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Rechercher : conseils de quartier

  • Et enfin on l'inaugura...

    Ouiiiiiiiiiiiii ! C’est demain l’inauguration du square Alain Bashung ! Nous y serons, nous essaierons de vous rapporter des photos...

    Avoir attendu le jour de la fête de la musique est une attention que les amis et admirateurs du chanteur disparu apprécieront. S'ils sont attentifs à l'annonce faite à l'AFP par la mairie de Paris et reprise par toute la presse, nationale et même de province, les 1500 m2 de square ne suffiront pas à les accueillir aux côtés des officiels. Nous tenterons de  nous faufiler.

    Retrouvez pour quelques instants (8') Alain Bashung en 2005 dans une émission de Canal + en clair, "En aparté", interview menée par Pascale Clark. Pour les amateurs, la suite de l'émission est ici, cliquez. Ainsi que de nombreux clips sur You Tube ou DaiyMotion.

     Quittons toutefois le showbizz et revenons à ce qui nous a occupés pendant plusieurs articles ici, (le dernier le 22 avril) l'ouverture d'un square dans un quartier, densément peuplé, qui en a besoin. Voici quelques photos prises avant l'inauguration. Le temps pluvieux de ces derniers jours a arrosé copieusement toutes les plantations, qui devraient prendre un bon départ.

    Pour suivre les péripéties et voir les photos au fil du temps
    - article du 17 janvier 2012 : les peleteuses tracent des allées
    - article du 20 mars 2012    : de gros sacs de terre arable sont sur place
    - article du 29 avril 2012     : les premières feuilles apparaissent sur les plantes déjà en place

    Et avant ? Il ne s'appelait pas encore Alain-Bashung.... mais simplement du nom de la rue où il se situe, à savoir rue de Jessaint, au numéro 16.

    - article du 31 août 2011         : un grand rectangle plus ou moins plat
    - article du 17 décembre 2011 : sous un beau soleil d'hiver et du matin
    - article du 8 mars 2011          : toujours rien derrière les grilles

    Pour les plus courageux, retrouvez les archives et notre numéro 19 du bulletin de l'association en 2009... déjà.

  • Vous n'avez encore rien vu !

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    Ci-dessus, c'est la rue du faubourg Poissonnière, côté 9e, depuis un mois environ. Le chantier tourne à droite dans la rue du Delta qui a également un cheminement piétons protégé, quand aucun automobiliste, indélicat ou désespéré, ne le réduit à rien pour garer son véhicule.

    paris,delta,grue,Dimanche matin une grue téléscopique portée occupait toute la rue du Delta. Les stabilisateurs latéraux manquaient d'espace pour prendre appui au sol, car des voitures stationnaient malgré les panneaux indiquant la présence de la grue le 27 au matin. Tout est rendu difficile par le manque de respect des consignes, des interdictions, etc. Les indications n'étaient pas très claires, nous a dit paris,chantier,concessionnaire,poissonnièreun passant. Oui, c'est assez vrai. Mais quand bien même elles auraient été plus visibles... Les mauvaises habitudes sont là. On assiste de plus en plus à du "chacun pour soi".

    Revenons à nos chantiers : sur le trottoir opposé du faubourg, côté 10e, il y a une emprise en haut du faubourg qui permet de stocker les matériaux. Avec force palissades vert et blanc balisant l'espace. Plus bas, vous aurez peut-être noté des signes cabalistiques en rouge et vert fluorescents, dessinés sur le trottoir au droit des regards en fonte marqués "gaz".... On sentait bien qu'un nouveau chantier était dans les starting blocks. Le coup de feu de départ sera donné le 2 juin. Qu'on se le dise ! On aimerait aussi que les véhicules qui empruntent le faubourg sur ce tronçon roulent moins vite et prennent en compte les difficultés des piétons à circuler.

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  • Transformer le viaduc... un rêve ?

    Les voyages forment la jeunesse, affirme le dicton. La jeunesse, peut-être, mais cela donne des idées aussi. Au cours d'un voyage en Catalogne, en plein centre ville de Gérone (Girona-Espagne, nord de Barcelone), nous avons longé ce magnifique viaduc végétalisé, telle une empreinte de la nature laissée sur la ville. (Attention, pas de gibbons suspendus aux lianes...!)

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    Il s'agit du viaduc du chemin de fer, qui surplombe la rue - carrer ! - Bonastruc de Porta. Vous avez la possibilité de visiter les abords et de voir cette jolie réalisation sous plusieurs angles en naviguant sur le site ci-dessous de Gmaps.


    Agrandir le plan

    Les végétaux utilisés sont majoritairement des plantes grimpantes et des lianes, toutes espèces à tige ligneuse qui s'adaptent bien aux milieux et colonisent facilement les piliers en béton du viaduc, puis gagnent les parties hautes pour retomber en chutes vertes et abondantes.

    Le marché de La Chapelle à l'ombre de ces cascades de verdure.... Cela risque de rester un rêve.

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    Et maintenant on compare ?

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  • le pique nique solidaire rue Fénélon en photos

    paris,10e,pique-nique,solidarité,On a tout d'abord cru que l'installation serait reportée, mais la pluie a bien voulu aller voir ailleurs un peu avant midi. Pas un grand soleil franc, mais une ambiance chaleureuse régnait sur les lieux - on ne peut pas dire à l'ombre de Saint-Vincent-de-Paul, car les nuages nous protégeaient assez bien des rayons du soleil. Des enfants, des jeunes, des anciens, habitants du quartier et  sans abri. Une belle affluence malgré ce temps incertain quelques minutes plus tôt.

    L'événement occupait l'espace à l'ouest de l'église, c'est à dire sur les trottoirs de la rue Fénelon.

     

    L'orchestre était installé sur les marches de l'entrée de la sacristie.

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    "J'ajouterais qu'il y avait plein de gens de la rue, que la cohabitation était sympa, la communication réelle, autrement dit pour employer les mots qui rapportent des points et font sérieux, c'était bon pour le "vivre ensemble", dixit Judith. ) "

    Sur le blog, il vous manque la musique... On ne peut pas se rendre bien compte, mais à voir la tablée, ci-dessous, on peut considérer que ceux qui sont venus étaient contents. Le but est aussi de pouvoir renouveler l'opération les années suivantes et ancrer cette "coutume" dans le quartier. L'avenir nous dira si le pari est gagné.

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  • Au bout du Magenta....

           ....... la Place de la République et ses sens de circulation

    Même avec quelques semaines de décalage, nous sommes heureux de vous présenter la petite vidéo assez bien faite que la Ville a mise en ligne.

    Le week end dernier, il n'y avait pas beaucoup d'automobilistes qui osaient prendre le boulevard Saint-Martin sur la file désormais ouverte d'ouest en est... Manque d'habitude sans nul doute. Il nous reste à aller voir sur place, à pied ou à vélo, le sort réservé à la piste cyclable que nous avions trouvée dès la présentation du projet peu protégée des automobilistes indélicats.

    tvk_rep_111213_-_aerienne_hd_0.jpg

    Cliquez sur le curseur pour voir les explications :


    Place de la République : les travaux se... par mairiedeparis



  • Paris respire.... mal, même très mal ces jours-ci

    Paris respirerait mieux si l'on voulait bien réduire le nombre de véhicules automobiles entrant dans Paris, par tous les moyens qui s'offrent aux autorités municipales et qui sont mises en oeuvre dans d'autres villes de la taille de Paris. C'est ce qu'a demandé un habitant qui s'est déclaré insuffisant respiratoire, une santé fragile donc, qui souffre de la pollution de l'air comme des milliers de Parisiens et particulièrement des particules fines que rejettent les moteurs Diesel.

    Nous avons déjà donné notre opinion sur le projet Paris Respire que souhaite promouvoir la mairie du 9e. Pour être loyal, nous allons donner les arguments qu'ont développés le maire et Pauline Véron, qui se charge de mener à bien cette opération. C'était mercredi dernier à la mairie du 9e.

    document?id=14646&id_attribute=120Concernant la pollution, Pauline Véron n'a pas nié le problème. L'air a Paris ces temps-ci n'est pas de bonne qualité. C'est la même chose chaque fois que nous avons plusieurs jours consécutifs de grand soleil. Elle dénonce toutefois les politiques de promotion du Diesel en France, qui compte la plus forte proportion de ce type de motorisation particulièrement polluante. Par ailleurs, elle soutient le choix du maire de Paris de ne pas instaurer de péages aux entrées de la capitale, pour ne pas pénaliser les habitants de banlieue. Toutes les communes de banlieue ne disposent pas de transports en commun, ni de liaison rapide vers Paris, car les budgets ont été notoirement insuffisants au niveau francilien pendant des décennies, a-t-elle ajouté. Le retard cumulé n'a pas pu être comblé malgré les efforts de la région et du STIF. La santé des Parisiens doit-elle passer après le souci d'équité entre Paris et sa banlieue ? C'est la question qu'a posé un participant à la réunion.

    Les habitants présents dans la salle Rossini, une vingtaine en tout, se sont majoritairement déclarés favorables à Paris Respire, en général... mais Trudaine leur semble déjà très tranquille, en particulier le dimanche après midi. La fermeture ne serait effective que de 14 h à 18 h, peut-être 19 h en été. Pourquoi donc interdire la circulation automobile dans une zone aussi peu fréquentée par les voitures ?

    La réponse peut surprendre : globalement parce qu'on en n'a pas trouvé d'autres !

    En effet, créer une zone de loisirs, de jeux, éphémère, libre de toute voiture, au milieu de nulle part, c'est risqué. Le mieux est de coupler cette zone avec un square que fréquentent les enfants et les familles. Or, le 9e n'est pas riche en espace vert. C'est même un des arrondissements les moins bien dotés de ce point de vue. Ajoutez à cela que 9e est un arrondissement pentu. Et oui ! Ne sommes-nous pas sur le versant sud de la colline de Montmartre ? En dehors du square d'Anvers,  il y a le square, petit mais charmant ,qui se trouve près de la place Saint-Georges. Mais il est environné de rues en pente qui se prêtent mal à l'apprentissage du vélo ou à la pratique des rollers, nous a-t-on dit. Quant au square Montholon, Mme Véron a souri en demandant : "Vous ne voulez pas qu'on ferme la rue La Fayette quand même ?".

    En souriant, nous pourrions très bien répondre : "Et pourquoi pas ?" Pensez-vous vraiment qu'un dimanche après midi, on ne puisse se passer de cette voie entre 14 h et 18 h ? Il est où le temps où Denis Baupin décidait qu'on fermerait les voies sur berges tout le mois d'août pour aérer un peu les bords de Seine ?? C'était il y a dix ans. Les esprits ont évolué : maintenant Mme Véron fustige le 1er ministre, François Fillon, parce qu'il a mis son véto au projet de la majorité parisienne d'aménagement des voies rive gauche. Elle n'est pas la seule à estimer que c'est un abus de pouvoir. Alors soyons un peu ambitieux, à défaut d'être révolutionnaires, et fermons la rue La Fayette le dimanche après midi !

    Elle a enfin souligné la très forte densité de Paris, plus élevée que dans bien d'autres capitales européennes... On est donc resté sur les deux projets proposés par les services de la Ville, l'un axé sur l'avenue Trudaine au sens strict, et l'autre plus vaste, élargi aux rues Rodier et Turgot, jusqu'à la rue Condorcet qui conserve toutefois sa circulation, et aux petites rue Lallier, Sey et Bochard de Saron. Outre que ce secteur comporte des rues pentues (ce que l'on critique par ailleurs), il est aussi fort gourmand en barrages tenus par des agents de surveillance de la ville (ASP). Dont on aurait bien besoin dans des lieux plus fortement peuplés et densément occupés.

    paris,9e,paris-respire,trudaineEncore un dernier point : une de nos remarques sur le risque de colonisation des trottoirs par les terrasses des cafés a été balayée d'un revers de manche. "Ce n'est pas un après midi par semaine qui va changer le comportement des cafetiers !" Certes, non. Il va seulement le renforcer. Car l'occupation invasive a déjà commencé. Voir ci-dessous. paris,9e,paris-respire,trudaine

  • Vivre ici : pendant deux jours encore à la mairie du 10e

    Jusqu'au 16 mars 2012
    Hall de la mairie du 10e
    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Depuis 2004, la photographe Mehrak et les deux journalistes Marie Bonnard et Anne Belot ont suivi au quotidien vingt-trois femmes d'origines culturelles diverses. Installées en France depuis quarante ans ou à peine trois semaines, issues de tous les milieux sociaux, ces vingt-trois femmes immigrées retracent le parcours de leur intégration. A travers le récit de leur vie, ce travail documentaire pose la question de la place qu'ont pu trouver ces femmes en France.

    La photographe Mehrak, d'origine iranienne, est à l'initiative du projet. Exilée en France depuis son adolescence, elle a eu envie de montrer l'immigration telle qu'elle l'a vécue. Son projet trouve rapidement le soutien de Catherine Baduel de l'association Les Yeux de la Terre et, en 2006, son travail auprès des femmes immigrées donne lieu à une exposition intitulée « Le pari de l'enracinement » au Musée de l'Homme.

  • Mairie du 18e, festival Ici & Demain 2012

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    Depuis toujours, la photographie a tenté de capter le mouvement. Pour Stéphane Chaulet, le lightpainting permet l’intégration idéale du mouvement dans la photographie, un mouvement habituellement impossible à retranscrire fidèlement quel que soit le médium artistique. Pour le festival, il propose une série photographique autour de Paris, un jeu entre cette ville lumineuse et sa touche de lumière personnelle, pour apporter une autre dimension à des lieux connus des Parisiens.

    Jeux de lumières - Stéphane Chaulet- Festival Ici & Demain 2012

    Du Vendredi 9 mars 2012 au lundi 19 mars 2012, de !h"à à 17h avec nocturne le jeudi jusqu'à 19h30.

    Mairie du 18e arrondissement

    Entrée gratuite.

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    Retrouvez ici toute la programmation du Festival Ici et Demain 2012 dans 30 lieux distincts dans Paris.

  • 15 avril, grand meeting....

    Pas d'article aujourd'hui pour cause de meeting !

  • Vano, palissades et propreté

    Suite de notre rencontre avec le Commissaire Clouzeau mercredi 4 avril.

    Lors de notre entretien avec le commissaire Clouzeau, nous n’avons pas manqué d’évoquer les façades en ruine des anciens magasins Vano, victime d’un incendie en juin 2011

    En mairie, les élus du 18e nous avaient confié qu’ils avaient à plusieurs reprises interpellé la Préfecture de police pour que l’espace piéton soit sécurisé. Des palissades, couvertes d’affiches leur donnant un aspect désastreux, créent certes un espace supplémentaire où des morceaux de façades pourraient tomber sans grand préjudice pour les passants. Mais est-il bien suffisant, en cas de grand vent, ou simplement sous l’effet du temps et des intempéries ?

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    Il semble qu’il incombe au propriétaire, nous dirons même AUX propriétaires - puisque nous avons appris qu’ils sont au nombre de deux -  de mettre un terme à la situation d’insécurité qui résulte des façades endommagées par les flammes.

    Le commissaire nous a confirmé que les propriétaires ont été mis en demeure. Mais pas plus. Ensuite on attend…

    Par ailleurs, vous avez suivi notre action « cartes postales » sur le blog, et vous êtes donc parfaitement au courant que notre souhait est de voir édifier un immeuble. Il ne sera pas trop haut, car les contraintes du PLU (plan local d’urbanisme lien) veillent… Son rez de chaussée pourrait abriter un café, une brasserie, un lieu de convivialité, apte à donner un peu de charme et d’allant à ce carrefour Barbès qui va bientôt s’enorgueillir de posséder un cinéma de trois salles. Le commissaire dans un premier temps a tiqué : « Est-il bien légal d’ouvrir un local possédant une licence IV (débit d’alcool) près d’une école ?», a-t-il questionné. Nos figures se sont allongées. Une école ? Oui, il existe une crèche Kangourou, sur le boulevard de La Chapelle. Ah, la crèche. Nous pensions plutôt à la maternelle de la rue des Islettes. Sur le champ, le commissaire a appelé son juriste de la Préfecture de police : il faut une distance de 75 mètres au moins pour qu’une autorisation soit donnée. Ouf.

    On peut encore y croire.

  • Paris et ses hôtels particuliers

    expo hotel particulier.JPGLe projet de réhabilitation du Louxor a permis à Action Barbès de s’intéresser de plus près aux questions liées au patrimoine. C’est dans cette optique que nous vous recommandons vivement d’aller visiter l’’exposition L’hôtel particulier, une ambition parisienne qui se tient depuis le 5 octobre et jusqu’au 19 février 2012 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine au Trocadéro.

    Beaucoup d’hôtels particuliers ont été détruits au cours des siècles, mais Paris en garde encore pas mal d’exemples. On peut même dire que ceux-ci ont structuré la ville. Du Marais et de la place des Vosges au quartier de la Chaussée d’Antin, à deux pas du carrefour Barbès, en passant par le faubourg Saint-Germain, la ville de Paris reste profondément marquée par ces demeures qui reflètent un art de vivre, certes réservé  à quelques très rares privilégiés, mais témoins d’une civilisation en plein épanouissement.

    Disons le tout net, l’exposition est remarquable ! Elle est en gros organisée en trois étapes qui nous font comprendre l’évolution de l’architecture des hôtels particuliers, leur place dans la ville et la floraison d’arts connexes liés à ce développement.

    La première étape est celle de l’évolution de la structure de l’hôtel particulier. De la Renaissance où l’organisation du bâtiment reste encore très simple autour de la chambre qui sert à la fois de lieu de réception, de repas et de repos jusqu’au salon du XVIIIème siècle, lieu de réception, pièce centrale de l’édifice, là où s’expriment l’art de vivre, la sociabilité, en passant par la pièce d’apparat du Grand Siècle, celui de Louis XIV, l’exposition nous explique, nous montre, cette évolution qui est assimilable à celle de la civilisation. Pour ce faire, et de manière très pédagogique, une suite typique a été reconstituée, formée d’un vestibule, d’une antichambre, d’un salon, d’un cabinet bibliothèque plus intime, puis d’une galerie, permettant de comprendre comment on passe de la cour au jardin, du vestibule pour l’accueil au salon pour la réception, dans un ordre social très structuré.

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    Hôtel de Thellusson par Jean Baptiste Lallment (1716-1803) (source WIkipédiA)

    La seconde étape nous montre quatre hôtels particuliers représentatifs de leur époque. Le plus ancien, celui de Cluny au Quartier latin, construit pour l’abbé de Cluny lors de ses séjours à Paris. Ensuite l’hôtel Lambert, joyau du XVIIème siècle à la pointe orientale de l’île Saint-Louis, œuvre de Le Vau. Puis l’hôtel de Thélluson, si typique du XVIIIème siècle et enfin  le Palais Rose construit au tout début du XXème siècle. Quatre représentants de leur époque dont, hélas, seuls l’hôtel de Cluny et l’hôtel Lambert subsistent aujourd’hui.

    Enfin, la troisième étape nous montre le développement de l’art de la décoration (peintures murales, mobilier) et des jardins.

    Autour du quartier Barbès, peu d’hôtels particuliers encore en place. Notons la maison de Thiers, place Saint-Georges, d’un intérêt en vérité limité, la mairie du 9ème, l’hôtel d’Augny, l'hôtel Wendel, mais surtout l’hôtel  Bourrienne au 58 rue d’Hauteville, véritable bijou du début du XIXème siècle avec sa décoration Directoire. Le visiter, c’est se remettre dans l’ambiance des fêtes de cette époque postrévolutionnaire, celle des Merveilleuses, de Mme Tallien, de Mme de Beauharnais, qui y vivaient des amours intenses et agitées.

    Donc en un mot comme en cent, allez visiter l’exposition L’hôtel particulier, une ambition parisienne.

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    Salon hôtel Bourrienne (source)

  • Sempé croque Paris

    C'est le nom de la nouvelle exposition à laquelle nous invite l'Hôtel de Ville du 21 octobre 2011 jusqu'au 11 février 2012, dans la salle Saint-Jean, tous les jours sauf les dimanches et fêtes de 10h à 19h.

    Entrée gratuite.

    Ecoutez Sempé...  ou ci-dessous si la vidéo veut bien s'ouvrir....


    Visitez l'expo Sempé à l'Hôtel de Ville par mairiedeparis
    Rencontre avec Sempé par mairiedeparis 

    Avec une petite revue de presse, qui salue la bonne idée de cette expo :

    le NouvelObs de jeudi dernier : "En voyageant à travers plus de 320 dessins originaux, le visiteur découvre aussi ses multiples collaborations avec la presse. Et les magnifiques Unes au New Yorker, journal prestigieux et impertinent avec qui il collabore encore aujourd'hui, depuis 1978."

    Le Monde préfère écrire sur la sortie du livre ENFANCES de Sempé, accompagné d'un entretien avec Marc Lecarpentier. (Denoël, coédition Martine Gossieaux, 272 p., 42 €.) "Ca commence avec des baffes et des torgnoles... Ou plutôt non, ça commence par le commencement. Avec un bébé. Un beau bébé même, selon les critères de ces années-là. "Un bibendum blanchâtre et adipeux", "un gosse bien gros, alourdi par du lait trop riche". C'est ainsi que se décrit Jean-Jacques Sempé. Il vit à Bordeaux. Nous sommes dans les années 1930."

     Le Parisien ne manque de signaler lui aussi l'expo de l'Hôtel de Ville.

    A vous d'aller voir.

    A voir aussi "ceux qui dessinent Paris" sur le site de la Ville.