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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Un été de travaux : le Réseau Express Vélo se concrétise

    L'été est traditionnellement une période intense de travaux dans l'espace public parisien. Et l'été 2019 aura été particulièrement chargé en travaux, dans nos quartiers notamment. Nous vous proposons à travers une série d'articles de faire un point sur les principaux chantiers de l'été dans nos quartiers. Après la Promenade urbaine et le quartier de la Goutte d'Or, nous vous proposons de faire un point sur le déploiement du REVe (Réseau Express Vélo) dans nos quartiers.

     

    Nord-Sud

    Le REVe doit structurer le plan de circulation de vélo à Paris pour 2020, notamment avec la création de pistes bidirectionnelles sur des axes Nord-Sud et Est-Ouest. C'est ainsi qu'une des pistes principales passe par la rue d'Aubervilliers, celle de Château Landon, la rue du faubourg Saint-Martin et le boulevard de Strasbourg. Les aménagements de voirie sont presque achevés, avec du retard su le calendrier prévisionnel. Cette voie est très attendue par les cyclistes toujours plus nombreux à Paris, hélas, on déplore déjà des mésusages rue d'Aubervilliers avec de nombreux camions de livraison qui s'y garent en toute impunité.

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    Rue d'Aubervilliers, le 28 août 2019

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    Le REVe croise la Promenade urbaine au carrefour formé par les boulevards de la Chapelle et de La Villette et les rue d'Aubervilliers et de Château Landon, le 22 août 2019

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    Carrefour Château Landon, le 25 août 2019

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    La future piste bidirectionnelle prend place le long des voies de la Gare de l'Est, rue du Faubourg saint-Martin, le 25 août 2019

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    Chantier du REVe devant l'église Saint-Laurent, boulevard de Magenta, le 5 août 2019

     

    La traversée Est-Ouest dans le 18e

    La piste bidirectionnelle qui doit assurer la traversée dans le 18e d'Est en Ouest passe par la rue Ordener et vite emprunte la rue Marcadet. Les travaux d'aménagement sont pratiquement achevés, notamment au croisement des grands axes de circulation, comme la rue Marx Dormoy ou le Boulevard Barbès.

    Sur le pont Marcadet, il est à déplorer que la piste bidirectionnelle nouvellement créée prenne essentiellement la place des piétons et à peine celle des voitures. Un choix difficilement compréhensible à l'heure où l'on prétend favoriser les circulations douces.

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    Traversée de la rue Marx Dormoy en direction de la rue Ordener, le 25 août 2019

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    Sur le pont Marcadet, la place réservée aux piétons est réduite à la portion congrue, le 25 août 2019

     

    Sur la Promenade urbaine

    Un des axes structurant du REVe s'étire sur les boulevards des Fermiers généraux, le REVe suit donc le parcours de la promenade urbaine. Ici les pistes cyclables sont séparées de la circulation par des séparateurs, les aménagements de voirie sont à présent réalisés, sauf sur le pont Saint-Ange. Il n'y pas grand chose à en dire de particulier, si ce n'est le tronçon passant le long de l'hôpital Lariboisière où la piste cyclable fait également office de voie de circulation pour les véhicules de secours. Or, comme nous le craignions, son usage est réellement problématique, la voie étant trop souvent empruntée par des scooters et des automobiles, et certains automobilistes la prennent pour se garer sur le trottoir les jours de marché. La Ville a promis a plusieurs reprises l'implantation d'une caméra de vidéo-verbalisation, mais elle est toujours attendue...

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    Le trottoir et la piste cyclable du boulevard de la Chapelle, le long de l'hôpital Lariboisière, le 15 juin 2019

    Pour un suivi plus complet du plan vélo, nous vous conseillons vivement de consulter le site de  Paris en Selle, une association dont il faut saluer l'énorme travail qu'elle accomplit.

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu hier. Il n’y en a pas eu en Avril. L’ordre du jour peut être consulté sur le site de la Mairie.

     

     

     

     

    Trois points à retenir :

    • Accord du Conseil pour que la Mairie de Paris signe un bail emphytéotique avec le Centre d’Action Sociale Protestant pour l’occupation d’un immeuble communal situé au 12 cité de Trévise. Ce centre, ancien centre social de la poste, accueille en permanence une quarantaine de femmes en difficulté ;
    • Accord du Conseil pour le réaménagement des carrefours des rues La Bruyère / Pigalle et La Bruyère / La Rochefoucauld. Ces deux endroits sont considérés comme dangereux, notamment pour les piétons, aussi seront ils réaménagés en y élargissant les trottoirs afin de réduire l’espace de traversée des rues et également en déplaçant les emplacements réservés aux livraisons afin d’améliorer la visibilité des automobilistes. Ces travaux entrent dans le programme de travaux prévus dans l’arrondissement comme cela a déjà été fait aux carrefours Calais / Vintimille, Cadet / Lamartine, Victoire / Taitbout, Notre Dame de Lorette / Martyrs ;
    • Suite à la décision du Conseil de Paris de modifier le statut des conservatoires de musique, le Conseil d’arrondissement a approuvé les nouveaux statuts avec la création d’un conseil d’établissement. Outre les membres de droit comme le Maire ou le Directeur du conservatoire, 4 élus municipaux feront partie de ce conseil d’établissement pour la durée de leur mandat. A bulletins secrets, ont été élus Mmes Prêtre et Bornet, MM. Chabas et Legrand. Le Maire du 9ème, quant à lui, a réitéré son point de vue qui consiste à ne pas présider ce comité et d’en laisser la présidence à Stéphane Bern dont le travail est salué par les élus.

     

    A ne pas oublier :

    • Ce soir 10 mai, réunion d’information PLU donnant les résultats de l’enquête publique menée l’été dernier (à 19h salle du Conseil à la Mairie)
    • Jeudi 11 Mai à 17h30, réunion plénière du Conseil des Sages (salle du Conseil à la Mairie)
  • Municipales 2008 : dernière réunion publique d’avant premier tour pour Delphine Burkli

    Même lieu – le gymnase Gauguin rue Milton – même heure – 19h – mais à 24h d’intervalle ! Delphine Burkli, tête de liste UMP, et ses treize colistiers ont tenu leur dernière réunion publique d’avant premier tour devant quelques 200 personnes hier soir. Pierre Lellouche, député UMP de notre circonscription et mentor de Delphine Burkli était bien évidemment présent ainsi que Jean Louis Bourlanges, habitant du 9ème, ex-député européen, ex proche de François Bayrou au sein de l’ex-UDF mais désormais soutien de Nicolas Sarkozy.

    Il n’est pas contestable que le climat national – en clair la forte baisse de popularité du Président de la République – joue sur le moral et sur les nerfs de l’UMP et les propos plus ou moins agressifs tenus par les uns ou par les autres sont le signe d’un malaise difficile à cacher. On pourra juger par soi même sur pièces en regardant la petite vidéo en annexe bien que celle-ci ne rapporte pas les propos extrêmement virulents tenus par Pierre Lellouche à l’égard de Jacques Bravo d’une part, et ceux de Jean Louis Bourlanges à l’égard de Philippe Torreton d’autre part.

    Sur le plan local, il est frappant de constater à 24h d’intervalle combien la perception de notre réalité quotidienne est différente d’une réunion à l’autre et l’observateur venu de Perse si cher à Montesquieu y perdrait lui-même ses repères. Hier, au même endroit, on nous a dit combien il faisait bon vivre dans notre arrondissement depuis 2001 : que la vie y était enfin revenue, que les crèches, les écoles, les squares, les logements sociaux, les personnes âgées, les entreprises, la culture, la propreté, etc., etc. …. avaient été l’objet de toutes les attentions et que sans conteste, les choses s’étaient considérablement améliorées. Aujourd’hui, on nous a dit que la vie dans le 9ème était devenue une espèce de cauchemar depuis 2001 : impossibilité de s’y loger, point de places en crèches, trottoirs encombrés de deux roues, propreté laissée à l’abandon, irresponsabilité totale concernant la sécurité, défausse systématique de responsabilité sur « les autres », détérioration très nette des conditions de vie quotidienne notamment dans le Nord de l’arrondissement, problèmes de circulation grandissants, etc. etc. ….

    L’électeur tranchera.

  • Incendie boulevard de La Chapelle

     

    Boulevard de La Chapelle un jour de marché vers 13h30


     

    Comme le rapporte l'article du Parisien du 11 mars, un feu a pris sur le toit d'un immeuble de cinq étages au 92, boulevard de La Chapelle, vers 13h30, un incendie accidentel, sur un chantier de toit, alors que les ouvriers terminaient leur pause-déjeuner. Des dégâts sur le toit seulement, et une évacuation des habitants dans les étages et dans la crèche au rez de chaussée. Plus de peur que de mal. Ce sont les faits.

    A Action Barbès, nous nous projetons un peu au-delà des faits eux-mêmes. Il était 13h00, un mercredi ordinaire, avec ses embouteillages ordinaires de jour de marché, les difficultés ordinaires que rencontrent toutes les ambulances qui se dirigent vers les services des urgences de Lariboisière, que rencontrent aussi les véhicules du Samu et ce jour là les camions des pompiers, les camions des marchands stationnés un peu partout sur les trottoirs et aux angles des rues, sur les bateaux, là où les marchandises sont plus près des étals, bien sûr et on peut le comprendre… Mais la sécurité aux abords d’un hôpital dans tout cela ?

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    Voilà des années que l'association demande aux élus et aux responsables de réfléchir à des améliorations indispensables en terme de circulation dans ce secteur. Certes, nous avons obtenu en 2008 la mise en service du sens unique nord sud sous la viaduc, au niveau de la rue Guy Patin. Une avancée significative, qui a permis depuis lors de supprimer le blocage sous le viaduc et l'embouteillage entre la rue Guy Patin et le carrefour Barbès, côté 10e. Les klaxons ont cessé de ce côté, il est vrai. Ce n'est pas suffisant pour fluidifier l'accès vers les urgences de Lariboisière.

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    La situation reste très tendue. Le boulevard de La Chapelle côté 18e est saturé une bonne partie de la journée. C'est pourquoi nous avons, avec d'autres associations et membres de conseils de quartier, écrit au Maire de Paris, récemment, pour qu'une commission extra municipale des déplacements soit mise en place. Elle permettrait de réfléchir aux entrées nord de Paris et plus particulièrement par la porte de La Chapelle et à leur impact sur la circulation dans les zones périphériques nord  de la capitale.






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    Pour participer à la commission circulation et voirie d'Action Barbès, prenez contact directement --> actionbarbes9@club-internet.fr - et pour vous informer des échanges qui ont eu lieu lors de la réunion de lancement de ses travaux, lisez notre compte rendu.
  • Bingo, une nouvelle boutique de mariage !

     

     

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    Depuis peu de temps, quelques jours seulement, s'est ouvert une nouvelle boutique qui présente, y compris sur le trottoir, ses robes de cérémonie. Est-ce le printemps, la saison la plus propice aux noces en grandes pompes, qui favorise l'éclosion....?
    Le boulevard de Magenta, à l'angle de la rue de Dunkerque, là où des robes remplacent désormais des chaussures, est pourtant placé sous l'oeil vigilant de la Semaest dans un dispositif, appelé Vital quartier.

    L'action de ce dispositif, qui a principalement pour but de  maintenir la diversité commerciale, s'étend sur 10 arrondissements de Paris. Notre quartier de Barbès bénéficie de cette surveillance bienveillante sur quelques voies : le haut du boulevard de Magenta, la rue de Rocroy, la rue de Dunkerque et une partie de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e. Action Barbès participe aux réunions du groupe de travail local, qui s'est réuni pour la deuxième fois le 10 février 2010 (voir notre compre rendu).

    D'autres quartiers dans Paris sont classés Vital Quartier. Une rapide recherche révèle que certains sont de vrais succès, du moins les commentaires qu'on peut lire sur la toile tendent à le faire croire. Un exemple : la rue Saint Denis, qui au fil du temps concentrait un trop grand nombre de sex shops, a changé. Des locaux ont été acquis par la Semaest, à l'occasion d'une déclaration d'aliéner (d'une mutation) et remis en location, après une rénovation de qualité des lieux - c'est aussi une caractéristique de la mission de la Semaest-. Le but est bien entendu d'inverser la tendance et de favoriser la rénovation parallèlement.

    Que s'est-il passé à l'angle de la rue de Dunkerque ? On peut imaginer que le propriétaire est resté le même. Seul le preneur de bail a changé. Dans ce cas, impossible pour la Seamest d'intervenir. C'est la liberté du commerce qui prévaut. Ou bien, malgré sa vigillance, elle n'a pas été informée...

     

     

  • Tour du quartier avec le maire du 10e

    Tout d’abord prévu le 2 décembre puis reporté à cause de la neige, notre rendez-vous avec le maire du 10e arrondissement a eu lieu mardi dernier dans la matinée. L’état de saleté des abords du carrefour et de la station de métro nous avait incités, il y a plusieurs semaines, à solliciter l’élu chargé de la propreté, à savoir le maire Rémi Féraud lui même. Nous avions proposé plusieurs jours et des créneaux horaires différents. Le calendrier chargé du maire a fait que la tournée a eu lieu ce mardi matin  21 décembre, alors que la ville avait fait peau neuve après des jours de neige, puis de gadoue. Les détritus qui traînent habituellement boulevard de La Chapelle, rue Patin et en haut du fg Poissonnière avaient donc disparu. Heureusement nous avons souvent l’appareil photo dans la poche et nous archivons.

    2010 12 14 la carrefour.JPG

    Nous avons profité de cette promenade pour revenir sur les pieds d’arbres en cuvette, remplie d’eau et souvent de canettes, de mégots ou de papiers gras, sur les étalages envahissants, boulevard de La Chapelle nous avons signalé à nouveau la piste cyclable impraticable et le trottoir le long de l’hôpital envahi par les camions les jours de marché. Une nouvelle poubelle devrait être posée à l’angle Patin-Boulevard de La Chapelle.

    Côté Louxor, le maire n’a pu que constater l’état dégradé du cheminement piéton, protégé par un toit en tôle, mais protégé à moitié seulement si l'on en juge par la flaque d’eau au milieu du parcours, façon petit bain.. Des détritus de toutes sortes stagnent régulièrement dans l'espace le long de la palissade : des améliorations devraient être apportées. Quant à l'éclairage du passage un peu sombre le soir, des points de lumière ont été récemment installés - nous les avions demandées à Michel Gomez, responsable du projet Louxor à la Ville de Paris - mais ils ne sont pas encore en service.

    Nous avons également demandé que la traversée piétonne entre le Louxor et le kiosque soit refait. La chaussée est très dégradée et glissante les jours de pluie.

    Nous saluons la disponibilité du maire quelques jours avant les fêtes, mais pour autant, nous ne croyons pas au Père Noël. La propreté de l'espace public est une affaire de longue haleine : affaire à suivre donc !

  • Boulevard de la Chapelle : Piste cyclable à revoir

    Nous regrettons l'état de détérioration de la piste cyclable le long du mur de Lariboisière au nord et en face côté 18e sur le boulevard de La Chapelle. Certes côté 10e, le trottoir a été macadamisé tout récemment, juste avant les vacances d'été, mais le stationnement anarchique des camions les jours de marché détériore le séparateur en granit de la piste cyclable, jetant à tout va les morceaux de granit. Ils ne vont pas bien loin, vu leur poids respectable... on les retrouve au pied du distributeur de seringues notamment, comme le montre la photo ci-dessous. 

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        Morceaux manquants au niveau du 45, bd de la Chapelle       

    Le 18e n'est pas mieux loti, les photos ci dessous parlent d'elles mêmes.

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    Depuis de longs mois nous répétons à qui veut bien nous entendre que le marché de Barbès, ou de La Chapelle, a besoin d'une refondation, d'une réorganisation pour retrouver des caractéristiques normales, en résumé celles de tous les marchés découverts de la capitale. L'adjointe au maire du 18e chargée du commerce est de notre avis. Elle s'est intéressée à la question de très près et nous a transmis l'état de la négociation de la nouvelle convention qui liera le gestionnaire à la Ville, dès l'année prochaine. Il semble que les marges de manœuvre soient très restreintes. On n'a pas les moyens de changer grand-chose. Pas possible de réduire le nombre de stands (ou pas la volonté ?), alors que les camions ne peuvent pas se garer à proximité sans que l'espace public soit saturé. Pas possible de mettre au pas tous les trafics qui existent sur place. Pas moyen d'empêcher les ventes à la sauvette au cœur même de l'allée centrale. Pas possible d'endiguer les marchés de la misère qui de nouveau se regroupent à la sortie Guy Patin et autour de la station de métro.... etc.. etc...
     
     
    Nous posons alors la question suivante : comment assurer une continuité du renouveau des boulevards du nord et nord-est parisiens, si dès maintenant la Ville s'avoue vaincue et impuissante à redonner une image digne à un des marchés découverts emblématiques de Paris? Ajoutons que nous avons signalé ces détériorations, sans réponse à ce jour.
     
    Adoptera-t-elle la même position quand il s'agira d'améliorer les conditions d'installation et de fonctionnement du marché de Belleville par exemple ?
  • La rue Pierre Budin se végétalise

    Pour ceux qui suivent les réunions des conseils de quartier et particulièrement celui de la Goutte d'Or - Château rouge, ceux-là se souviendront qu'elles se tenaient à l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, il y a un certain temps, dans le 18e, au-delà de la rue Doudeauville. 

    Souvent, il y a été question des nuisances multiples que subissait cette rue, située entre la rue des Poissonniers et la rue Léon. Nous apprenons via les annonces de la mairie du 18e et de son service de démocratie locale, que les habitants de cette rue se lancent dans sa végétalisation. Voici ce qu'ils écrivent dans une lettre adressée aux riverains. Nous reproduisons in extenso, avec leur accord. 

    Rue Pierre Budin, le 26 mai 2017

    Chers Riverains,

    Nous avons entrepris des démarches de végétalisation de notre rue dans le bit de tenter de dissuader les personnes qui souvent urinent sur nos trottoirs. 

    A ce jour, cinq grandes jardinières nous ont été accordées par Mairie de Paris. Elles seront installées par l'Association Extramuros le mercredi 28 Juin devant les numéros 9,11,12 et 13 de la rue. Nous comptons donc organiser les plantations avec les enfants de l'école dans l'après-midi ainsi qu'un événement festif et musical en fin de journée. 
    Les plantes et la terre sont financées par le Conseil de Quartier Goutte d'Or et l'inauguration par le FSIH.

    L'objectif est aussi que nous nous rencontrions tous et nous échangions sur nos plantations; fassions des échanges de plantes, et que cette initiative prenne de l'ampleur pour faire de la rue Pierre Budin un bel exemple de participation et d'entraide entre voisins. 

    Si ce projet vous séduit, nous aurions besoin de bras le 28 juin dans l'après-midi car nous allons être livrés des plantes et de la terre, ainsi que de quelques gâteaux ou plats pour l'inauguration. 

    Nous vous invitons à prendre contact avec nous par email à l'adresse suivante : sandrine.staub@laboutiquerp.com 

    Sandrine, Catherine et Angeline
    12 rue Pierre Budin
    75018 Paris

    Page facebook: Les Budineuses 

    rue-Pierre-Budin

  • Trop d'autocars dans le quartier

    Nous souhaitons depuis toujours ré-équilibrer le partage de l'espace public entre les usagers à moteurs et les usagers sans moteur, soit les piétons et les cyclistes. La tâche est ardue. 

    Alors que nous partagions une photo accolée à un tweet avec les centaines de nos "followers", photo qui montrait une file d'autocars stationnés de façon tout à fait illicite le long d'un trottoir, l'adjoint à la maire de Paris chargé de la voirie nous a conseillé par le même réseau social de faire un signalement au directeur de cabinet du préfet de police. Qu'à cela ne tienne, nous faisons désormais des signalements auxdites personnes chaque fois que nous croisons des autocars occupant des espaces réservés aux taxis, ou aux transports de fonds, ou aux livraisons, ou simplement garés sur les ponts du réseau ferroviaire des nos deux gares, sur le parvis de la gare de l'Est, où souvent les autocars stationnent en double voire en triple file... etc... Les occasions ne manquent pas. 

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    La Maire de Paris a annoncé qu'elle ferait en sorte de limiter l'accès à Paris aux véhicules les plus polluants, mais sera-t-il suffisant d'interdire les camions de plus de 15 ans pour mieux respirer ? Le challenge est de deux types : limiter la pollution et donc améliorer les conditions de vie des toutes les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, et personnes malades des voies respiratoires) et restituer une partie de l'espace public aux circulations douces, aux cyclistes et aux piétons. 

    Nous y travaillons avec nos modestes moyens, pour sensibiliser les élus et la Préfecture de police au fait que les autocars sont trop nombreux pour le nombre de places de stationnement existant dans nos quartiers, alors que Montmartre, de jour comme de nuit, attire un flux touristique conséquent. Rien de vous empêche de nous faire parvenir vos clichés les plus convaincants (avec jour, heure et localisation précise). 

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  • Des rats à la Goutte d'Or

    La prolifération des rats à Paris fait l'actualité depuis quelques mois. Aussi la ville de Paris a décidé de mettre en place « un plan d'action de grande ampleur » pour faire face à la présence de gaspards trop nombreux. Mais ce plan se concentre seulement sur quelques arrondissements du centre de la Capitale. Pourtant nos quartiers ne sont pas épargnés, comme à la Goutte d'Or où le problème devient préoccupant.

    Ce problème est particulièrement notable à deux endroits du quartier: la friche à l'angle des rues Léon et Myrha et celle à l'angle des rues Affre et Myrha. Ces deux points ont été signalés aux autorités municipales dès le mois de novembre 2016, via l'application "Dans ma rue" et/ou par mail. La première friche, rue Léon, qui va accueillir la future salle de concert Le 360, a été rapidement traitée et les travaux de terrassement du futur immeuble ont d'ores et déjà débuté ; il n'y a donc plus à déplorer la présence de rats ici.

    Par contre, sur la friche située à l'angle des rues Affre et Myrha, qui doit voir la construction d'un immeuble de logements sociaux, les rats courent toujours. À cet endroit, leur présence est largement favorisée par la présence continuelle de dépôts d'ordures et d'encombrants (depuis plusieurs années), du fait de voisins indélicats et particulièrement d'un restaurant lui faisant face et qui y déverse quotidiennement son surplus d'ordures (voir photo ci-dessous). Il faut dire que la rue sert de local poubelles à cet établissement qui laisse ses containers dehors, de jour comme de nuit. La mairie du 18e arrondissement était intervenue par le passé auprès du restaurateur pour faire cesser ces pratiques, en vain. Les mauvaises pratiques continuent et en plus de salir et encombrer le trottoir, ces dépôts contribuent à nourrir une colonie de rats qui n'en demande pas tant ! 

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    Il devient urgent d'intervenir, non seulement pour éradiquer les rongeurs qui posent un vrai problème d'hygiène, mais pour faire adopter au restaurant qui les nourrit des pratiques plus respectueuses de l'espace public et de son voisinage. Soulignons que sans respect des règles sanitaires en vigueur, si les mauvaises habitudes perdurent, il est évident que les rats reviendront.

  • Qui peut encore lire les panneaux indicateurs ?

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    Faire connaître ses opinions, ses sympathies, ses rancœurs, par voie d’affichage est une pratique très répandue, mais qui passe souvent par un affichage dit « sauvage ». C’est ainsi que l’espace public est défiguré … mais, et c’est plus grave, certains de ces affichages n’hésitent pas à masquer des éléments de signalisation (panneaux, répétiteurs piétons, etc …), au risque de désorienter, voire mettre en danger les usagers de la voie publique.

    En cette période de campagnes électorales, les prétendants aux responsabilités politiques ne pourraient-ils convaincre leurs adeptes de se comporter en citoyens responsables ?

    C'est la question que pose une de nos adhérentes qui nous a fait parvenir la photo ci-dessus. Nous avons connu des affichages encore plus sauvages au fil des années, et nous trouvions qu'ils avaient plutôt diminué, dans nos rues, sur les murs... Est-ce une simple impression, ou la conséquence d'une réglementation plus répressive ? Quoi qu'il en soit, la tendance en matière d'affichage se porte en effet sur les éléments verticaux, les potelets qui maintiennent le stationnement hors des trottoirs, les feux tricolores et autres poteaux indicateurs, tout le mobilier urbain quelle que soit l'information qu'il porte. 

    Pourtant ce type de comportement est puni par la loi mais de manière différenciée en fonction des villes. En période électorale comme ces derniers mois, à Paris, il semble que la Ville ne poursuive pas avec fougue les colleurs peu respectueux de l'environnement au nom d'une vitalité démocratique (lu dans le Parisien.... ) alors que la maire de Lille, parmi d'autres, poursuit les candidats de façon systématique et fait payer leurs partis. A Toulouse, ces derniers ont même été avertis : ce sera 12 euros par affiche décollée par les services de la ville (lu dans Actu Côté Toulouse).

    Pour mémoire, tout affichage relatif à l'élection en dehors des emplacements réservés à cet effet ou en dehors des panneaux d'affichage d'expression libre est puni d'une amende de 9000 euros. Une réglementation applicable depuis le 1er septembre 2013. Outre le code électoral, il y a également la loi dite Barnier, relative au renforcement de la protection de l'environnement. En cas d'affichage sauvage constaté, le maire ou le préfet peut faire procéder à la suppression immédiate des affiches. Les auteurs, eux, peuvent encourir une amende administrative de 750 euros à laquelle il faut ajouter une amende délictuelle qui peut se monter à 3740 euros. Affichage de type commercial ou politique. 

  • Quartier Clignancourt-Ramey : Point sur la charte de la nuit

    Habituellement, les réunions pour faire le point sur la Charte de la nuit dans le secteur Clignancourt-Ramey réunissent autour de Mario Gonzalez (élu chargé de la médiation à la mairie du 18e) associations, collectifs de riverains et commerçants signataires de la Charte. Après avoir rencontré les gérants de bars, l'élu avait choisi, cette fois, de n'inviter que des riverains.

    Si les habitants invités ont reconnu qu'il y a bien eu quelques améliorations, ils ont ajouté que la charte n'était malheureusement plus respectée. Mario Gonzalez en a convenu en admettant que plusieurs cafés ne jouaient plus le jeu. Depuis l'été, des commerces ont changé de gérants, d'autres ont fait l'objet de sanctions avec demande de fermeture administrative. En bref, on sent une certaine exaspération du côté de la mairie face à quelques professionnels récalcitrants. Les horaires de fermeture de devanture ne sont plus d'actualité chez certains d'entre eux, les tables débordent sur le trottoir. Et comme les moyens de contrôle sont limités, les problèmes perdurent.

    Alors quelles propositions ?

    On pourrait décider de mettre un terme à la charte et revenir à la case départ. C'est à dire une fermeture selon la règle générale à Paris, soit 2 heures du matin (au lieu d'1 heure si l'on respecte la charte locale, ce qui ne semble pas être le cas). Au risque, par ailleurs, que certains cafés ne bénéficient plus d'autorisation de terrasse. Pas forcément la bonne solution.

    Autre possibilité, attendre la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités dans l'arrondissement. En effet, les agents pourront alors verbaliser le manque de civisme de certains clients (on pense aux épanchements d'urine et aux jets de mégots) mais également certains commerçants pour non respect des fermetures de devantures et débordement de terrasses et, sans doute à terme, les nuisances sonores. Et nouveauté importante, la brigade patrouillera une partie de la nuit et les week-end.

    Cela semble presque plus raisonnable, car l'hiver est moins propice aux débordements sonores, les devantures restant fermées. Nous avons toutefois noté que les riverains sont très sensibles à la musique que diffusent les bars; les basses traversent parois et plafonds, que les devantures soient ouvertes ou fermées. Il faudra en tenir compte dans la suite des négociations. 

    Nul doute que ces sujets seront débattus, en décembre, lors du prochain Conseil de la nuit auquel nous participons.