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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Comité de pilotage ”Tous mobilisés Goutte d'Or Sud”

    Jeudi 14 juin dernier s'est tenu le comité de pilotage "Tous mobilisés Goutte d'Or Sud-Polonceau" à la mairie du 18e arrondissement. Cette réunion de travail présidée par la maire de Paris Anne Hidalgo et Éric Lejoindre, maire du 18e, s'est déroulée en présence d'adjoints à la maire, Jacques Baudrier (Urbanisme), Colombe Brossel (Sécurité), Mao Péninou (Propreté), de conseillers du 18e, de représentants des services de la Ville, d'un représentant de la Préfecture de police, de la commissaire du 18e Valérie Goetz, ainsi que des représentants d'associations locales et d'établissements publics du secteur et de quelques habitants. Action Barbès était présente à ce rendez-vous.

     

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    La réunion était initialement prévue pour étudier les propositions et les actions à mener sur le secteur issues des concertations préalables, mais après une introduction de la maire, rapidement les prises de parole des associations et des habitants ont dévié la discussion vers des questions de méthode et de fond, portant notamment sur l'implication des pouvoirs publics dans ce quartier, sur l'insuffisance de la prise en compte par l'Hôtel de ville et de la mairie du 18e de la connaissance et de l'expertise de ceux qui vivent et travaillent dans ce quartier, ou encore la nécessité de soutenir les activités existantes et d'agir dans la continuité. Il a été rappelé que les associations qui animent la vie du quartier ont souvent de faibles moyens pour mener à bien leurs actions et manquent parfois du soutien des services publics.

     

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    Pour notre part, nous avons redit qu'il est impératif que la Ville s'implique concrètement sur le secteur, sans se reposer uniquement sur les associations et riverains de bonne volonté pour rétablir une vie normale dans le quartier, à l'instar de la réouverture des squares qui doit être de la responsabilité de la Ville (voir notre article sur le square Alain-Bashung). On ne peut pas accepter la politique du renoncement qu'on a vu à l'œuvre ces dernières années ici, consistant à soustraire un espace public problématique plutôt que de tenter de régler les problèmes qu'on y rencontre (fermeture des squares, murage des arcades de la rue de la Goutte d'Or, clôture de l'espace central du pont Saint-Ange, fermeture de l'entrée du métro "Guy Patin" les jours de marché, etc.).  La Goutte d'Or est un quartier parisien, comme de nombreux autres, qui accueille un grand nombre de visiteurs extérieurs, mais même s'il ne jouit pas du même prestige et que les visiteurs ne sont pas tous bien intentionnés, il mérite tout autant de considération, et le même traitement que les "beaux" quartiers de Paris. Pour cela, il faut effectivement mobiliser les moyens humains et matériels de la Ville et ce sur la durée. Il ne faut pas de mentir :  les problèmes ne sont pas simples et se cumulent dans ce secteur; les résoudre sera un travail de longue haleine. 

     

    Pour ce qui est de l'objet premier de la réunion, c'est-à-dire l'étude des propositions issues du travail de concertation préalable, une autre rencontre devra se tenir prochainement pour valider une partie des décisions envisagées. Mais d'ores et déjà certaines actions ont été menées, citons par exemple :

    - réfection, peinture et remise en eau de la fontaine Wallace rue de la Goutte d'Or

    - nettoyage approfondi de la rue Boris Vian et de la place Polonceau

    - réparation de l'éclairage rue Boris Vian

    - évacuation des réserves insalubres au 10-12 rue de la Goutte d'Or

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    D'autres actions sont programmées dans les semaines et mois qui viennent :

    - nettoiement des tags sur les pots de la place Caplat

    - remise en état des pieds d'arbres place rue de la Goutte d'Or et rue Polonceau

    - réalisation d'une fresque sur le mur aveugle au pied du terrain de sport sur la place Polonceau

    - installation d'un éclairage "anti-vandalisme" rue des Gardes et rue Polonceau

     

    Nous reviendrons plus avant sur cette opération lorsque nous connaîtrons les détails du calendrier et des mesures prises dans ce cadre et, bien entendu, nous nous assurerons que, au-delà des promesses, les actions suivent et surtout qu'elles soient durables.

  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Retour sur le comité de voisinage de la ZSP : ”secteur Château-Rouge”

    Lundi 14 octobre dernier, se tenait dans les locaux du commissariat central du 18e, rue de Clignancourt, la réunion du comité de voisinage de la ZSP. Selon la nouvelle formule, cette rencontre était consacrée cette fois-ci uniquement au secteur Château Rouge - Goutte d'Or Nord. Étaient présents, outre des membres de la Police, des représentants de la Mairie du 18e et de ses services et de l'Hôtel de Ville, ainsi que des représentants d'une dizaine d'associations et de collectifs de riverains ainsi que quelques habitants. 

    Emmanuelle Oster, la Commissaire principale du 18e arrondissement, a introduit la réunion en présentant des résultats qu'elle qualifie de satisfaisants. Le nombre de faits constatés sur la période janvier-septembre est passé de 884 pour l'année 2018 à 850 pour l'année 2019. Dans le détail, les agressions aux personnes sont passées de 165 à 157, les atteintes aux biens (vols par effraction, cambriolages) de 553 à 468, les violences volontaires de 51 à 47, les vols avec violence de 54 à 48. Dans le même temps, les interpellations pour infraction sur la législation des stupéfiants sont passées de 47 à 85.

    La DPSP (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection de la Mairie de Paris) a fait ensuite état de ses chiffres. Le quartier Château-Rouge concentre 33% des incivilités constatées sur l'ensemble de la ZSP 10-18 (qui comprend, rappelons-le, le quartier Gare du Nord-Lariboisière dans le 10e,  les quartiers Barbès - Goutte d'or, Château - Rouge - Doudeauville - Marcadet, La Chapelle - Max Dormoy - Pajol dans le 18e). 922 PV ont été dressés dans le quartier Château-Rouge : malpropreté, incivilités, nuisances sonores. Ce dernier point est une priorité de la DPSP, qui a dressé 102 PV pour nuisances sonores (commerces, mais aussi comportements individuels).

    La Mairie a réaffirmé que ses actions continuent toujours dans le cadre de l'opération "Tous mobilisés" à Château Rouge. Ainsi la zone "Paris respire" a été évoquée. À cet égard, nous avons redemandé un meilleur contrôle des entrées de la zone, des actions pour améliorer la situation sur les axes Stephenson - Doudeauville qui connaissent des véritables concerts de klaxons, et enfin nous avons aussi demandé la mise en place de panneaux en amont de la zone pour signaler aux automobilistes le secteur Paris respire.

    Aussi, les mesures à l'encontre des commerces ont été largement évoquées, avec de très nombreuses sanctions, du rappel à l'ordre à la fermeture administrative. Ainsi, tous les commerces sont contrôlés - et sanctionnés le cas échéant - sur le secteur, le plus souvent conjointement par la Police et les services municipaux, et ce sans distinction, des commerces de gros et demi-gros aux boutiques plus branchées, la loi devant s'appliquer également à tous.

    Du côté des ventes à la sauvette, la commissaire Oster a confirmé la pérennité du dispositif policier mis en place notamment sur le secteur rue Dejean, la Brigade Sauvette Contrefaçons ayant de son côté procédé à la saisie de plus de 2 000 articles cette année. 

    Le phénomène de la prostitution de rue et les désagréments qu'il entraine ont été évoqués par plusieurs représentants d'associations. Madame Oster nous a indiqué que la prostitution n'est pas réellement du ressort de la police d'arrondissement, laquelle ne peut agir qu'en verbalisant les clients depuis le changement de législation, ce qui ne produit pas l'effet dissuasif recherché par la loi selon elle. La prostitution, ou plutôt le proxénétisme, est en fait et avant tout l'affaire de la Brigade de Répression du Proxénétisme (BRB), qui par ailleurs s'intéresse davantage à la prostitution en appartement qu'à la prostitution de rue, laquelle concerne malheureusement plus particulièrement nos rues, voire nos cages d'escaliers...  La commissaire Oster a proposé que lors d'une prochaine réunion de la ZSP un représentant de la BRP soit présent pour répondre aux interrogations des habitants.

    Enfin, une bonne nouvelle pour nos quartiers, avec l'annonce de l'arrivée d'effectifs de police supplémentaires, qui seront affectés sur les heures du soir et de la nuit.

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  • Un CICA consacré aux actions solidaires dans le 9e

    Conseil d’Arrondissement sous forme de Comité d’Initiative et de Consultation d’Arrondissement (C.I.C.A.) le

    mercredi 15 février 2012 à 18h30
    à la mairie du 9e – salle du conseil

    Ordre du jour :
    -  Présentation des activités de l’association Solidarité.
    -  Thème principal : le 9e s’engage pour porter un projet associatif : présentation de l’association EnergieS 9.
    Cette structure d’insertion de quartier, portée par des habitants et des associations de l’arrondissement, a pour objet de renforcer le lien social et d’améliorer le cadre de vie. Les associations et les habitants du 9e sont invités à proposer des actions et à s’impliquer dans ce projet collectif.
    -  Questions diverses.
    -  Pot convivial.

    Ce conseil est, comme tous les conseils d'arrondissement, ouvert au public. Vous y êtes les bien venus.

  • Invitation au théâtre du Gymnase

    La Compagnie Avril Enchanté présente sa création " Après Charlie" de Yann Verburgh au théâtre du Gymnase dans le 10e.

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    Cette création est l’aboutissement d’un projet intergénérationnel et interculturel intitulé « Paroles d’Avril » qui réunit des personnes de toutes cultures et de tous âges autour d’un projet commun : la création d’une pièce de théâtre-danse à partir de récoltes de paroles et d’improvisations, sur le thème "Nos racines, nos diversités" 

    Mise en scène de Catherine Hubeau et Chorégraphie de Corinne Réquéna.

    Une particularité puisque des habitants des 10e et 15e arrondissements participent à l'aventure et accompagnent Mama Adèle et Charles Kingué.

    Rendez-vous dimanche 5 juillet à 20h au 38, boulevard de Bonne Nouvelle. L'entrée est libre.

     

  • Salle de conso : une intervention salutaire

    Jean Pierre Couteron est psychologue clinicien et Président de la Fédération Addiction. Nous vous avons déjà parlé de lui lors de la présentation de son livre écrit avec Pierre Chappard Salle de shoot. Il est incontestablement l'un des meilleurs spécialistes de la réduction des risques liés à la consommation de drogues et a été très en pointe lors du débat sur le projet de la loi Santé à l'Assemblée Nationale en ce début d'avril.

    Jean Pierre Couteron est intervenu sur Europe1 le 8 avril, juste le lendemain du vote de l'article 9 du projet de loi. Parmi toutes les outrances entendues à cette occasion, c'est cette parole là qu'il faut écouter.

     

    Dans le même veine, vous pouvez vous référer à un article écrit également par Jean Pierre Couteron et publié sur un blog du monde.fr : Salle de shoot dans la loi santé : 6 ans de débat

    Enfin, l'INSERM a publié un article récapitulatif très intéressant : Réduction des risques chez les usagers de drogues - amendement voté par l'Assemblée Nationale

     

  • SCMR, que nous dit le Conseil d’Etat ?

    Le Conseil d’Etat a demandé au gouvernement d’inscrire le dispositif des salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans la Loi. Rappel des faits.

    Dès le lancement du projet, il semble que les juristes du ministère de la Santé aient bien vu qu’il y avait un problème juridique d’incompatibilité entre l’interdiction de détention et d’utilisation de drogues et le fait de pouvoir en détenir et en consommer dans une SCMR. La question était de savoir si le cadre juridique permettant l’installation d’une SCMR pouvait être mis en place par Décret ou bien s’il fallait passer par une Loi ? Le Décret n° 2005-347 du 14 avril 2005 et plus particulièrement son préambule dit ceci : « Les acteurs, professionnels de santé ou du travail social ou membres d'associations, comme les personnes auxquelles s'adressent ces activités doivent être protégés des incriminations d'usage ou d'incitation à l'usage au cours de ces interventions…. ». Ce Décret n’a pas fait l’objet d’un rejet du Conseil d’Etat aussi était-il possible de penser qu’un Décret serait suffisant pour mettre le contexte juridique à jour. C’est ce projet de Décret qui vient d’être rejeté par le Conseil d’Etat.

    Que signifie ce rejet ?

    Le Conseil d’Etat dit le Droit. Le rejet n’est en rien un jugement sur le projet de SCMR lui même. Il dit que le changement de contexte légal permettant l’installation d’une SCMR doit passer par une Loi modifiant celle de 1970. Il convient donc de ne pas faire dire au Conseil d’Etat ce qu’il ne dit pas et il est désormais clair que la Loi de 1970 traitant des drogues est obsolète : elle a 43 ans et bien des choses ont changé en la matière depuis ce temps.

    On peut bien sûr regretter que les juristes du ministère n’aient pas vu le coup venir. Il y a au mieux de l’amateurisme, au pire de l’incompétence là-dedans. A leur décharge, disons que procéder par Décret avait l’avantage de la rapidité et de l’efficacité. A leur charge, que cela n’était pas démocratique, la représentation nationale n’étant pas consultée sur un sujet important.

    La vraie question reste politique.

    Quelle est la volonté du gouvernement de mener à bien ce projet, notamment dans un contexte pré-électoral compliqué pour lui en 2014 ? Le danger de la décision du Conseil d’Etat est là : que le gouvernement cale dans un souci électoraliste. Pourtant, d’autres ouvertures de SCMR sont prévues dans le cadre du programme 2013-2017, récemment adopté, concernant la lutte contre la toxicomanie.

    Les réactions à la décision du Conseil d’Etat n’ont pas manqué.

    Ceux qui sont contre le projet ont fait dire au Conseil d’Etat ce qu’il ne dit pas, mélangeant allègrement Droit et objectifs du projet dans un amalgame, disons-le, pas très honnête.

    Ceux qui sont pour, que ce soit les professionnels de la santé ou les associations, sont unanimes pour regretter cette décision, reportant à juste titre la responsabilité de celle-ci sur le gouvernement qui n’a pas fait à temps ce qu’il aurait dû faire. Vous trouverez ci-après quelques liens vous donnant une idée des réactions de chacun.

    L’association Action Barbès soutient ce projet de SCMR le jugeant utile pour le quartier d’abord, et au-delà, pour commencer à résoudre un problème de santé publique. Nous avons commencé un travail d’information sur ce sujet qui bien entendu ne va pas s’arrêter. Dans ce contexte nouveau, nous aurons aussi à cœur de maintenir la pression sur les politiques, à commencer par les élus parisiens, pour que le projet puisse aboutir rapidement.


    Les réactions :

    Les élus parisiens sur LePoint.fr

    Communique de presse de l'UMP

    Communique de presse de NKM Paris

    Interview de Remi Féraud

    Communiqué d'Alain Lhostis

    Réseau Français de Réduction des Risques

    Plateforme Mondiale Salles de Consommation

    Fédération Addiction

    Médecins du monde et Gaïa

    Communiqué de presse de l'hôpital Marmottan

    Dans la presse :

    Journalisme et santé publique

    Rue 89

    Libération

    Le Figaro

    France Inter

    Le Monde







     


  • La gare du nord mise en lumière

    Au Conseil de Paris des 16 et 17 juin, les élus ont voté la "Mise en lumière de la façade de la Gare du Nord".

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    Elise Fajgeles, élue du 10e chargée de la voirie et de l'espace public, avait présenté cette délibération en faveur d'une convention de financement avec la SNCF lors du conseil d'arrondissement du 10e le 10 juin dernier. "Une décision commune SNCF-Ville qui fait écho au vœu des riverains de donner un meilleur sentiment de sécurité aux abords de la gare" avait-elle précisé. Pour un coût d'environ 60 000€ HT à 50/50 pour les deux parties concernées par le projet et en respectant le Plan Climat sur la consommation d'énergie.

    Pour en savoir plus, cliquez ici: délibération

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    Cliquez sur le plan pour agrandir les détails techniques

     

    Voici deux croquis que nous devons à Elise Fajgeles, sans doute trop petits, ici, pour qu'ils soient très lisibles mais ils montrent que le projet est bien avancé et qu'il n'y a plus à attendre que la lumière soit... ! 

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  • La drogue dans les pays européens

    Le projet d'installation d'une salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle nous amène, qu'on le veuille ou non, à nous intéresser à la toxicomanie elle-même. A ce stade, il n'est sans doute pas inutile de rappeler que l'objectif d'un projet de SCMR n'est pas directement la lutte contre l'addiction à telle ou telle drogue mais une contribution à la prévention des risques liés à la consommation de drogues.

    Néanmoins, ces risques sont rattachés à la présence de drogues et à sa consommation. Il n'est donc pas inutile d'avoir une idée de l'état des lieux.

    Le site Euronews nous propose un dossier très complet sur la question en approchant le sujet soit par la nature du stupéfiant, soit par les pays de l'Union Européenne.

    Une chose est certaine. Le combat contre les drogues et ses trafics, mené depuis des décennies, est un échec. Une autre approche, libérée des principes moraux qui hélas prévalent encore aujourd'hui et ont mené à cet échec, est possible. Il faut y penser.

    Cliquez sur l'image pour accéder au dossier

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  • Vivre ici : pendant deux jours encore à la mairie du 10e

    Jusqu'au 16 mars 2012
    Hall de la mairie du 10e
    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Depuis 2004, la photographe Mehrak et les deux journalistes Marie Bonnard et Anne Belot ont suivi au quotidien vingt-trois femmes d'origines culturelles diverses. Installées en France depuis quarante ans ou à peine trois semaines, issues de tous les milieux sociaux, ces vingt-trois femmes immigrées retracent le parcours de leur intégration. A travers le récit de leur vie, ce travail documentaire pose la question de la place qu'ont pu trouver ces femmes en France.

    La photographe Mehrak, d'origine iranienne, est à l'initiative du projet. Exilée en France depuis son adolescence, elle a eu envie de montrer l'immigration telle qu'elle l'a vécue. Son projet trouve rapidement le soutien de Catherine Baduel de l'association Les Yeux de la Terre et, en 2006, son travail auprès des femmes immigrées donne lieu à une exposition intitulée « Le pari de l'enracinement » au Musée de l'Homme.

  • Un nouveau rendez-vous pour la promenade urbaine

    Dernière minute : Une animation est prévue autour du conteneur de la Place de la Chapelle, situé plus précisément le long du square Louise de Marillac. Comme l'affiche ci-dessous l'indique, ce lieu est sensé devenir un pole de concertation citoyenne pour la préfiguration collaborative d'une promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Pour mieux comprendre ce dont il s'agit, l'équipe de AAA, l'atelier d'architecture sur place, a prévu de projeter un film à 19h retraçant l'histoire d'Ecobox.

     

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    Pour mieux appréhender ce concept un peu récent de collaboration citoyenne et créative, nous avons trouvé ce site des Unlimited cities, ou villes sans limite, en fait il s'agit d'un outil, mais là sont exposées les différentes étapes qui jalonnent le processus. 
    Cliquez ici

    C'est une méthode de ce genre, — pas totalement identique, car chaque professionnel est libre de l'adapter à la situation et à son propre besoin —, qui sera appliquée pour faire avancer le projet de Promenade Urbaine et l'élaborer en transparence tout en bénéficiant des savoirs et des connaissances locales.

  • Expo à l'Échomusée : ”D’JÂMES de Barbès”

    Jusqu'au au 2 octobre prochain, l'Échomusée de la Goutte d'Or accueille une nouvelle exposition photos : "D’JÂMES de Barbès", du photographe Dominique Jouxtel.

    Et qui de mieux que le photographe lui-même pour perler de cette exposition :

    "J’habite le quartier de la Goutte d’Or depuis longtemps et grâce à la photographie, j’ai eu l’occasion, depuis plusieurs années, de photographier les habitants, les musiciens et les artistes lors d’évènements divers se déroulant à l’Echomusée – Goutte d’Or.

    Le projet d’organiser une exposition photographique est l’occasion de réunir toutes celles et ceux que j’ai rencontrés lors de D’jams musicales et de partager ces photos avec toutes et tous. Ce projet peut permettre de réunir et donner un visage aux musiciens du quartier."

    Et le 17 septembre, c'est soirée Jam Orchestra à L’Échomusée, de 19 h à 21 h 30.

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    C'est où ?

    Échomusée, 21 rue Cavé, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 9 septembre au 2 octobre 2022