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Rechercher : projet 360°

  • La prochaine restructuration du bureau de poste Paris Gare du Nord

    le recul annoncé de la mission de service public postal dans le 10e arrondissement, et des désagréments en perspective pour les clients des bureaux de poste voisins!

    Les rumeurs se confirment
    A en croire les nombreuses analyses qui foisonnent actuellement dans les différents médias, la Poste semble traverser une période difficile marquée par d’importantes turbulences sociales. Et les bureaux de poste du 10e arrondissement ne sont pas en reste, avec, semble-t-il, la restructuration annoncée de ses services, qui pourrait significativement et négativement impacter le niveau de qualité de ses prestations pour les habitants et ses usagers dans l’arrondissement.
    En bref, les difficultés de La Poste ne semblent pas sur le point de s’estomper; il n’est pas audacieux de dire qu’elles pourraient même s’accentuer dans un avenir proche au regard des changements évoqués au niveau local pour la structure et l’organisation des bureaux de poste du 10e arrondissement.

    paris,10e,RF,Féraud,Dreyfus,Poste,Gare-du-nordBien que la direction de La Poste n’ait jamais communiqué officiellement sur ce sujet, les changements envisagés concernent le bureau de poste de Paris Gare du Nord. Ce bureau de poste avait été inauguré en grandes pompes en avril 2010 après un investissement de 1.9 millions € pour son réaménagement et sa relocalisation au 8 rue de Dunkerque. Avec plus de 1800 usagers par jour, il est l’un des bureaux de poste les plus fréquentés de France, après celui de Paris Louvre.
    Avec les opérations de « banque sociale » (e.g. retrait d’espèces sur les livret A, et des prestations sociales : RSA, allocations familiales, indemnités de chômage, etc.) représentant environ 40 % de sa clientèle, ce bureau de poste Paris Gare du Nord a une véritable et importante mission sociale de proximité dans l’arrondissement. Par ailleurs, il traite le plus grand nombre de mandats Western Union en France, à l’image d’une part non négligeable de clientèle d’origine étrangère et de passage compte tenu de la localisation sur la Gare du Nord.
    D’une manière générale, la vocation sociale des services financiers postaux, comme un pan à part entière de sa mission de service public, ne doit pas être oubliée au titre des missions que doit remplir La Poste.

    La restructuration via les réductions de personnel
    Après une première réduction de moitié en 2011 (3 sur 6), les guichets financiers de Paris Gare du Nord seraient définitivement supprimés dans le cadre de ce nouveau projet de restructuration. L’objectif de la direction de La Poste est de privilégier l’utilisation des automates par la clientèle et de favoriser le mode de fonctionnement de ce bureau de poste en simple boutique. La raison invoquée par la direction régionale Paris Nord de La Poste pour cette restructuration et la fermeture définitive des guichets financiers : la récurrence des incivilités de type agressions verbales, voire physiques à l’égard des employés ou même entre usagers de ce bureau de poste. Le bureau de Paris Gare du Nord serait rattaché à celui de Paris Magenta, situé au square Alban Satragne à proximité de la Gare de l’Est. Ce rattachement organisationnel traduit en fait une fusion, visant à réduire l’effectif global de ces deux bureaux.

    Pour quels profits à terme ?
    Eu égard à la fréquentation déjà importante du bureau de poste Paris Magenta et de l’attente déjà longue pour accéder aux guichets, nous ne pouvons que craindre une augmentation des tensions éventuelles entre les usagers et les employés de la Poste et une détérioration des conditions de travail des employés des bureaux de postes à proximité (Paris Magenta, Paris Louis Blanc pour le 10e, et Paris Philippe de Girard, Paris La Goutte d’Or dans le 18e) sur lesquels la clientèle des opérations financières devrait se reporter pour ses retraits.
    Cette réduction de moyens s’accompagnera de facto par une dégradation de la satisfaction de la clientèle: il est donc peu probable que cette restructuration permette d’atteindre l’objectif initial affiché de réduction des incivilités à l’égard des employés de la Poste ou de réduction des tensions entre usagers.
    L’utilisation des automates entraînera la diminution des contacts directs avec la clientèle et se fera au détriment des missions sociales de La Poste, à l’égard notamment de la clientèle la plus modeste ou en difficulté, ou encore âgée, que l'utiilisation des automates déboussolent souvent.
     
    De La Poste à la Banque postale
    Cette tendance à l’automatisation des services financiers dans les bureaux de poste suit celle constatée images?q=tbn:ANd9GcT4rZvoHdVkNNgmDDm7SPFUfL_mpfL3W_gZLzIgAMN2E4FO3xiGZQdepuis longue date dans les banques commerciales. Ainsi, au sein du réseau parisien des agences BNP Paribas, il est devenu pratiquement impossible de trouver un guichet pour effectuer des retraits. L’argument invoqué est toujours celui de la sécurité, eu égard aux braquages des agences gérant des espèces. Mais plus généralement, avec cette automatisation, l’objectif des établissements bancaires est d’inciter leurs clients à souscrire à des bouquets de service forfaitaires «tout compris», comprenant la cotisation de la carte bancaire et d’autres fonctionnalités dont ils n’auront pas forcément l’utilité mais qui leur seront tout de même facturées. Le but est d’accroitre la rentabilité financière des activités de la banque de détail, avec, d’un côté, l’augmentation des revenus par client et, de l’autre côté, la réduction des coûts associés au maintien de la sécurité des guichets et à la baisse des coûts de personnels du fait de l’automatisation.

    Que reste-t-il du service public ? Les élus réagissent

    images?q=tbn:ANd9GcQ17bIlx_1TBduDpA5g-GmdSukChHAJrjw4nVogjFzQfJsE368mPour La Poste, cette logique accentuée de rentabilité porte cependant atteinte à sa mission de service public de proximité et à ses missions sociales. La direction cherche à réduire les contacts directs avec la clientèle. Cette tendance touche plus particulièrement le 10e arrondissement, où la direction a déjà réduit le niveau des prestations. Par exemple, à Paris Gare du Nord et Paris Magenta, le niveau de retrait autorisé aux guichets (sans préavis préalable de 72h) a déjà été plafonné à 1000 €, contre 1500 € auparavant, niveau pourtant maintenu dans la plupart des autres bureaux de poste parisiens. Avec la suppression des guichets financiers au bureau Paris Gare du Nord, la palette des prestations offertes par La Poste à ses clients fond à vue d'oeil. 

    Les représentants locaux et parisiens du syndicat CGT de La Poste ont révélé ce projet de restructuration aux élus du 10e arrondissement et aux autres acteurs de la vie locale (Conseils de Quartiers etc.) courant février 2012. La direction régionale Paris Nord de La Poste, quant à elle, n’avait pas jugé utile d’en informer les élus.

    Le 21 février dernier, le maire du 10e, Rémi Féraud, a donc rencontré les représentants locaux de la CGT de La Poste. Puis il a  adressé, le 6 mars, une lettre au directeur territorial de La Poste Paris Nord, François Pain, pour lui faire part de ses craintes. Le maire lui a notamment indiqué que cette restructuration du bureau Paris Gare du Nord « porte préjudice au service public postal dans le 10e  » (notamment du fait de l’augmentation prévisible des temps d’attente aux guichets des bureaux de Paris Magenta et Louis Blanc) et lui a demandé de réexaminer ce projet envisagé.   

    Le 12 mars dernier, un voeu, reprenant les problématiques et les difficultés liées à cette restructuration, a été présenté par les élus communistes, Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart, et adopté par le conseil d'arrondissement du 10e. Les élus ont à nouveau soulignés les impacts négatifs : atteinte à la mission sociale du bureau de poste Paris Gare du Nord très fréquenté, détérioration prévisible de l’accueil des clients dans les bureaux voisins et baisse de l’accessibilité des prestations du service public de proximité et de banque sociale, ne pouvant qu’exacerber à court et moyen terme ces incivilités que ce projet prétend pourtant réduire.

    Un malaise plus généralisé
    Cette réorganisation, susceptible de porter un coup aux missions locales de La Poste dans le 10e , est révélée dans un contexte très agité au sein du groupe La Poste au niveau national.
    A l’image de ces turbulences au sein de La Poste, l’ancienne Directrice des Ressources Humaines des Services Financiers et du Réseau Grand Public d’Ile-de-France, Astrid Herbert-Ravel, a récemment et publiquement dénoncé, à la mi-mars 2012, les moyens employés par la direction générale de La Poste pour faire évoluer la culture d’entreprise au sein du groupe postal dirigé par Jean-Paul Bailly.
    Par divers moyens très contestables (pressions, intimidation, brimades, privation de moyens, acharnement hiérarchique, et ce, « de façon exponentielle dans tous les métiers de La Poste, pour tous les échelons »), le harcèlement serait érigé, selon cette ancienne directrice RH, comme un « mode de management à part entière » au sein de La Poste, afin de réduire drastiquement son effectif et « moderniser » l’entreprise sans avoir recours à un plan social. Le syndicat CGT affirme ainsi que La Poste aurait supprimé 20 % de ses effectifs depuis 5 ans.
    Ces tensions et ce mal-être à La Poste sont très concrets, comme en témoignent les 3 récents suicides parmi ses employés, qui ont fait la une des médias. Ce malaise social a conduit son PDG, Jean-Paul Bailly, à annoncer le 19 mars dernier des « ajustements » dans les réorganisations en cours et « un grand dialogue pour améliorer la cohésion sociale ».

    Ces ajustements concerneront-ils aussi la réorganisation annoncée de ses activités financières dans le 10e arrondissement?
    Jean-Paul Bailly a toutefois exclu toute idée d’un moratoire ou d’une pause, prétextant que « l’adaptation de l’entreprise ne peut s’arrêter ». Il est évident que le statut de ces réorganisations devient un dossier politique dans le contexte actuel des élections présidentielles.
    En conséquence, ce projet touchant les services du bureau de Poste Paris Gare du Nord devient un dossier sensible pour le 10e. Dans tous les cas, il signifierait, pour les habitants du 10e et les usagers des bureaux de l’arrondissement, une diminution importante de la qualité des prestations et de l’accès à ce service public. Par ailleurs, l’inquiétude des employés de La Poste dans les bureaux concernés par la restructuration, au regard des conséquences d’un tel projet, reflète le climat social anxiogène et de crise qui ébranle le groupe postal.  

    Disparition des missions de service public, baisse de qualité des prestations : La Poste y perd son âme.

    Affaire à suivre !

    Et hasard de l'actualité : ce matin sur France Inter, Guillaume Erner consacrait son émission de 10h à 11h sur les malheurs de la Poste, pour être plus exact sur les malheurs des postiers qui ne reconnaissent plus le service public de proximité qu'ils aimaient. Ecoutez, c'est ici 

  • Paris Neuvième en 2006

    D’abord respecter les règles qui me paraissent indispensables à un blog citoyen vis-à-vis de ses lecteurs : transparence et vérité.

     

    En ce qui concerne la transparence, la chose est claire. Paris Neuvième est et restera indépendant, c'est-à-dire libre, car basé sur le bénévolat. Il est vrai que cette conception des choses semble dans le meilleur des cas naïve, dans le pire stupide. Dans les conditions actuelles, je reste persuadé que ce bénévolat demeure le garant d’une indépendance nécessaire à une expression pluraliste libre des divers intérêts dont on connaît, hélas, les capacités de manipulation. Point de paranoïa dans ce propos, point d’immodestie non plus, simplement l’espoir que les citoyens peuvent faire autrement. J’ai d’ailleurs la faiblesse de penser que cet avis est partagé par les lecteurs dont voici la fréquentation pour les 8 premiers mois d’existence de ce blog.

     

     

      Visiteurs uniques Total visites Pages lues
    avr-05 612 2 084 22 671
    mai-05 1 287 3 474 13 720
    juin-05 6 003 9 295 23 515
    juil-05 5 638 10 021 29 680
    août-05 3 443 5 704 14 777
    sept-05 5 785 10 261 37 656
    oct-05 6 215 11 038 38 199
    nov-05 6 421 10 971 35 561
    déc-05 5 473 8 556 22 332
    Total 40 877 71 404 238 111

     

     

     

    La vérité est aussi de dire que Paris Neuvième se trouve devant une alternative à la fois simple et cruciale.

    Hors quelques contributions ponctuelles en provenance de contacts dans notre arrondissement, je rédige ce blog seul depuis 8 mois. Cela m’a permis de connaître beaucoup de gens, d’apprendre énormément sur la vie de nos quartiers et de Paris en général, de nouer de nombreux contacts avec d’autres blogs de même nature, à Paris comme dans le reste de la France. Cela m’a permis aussi de vérifier que mon analyse personnelle concernant le fonctionnement de notre démocratie était fondée. Que beaucoup d’entre nous souhaitent, certes encore timidement, se réapproprier une vie politique locale par l’exercice d’une démocratie participative renforcé. Le blog citoyen en est un des outils par l’information qu’il diffuse, permettant à chacun de se faire sa propre opinion et d’agir en conséquence.

     

    Sans en exagérer l’importance, j’ajoute que ce blog sert de lien pour les habitants de notre arrondissement comme j’ai pu le constater ces dernières semaines.

     

    Voilà deux objectifs qu’il faut continuer à consolider et maintenir.

     

    Mais il faut que vous soyez conscients, Chers Lecteurs, que je ne pourrais pas les atteindre seul, et ce pour deux raisons.

    D’abord parce que chercher et rédiger des informations demande beaucoup de temps. Restant sur le modèle du bénévolat, chacun comprendra bien les problèmes que cela pose. Mes nouvelles obligations professionnelles me contraignent à consacrer moins de temps à ce blog. Inutile d’insister sur les conséquences.

    Ensuite, et sans doute le plus important, je suis persuadé que la richesse d’un projet comme celui là tient dans la diversité des informations et des opinions, c'est-à-dire à la pluralité des contributeurs. J’ai essayé moi-même d’introduire le plus de diversité possible dans les sujets mais dois aussi reconnaître que mes centres d’intérêt personnel ont beaucoup influencé les choix. De ce point de vue, la situation n’est donc pas satisfaisante.

     

    Je me permets de vous le redire de la manière la plus simple et la plus franche qui soit : ce blog de quartier est le votre. Mon souhait est qu’il devienne un projet collectif des habitants du 9ème arrondissement dans les limites de ce qui fonde la démarche : le respect, l’ouverture d’esprit, la responsabilité, la qualité de l’information. Vous l’avez vu fonctionner depuis 8 mois. Il vous faut maintenant vous l’approprier dans l’esprit que je viens de décrire. Cela me parait indispensable pour en assurer la pérennité.

     

    Didier

  • La nouvelle école maternelle de la rue de Rochechouart

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    Certes l’architecture dénote un peu dans l’environnement. Situé dans l’îlot qui fait angle entre la rue de Rochechouart et la rue de Dunkerque, le nouveau bâtiment occupe l’emplacement d’un ancien centre des assurances maladies. D’une largeur de 20m en façade sur rue, le bâtiment est en fait à considérer dans sa profondeur à partir de la porte d’entrée qui se trouve dans le renfoncement de l’immeuble situé juste avant au n° 66 de la rue de Rochechouart.

     

    L’immeuble en lui-même a en fait deux fonctions. Il est une école maternelle de 5 classes pouvant recevoir jusqu’à 150 enfants mais aussi la cuisine centrale pour la réalisation des repas des cantines scolaires de l’ensemble de l’arrondissement. Il est donc constitué de trois zones horizontales distinctes : le sous-sol pour la livraison et le stockage de ce qui est nécessaire à la cuisine, le rez-de-chaussée et les trois premiers étages pour l’école, le quatrième étage pour la cuisine elle-même. Sa conception et sa réalisation ont suivi des recommandations spécifiques liées au respect de l'environnement. Vous trouverez en annexe une fiche fournie par les Services de la Mairie de Paris décrivant la démarche Haute Qualité Environnement appliquée à ce bâtiment. Demarche_HQE.pdf

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    La cour de récréation du RdC en préparation

     

    Le RdC et les trois étages consacrés à l’école ont été spécialement conçus pour les plus petits avec cours de récréation sur deux niveaux, 5 salles de classes très lumineuses et colorées, des salles de repos pour la traditionnelle sieste de l’après midi, des salles de jeux, sans parler des commodités.

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    Tout est à l'échelle des petits !

    Au troisième étage se trouve la cantine pouvant accueillir tout ce petit monde et le faire manger en deux services comme c’est l’habitude à Paris. A noter que cet étage compte une particularité intéressante puisque juste à côté de la cantine ouvrira une bibliothèque où les enfants pourront consulter les livres de leur âge et aussi les emprunter pour les emporter à la maison en prêt.

     

    En cette rentrée 2006, l’école devrait accueillir quelques 130 enfants répartis en 3 classes pour les « petits », une classe pour les « moyens » et une classe pour les « moyens grands ». Une nouvelle directrice venant du 5ème arrondissement a été nommée ainsi que 5 institutrices dont 4 exerçaient déjà dans le 9ème.

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    Une des 5 salles de classe bientôt prête

     

    La cuisine centrale gérée par la Caisse des Ecoles du 9ème entrera en fonction en janvier 2007. Elle occupe tout le quatrième étage du bâtiment et ressemble plus à un laboratoire qu’à une cuisine traditionnelle. A terme, 12 personnes y travailleront afin de préparer les repas et goûters pour l’arrondissement. Les conditions de travail de ce personnel ont été particulièrement étudiées avec par exemple un plafond aspirant couvrant la grande pièce de cuisson afin d’en évacuer les odeurs ou de larges fenêtres permettant à la lumière de pénétrer sans problème.

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    Il s’agit là d’un investissement important, plus de 5 millions d’€, dont il est juste de dire qu’il est assez réussi. Mais ce sont les enfants eux-mêmes qui nous diront cela. S’y sentiront-ils bien ? Réponse dans quelques mois.

     

    Vous pouvez télécharger la fiche de présentation du projet prpérarée par l'architecte mais attention, ce fichiers PDF est assez lourd ! Presentation_du_projet_-_fiche_1.pdf

    ainsi que qu'une fiche d'information plus générale fournie par la Mairie de Paris

    Quelques_questions_concernant_le_70_Rochechouart.pdf

  • Conseil d’arrondissement

    medium_DSCN1681.3.JPGY a-t-il un micro climat politique dans le 9ème ou bien est-ce le fait que le pouvoir des Conseils d’arrondissement demeure limité ? Quoiqu’il en soit, sauf sur un point particulier, une belle unanimité régnait lundi au Conseil d’arrondissement.

     

     

    Le Conseil s’est ouvert par un hommage fait par le Maire à son prédécesseur, Gabriel Kaspereit, décédé au mois d’Août, suivi d’une minute de silence.

     

    Unanimité du Conseil sur les délibérations concernant les logements sociaux. La Ville a acquis récemment plusieurs immeubles qui vont faire l’objet de projets importants.

    Au 41 rue de La Rochefoucauld, un immeuble occupant 1060m² avec 14 logements dont 12 occupés et un local commercial va faire l’objet d’une réhabilitation en concertation avec les occupants. Un autre situé au 11 rue du Conservatoire, occupant 1665m² et comprenant 22 logements dont 13 occupés, sera confié à la SEMIDEP, Société d’Economie Mixte, pour réhabiliter des logements sociaux. Ces deux projets évitent la vente à la découpe des immeubles. Enfin, au 41 rue Blanche, un important lot de 3145m² en deux immeubles va être réhabilité pour y créer un centre d’hébergement de personnes âgées dépendantes de 60 à 70 places, ce type d’établissement faisant cruellement défaut dans le Nord de Paris.

     

    Le Musée de la Vie romantique rue Chaptal que la loi de décentralisation de 2004 a placé sous la gestion de la Ville de Paris va faire l’objet d’un ravalement complet. Notons à ce sujet que certains élus se sont inquiétés du rapport de l’inspection des services déclarant que le musée n’offrait pas d’accès aux handicapés et risquait ainsi la fermeture pour non-conformité à la loi.

     

    Un investissement important sera fait au 26 rue Chaptal pour la création d’une bibliothèque jeunesse et d’une halte-garderie (5 millions d’€).

     

    Signalons qu’après l’inauguration de la plaque commémoratrice dédiée à Yannis Xenakis rue Chaptal, le Conseil a adopté un Vœu proposé par Pierre Lellouche pour apposer une plaque en mémoire à l’actrice Lise Delamare au 75 rue Blanche.

     

    Le point de discorde fut l’affaire de la crèche de la rue Le Peletier, "l’enfantfreluche", qui a fermé ses portes en Août dernier, laissant près de 50 familles dans l’embarras. Cette association créée voilà presque 20 ans était sous le coup d’une action en justice lancée par la Marie de Paris en 2003 pour abus de confiance. Malgré cette action en justice, la Mairie de Paris a continué a subventionné l’association mais sa directrice a mis celle-ci en liquidation et le juge a décidé sa fermeture en Août. Pierre Lellouche, par l’intermédiaire d’un Vœu proposé à la délibération du Conseil, s’est étonné que le Conseil d’arrondissement n’ait pas été informé de l’action en justice lancée par la Maire de Paris, laissant le Conseil d’arrondissement voté la subvention annuelle comme si de rien n’était. Pour sa défense, le Maire du 9ème a rétorqué que la présomption d’innocence prévalait, que sa priorité avait été l’accueil des enfants et qu’il était impossible d’anticiper la décision du juge quant à la qualification des faits reprochés à la directrice tout comme la décision de fermer l’établissement. Quoi qu’il en soit, tous les enfants concernés ont retrouvé une place en crèche et des repreneurs de l’association se sont fait connaître.

     

    Signalons enfin que la nouvelle charte des Conseils de quartier a été adoptée par le Conseil, le Maire y voyant un renforcement du lien qui existe entre l’exécutif municipal et les Conseils. Notons, de manière surprenante, que les deux conseillers UMP se sont abstenus sur ce vote.

  • Municipales 2008 : au Parti Socialiste

    Gourmandise et sérénité sont les mots qui semblent le mieux caractériser l’état d’esprit de Jacques Bravo, actuel Maire du 9ème et candidat à sa succession, à moins de 100 jours des élections municipales de 2008.

    Gourmandise parce qu’après avoir passé plus de vingt dans l’opposition municipale, son élection en 2001 lui a permis d’entreprendre dans l’arrondissement les projets qui lui tenaient à cœur et qu’il a envie de continuer. Gourmandise car il veut encore créer la surprise et a en tête des idées pour parachever ce qu’il a commencé il y a 7 ans. Gourmandise enfin car il regarde avec une certaine jubilation les noms de celles et ceux qui pourraient constituer la liste des 14 candidats dans le 9ème avec son lot de nouveauté et d’ouverture à la fameuse société civile comme annoncé le 6 décembre dernier.

    Sérénité devant le travail accompli mais aussi devant ce qui reste à faire.

    Jacques Bravo n’est pas ceux qui pensent qu’une élection se fait sur un bilan mais sait aussi qu’un mauvais bilan peut faire perdre une élection. Aussi inscrit-il ses actions futures dans la continuité et l’amplification de ce qui a été initié depuis 2001. Il a en tête trois priorités qui sont, de fait, celles qui ont marqué son actuelle mandature.

    Première priorité : la petite enfance et l’adolescence. L’arrivée massive de familles dans l’arrondissement a contraint la municipalité à un effort particulier qui doit être non seulement poursuivi mais amplifié dans les années à venir. Jacques Bravo place son action dans le temps long, faisant remarquer avec justesse, que les petits d’aujourd’hui sont les adolescents de demain et que les capacités d’accueil doivent obligatoirement évoluer en tenant compte de ce critère incontournable. Cela touche les écoles, les collèges et lycées, mais aussi les activités sportives, culturelles, …., bref toute la chaîne de la vie et l’horizon 2014 est une perspective raisonnable.

    Deuxième priorité : le logement, venir habiter dans le 9ème et y rester, c'est-à-dire,  donner à ceux qui le souhaitent, la possibilité de venir dans notre arrondissement. Certes, avec un peu moins de 4% de logements sociaux, le 9ème est loin des 20% requis par la Loi SRU mais l’histoire de notre arrondissement d’une part, certaines carences du passé d’autre part, sont responsables de cette situation. 600 logements sociaux ont été attribués pendant l’actuelle mandature. Si Jacques Bravo salue la performance – autant en 7 ans que pendant les 20 ans des mandatures précédentes – il est le premier à reconnaître que ce n’est pas assez et compte bien, là encore, amplifier le mouvement. Il dit qu’il ne ratera aucune occasion de récupérer des immeubles quand les occasions se présenteront et que la Mairie de Paris lui en donnera les moyens. Outre les familles, il souhaite faire un effort particulier pour les Seniors et le logement étudiant.

    Troisième priorité : le développement durable. C’est un peu le sujet à la mode mais manifestement il préoccupe le candidat Maire.  Dans un arrondissement aussi dense que le 9ème, que peut signifier l’écologie urbaine si ce n’est, quartier par quartier voire immeuble par immeuble, rue par rue pour l’espace public, l’optimisation des projets vus sous un œil soucieux du respect de l’environnement. Jacques Bravo a manifestement en tête quelques idées d’aménagement, chaque mètre carré compte. Il s’agit là d’ailleurs d’un sujet pour lequel le Maire reconnaît, assez facilement, qu’il n’a pas été assez loin. Que la reconquête de l’espace public par un usage maitrisé de la voiture lié au développement des transports urbains n’a pas été à son terme, que l’application des normes Haute Qualité Environnementale (HQE) doit être plus généralisée, que la plantation d’arbres est une nécessité quand cela est possible.

    C’est le 13 décembre que les militants du Parti Socialiste voteront pour désigner leurs candidats tant au Conseil de Paris (les 4 premiers) qu’au Conseil d’arrondissement (les 10 suivants). Sur les 14 noms que devra comporter la liste emmenée par Jacques Bravo, il sait que seulement la moitié sera pour son parti, les autres venant soit de la société civile soit de ses alliés communistes ou radicaux de gauche. Il sait aussi que le score des Verts au premier tour sera déterminant, le fameux seuil des 5% pour se maintenir et fusionner les listes sera-t-il atteint ? Là encore, on sent beaucoup de sérénité chez le candidat. Après tout, ce sont Les Verts qui ont décidé d’aller seul au premier tour ! Pour l’instant les sondages donnant aux Verts à peine 5% permettent aux socialistes, Jacques Bravo en tête, de regarder les rapports de force politique avec …… sérénité et gourmandise.
  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 1)

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    Depuis quelques années, le quartier Barbès a changé, il s’est considérablement amélioré ! La réhabilitation de la Goutte d’Or, la rénovation de la station de métro, les aménagements des  boulevards de Rochechouart, de Magenta, Barbès, l’ouverture du Centre Barbara, beaucoup d’éléments démontrent que nous sommes sur la bonne voie. Le projet de rénovation du cinéma Le Louxor en  est un autre indice.

    La propreté de la ville a été, avec le logement, un sujet de prédilection au cours de la dernière campagne électorale pour l’élection du maire de Paris. Cette notion de propreté est d’ailleurs difficile à cerner, chacun ayant ses critères mais il n’est pas contestable que ce qui se passe à Barbès en la matière pose un réel problème que l’association des habitants de ce quartier, Action Barbès, créée en 2001, a décidé de prendre à bras le corps.

    Bertrand Delanoë a eu beau jeu au cours de la campagne électorale de dire que si Paris était sale, c’est bien que certains le salissaient ! Frappé au coin du bon sens, ce discours fut adroitement relayé dans les arrondissements qui nous préoccupent, les 9ème, 10ème et 18ème, par les candidats des listes Paris, un temps d’avance tout en admettant néanmoins que l’organisation actuelle des services de propreté de la ville n’était peut être pas optimale, que des améliorations pouvaient être envisagées et que cela constituait une priorité pour le début de la nouvelle mandature. Notons à cet égard comme significatif que, dans le 9ème, la question de la propreté a été confiée au 1er adjoint Laurent Chabas et que dans le 10ème, c'est le maire lui-même, Rémi Féraud, qui s'est attribué cette délégation.

    Le problème de propreté des abords du  carrefour Barbès et de la station de métro est à la fois simple et compliqué. Simple car l’essentiel de la saleté vient du fait que les piliers du métro et des alentours sont pris pour des urinoirs avec tout ce que cela comporte. Compliqué car améliorer la situation signifie un changement de comportement dont on sait que c’est une des choses les plus difficiles à obtenir. Lors de la rénovation de la station, Action Barbès (appuyée par Paris Goutte d'Or) avait demandé à la RATP de prévoir des WC publics dans l'enceinte même de la station. Refusé. La Ville, après la cessation du contrat la liant avec Decaux, a décidé de rendre les sanisettes gratuites. Depuis, dans ce quartier  elles sont soit hors service, soit non entretenues et donc inutilisables, notamment pour les femmes.

    Action Barbès ne se décourage pas et a décidé d’organiser une manifestation de sensibilisation à cette question qui est aussi de santé publique – n’oublions pas que le marché du boulevard de La Chapelle est à deux pas. Cela se passe samedi 17 mai 2008 au coin des boulevard de la Chapelle et de Magenta, devant le Louxor, de 11h à 14h. « Manifestation festive » nous dit la sympathique et très active présidente de l’association. «Nous voulons un quartier convivial, accueillant, donc propre. L’image de Barbès est en train de se refaire une santé, vivre ici n’est pas une "galère"   et les projets, soit réalisés comme le centre Barbara, soit en cours comme la réhabilitation du Louxor, nous donnent  l’espoir de la modifier au delà du quartier ».

    Il y aura des affichages de photos, de panneaux humoristiques d’interdiction d’uriner, mais aussi une animation musicale, des distributions de tracts, ….. Festif on vous dit !
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    ad8ffc091a499035ac029f8ec790d34b.jpgA Venise déjà, au 15ème siècle, le problème existait ! Ces élégants quart de cercles placés dans les coins avaient pour résultat que les passants indélicats – des hommes bien sûr – se pissaient sur les chaussures. Dissuasif non ?

    Jusqu’à nos amis britanniques qui se préoccupent de la question comme le prouve cet amusant article du Guardian du 26 octobre dernier qui s’interroge gravement sur la nécessité de faire revenir les anciennes vespasiennes, avec un humour anti-français sympathique.
    Notons enfin que Paris avait développé tout un esthétisme de la sanisette appelée vespasienne par nos grands pères. Les liens, en tapant ce mot sur Google, ne manquent pas. Lire  l’article « La dernière tasse » par Marianne Blidon sur EspacesTemps.net. Remarquons que ces édicules ont été supprimés dans les années 60 car considérés notamment comme lieux de rencontres des homosexuels.
    On trouvera aussi de très belles photos de vespasiennes dans le gros livre de photographies de Marie de Thézy, Marville Paris publié chez Hazan, recueil réalisé à partir des photos prises par Charles Marville dans les années 1860.
  • Les Conseils de quartier ou « comment s’en débarrasser ? »

    Si la mise en place des Conseils de quartier en 2001 est effectivement à mettre au crédit de la municipalité, il est clair que l’expérience montre que cette mise en place ne s’est pas faite dans de bonnes conditions. Du découpage géographique de notre arrondissement dont chacun voit bien qu’il est très artificiel (pourquoi un Conseil Provence Opéra pour un quartier où il y a fort peu de personnes et un Conseil  Clichy Trinité regroupant deux quartiers très peuplés si différents ?) au manque de concertation (on a voulu faire passer des séances d’information pour des séances de concertation) en passant par l’encadrement de ces Conseils par des élus référant omniprésents maîtrisant jusqu’à l’ordre du jour des réunions, il n’a pas fallu longtemps pour que la fréquentation des Conseils devienne marginale, donc leur représentativité contestable et les comités les animant sans aucune motivation. Réduits à de simples comités des fêtes de quartier, les Conseils de quartier n’ont pas été à la hauteur des attentes des habitants. De nombreux exemples très récents nous prouvent que les intentions de la municipalité réélue en mars restent dans la lignée des habitudes antérieures : le projet de réaménagement de la rue de Rochechouart dont les travaux seront lancés en juillet n’a fait l’objet d’aucune concertation avec le Conseil de quartier concerné ni d’ailleurs celui de la place Turgot. Les travaux en cours rue Victor Massé pas plus à notre connaissance, malgré des pétitions qui ont circulé il y a quelques mois, signe de la mobilisation des habitants.  Les questions sérieuses de sécurité qui ont fait l’objet de nombreuses interpellations sont restées sans réponse efficace. Il suffit par ailleurs de discuter un peu avec d’anciens membres de collectifs d’animation pour comprendre leur découragement. Sans parler de l’espèce de noyautage des comités d’animation à des fins soit partisanes, soit personnelles.

     

    Le 18 juin prochain se tiendra une réunion plénière des Conseils de quartier et sera l’occasion pour les habitants de notre arrondissement de se mobiliser en faveur d’un exercice réellement démocratique de nos Conseils de quartier. Il est clair que sans une mobilisation forte, nos élus ne seront pas tentés de faire beaucoup d’efforts, l’expérience 2001-2008 nous le prouve.

    Nous vivons une période de grande instabilité sociale qui engendre beaucoup de problèmes notamment un « vivre ensemble » de plus en plus difficile. Les questions de sécurité bien sûr, mais aussi celles de la plus simple incivilité sont devenues quotidiennes. Il n’est bien sûr pas question de rendre le Maire de Paris ni celui du 9e responsables de cette situation mais, peut être, le bon fonctionnement d’instances comme les Conseils de quartier, parmi d’autres, peut nous aider à en résoudre quelques-uns. C’est ce bon fonctionnement que nous devons demander et obtenir, conformément aux promesses faites.

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    Il y a les discours et il y a les actes. Considérer les uns et les autres en ce qui concerne les Conseils de quartier, c’est comprendre, qu’à bien des égards, nos élus ont un problème avec ceux-ci.

     

    Examinons d’abord les discours.

    La mise en place des Conseils de quartier dans le 9ème après les élections de 2001 ouvrait une ère nouvelle nous disait la municipalité qui venait d’être élue. Beaucoup de choses ont été écrites sur la question. Inutile d’y revenir. On voulait faire de nos Conseils de quartier des organes de concertation, d’animation, des lieux d’expression démocratique. Sept ans plus tard, il faut croire que les choses n’avaient guère changé puisque les promesses électorales sur le sujet n’ont pas manqué lors de la campagne des municipales 2008 : « Une "Charte de la participation parisienne" sera élaborée dès le début de la mandature, en synergie avec les mairies d’arrondissement, les représentants des conseils de quartiers et du monde associatif, puis soumise au vote des élus du Conseil de Paris. Par cette Charte, les mairies d’arrondissements et la Ville s’engageront vis-à-vis des Parisiens sur des modalités et des règles de concertation précises; pour les conseils de quartier, cette charte arrêtera des principes communs sur leur composi­tion – la plus ouverte possible – et leur renouvellement régulier, les sujets sur lesquels leur consultation deviendra incontournable, la maîtrise de leur ordre du jour, le suivi de leurs demandes. » Source : page 34  du fascicule Paris, un temps d’avance – projet 2008-2014. Ou encore : « Associer les Conseils de quartier à la définition des priorités d’investissements localisés » Source : page 9 du fascicule le 9e, un temps d’avance avec Jacques Bravo. Promesses électorales qui résonnent, en creux, comme un aveu d’échec.

     

    Examinons maintenant les faits.
  • Une page de nostalgie ouverte sur le quartier

    L'excellent guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats rédigé par Mesdames Caussé, Delpy, Le Breton et Thély-Muller sous l'égide du conseil de quartier Trudaine Rochechouart dans le 9ème arrondissement de Paris et publié par la mairie de Paris nous apprend qu'à deux pas du Louxor, au 15 boulevard de Rochechouart, se tenait la Gaîté Rochechouart. Avant d'être un cinéma, la salle avait été un théâtre puis un music hall. Maurice Chevallier s'y produisit mais en 1923 un incendie détruisit l'établissement et un cinéma le remplaça. Il a fermé ses portes en 1988 pour laisser place à un magasin de vêtements.

    L'hebdomadaire Cinéma dans son édition du 25 février 1987 parle de la Gaîté Rochechouart. Il y a bien un brin de nostalgie à relire l'article intitulé la dernière séance mais il y aussi quelques considérations intéressantes qui restent bien d'actualité concernant non seulement le cinéma mais aussi la vie dans le quartier Barbès.

    Le journaliste y relate ce qu'il a lu dans l'Officiel des spectacles du 20 janvier, et donne un coup de projecteur sur le quartier :

    « L'an passé, beaucoup de salles ont fermé. Le XVIIIe semble avoir été un quartier très touché : je remonte le boulevard de Rochechouart ; au 15, le cinéma Gaîté Rochechouart ; allées et venues dans le hall ; près de la caisse, une jeune femme, Madame Maldonado : « Cela fait deux ans que j'ai repris La Gaîté ; ça tourne, même si la police passe souvent faire des rafles, des vérifications d'identité, la clientèle, ce sont des natifs du quartier et des maghrébins. Ici, c'est une salle de deuxième exclusivité ». De temps en temps, un habitué vient lui serrer la main. « Je veux ouvrir ma salle aux autres minorités du quartier : portugaise, yougoslave. »

    Ici, j'entends un tout autre discours que chez certains exploitants pour qui la crise est imputable aux « étrangers ». Argument faux, aux relents de racisme indéniable. Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'immigration va au cinéma....

    ... Madame Maldonado reprend : « Le public est très sensible et exigeant sur la qualité de l'accueil ; pour le ramadan, j'ai fait trois soirées spéciales avec du musical. Je voudrais des occasions, faire venir des musiciens ou des conteurs de tradition orale du quartier. Il faut aussi encourager le public français à venir, c'est dur de motiver les familles, car pour cinq personnes dans ma salle, il faut sortir 90 francs*. Je suis optimiste sur mes projets ici. Sur l'avenir du cinéma en général, demandez au projectionniste ce qu'il en pense ». Cela fait vingt et un ans que Christian Chauvel est projectionniste : « La patronne est bien optimiste, vous savez combien de salles ont disparu dans le quartier ? Il cite : « Le Gaumont Palace, les 4 Paramount Montmartre, le Moulin Rouge, le Colorado, le Gaumont Rochechouart, le Delta, le Louxor, le Barbès Palace, l'Ordener, l'Atlas ; quant à l'Agora, la Cigale, le Montmartre ciné, ils sont fermés pour travaux. Souvent ce type de fermeture est définitif. Ici, entre 1964 et 1968, un  film tenait l'affiche de deux à six mois. On passait même des films en V.O., des westerns, des péplums. Les premières baisses de fréquentations sont venues de la télé... »

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    Si seulement la mairie de Paris avait dans l'idée d'appliquer les idées de Madame Maldonado, nous n'aurions pas besoin de ces trois salles de cinéma prévues dans le projet de réhabilitation et nous pourrions non seulement avoir un établissement à la programmation culturelle  plus variée que le seul cinéma art et essai, voire plus adaptée au quartier, mais aussi conserver le Louxor comme à l'origine au lieu de le démolir et de construire une copie !

    * Heureux temps ! 90 Francs pour 5 entrées, soit 2,75 € la place (18Fr). Pour apprécier, sachez que le SMIG horaire d'alors était à 4,24 € et que le SMIC horaire est en 2009 à 8,82 €, ce qui équivaut peu ou prou au prix actuel d'une entrée, avec  quelques variantes selon les cinémas. (Voir : http://www.mysalaire.fr/fr/insee_smic_1980.php)

    Sources :

    l'hebdomadaire CINEMA,  mars 1987, page 6. Dossier consacré au cinéma de quartier, intitulé « la dernière séance ». par Laura Laufer-Lupino (PDF - 7.5Mo)

    Guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats (PDF - 5.2Mo)

     

  • Place du vélo et doubles-sens cyclables au conseil de quartier Lariboisière-St-Vincent-de-Paul

    Une assemblée clairsemée... le 30 mars, à l'école de la rue de Belzunce, 10e.

    Comme toujours, piétons et cyclistes s'opposent parce que sur le boulevard de Magenta, les pistes cyclables sont sur les trottoirs. Qui a donc la priorité? On n'a pas fini d'en débattre !

    piste cyclable bd de Magenta impairs.JPG

    Les piétons protestent contre la vitesse des cyclistes, le non respect des feux ; les usagers des bus se plaignent de devoir franchir la piste cyclable, lorsqu'ils descendent aux arrêts... Toujours la même rengaine. Oui, les piétons ont bien la priorité sur les trottoirs. Mais l'enjeu, ce n'est pas la « guerre » entre piétons et vélos, c'est le partage de l'espace public, le vivre ensemble, comme il est souvent dit et rarement vécu. Ce n'est pas chose facile. Chacun a raison, chacun voit midi à sa porte. Comment progresser dans ces circonstances ?

    On met en avant, parfois, le taux d'accidentologie. Est-il significatif ? Tous les accidentés ne font pas état de leur accident... Pas de statistiques fiables dès lors.

    En revanche, dans le cas précis des doubles-sens cyclables, l'expérience d'autres villes montrent que ces aménagements sont sûrs. Dans le jargon des municipalités et de la prévention routière, ils ne sont pas « accidentogènes ».

    Alexandra Cordebard, première adjointe au maire du 10e, rappelle que chacun se doit de respecter les règles. « L'espace a été regagné pour les piétons, mais il fut un temps pas si lointain, où ces derniers trouvaient difficilement leur chemin au cœur d'embouteillages monstrueux. Il faut maintenant rationaliser les parcours cyclistes pour leur faire économiser les détours et ainsi leur éviter des conflits avec les autres usagers de la voirie. La volonté assumée de la Ville est bien de favoriser les circulations douces. »

    rue de Maubeuge vers Bd Chapelle - future zone 30.JPGL'un des thèmes de la réunion était le double-sens cyclable, qui devra faire son apparition dans toutes les voies où la vitesse de circulation des automobiles est limitée à 30 km à l'heure. Dans notre quartier, pas de zone 30, donc pas de double-sens cyclable en vue. Du moins pour le moment. On pourrait imaginer une zone 30 autour de Lariboisière, par exemple, comme l'a suggéré Action Barbès, qui met toute son énergie à pacifier la circulation aux abords de l'hôpital et notamment sur le boulevard de La Chapelle.

    L'équipe d'animation avait aussi convié un responsable de la société Decaux en charge de Vélib' pour faire un point. Celui-ci n'est jamais arrivé, malgré une présence promise. Chacun y donnera le sens qu'il veut...

    Les habitants non plus n'étaient pas au rendez-vous. Seulement une petite trentaine, dont toute l'équipe d'animation qui appelait, ce soir-là, au renforcement des troupes... Une seule personne s'est proposée pour intégrer l'équipe : un jeune homme, habitant de la rue de Rocroy, curieux des affaires du quartier, prêt à s'impliquer dans la vie de ses habitants.  Elu dans l'instant, bien sûr.

    De quoi interpeller... Il est vrai qu'il faut se rendre disponible, avoir du temps libre, pour s'impliquer dans une action. Pas simple pour de jeunes parents, pas simple non plus lorsqu'on a des activités professionnelles qui exigent toujours plus, et que l'on rentre tard.

    Côté motivation :  plus de grands réaménagements dans notre quartier, plus de grands projets en cours, des projets qui tardent, pas vraiment de concertation non plus sur les aménagements courants, on se contente de dispenser de l'information et on garde en tête des questions ... sans réponse. Les maires d'arrondissement ont peu de pouvoir et les décisions sont prises à l'Hôtel de ville. Un cocktail démobilisateur?

    Y aurait-il également un manque de visibilité sur les pouvoirs du conseil de quartier ? Autant de raisons qui n'aident pas à la vitalité démocratique.

    Espace public, espace partagé, vivre ensemble.... beaucoup de travail de sensibilisation en perspective !!!

    partage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta.JPGpartage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta 2.JPG

     

     

     

    Ci-contre, deux vues des trottoirs au carrefour du  boulevard de Magenta et de la rue de Rocroy... un samedi, mais quand même.

     

     

  • Terrasses et étalages : réunion publique en mairie du 9e

    Il y a un peu plus d’un an, un réseau d’associations parisiennes s’est constitué à l’initiative dAccomplir, dont le terrain d’activités est situé au cœur du quartier des Halles. Ce réseau entendait participer activement à l’actualisation du règlement parisien des étalages et terrasses, qui tendent à disposer à leur guise de l’espace public dans les quartiers les plus animés de la capitale, comme chacun aura pu le constater. La loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des cafés et restaurants a été souvent mise en cause, à juste titre mais elle n’est pas la seule responsable. Le problème est plus complexe.

    A l’heure de la démocratie participative, si largement mise en avant par nos édiles municipaux, la révision d’un règlement qui influence vraiment notre vie de citoyens au quotidien ne pouvait s’écrire sans que lesdits citoyens soient écoutés. Entendus ? On verra. Dans les arrondissements du centre de Paris, la pression s’est exercée très tôt et dès le mois de novembre 2009, Action Barbès avait pu assister à une réunion à la mairie du 1er, où le feu des questions des participants n’avait pas épargné Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, chargée du commerce.

    Il ne s’agissait pas seulement de l’occupation abusive de l’espace public par des terrasses, mais aussi des nuisances sonores, et particulièrement nocturnes, que celles-ci engendrent. On revient ici à l’interdiction de fumer mais aussi à la pétition lancée par l’association Technopol  sur le thème « Paris : quand la nuit meurt en silence (19/10/2009), qui avec ses quelque 15 000 signatures a interpelé la Mairie de Paris. L’affaire n’est pas simple. Il faut concilier deux tendances, deux arts de vivre en ville. Le tissu urbain parisien est très dense, c’est souvent le plus fort ou le plus nombreux qui a raison des protestations de l’autre… On aimerait pourtant que l’alternative ne se résume pas à dormir dans une ville morte ou faire la fête toute la nuit quitte à ce que les habitants ne dorment plus.

    Pour répondre à l’inquiétude des uns et des autres, la Mairie de Paris a lancé une mise à jour de son règlement des étalages et terrasses et parallèlement a organisé les États généraux de la nuit, le 12 novembre dernier, mise en forme par Mao Peninou, chargé du Bureau des temps de la Ville. La vidéo est visible ci-dessous et on y pose tous les problèmes liés à la nuit (nuisances, sécurité, transports, normes). (durée : environ 2 h 30)


    Les Etats Généraux de la Nuit : débat nocturne
    envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Dès l’automne, des réunions ont donc lieu dans les mairies d’arrondissements, réclamées par les associations du réseau Vivre Paris ! qui a organisé lui-même le 15 septembre 2010 une tribune intitulée Paris : trottoir à vendre ?

    Pour notre quartier, le calendrier des réunions publiques sur ce thème : celle du 10e a eu lieu le 9 novembre, celle du 9e aura lieu demain, le 21 décembre et le 18e organisera la sienne le 10 janvier 2011.

    Autant de quartiers différents dans nos arrondissements, autant de problématiques spécifiques. Ainsi, impossible de comparer le boulevard de Magenta avec le boulevard de Rochechouart dans le secteur Blanche-Pigalle ou encore avec le canal Saint-Martin. Rien à voir non plus avec Montmartre.

    Par ailleurs, la presse s’est fait l’écho fin septembre (ce blog aussi !) du projet d’interdire le chauffage au gaz sur les terrasses à la saison froide pour des raisons environnementales évidentes.

    Pour approfondir le sujet, tout en gardant en tête que les étalages et les terrasses sont des problèmes distincts, que la vitalité de la nuit parisienne ne dépend pas de la largueur du trottoir, que l’occupation du trottoir n’entraîne pas toujours des nuisances sonores, en un mot que le toilettage de ce règlement a tiré dans son sillon d’autres problématiques distinctes et qu’il ne faut pas tout confondre ; vous pouvez néanmoins tenter la lecture du projet de la Ville, certes de 27 pages, mais instructif, pour aborder la réunion de mardi avec les idées claires.

     

  • République et Grands boulevards sont évoqués au dernier conseil de quartier Lariboisière

    Ce n’est pas tout près de notre carrefour Barbès, c’est vrai, mais la mise en double sens des Grands Boulevards qui touche à la fois le 9e et le 10e mais également les 3e et le 2e arrondissements est un projet suffisamment attendu, redouté, influent, important… qu’il est difficile d’en faire abstraction.

    Le dernier conseil de quartier a été très fourni, avec un ordre du jour dense, comme presque toujours. Ce qui oblige à faire des déclarations courtes quand on est dans la salle et à être concis quand on est sur scène…. Sur ce point : « Peut mieux faire ».

    Elise Fajgeles, chargée des transports et de l’espace public, connait tous ses dossiers sur le bout des doigts et il n’est pas aisé de la mettre en défaut. Elle visualise chaque tronçon de voirie, chaque bout de trottoir de l’arrondissement,  l’un aura accueilli une station de Vélib’, l’autre aura été pressenti pour une station Autolib’, un autre devra être modifié tant il semble laissé à l’abandon…. L’espace public est sous les yeux de tous et fait l’objet de nombreuses plaintes (pieds d’arbres trop creux ou en relief, coin urinoir, stationnement invasif de motos, débordements d’étalages, etc.) et de sollicitations de tous ordres (déplacements d’un banc, d’une sanisette, corbeilles de rue manquantes). Plaintes et demandes auxquelles il faut répondre. Tout arrive dans l’espace public. Elise Fajgeles le sait bien.
    Lundi dernier on a eu l’impression qu’un groupe d’habitants était un peu venu dans l’esprit de la déstabiliser, de demander des comptes à la mairie sur ses efforts pour réduire la place de la voiture dans nos rues. Souvenons-nous que la réduction de la circulation était dans les projets de campagne de l’actuelle majorité. Pour l’heure, elle ne fait qu’appliquer ses promesses. Et bien modestement, parfois, nous semble-t-il, par rapport à la précédente mandature, plus marquée par les écologistes.

    Chabrol - Hauteville : match nul
    Il ne faut pas rester focalisé sur les embouteillages et les difficultés des automobilistes, statistiquement parlant pas supérieurs à la période précédente,  et comme le rappelait à juste titre un habitant, en grande majorité non parisiens. Il est indispensable de réduire les émissions de gaz et de particules qui sont aussi nuisibles à la planète qu’à nos bronches.
    En l’occurrence, la discorde opposait les habitants (ou commerçants) de la rue Chabrol à ceux de la rue d’Hauteville, emmenés par un conseiller régional UMP et candidat aux législatives qui en profitait pour distribuer ses tracts… (Ah, mais oui, on attaque la campagne même si tous les camps ne connaissent pas encore leur champion.)
    Le tout ressemblait un peu à un match de rugby, la mêlée tournait parfois, car les deux équipes ne s’affrontaient pas de face. Par exemple, un commerçant de Chabrol déplorait le vide de sa rue sans circulation et son chiffre d'affaires en baisse ; un résident appréciait ses fenêtres enfin ouvertes sur une rue pacifiée ; un usager du bus 32 confirmait que la rue était dans le passé très encombrée et que le bus y restait en plan… comme une ambulance aurait pu ne pas tracer son chemin non plus. En face, personne n’a contesté que des reports se soient engagés dans la rue d’Hauteville et qu’il faille tenter d’améliorer la situation. D’ailleurs, le double sens des Grands Boulevards va certainement rebattre les cartes. Toute modification de sens de circulation ou de largeur des voies est source de changements. Attendons un peu.
    Voici justement le calendrier des travaux pour cette année 2012 entre  la rue Drouot et la place de la République

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    Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur d’autres sujets ou coins de rue évoqués lors de la réunion du 23 janvier du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

  • Santé à Paris: urgence et nécessité

    ca9d4478cbdd42743ccf208a1f7b93cf.pngComme chaque année lors des comptes rendus de mandat de Bertrand Delanoe, la salle des fêtes de la mairie du 10e était comble pour échanger sur un sujet on ne peut plus d'actualité : la santé.

    Elus, médecins des hôpitaux, habitants, tous ont souligné la mise à mal de l'APHP, de notre système de santé et ont fait part de leurs inquiétudes.

    Pour assurer aux Parisiens la meilleure offre de soins possible, la ville a mené de nombreux combats, a rappelé Bertrand Delanoë : soutien pour l'Hôtel-Dieu, pour le maintien des centres d'IVG comme Tenon, des centres de planning familiaux, pour la Mutualité dans le 5e, ouvertures de maisons de santé, lutte contre le saturnisme, campagnes de prévention. Autant de besoins qui devraient être pris en charge par l'état.

    La municipalité a même fait le choix courageux mais coûteux d'augmenter la part allouée à la santé dans son  budget...

    François Bourguignon, chef du pôle santé publique de la Pitié Salpêtrière, qui jouait le rôle de grand témoin auprès du Maire, a apporté un éclairage sur la situation parisienne et a proposé quelques pistes.

    Quelles sont  les préoccupations des habitants à l'heure actuelle ? Pouvoir se faire soigner, mais surtout pouvoir payer la consultation. Il faut savoir que 50 à 70% des praticiens sur Paris sont en secteur 2, ce qui constitue un obstacle important pour l'accès aux soins. 

    Quels sont les problèmes rencontrés ? Dans certains arrondissements s’étend une certaine désertification médicale, qui conduit les patients inexorablement vers les urgences, bientôt sur-sollicitées, voire au bord de l’explosion parfois. Les actions de prévention que ce soit pour le VIH, l'accès au dépistage, la réduction des risques pour les toxicomanes ou l'aide aux prostituées, sont largement soutenues par des associations, que des subventions réduites ces temps-ci ont fragilisées. 

    Ce qu’il faut faire : Il faut donc soutenir les maisons de santé, permettre aux plus démunis d'accéder à une complémentaire santé, maintenir un dispositif fort de PMI (protection maternelle et infantile) pour les enfants de moins de 3 ans et soutenir les associations.

    Le Vélib’ est à lui seul une mesure de santé publique, a t-il ajouté ! Non sans humour.

    Des projets en cours

    Jean-Marie Le Guen, adjoint à la santé, a précisé la volonté de la ville de redéfinir la PMI pour être au plus proche des familles et des mères  les plus en difficulté. D'autant que le nombre de pédiatres diminue et que ceux-ci demandent très souvent des dépassements d'honoraires. Il a rappelé que Paris souhaitait ouvrir une salle de consommation à moindre risque, ce qui pourra se faire dès l'accord juridique du gouvernement (Comptons plutôt sur les élections du printemps prochain! a-t-il ajouté.)

    En attendant, il faut encourager la prévention, lui donner des moyens et aller davantage vers le dépistage puis le traitement rapide du sida et des autres pathologies infectieuses.

    Disposer de données fiables sur les problèmes d'accès aux soins (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui) sera nécessaire s’il on veut améliorer l'offre de soins.

    Fermeture du site Fernand-Widal : un enjeu de modernisation pour Lariboisière

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    Le site n'est plus adapté à une médecine moderne. Les personnels hospitaliers sont tous d'accord sur ce constat. Il y aura bien un nouveau bâtiment construit sur le site de Lariboisière afin de permettre le rapatriement des activités de Fernand-Widal et, surtout, une révision complète du plateau technique. La restructuration décidée permettra de prendre en charge des malades dans un suivi élargi et dans de meilleures conditions que sur le site de Fernand-Widal devenu obsolète. Tout bénéfice, comme on dit...

    Les scoops de la soirée 

    •  ouverture du 5e centre du Planning familial dans le 10e, probablement l'an prochain
    •  réouverture de la Mutualité en octobre 2012.

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    S'il faut encore convaincre que le sujet préoccupe, nous vous proposons d'écouter le docteur Xavier Emmanuelli présent samedi matin sur France Inter face à des jeunes gens qui l'interrogeaient sur la santé avec ce titre "L'accès aux soins est-il un luxe ?"


    Xavier Emmanuelli - Le IN par franceinter