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Rechercher : conseils de quartier

  • Orange Bank : vers la fin des mauvais comportements ?

    Depuis décembre 2018, plusieurs de nos adhérents nous ont signalé la présence d'un camion de la société Orange Bank, la filiale bancaire du groupe Orange, garé illégalement sur une place de livraison au bas du boulevard Barbès et débordant sur la chaussée. Effectivement, très régulièrement, ce camion s'installe ici en fin d'après-midi - en pleine heure de pointe -, déployant son mobilier sur le trottoir, privatisant ainsi l'espace public pour mener son activité promotionnelle, sans bien évidemment aucune autorisation pour le faire, et gênant la circulation des bus et des vélos. Le boulevard Barbès, déjà trop souvent encombré et mal occupé, entre les ventes de cigarettes/deals (en toute illégalité), les vendeurs à la sauvette (en toute illégalité), les vendeurs de cartes de téléphones qui alpaguent les passants (en toute illégalité), les commerces ouvrant comptoir sur le trottoir (en toute illégalité), les dépôts d'encombrants/ordures jetés par certains habitants et commerçants (en toute illégalité), les ventes de camelot pour des parfums de contrefaçon (en toute illégalité), n'avait pas besoin d'un encombrement de plus.

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    Un véhicule Orange Bank garé sur une place de livraison boulevard Barbès, 7 février 2019

    Nous avons signalé auprès de Colombe Brossel, l'adjointe à la maire de Paris chargée des questions de sécurité, ce comportement inadmissible, d'autant plus qu'il met en cause une société multinationale qui a largement les moyens de promouvoir légalement ses affaires.

    Notre signalement a entrainé une série d'intervention de la DPSP et plusieurs verbalisations, ce qui n'a pas dissuadé Orange Bank de continuer son activité publicitaire. L'adjointe à la maire s'est ensuite directement adressée à la direction de la banque en ligne. Le cabinet de Colombe Brossel nous a communiqué le courrier adressé le 5 février dernier par cette dernière à Paul de Leusse, qui se présente sur les réseaux sociaux comme "Deputy Chief Executive Officer for Financial Services Digital Banking & Mobile Banking". Une lettre dont vous pouvez trouver une copie ci-dessous.

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    Colombe Brossel a redoublé son interpellation sur Twitter : "Pour sa dernière campagne publicitaire, @OrangeBankFR stationne son camion sur les voies cyclables. Cette méthode interdite et dangereuse a été signalée par les habitants et @ActionBarbes. Après des semaines de verbalisation, j'interpelle @PdeLeusse, le directeur de l'entreprise."

    Paul de Leusse a répondu, présentant "Toutes [ses] excuses". et ajoutant que "[Leur] prestataire n’a pas respecté les termes de son contrat, [ils ont] fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus". Dont acte, nous veillerons à ce que ce soit effectif, c'était le cas mercredi 13 février.

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    Par ailleurs, nous aimerions que les nombreux problèmes évoqués plus haut soient enfin traités par la Ville avec autant de zèle. 

  • N'oubliez pas, ce dimanche 26 mai, on vote !

    N'oubliez pas, ce dimanche, 26 mai 2019, nous votons pour désigner nos représentants au Parlement européen. Et n'oubliez pas que les bureaux de vote fermeront leur porte à 20 heures.

     

    34 listes de candidats

    À l'issue de la période du dépôt des candidatures (le 3 mai à 18 heures). 34 listes de candidats à l'élection des représentants au Parlement européen ont été officiellement enregistrées. Chacune de ces listes candidates comporte 79 noms, avec une alternance de candidats de chaque sexe. Pour connaitre les listes en lice, cliquer ici.

     

    Le fonctionnement du scrutin

    L'élection est un scrutin proportionnel qui suit la règle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel. Les sièges sont répartis entre les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués aux candidats d'après l'ordre de présentation sur chaque liste.
    2019 a marqué un changement majeur : le retour à la circonscription unique. Chaque parti doit désigner une liste nationale unique de 79 candidats. À l’issue des élections, les représentants élus peuvent rejoindre ou créer un groupe politique au niveau européen.

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    NB : Le lien vers la vérification de votre inscription sur la liste électorale de votre commune de résidence est à prendre avec beaucoup de circonspection.... Nous avons testé. Voilà une réponse du site : "Nous n’avons malheureusement pas réussi à vous identifier sur la liste électorale de Paris 9e Arrondissement 75." Une information qui nous surprend pour une personne installée depuis quelque 40 années dans le même quartier.

     

  • Projection-débat à la Mairie du 10e : ”Moi, Maryse C. écrivain noire et rebelle”

    Dans le cadre des commémorations de la Journée nationale des Mémoires de la traite, de l’Esclavage et de leurs Abolitions, la Mairie du 10e vous convie à une projection-débat autour du film "Moi, Maryse C. écrivain noire et rebelle" mardi 28 mai 2019 à 19 h en salle des fêtes.

    Ce documentaire de création de Dimitry Zandronis, mêlant fiction et animations, retrace le parcours de Maryse Condé de Pointe-à-Pitre à l’université de Columbia. L’écrivaine guadeloupéenne à la renommée internationale revient sur les expériences et les rencontres ayant nourri son imaginaire et son œuvre.

    La projection sera précédée d’une lecture d’un extrait du roman Moi, Tituba sorcière par le poète Jean-Yves Bertogal dit JYB. et suivie d'une discussion avec Françoise Simasotchi-Bronès, professeure de Littérature francophone à l’université Paris 8.

    Réservation conseillée : cpoincare@ligueparis.org

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    Maryse Condé

     

    C'est où ?

    Mairie du 10e, 172 rue du Faubourg Saint-Martin

    C'est quand ?

    Mardi 28 mai 2019, à 19 h

  • Samir Lebcher : ”Barbès c’est fini pour moi”

    Lundi 13 mai dernier, en fin de journée, alors qu'il ferme son kiosque, Samir Lebcher est victime d'une agression violente. À l'origine de cette agression, un jeune pickpocket qui sévit habituellement à la sortie de la station de métro Barbès-Rochechouart.

    kiosque,samir-lebcher,9e,10e,18e,securité

    Le kiosque de Samir Lebcher, désormais clos

    L'affaire a suscité une vive émotion et a fait grand bruit, la presse nationale s'empressant de relater "l'agression du kiosquier de Barbès" et les responsables politiques d'exprimer leur solidarité avec Samir Lebcher, comme la Maire de Paris qui s'est exprimée sur Twitter à ce propos. Il faut dire que cette agression n'est pas "juste" une agression de plus à cet endroit, elle est surtout le symbole d'une dégradation de la sécurité en ce lieu pourtant - hélas - habitué aux situations tendues. En effet, ce n'est pas anodin que ce soit précisément Samir Lebcher qui soit la victime de cet acte violent, car à travers lui c'est le dernier rempart de la "normalité" du lieu qui est attaqué. Durant les très nombreuses années où, d'abord Michel le père, et ensuite Samir le fils, les Lebcher ont tenu le kiosque de Barbès, au milieu des vendeurs de cigarettes (et autres substances) et des pickpockets, jamais ils n'avaient été agressés physiquement.

    Samir Lebcher n'a pas souhaité répondre aux très nombreuses sollicitations des médias suite à l'agression dont il a été victime, préférant se préserver de cette exposition médiatique. Cependant, il a choisi de revenir sur cet évènement sur le blog d'Action Barbès.

    Action Barbès : Bonjour Samir, tout d'abord comment vas-tu une semaine après cette agression ?

    Samir Lebcher : Bonjour, dans l’ensemble ça va. Ce qui me préoccupe et me pèse, c’est plus l’accumulation psychologique des années passées à Barbès que l’agression elle-même. Comme une impression d’y avoir fait tout sauf mon travail de kiosquier.

    AB : Peux-tu revenir sur le déroulement de ce qui s'est passé lundi dernier, et nous dire dans quel contexte s'est déroulé cet évènement ?

    SL : Ce lundi était une journée avec une ambiance marquée par une circulation encore plus dense que d’habitude, avec beaucoup de bruits, il y avait aussi beaucoup de nervosité du côté des marchands de cigarette et des pickpockets, bref une ambiance électrique. En début d’après-midi je suis intervenu pour empêcher un pickpocket de voler dans le sac d’une cliente, ce qu’il n’a visiblement pas apprécié puisqu’il a ensuite donné des coups sur le coté du kiosque. Il a ensuite rodé autour du kiosque tout l’après-midi en proférant des menaces à mon encontre. Je l’ai signalé à des agents de police passant par là. Vers 19h au moment de la fermeture, alors que je sortais du kiosque, je reçois un violent coup de poing à l’œil par le pickpocket resté en embuscade pour se faire vengeance. Il a ensuite tenté de me projeter au sol et de continuer à me frapper mais j’ai réussi à le faire fuir, l'action a duré une dizaine de minutes. Aucune force de police n’était présente à ce moment-là.

    AB : Mercredi 15 mai lors de la réunion du comité de voisinage de la ZSP, nous avons exprimé notre vive émotion suite à ton agression et interpellé les responsables policiers et politiques sur leur engagement sur le terrain au métro Barbès. Comment vois-tu le travail policier ces derniers temps, avais-tu remarqué une présence plus régulière ?

    SL : Oui en effet, il a beaucoup plus de présence policière, avec différents services mobilisés ces derniers temps. Mais leur absence, ne serait-ce que de dix minutes, laisse le terrain libre aux délinquants qui reprennent leurs affaires de plus belle. Il faudrait une présence policière permanente et continue pour que cet espace public retrouve un jour un peu de sérénité. Et plutôt que de se concentrer sur le bout de la chaine, les vendeurs de cigarettes, peut-être que le mieux serait d’enquêter efficacement sur les ramifications étrangères de ces réseaux bien implantés.

    AB : La Maire de Paris, mais également les maires d'arrondissement et de nombreux élus, et de nombreux riverains, ont exprimé leur solidarité à ton égard. Comment reçois-tu cette manifestation de soutien? 

    SL : j’ai été très touché par ces nombreux messages de soutien, en particulier celui d’Anne Hidalgo. Mais depuis le temps que j’alerte les élus sur la dégradation constante de la situation au métro Barbès, j’aimerais plus des actions que des mots. Et là je parle plus pour le quartier et les habitants que pour moi.

    AB : Tu es actuellement en arrêt suite à cette agression et ton kiosque est fermé. Comment s'annonce pour toi l'avenir à Barbès ?

    SB : Il ne s’annonce tout simplement pas. Cette agression m’a amené à m’interroger sur le rapport coût/bénéfice de mon activité à Barbès, en tenant compte des questions financières bien sûr mais également de mon bien-être au travail, et j’en ai conclu que pour mon avenir, mon bonheur et celui de ma famille il est préférable d’arrêter là. Je ne rouvrirai donc pas le kiosque à l’issue de mon arrêt maladie. Finalement, cette période est une bonne occasion pour moi de réfléchir à ma reconversion, j’ai déjà plusieurs pistes sérieuses, mais je me laisse le temps de la réflexion. Ce que je sais c’est que Barbès, c’est fini pour moi.

    Propos recueillis le 19 mai 2019

  • Élections européennes : la propreté grande perdante à Paris

    Les élections européennes se sont déroulées dimanche dernier et, logiquement, ce scrutin marque la fin de la campagne politique. Et pourtant, des semaines, des mois encore, nous subirons dans les rues de Paris la saleté de tous les affichages sauvages auxquels se sont adonnés la plupart - mais pas tous - des partis politiques en lice. Et pendant des semaines, des mois encore, nous verrons les bobines des candidats, aujourd'hui heureux ou malheureux du sort réservé par les urnes, mais qui ne se soucient guère de l'effet détestable de la saleté engendrée par ce type d'affichage illégal.

    Il est assez incompréhensible que les partis politiques continuent encore ce genre d'action un peu dépassée, pourtant très impopulaire auprès des électeurs, alors que pour beaucoup, faute de militants, ils doivent faire appel à des sociétés spécialisées dans ce vandalisme publicitaire. D'ailleurs, il n'est pas rare de voir des affiches de candidats concurrents soigneusement alignées côte à côte par ces mêmes afficheurs qui comptent plusieurs partis-clients.

    Alors que les municipales de 2020 s'annoncent, nous espérons que les candidats au siège de maire de Paris sauront respecter la ville qu'ils prétendent diriger et ne saliront pas les murs et le mobilier urbain de la ville (sans parler des dégradations qu'occasionnent ces collages sur les supports), et que la majorité municipale actuelle sévisse effectivement et systématiquement contre cette pratique, quitte à adresser des amendes... à son propre parti !

    Petit florilège européen :

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  • Square Léon: le nouvel aménagement prend forme

    Action Barbès a participé à la réunion de concertation au sujet du réaménagement du square Léon, organisée par l’Equipe de Développement Local (EDL) de la Goutte d’Or le 19 avril dernier. Une vingtaine de riverains et acteurs associatifs ont assisté à la présentation des premiers éléments issus de la consultation publique menée dans le secteur depuis février 2018, aux côtés des représentants institutionnels (Ville de Paris, Mairie du 18e).
    L’aménagement du square Léon est issu d’un projet voté au Budget Participatif 2016, portant sur la rénovation de 19 squares et parcs dans les quartiers populaires. Sur une enveloppe globale de 2,2 M€, l’opération s’est vue accorder une enveloppe de 270 000 €; une deuxième ligne budgétaire de 50 000€ a été attribuée au square Bashung, autre espace vert problématique de la Goutte d’Or. Le calendrier prévisionnel lié à ce projet est assez serré : phase de conception en avril-juin 2018, préparation et chantier deuxième semestre 2018 et démarrage des travaux au premier semestre 2019… d’où l’intérêt de cette réunion de synthèse et de restitution.

    paris,paris 18e,budget-participatif

    Entrée sud du square

     

    Diagnostic de l’existant

    D’un point de vue méthodologique, l’EDL a pris le parti de la diversification des outils de concertation, seul moyen de collecter les avis d’un public large et hétérogène :
    • un questionnaire en ligne, disponible entre février et mars 2018, ayant reçu 163 réponses ;
    • un questionnaire sur place, auprès des personnes qui fréquentent régulièrement le square, avec 35 réponses collectées ;
    • des ateliers de travail avec des partenaires locaux ciblant des publics moins accessibles (jeunes, femmes, collectifs de riverains);
    • des temps de travail avec les services de la Ville, en particulier avec les jardiniers de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE).


    Le constat qui ressort de la concertation est unanime : il s’agit d’un espace surfréquenté, qui concentre des usages divers et cloisonnés, caractérisé par des dégradations régulières et par une forte présence masculine.
    Les associations locales insistent sur la nécessité de permettre aux usagers de mieux profiter du square, en mettant en avant le décloisonnement des espaces et la mise à disposition de services, notamment la réouverture des toilettes publiques et l’activation des points d’eau. La DEVE se retranche derrière la nécessité de faciliter l’entretien des espaces et de préserver la qualité paysagère du square, tout en fermant la porte à une réouverture des équipements. Entre l’immobilisme des services de la Ville et les besoins disparates exprimés par les habitants, les visions semblent incompatibles.


    Les pistes d’aménagement pressenties

    L’EDL rappelle que le nouvel aménagement ne pourra pas contenter tout le monde et que des arbitrages s’imposent : le budget n’est pas suffisant pour l’ensemble des actions envisagées…  sans compter que les pistes d’amélioration sont souvent en conflit les unes avec les autres !
    L’installation d’agrès de sport, plébiscitée par les jeunes publics, ne va sûrement pas rééquilibrer la présence homme-femme dans le square ; la suppression des bosquets côté Saint-Luc pourra faciliter la traversée nord-sud, mais ne va pas dans le sens de la biodiversité et de la présence du végétal ; la multiplication des animations de quartier reste difficilement conciliable avec une amélioration de la qualité des pelouses.
    Malgré ces divergences, un consensus semblerait se dégager sur certains points : l’agrandissement des pelouses pour préserver des espaces de détente et de relaxation, le remplacement des aires de jeu pour les tous petits, la réparation des filets et le remplacement du sol sur le terrain de sport, l’amélioration de l’éclairage et de l’accessibilité, la transformation du terrain de basket en espace multifonctionnel.
    Une solution à l’impasse : élargir le périmètre d’étude.

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    Le terrain de sport


    La position d’Action Barbès est (pour une fois) attentiste ! Au lieu de compartimenter les sujets, nous sommes convaincus qu’une réflexion globale s’impose sur les équipements de la Goutte d’Or, dans le but d’étudier les complémentarités offertes par les projets d’aménagements de deux autres espaces dans le même secteur : le terrain d’équipement polyvalent sur l’allée Boris Vian, dont le réaménagement est prévu à l’horizon 2021 dans le cadre de l’ANRU 2, et le square Bashung, objet de discussion dans le cadre de la démarche « Tous mobilisés pour la Goutte d’Or» (voir notre article du 30 avril).
    Une coordination avec les autres directions concernées implique une prolongation de la phase de programmation et le décalage des travaux d’un an… sans oublier les aléas liés au chantier (les lecteurs les plus anciens se rappelleront des travaux de 2007, avec des vols et des vandalismes à répétition), qui pourraient retarder encore plus l’inauguration du nouveau square. Néanmoins, nous nous demandons comment on peut faire abstraction de ces deux projets, susceptibles d’offrir des solutions pérennes aux problèmes des surfréquentations du square et de capter une partie des usages aujourd’hui concentrés dans le seul poumon vert de la Goutte d’Or.
    Il est aussi vrai que l’échéance des municipales de 2020 risque de faire cogner ce projet contre l’inertie typique des années électorales. L’arbitrage auquel les services de la Ville se trouveront confrontés n’est pas des plus simples : privilégier les besoins à long terme des habitants du quartier ou profiter de la situation politique favorable pour accélérer les travaux. Nous veillerons de près à ce que la position des riverains soit intégrée jusqu’au bout dans la prise de décision.

  • Gare du Nord : à quoi ressemblera la nouvelle gare ?

    Le 29 janvier dernier, la Salle des fêtes de la Mairie du 10e a fait le plein pour la réunion publique consacrée au projet de la future gare du Nord, présenté par des représentants de la SNCF, de SNCF Gares et Connexions et de Ceetrus, filiale du groupe Auchan et partenaire privé de cette opération, à hauteur de 600 millions d’euros. Outre la Maire du 10e Alexandra Cordebard et quelques-uns des élus, était présent Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité.

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    En préambule, il a été rappelé que l’opération était menée dans le cadre d’une Société d’économie mixte à opération unique (Sémop) constituée jusqu’en 2065, sous la gouvernance SNCF/Ceetrus et que le permis de construire serait délivré non par la Mairie de Paris, mais par l’Etat. On apprendra d’ailleurs en cours de réunion que le permis de construire sera déposé… en mars 2019, sachant que l’échéance de fin des travaux imposée par les JO est début 2024.

    Les travaux, qui incluent un remaniement complet de la gare, de ses accès et de son environnement, ont soulevé beaucoup d’interrogations de la part des habitants du quartier, et en particulier des riverains ;  d’autant plus que, concomitamment, l’hôpital Lariboisière se livrera à une importante restructuration et que tous ces travaux se dérouleront également pendant la nuit. Il a été alors précisé qu’un « coordonnateur de chantier urbain » serait nommé, afin, notamment, d’intervenir sur les difficultés de circulation inévitablement générées par le ballet de camions prévisible, et que des protections phoniques et anti-poussière seraient installées. Il sera prévu un numéro d’appel d’urgence en cas de nuisances.

    Il n’en demeure pas moins que les aménagements de la future gare routière, qui vont impacter l’environnement des habitants de la rue du faubourg Saint-Denis et ceux de la sortie nord de la gare (place de la Chapelle) sont peu détaillés et interpellent beaucoup certains participants.

    Autre sujet ayant fait l’objet d’un large débat : le parking vélos, à deux niveaux, prévu pour accueillir 1 200 vélos, et qui, au regard de ce qui se passe dans d’autres métropoles d’Europe, et même de France, paraît nettement sous-dimensionné. Comme réponse, il a été affirmé qu’une extension serait prévue dans un second temps.

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    Toutefois, pour continuer sur une note (plus ou moins) positive, les nouveautés :

    Les aménagements des terrasses qui devraient inclure des espaces végétalisés, des structures de loisirs et de sport (attention aux vues du ciel des visuels présentés, un peu trompeurs, la végétalisation ne sera pratiquement pas visible depuis l'espace public).

    Une immense verrière en résine, "évoquant une aile de libellule" (dixit, ça ne s’invente pas) et munie de toutes les facilités de nettoyage qui assureront la pérennité de sa transparence ; elle recouvrira une « rue » intérieure de 300 mètres de long et 20 mètres de large. Une transparence qui, hélas, ne manquera pas d'être occultée par les écrans publicitaires dont la SNCF Gare et Connexions inonde les gares depuis quelques années (et qu'on ne montre jamais sur les visuels d'architecte).

    La multiplication et la facilitation des liaisons verticales : escaliers, escalators, ascenseurs.

    La prise en compte du problème de l’errance par l’installation d’une salle destinée à un accueil temporaire de ce public.

    Une salle devrait également être disponible pour la vie associative.

    Une salle de spectacle destinée à la promotion des cultures européennes devrait être créée.

    La multiplication par cinq (!) de la surface dédiée aux commerces, qui comprendront des commerces dits de proximité et d’autres, dont l’apport qualitatif sera surveillé. Le fait que la surface dédiée aux voyageurs ne sera quant à elle multipliée que par deux fois et demi a soulevé de nombreuses protestations de la salle. 

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    En résumé : beaucoup d’ambitions et de promesses, mais tout autant d’imprécisions sur les conditions de leur mise en œuvre et sur l’impact des travaux sur la vie des habitants ; pour nombre de ces derniers, le dépôt du permis de construire dans moins de deux mois semble irréaliste et risque d’entraîner des remises en cause, notamment par certaines associations disposant d’un droit d’initiative.

    D’autres réunions de concertation ont été promises… mais en sera-t-il encore temps ?

  • Appel à projet pour l'Oasis urbaine

    À l'occasion de la réouverture après travaux du square Louise de Marillac, coeur de l'Oasis urbaine place de la Chapelle, la Mairie du 18e lance un appel à projets pour animer le square cet été.

    Il est possible de proposer son projet par mail à mairie18@paris.fr

    Pour plus de précisions, une réunion d'information  se tiendra le mercredi 3 avril à 18h30 à la mairie du 18e (pour s'inscrire cliquer ici).

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    C'est où ?

    Marie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Mercredi 3 avril à 18h30

  • ”Un jour, je serai fermier…”

    L’arrivée du beau temps est toujours un événement, à cette occasion, La P'tite Ferme de la Goutte d'Or vous invite à célébrer l’agriculture urbaine samedi 11 mai, avec un évènement intitulé : "Un jour, je serai fermier…"

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    L'équipe de fermier·e·s vous invitent au square Alain Bashung pour (re)découvrir en famille les métiers d’hier et d’aujourd’hui : fromager, apiculteur, berger... et vous proposent des animations ludiques. Ils réserveront une surprise aux enfants qui… souhaiteraient devenir fermier !

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    C'est Où ?

    La P’tite Ferme de la Goutte d'Or, square Alain Bashung, 16 rue de Jessaint, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 11 mai 2019, de 15h à 18h

     
  • Pause estivale pour le blog

    Comme tous les étés, le blog d'Action Barbès prend congé, reprise du blog le lundi 26 août.

    Nous souhaitons un bel été à toutes et tous.

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  • Les adhésions 2019-2020 à Action Barbès sont ouvertes

    Pour renouveler son adhésion ou pour nous rejoindre, c'est très simple, il suffit de télécharger et imprimer le bulletin ci-dessous et de le retourner accompagné de votre chèque de cotisation (tarif inchangé : 10 € par couple/foyer)

    Bulletin d'adhésion 2019-2020

     

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  • ”Barbès batailles” un documentaire à ne pas rater

    Nous avons eu l'opportunité de visionner en avant-première le film documentaire Barbès batailles, réalisé par Lydie Marlin et Andrés Criscaut, et nous vous conseillons vivement de le voir si vous le pouvez. Il sera diffusé le 18 mars sur France 3 Paris Ile-de-France, après Soir 3

    Le documentaire Barbès batailles montre comment la Goutte d'Or (hélas confondue ici avec Barbès) s'est historiquement construite avec différentes migrations et à travers les combats pour le partage et contre l'exclusion. De la Guerre d'Algérie aux Sans-papiers de Saint-Bernard, c'est toute l'histoire récente des migrations en France qui se retrouve ici. D'ailleurs, les réalisateurs auraient pu remonter encore plus loin le lien étroit entre ce quartier populaire et les migrations. Pensons aux Juifs d'Europe de l'Est fuyant les pogroms aux 19e siècle et trouvant refuge dans le Nord du quartier, ou encore aux Allemands, Belges et Luxembourgeois qui, venant chercher du travail dans les industries parisiennes durant la seconde du 19e siècle, se retrouvèrent eux aussi à la Goutte d'Or, pour ne citer que ces deux exemples.

    Ce travail documentaire permet notamment de faire émerger une parole bien peu entendue sur le vécu de la Guerre d'Algérie dans la Goutte d'Or. Car très peu le savent, le quartier de la Goutte d'Or a été un véritable champ de bataille à cette période, avec son lot d'attentats, de tortures et d'exécutions sommaires. 

    Une projection du documentaire avant-première se déroulera à la salle Saint-Bruno, le 14 mars à 19h, en présence des réalisateurs Lydie Marlin et Andrés Criscaut, du délégué de l’antenne de France 3 Paris Ile-de-France Marc Degli Esposti, et du producteur délégué Thierry Aflalou. Attention, le nombre de place est limité, il faut impérativement s'inscrire au préalable (cliquer ici). Une discussion aura lieu à l’issue de la projection, un pot convivial sera également proposé.

     

    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 14 mars 2019, à 19h