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  • Décembre 2013 - Un point sur la préparation des municipales 2014

    Le tableau ne se présente pas comme on pouvait penser qu’il se présenterait ! Au seuil de vraiment entrer dans la campagne (juste après les Fêtes), les partis politiques et les têtes de listes (nous allions dire « têtes de gondoles ») s’activent pour se mettre, selon eux, dans la meilleure position possible.

    Un élément pourtant est venu perturber toute cette agitation « microcosmique » comme aurait dit Raymond Barre, et il est d’importance : le désamour, dont le Parti Socialiste (PS) est l’objet et pense qu’il pourrait être l’objet d’un vote sanction en 2014, ne profite pas à l’UMP qui patauge dans ses conflits internes mais profite au Front National. Pour le coup, chaque parti de gouvernement rameute à tout va pour essayer d’établir un rapport de force qui lui serait favorable au soir du 1er tour des élections. C’est oublier que voilà plus de 10 ans Paris est tombé à gauche, y est resté et que la situation nationale y a peu d’impact aux municipales.

    Mais peu importe ! Chacun essaie d’attirer à lui ce qu’il peut.

    Aussi voit-on une Anne faire un pont d’or aux communistes, signer un accord inespéré avec et pour un microscopique Parti Radical de Gauche (PRG), placer dans ses listes des personnalités dites « d’ouverture » même si beaucoup d’entre elles sont soit déjà encartées au PS soit de simples candidatures de personnes déjà élues.

    Aussi voit-on une Nathalie chercher désespérément un accord avec le Centre, recruter des personnes cataloguées à gauche, faire feu de tout bois avec des arguments souvent limite.

    Tous ces tripatouillages et combines entre amis n’honorent pas ceux qui les pratiquent et font une victime, la Démocratie, par simple dégoût des électeurs devant ce tableau. La chose n’est certes pas nouvelle mais prend aujourd’hui des proportions inquiétantes. « Sauver son fauteuil » semble être le véritable mot d’ordre.

    Nos arrondissements préférés, 9e, 10e et 18e, n’échappent pas à la fièvre électoraliste ambiante. Qu’on en juge.

    Dans le 9e, à gauche, on nous présente Thierry Cazaux comme candidat « d’ouverture » alors qu’il est déjà conseiller d’arrondissement depuis 2008 et proche de la mairie depuis bien avant son élection. Alexandra Lion, ex-présidente d’une fédération de parents d’élèves, certes du 9e, mais très proche du PS peut-elle être raisonnablement considérée comme une « ouverture » ? A droite, Christian Saint-Etienne (UDI), actuel élu du 5e, avait choisi le 9e pour se présenter non seulement à la mairie du 9e mais aussi à celle de Paris, change d’avis et va se présenter dans le 11e pour plus sûrement être élu.

    Dans le 10e, on frôle la caricature ! Acquis à la gauche depuis longtemps, c’est là que les places sont les plus sûres à obtenir. Aussi voit-on débarquer un ancien syndicaliste CGT, Didier Le Reste, et l’actuelle ministre déléguée à la Francophonie, Yamina Bengugui, venue de son 20e, les deux parachutés là on ne sait ni pourquoi ni comment ? Sans compter que les beaux discours sur le non-cumul des mandats semblent bien vite oubliés concernant Mme Benguigui.

    Le 18e n’est pas lui non plus épargné. Michel Neyreneuf, présenté lui aussi comme candidat « d’ouverture » par la gauche est en fait déjà un élu de cet arrondissement. Pour la droite, on a débauché Elisabeth Boyer, ancienne conseillère régionale du Val d’Oise et toujours conseillère municipale….. à Saint-Leu-La-Forêt, toujours Val d’Oise, s’il faut en croire le site web de la mairie de cette charmante bourgade. Mais la prise semble bonne puisque la Dame est une ancienne du PRG.

    Dans l’apathie générale dans laquelle semblent se trouver les électeurs, les risques pris avec ces manœuvres sont certes limités. Seule peut-être la droite dans le 9e pourrait pâtir du retrait de la liste centriste, nombre d’électeurs de cette tendance n’étant sans doute pas prêts à voter pour l’UMP et son indiscutable droitisation (F. Bayrou a frôlé les 11% au premier tour de la présidentielle de 2012 dans le 9e).

    Pour ne pas peindre un tableau trop noir, reconnaissons que les principaux candidats dans nos trois arrondissements ont une présence locale indiscutable. Que ce soit Pauline Véron (PS) ou Delphine Burkli (UMP) dans le 9e, Rémi Féraud (PS) dans le 10e, Eric Lejoindre (PS) ou Pierre-Yves Bournazel (UMP) dans le 18e, tous connaissent bien leur arrondissement.

    A suivre.

  • A l'attention des membres d'Action Barbès - suite -

    Annonce destinée aux adhérents d'Action Barbès membres de la commission qui tiendra sa 2e session

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  • En revenant du marché

    Le trottoir élargi de la station de métro Barbès côté 10e était ce matin de marché, mercredi 29 janvier, occupé par les vendeurs à la sauvette, debout près de leurs articles étalés sur une toile ou encore serrés dans un caddy par l'ouverture duquel les acheteurs potentiels jettent un regard. Pas de bruit, pas de tension... quand, à deux pas de là, à l'angle de la rue Guy Patin, se tiennent deux policiers, seuls aujourd'hui et à l'heure où nous passions. Peut-être étaient-ils plus nombreux un peu avant, ou le seront-ils plus tard. Nos observations sont forcément le reflet d'un instant pris au hasard. En effet, quelques policiers avaient dans la matinée dispersés les vendeurs qui étaient alors de l'autre côté au niveau de la placette Charbonnière, comme nous le dira plus tard une adhérente rencontrée par hasard. 

    Le commerçant qui tient la boutique de prêt à porter du boulevard de la Chapelle devisait avec son voisin libraire. D'après les attitudes, nous comprenions immédiatement que les échanges avaient pour objet les vendeurs à la sauvette de l'autre côté de la rue. Nous engageons la conversation, un cabas au bout de chaque bras... « Qu'en pensez-vous ? », tout en marquant notre intérêt pour les activités qui se déroulent en face.

    - Qu'est-ce que vous voulez qu'on en pense ? On peut rien faire... Nous, on paye des impôts !

    - Oui, moi aussi. Le phénomène s'aggrave... ?

    - Bah, oui. La police ne fait pas son boulot, ils regardent. Si on appelle, ils nous disent que c'est le 18e.

    - C'est pas faux non plus. Le 18e gère tout le boulevard de façade à façade. Mais quand les policiers, quels qu'ils soient, s'approchent, les vendeurs se dispersent puis reviennent. Tout ce qui peut se passer c'est de repousser ces installations un peu plus loin de chez vous...

    - La police nationale est là pour maintenir l'ordre, ici c'est le boulot de la police municipale, mais ils nous renvoient toujours sur le 18e... quand on les appelle. Même sur place, c'est ce qu'ils nous le disent.

    A ce moment-là, un client avait l'air de vouloir rentrer dans la boutique (qui a priori était fermée à clé le temps de la conversation) et nous n'avons pas pu en savoir davantage.

    L'exaspération est sensible. A la fois devant les ventes faites sans aucun règlement, sans taxes, on dira hors de tout contrôle ; et aussi devant l'action de la police, qui ne résout rien. Sans doute aussi parce que, quand les commerçants ou les riverains appellent pour signaler une installation illicite, les réponses qui leur sont faites au téléphone ne sont pas de nature à calmer les esprits. « Adressez vous en face ou voyez avec les voisins du 18e ! »

    Il y a peut-être moyen de faire mieux... Pour notre part, nous ne doutons pas que l'action de la police et de la justice, puisque dans cette zone elles sont associées, ne portent pas des fruits, à terme, toutefois il faut aussi considérer la perception des habitants et des commerçants, comme ici, et avoir à leur égard une communication plus claire et plus pédagogique. C'est bien de faire des efforts pour la sécurité, c'est mieux de les rendre visibles. 

  • Les platanes réclament des pieds propres

    Les pieds d'arbres du Magenta alternent décidément entre la pataugeoire et la déchetterie improvisée, particulièrement en hiver et cela depuis plusieurs années. Nous avons été entendus par la mairie, non pas chaque fois que nous avons écrit sur l'état déplorable des pieds d'arbres, mais globalement puisque à deux reprises au moins des travaux ont été entrepris pour y remédier. En vain. 

    Lors du réaménagement des boulevards du quartier, l'effort s'est porté sur un nouveau dispositif autour des pieds d'arbres qui éviterait que le personnel de voirie n'ait à soulever deux fois par an les grilles en fonte qui depuis la nuit des temps (au moins depuis de nombreuses décennies !) protégeaient les pieds d'arbres autant qu'elles évitaient aux piétons de se tordre les chevilles et de ruiner leurs bottines. A priori leur retrait aurait du faciliter le nettoiement. Les grilles emprisonneraient tous les petits détritus comme les mégots, par exemple.

    Le souci était louable. Tout ce qui peut alléger les tâches pénibles des personnels de la Ville est le bien venu. Toutefois le mieux pour certains peut s'avérer être le pire pour d'autres. En effet, la surface de terre laissée sans protection autour des arbres, les anciens et les nouvellement plantés, n'a pas tardé à s'affaisser, à se creuser, récupérant tous les mégots et détritus jetés à terre et à se remplir d'eau à la moindre averse. Dans ce cas, admettons que le remède a été pire que le mal et revenons aux bonnes vieilles grilles, puis imaginons un principe de manipulation qui ne soit pas cause de lumbago aux agents de la Propreté de Paris. On a bien inventé une pince à manche pour éviter qu'ils se baissent pour le moindre papier gras. 

    Pour finir sur une note de satisfaction, nous avons le plaisir de vous faire part de l'arrivée d'une grille au pied des deux arbres situés à l'extrémité de la rue de la Charbonnière (18e), pratiquement sur le boulevard de la Chapelle, près du passage piétons. Deux jeunes arbres  bénéficiaient d'un traitement temporaire le temps de leur enracinement qui, s'il est favorable à l'arbre, l'est moins aux passants. Voici deux photos datant de janvier 2011 :

    paris,10e,magenta,pieds-d-arbres,grilles-d-arbres  paris,10e,magenta,pieds-d-arbres,grilles-d-arbres

    Les grilles sont revenues, des grilles à l'ancienne, semblables à celles que nous avons toujours croisées... Serait-ce un retour aux grilles pour certaines voies ? Quels sont les critères qui président à ce choix ? 

    Voici une vue (prise malheureusement sous une petite pluie et de nuit !) du même arbre le 28 janvier 2014 :

    paris,10e,magenta,pieds-d-arbres,grilles-d-arbres

  • Voulez-vous profitez des soldes chez AUTOLIB' ?

    Lu dans le Parisien du 4 février (mais version abonnés, d'où l'envie de vous en faire profiter !) :

    Les gestionnaires du système Autolib' cherchent l'équilibre financier — qui n'est pas encore atteint — pour les 2000 véhicules mis à disposition dans Paris et leurs quelque 44 000 abonnés. Ils lancent donc une semaine de tarifs bonifiés, quelque chose comme les "Bonnes affaires" dans les supermarchés  ou sur les sites de vente en ligne !

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    Si vous êtes tentés par l'aventure et que nous n'avez pas encore sauté le pas, c'est le moment. Depuis hier jeudi 6 février et pendant une semaine. Le deal est celui-ci : si les nouveaux abonnés dans la semaine atteignent le nombre de 2500, le rabais pourrait atteindre 50%. Pas inintéressant ! 

    Depuis hier et pendant une semaine encore sur www.autolib.eu

     

    En temps normal, les tarifs sont les suivants : 

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  • Autolib' : un garage entièrement dédié aux petites électriques

    Un garage de réparation des petites voitures électriques pas très loin de notre quartier : l'information est parue courant janvier sur le site de la ville. Les voitures électriques parisiennes n'avaient-elles pas de garage jusque-là ? Pas de si grand, de si performant, ouvert 7 jours sur 7 ! (Le précédent était à Vaucresson).

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    Là, boulevard Ney, tout près de la porte de La Chapelle, on a fait du sur mesure. Les 2000 véhicules qui circulent dans Paris et les communes qui se sont associées à l'aventure, disposent d'un espace très vaste (3000 m2) pouvant accueillir une centaine d'entre elles, pour leur entretien et les réparations courantes, bris de glace, pare-chocs bosselés, jantes et roues à vérifier, etc. La circulation en ville, avec la densité que l'on connaît à Paris, n'est pas sans causer quelques détériorations à la carrosserie. 

    Ce sont plus d'une quarantaine de mécaniciens et de techniciens qui assurent le bon fonctionnement de la flotte en se relayant 7 jours sur 7. Chaque passage est l'occasion d'un contrôle des fonctions essentielles du véhicule, système de freinage, gonflage des pneus, éclairage. Sans oublier le nettoyage de l'habitacle que les usagers ont trop souvent laissé en piteux état. Là encore, un peu de respect du bien collectif ne nuirait pas à l'affaire !

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    Centre de réparation Autolib' Photos Emilie Chaix Mairie de Paris 

  • Pour un véritable plan d'aménagement global...

                       .... dans le quartier Clignancourt-Ramey et alentour 

    La rue de Clignancourt subit, à certaines heures, un trafic automobile très important, principalement de transit, qui ces dernières années a eu tendance à s'accroître en raison des travaux d’aménagement réalisé non loin, par exemple ceux du quartier Vert de Montmartre et ceux du boulevard Barbès. Or, les caractéristiques actuelles de la rue (voies de circulation très larges, absence de traversées piétonnes sécurisées, absence de feux tricolores, topographie, trottoirs étroits, etc..), semblent autoriser les automobilistes à rouler vite et à ne pas respecter le couloir bus, au détriment des transports en commun et surtout des circulations douces (piétons et vélos). Quiconque a tenté de traverser la rue de Clignancourt a constaté comment les automobilistes et les 2 roues motorisés ne prêtaient aucune attention aux passages piétons. En exagérant à peine, ils sont prêts à écraser le piéton téméraire sur le point de s'engager afin de ne surtout pas avoir à s'arrêter. Un comportement quelque peu sauvage... Cette vitesse excessive met ainsi en danger les piétons sur les traversées et plus particulièrement les enfants qui se rendent dans les écoles du quartier. Il est temps de prendre la mesure de cette situation.

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    S'il fallait apporter des preuves pour convaincre, nous dirions que la vitesse n'est sans doute pas étrangère au terrible accident qui a causé la mort d'un conducteur de scooter le 21 janvier dernier. Depuis des années tant les associations locales que les riverains, notamment Clign'Ensemble, dénoncent la situation.

    La rue Ramey souffre des mêmes maux, une voie de circulation large, une vitesse mal adaptée, pas de voie de bus, pas de protection pour les cyclistes... 

    Devant la très forte mobilisation des riverains, particulièrement de 2008 à 2010, à l'instigation de l'association Clign'Ensemble, la mairie a finalement décidé de réaliser des aménagements de voirie en créant un plateau surélevé sur la chaussée au carrefour Cligancourt-Poulet-Myrha-Christiani (réalisé à l'été 2011), suivi par la réalisation d'un second plateau surélevé au carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Ce second plateau comprend un îlot central et une traversée piétonne, réalisés à l'été 2012. Force est de constater que ces aménagements — peu efficaces malgré un coût élevé de 450 000 € — n'ont pas eu l'effet escompté, puisque la réduction de la vitesse est minime et le respect des 30 km/h carrément anecdotique. Quant à l'îlot central, il est souvent occupé par des 2 roues motorisés, qui gênent le passage des piétons.

    Le plan de circulation a subi parallèlement des modifications : 

    mise en sens unique, sauf pour les bus, taxis et vélos, du tronçon de la rue Clignancourt compris entre la rue Christiani et la rue Muller

    - réduction de chaussée sur un tout petit tronçon de la rue Ramey, ses premiers numéros, avec sens interdit sauf bus, taxis et vélos, qui contraint à tourner à gauche et à redescendre par la rue de Clignancourt vers le nord, avec l'idée d'interdire "l'itinéraire malin" par la rue Muller en direction du boulevard de Rochechouart.

    paris,18e,clignancourt,circulation,trafic-routierToutefois, la signalisation reste insuffisante, uniquement verticale : elle conduit involontairement les automobilistes à s'engager dans la rue Ramey à partir de Custine (photo ci-contre) sans leur donner une réelle conscience du cul du sac, et n'empêche pas les plus hardis à passer outre les sens interdits. D'autres, en revanche, sont bien conscients qu'ils sont en infraction et accélèrent pour gagner au plus vite la descente par la rue Christiani en direction du boulevard Barbès (photo ci-dessous).

    La trop faible présence policière par ailleurs ne peut rien pour enrayer les abus. Nous avons connu d'autres cas semblables, où un changement de sens de circulation ou bien la création d'un aménagement nouveau n'est pas immédiatement respecté par les automobilistes. Pour mémoire, la mise en sens unique du barreau Patin, sous le viaduc du métro, ou la création du passage pour véhicules prioritaires entre la rue Ambroise Paré et le boulevard de Magenta ont pris du temps avant de modifier le comportement des automobilistes. 

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    Probablement conscients de ces nombreux dysfonctionnements, les services de voirie mènent actuellement des comptages sur l'ensemble des rues situées aux alentours du carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Nous solliciterons bien évidemment la mairie pour obtenir les résultats de cette campagne de comptage.

    Il est à espérer que la prochaine équipe municipale réfléchira à un plan d'aménagement global du quartier, ambitieux et en concertation avec les habitants et les usagers.  Il est important de pacifier efficacement la circulation automobile, en réduisant le trafic de transit et en ré-équilibrant l'espace au profit des piétons et des circulations douces.

    Pourquoi ne pas envisager une extension de la zone 30 et du périmètre de Paris Respire ?

  • La presse locale (suite)

    Mi-novembre nous vous avons présenté le mensuel George & Lorette couvrant le 9e arrondissement. Aujourd'hui, parlons du 18e et d'un support différent : le dixhuitinfo.com.

    logo 18info.JPGLe dixhuitinfo.com fait partie de ces supports d'information qu'il est convenu de classer dans la catégorie 2.0. En clair c'est un site internet d'information qui couvre le très grand 18e arrondissement et ses quelque 200 000 habitants. C'est dire que la tâche n'est pas évidente. Est-ce encore dans l'optique des pionniers du Net qui voulaient que tout soit gratuit sur la toile ? Oui car l'information est gratuite sur le site pour le lecteur mais non car les fondateurs ont choisi le modèle économique de financement par la publicité. Autre défi.

    Le dixhuitinfo.com est un journal généraliste : politique, faits divers, culture, sports, etc... enfin toutes les rubriques classiques. Il comporte une section "18e pratique" très utile en bas de sa page d'accueil avec une liste assez complète des services proposés dans le 18e : théâtres, cinémas, musées, piscines, ...

    La ligne éditoriale reste neutre. Pas d'engagement particulier dans les articles ni d'éditorial fracassant. Demeure la difficile question du lien entre liberté d'expression et publicité. Le dixhuitinfo.com est très loin d'être le seul à être confronté à ce délicat problème. Nombre de grands magazines ont vu les L'Oréal et autres LVMH annuler leur campagne de publicité à cause d'articles un peu critiques à leur égard. Localement, et certainement avec des conséquences financières plus importantes, la problématique reste la même. Ce n'est pas faire reproche au dixhuitinfo.com que de souligner cette question qui est en fait toujours sans réponse depuis des années : le modèle économique des sites internet non-marchands.

    La structure qui gère le journal, organe de presse depuis juin 2010 avec attribution d'un numéro de commission paritaire,   est légère. Philippe Bordier en est le rédacteur en chef. Les articles sont préparés par des journalistes free lance et occasionnellement par des habitants de l'arrondissement.

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  • Au loin, le périphérique..

    Vous avez totalement raison, le boulevard périphérique ne fait pas partie de nos axes civilisés. Ouvrons une parenthèse : Nous aimons revenir sur ce terme de la première décennie du 21e siècle, "axe civilisé", qui a marqué la Direction de la voirie et des déplacements parisienne (DVD) lors du passage de Denis Baupin à l'hôtel de ville comme adjoint au maire de Paris. A Barbès, nous en avons des souvenirs mitigés : mauvais pendant toute la durée des travaux, qui ont occupé le terrain pendant des années, et bons, au vu des résultats et de la réduction de la place des voitures dans l'espace public. Trois boulevards sur quatre dans notre quartier ont eu droit à un traitement civilisateur : Rochechouart, Magenta et Barbès. Cherchez le petit dernier ! Nous y reviendrons. Fermons la parenthèse.

    Le périphérique, c'est autre chose. Il ne passe pas à Barbès. Il n'est pas très civilisé non plus. Il génère de grandes nuisances tant sonores que chimiques, la pollution, les quantités de CO2, les particules fines, que dégagent les voitures, arrêtées ou en mouvement. Mais il nous arrive à tous de le prendre dès que nous devons sortir de Paris, partir en vacances, acheter un bien un peu encombrant dont les fournisseurs sont allés trouver l'espace nécessaire hors les murs, au-delà des "fortif's". 

    Pourquoi parler du périphérique ? parce que le 10 janvier a marqué le passage de sa vitesse limite à 70 km/h au lieu des 80 jusque-là. Une autre info (plus "people") ce jour-là a stoppé la polémique sur la limitation de vitesse qui commençait et c'est bien. Nous nous en félicitons, car à entendre certaines voix opposées à la limitation, on croyait bien que ces 10 km/h allaient changer nos vies. Merci à la rédaction du Parisien d'avoir fait le point sur le temps perdu. Jugez-en par vous-même : 

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    Pas de quoi faire une dépression nerveuse, n'est-ce pas ? D'autant que les moments de la journée, où la voie est assez dégagée pour rouler à 70 km/h d'une traite sont rares...


  • Ce qui bouge dans le logement social

    ... et qui facilite la vie des demandeurs ! 

    Vu sur le site internet de la Ville de Paris. Nous vous en faisons profiter... 

    Un portail Internet permet maintenant de renouveler ou de mettre à jour sa demande de logement social. Et bientôt, la demande initiale, ou 1ère demande, pourra également être effectuée en ligne. 

    Un site Internet mis à disposition début décembre 2013 par le Ministère de l'Egalité des territoires et du logement, permet aux personnes souhaitant obtenir un logement social de renouveler et/ou mettre à jour leur demande de logement sans avoir à se déplacer physiquement auprès d'un service enregistreur (organisme de logement social ou collectivité locale).

    Sont concernées par l’utilisation de ce site :

    - les personnes ayant reçu un courrier ou message électronique les informant de l’arrivée à échéance de leur demande de logement social et leur demandant, le cas échéant, de renouveler cette demande ;

    - les personnes souhaitant mettre à jour leur demande suite à un changement de situation (changement d’adresse, modification de la composition familiale, évolution des revenus, etc…)

     

    Rendez-vous sur le site www.demande-logement-social.gouv.fr pour mettre à jour ou renouveler votre demande de logement social active, c'est-à-dire pour laquelle un Numéro Unique Régional d’enregistrement vous a été délivré.

    En souhaitant que tous les demandeurs aient à disposition un système informatique et en connaissent le bon usage. La fracture numérique n'est plus d'actualité, mais qui peut dire, à coup sûr, que toutes les familles en attente d'un logement sont facilement branchées sur la toile ? Ne râlons pas trop, c'est néanmoins un progrès. 

  • Clin d'oeil et bêlement rue Muller

    Ces caves-là cachent-elles des bergeries ? 

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    paris,clignancourt,street-art,muller,caves-parisiennesCette brebis (nous nous engageons sur le genre de l'animal à l'aveuglette !) n'a pas encore acquis la notoriété du chat dont nous parlons régulièrement et que vous croisez comme nous sur certains toits ou murs de la capitale. Aura-t-elle le même destin ?

    L'originale sur pattes s'interroge aussi...

  • Une coopérative alimentaire ouvre rue Myrha

    Des produits bios, produits localement, achetés directement auprès des producteurs et vendus à un prix équitable : c’est ce que les membres de la coopérative alimentaire de la Goutte d’Or souhaitent proposer dans leur boutique rue Myrha. 

    La Coopérative Goutte d'Or inaugure sa boutique cette semaine, avec une ouverture ce vendredi soir et samedi après-midi. L’occasion pour les habitants du quartier - et au-delà - de rencontrer les coopérateurs, de s’informer sur les producteurs et de se renseigner sur le fonctionnement du lieu.

    À partir du mardi 28 janvier, la coopérative de la Goutte d’Or fonctionnera de manière régulière avec trois permanences hebdomadaires. 

    paris,goutte-d-or,coopérative

    Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or
    38 rue Myrha
    Ouverture
    vendredi 17 janvier de 18 à 21 heures
    et samedi 18 janvier de 14 à 18 heures

    Toutes les infos sur le blog http://coopaparis.wordpress.com/