une dizaine samedi contre seulement 2 UMP) ou bien aux sorties de métro et de supermarché.
ils seront même au marché des Batignolles samedi prochain pour la venue de Denis BAUPIN!
Les tetes de listes c'est une chose, le programme et les listes c'est autre chose
pour l'instant, reconnaissons le le PS a un temps d'avance...
Quel délice ces babils de campagne ! Au second degré c’est croustillant.
La campagne se fait rue de Martyrs tout un symbole. Pour certains, dans quelques semaines, le supplice de la bouture soit orange soit rose, laissera des traces ! Une plaie causée par des paroles péremptoires ne cicatrise pas.
Des Verts drapeau flottant au vent pour démontrer que l’on peut faire du vélo ! F. de Panafieu qui a hésité sur la couleur de son engagement : écharpe rouge et écharpe bleue !
J. Bravo arpente le pavé pour probablement prouver que le piéton a encore sa place dans la rue !
Mais de nous expliquer que les buvettes restent le lieu de rencontre. J. Bravo oublie la dimension mystique : faire campagne à la sortie des burettes !
Comme la politique est un sacerdoce, je m’attendais à entendre de la part d’un(e) candidat(e) « le salut de Paris pour vous c’est quoi ? »
Et selon un proverbe Africain : « Quand les hommes bavardent par centaines, c’est celui qui se tait qui a raison. »
« Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage » (H. Michaux)
Ceci dit il y'a une vraie question de fond sur l'arrivée des programmes. Mais je pense que ce n'est pas si grave que ça, car en réalité on connait les grandes lignes du projet de la plupart des candidats depuis un certain temps, ce qui ne sort aujourd'hui "officiellement" n'est au fond que la mise en musique finale.
Les verts ont toujours été le "monsieur plus" face au PS, ce qui se confirme avec un programme relativement proche mais plus ambitieux, qui souhaite remodeler Paris et en tire les conséquences sur le plan de la hausse de la fiscalité, avec les moyens que ça suppose.
Le PS souhaite continuer sur la lancée de son mandat précédent, en réévaluant ce qui a été fait (ou pas) sur certains thèmes, notamment avec sa relation aux verts. C'est donc à la fois une poursuite et une correction de trajectoire, avec une une montée en puissance et donc une hausse légère de la fiscalité.
L'UMP au contraire, a commencé par présenter une vision oposée à celle du PS, sur une ville qui aurait perdu son lustre international (ah bon?). Cet axe de campagne semble avoir été définitivement abandonné pour une campagne très municipale promettant peu de nouveaux projets d'aménagements et rien sur le front fiscal. Du point de vue de l'UMP, donc, il semble bien qu'il y'a eu changement de projet, ce qui pose effectivement plus de problème pour que les parisiens puissent bien apprécier ce qu'on leur propose.
Le Modem est resté intermédiaire entre l'UMP et le PS, cherchant à marquer sa différence par quelques propositions qui se distinguent un peu. Le projet officiel est finalement proche de celui du PS, sauf sur la fiscalité où le coût des nouveaux logements et équipements n'est apparemment pas répercuté, ce qui est un peu étrange.
Donc même s'il ne reste qu'un mois, les parisiens ont une idée générale de ce que veulent les différentes listes. Que les détails n'arrivent que maintenant ne me choque pas, les citoyens ne se penchent réellement dessus qu'en toute fin de campagne.
Paris n’est plus une ville lumière. Elle n’exerce plus le rayonnement qui fut le sien à la fin du 19ème siècle voire des 30 premières années du 20ème siècle. Cela ne date donc pas depuis 2001 ! Pour autant elle n’est pas totalement éteinte !
L’économie (« au sens de la gestion familiale « bien administrer une maison ») à Paris comme dans de nombreux pays d’Europe, a pris le dessus sur les idées politiques c'est-à-dire « relatif au gouvernement des hommes ».Paris, selon les fameux organes de cotation anglo-saxons, est bien administré note A+++. Bien, il est fait un bon usage de nos impôts mais pas suffisant !
Dans ‘’Paris journal d’avril 2001’’ B. Delanoë déclarait : « (...) créer les conditions d’une coproduction avec l’ensemble des acteurs de la cité, sans lesquels toute notion de changement demeure illusoire » et d’ajouter en faisant référence à V. Hugo : « Paris est sur toute la terre, le lieu où l’on entend le mieux frissonner l’immense voilure du progrès »
La voilure n’a pas beaucoup frissonnée ! La faute au réchauffement climatique ?
Je ne veux pas reprendre à mon compte la longue litanie de « Paris ville bobo » ; » Paris ville musée » ; « Le Paris d’Amélie Poulain ».
Que constatons nous aujourd’hui : des quartiers « ghettos de riches » et à l’opposé : l’extrême pauvreté (relire les chiffres officiels de la ville sur RMI, chômage etc…) . Des gens de peu ou des gens de trop ?
Le nombre d’acteurs a sérieusement diminué et encore une fois, pas depuis 2001. Si l’érosion continue, on parlera une seule langue aseptisée, policée entre gens bien élevés (au sens social du terme pour le reste, c’est affaire d’éducation)
La « real politique » est une chose, la politique doit me faire rêver sinon je n’adhère pas !
Le 9 et 16 Mars j’accomplirai mon devoir -sans oublier mon idéal- pour envoyer de bons gestionnaires rue Lobau
Tu es un peu sévère: Paris subit le sort de toutes les grandes villes qui concentrent la richesse: les prix montent et les pauvres sont repoussés de plus en plus loin.
Face à un tel rouleau compresseur, la mairie fait ce qu'elle peut. Les sommes dévolues au logement social et à la solidarité ont connu une augmentation sans comparaison avec la mandature précédente. Un exemple: le programme du PS prévoit de doubler le nombre de logements sociaux dans le neuvième. C'est un gros effort, et on sait déjà que ça ne va pas suffir. Mais de là à pointer une inaction supposée, et un refuge dans l'amélipoulainisation pour bobos, il y'a un pas, non?