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  • les radars en ville : s'ils aident à diminuer le nombre d'accidents...

    Nous essaierons d'écrire "positif" pour ces derniers jours qui nous séparent d'une nouvelle année. Voici aujourd'hui de bonnes statistiques qui concernent la circulation à Paris et plus précisément l'accidentologie.  On pourrait regretter la présence de radars en général. Comme par exemple, sur certaines voies à grandes vitesses, autoroutes notamment, quand ils sont placés juste à quelques centaines de mètres d'un panneau qui limite la vitesse à 110 sans que les motifs soient très évidents. Combien de fois n'est-on pas tombé dans le panneau (et donc l'amende et le retrait de points) pour un 115 ou 120 !

    En ville, cela semble différent, car toutes les voies sont limitées à 50 km/heure. Les radars vont donc plutôt pénaliser les franchissements de feu rouge, ou la circulation en voie de bus. Au niveau de la vitesse, ce sont les automobilistes qui circulent trop vite sur les boulevards périphériques qui sont visés. Notamment la nuit. Et là, on ne peut qu'approuver. 

    Voici les informations que nous avons lues sur les bulletins de la Préfecture de Police. De bonne source, donc !

    Sur les 11 premiers mois de l’année 2012, tous les indicateurs de l’accidentologie routière s’améliorent à Paris :

    • 13 vies épargnées (34 tués fin novembre contre 48 l’an dernier à la même époque) ;
    • 192 accidents en moins (6406 contre 6598 sur les 11 premiers mois de 2011, soit une baisse de 2,9 %) ;
    • 286 blessés en moins (7302 fin novembre 2012 contre 7588 l’an dernier sur les 11 premiers mois, soit une diminution de 3,8%).

    Afin de pérenniser et d’accroître encore cette tendance favorable, la préfecture de police poursuit avec résolution son action équilibrée, fondée à la fois sur l’organisation de nombreux contrôles routiers pour réprimer les mauvais comportements routiers mais également sur des opérations de prévention, de plus en plus ciblées sur les comportements accidentogènes et les usagers les plus vulnérables.

    Afin de favoriser le respect par tous du code de la route, la préfecture de police s’appuiera également prochainement sur de nouveaux moyens de contrôle automatisés :

    • 5 nouveaux radars-vitesse seront mis en service d’ici à début 2013 (voir annexe 1). Ils viendront s’ajouter aux 15 actuellement positionnés dans Paris et sur le boulevard périphérique. Leur mise en service a démarré avec l’entrée en vigueur d’un nouveau radar Cours de Vincennes mercredi dernier (20ème) et s’échelonnera jusqu’au début de l’année 2013 ;

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    Un radar bien connu dans le quartier : celui de la rue de Maubeuge, peu après la rue Condorcet.

    • 11 nouveaux radars-feu-rouge seront également déployés d’ici le début de l’année prochaine, en fonction du résultat des tests de validation en cours (voir annexe 2). Il doit être précisé que Paris ne comptait à ce jour qu’un seul radar feu rouge, situé quai de Gesvres (4e), alors même que plus de 690 sont déployés sur le reste du territoire national.

    Le choix des sites d’implantation de ces moyens de contrôle automatisés découle directement d’une analyse de l’accidentologie de ces dernières années. Le seul objectif de ces équipements est de sauver des vies et de faire diminuer, encore, le nombre de blessés dans la capitale.

    Consultez les nouvelles implantations de radars-vitesse et de radars-feu rouge


     

  • 2013

    Non, ce n'est pas le nombre de milliards auquel s'est hissée notre dette ! Vous êtes tous - comme les médias d'ailleurs - obsédés par les milliards et par les falaises fiscales, les gouffres financiers, les pics du chômage.... Le vocabulaire martial qui tendait à dominer la lutte contre les dysfonctionnements de l'économie a laissé place à la géologie pour décrire les désordres financiers et sociaux. C'est vrai que les chiffres seuls ne suffisent plus. Une fois atteints les sommets (encore un !) de notre déficit, le lecteur moyen ne se représente que très mal quelques milliards de plus ou de moins. En revanche les quelques pour-cents supplémentaires sur la facture d'électricité, sur le prix des billets de métro ou de train sont tout à fait compréhensibles.

    Enterrée 2012,  bonjour 2013 !

    Les hurluberlus qui attendaient la fin du monde dans l'Aude en ont été pour leurs frais. Les médias qui ont donné leur folie en spectacle ont-ils réussi à couvrir leurs propres frais ? Rien n'est moins sûr. Pendant ce temps on oublie un peu la morosité de l'époque.

    Qu'allons-nous découvrir dans notre quartier en "l'an de grâce" qui débute ce mardi ? Et bien, nous ne sommes pas les plus mal lotis, avouons-le.

    Nous avons l'espoir que l'ouverture de notre Louxor transforme ses abords en des lieux agréables, moins souillés par les passages nombreux, par les foules trop peu respectueuses de l'environnement. Nous n'avons pas encore connaissance de la date exacte d'ouverture du cinéma et encore moins de la date d'inauguration. Une chose est certaine : l'une de nos adhérentes les plus actives, fine observatrice de l'actualité "barbésienne" a vu l'écran descendre d'un camion à la mi-décembre. Les quatre gros-bras qui le maniaient n'ont pas fait mystère de l'objet de leur délicatesse : il faut des soins attentifs pour manipuler l'écran.

    Nous bénéficions également d'un dispositif géré par la préfecture de police, sous le nom de zone de sécurité prioritaire (ZSP). A bien y réfléchir, s'il inclut dans son libellé le terme de sécurité, il n'est pas tout orienté vers le maintien de l'ordre par une présence policière qui dans ce cas devrait être permanente. Les explications sur l'intention des autorités en place, ministère de l'Intérieur, de la Justice, et Mairie de Paris, ont été nombreuses et à plusieurs niveaux pour que l'information circule. Elle ne circule jamais assez. Aux deux extrémités de la problématique il faudrait qu'elle circule mieux : du côté des habitants du périmètre ciblé pour qu'ils prennent leur mal en patience et observent les progrès dans le meilleur des cas, et du côté des fauteurs de troubles (cela va de la vente illicite de boissons alcoolisées aux pisseurs récidivistes...) pour qu'ils enregistrent que leur comportement n'est pas le bien venu et qu'ils pourraient devoir payer la facture. Tout cela demandait des moyens, des policiers sur le terrain, efficaces, responsables, et ensuite des réponses judiciaires ou éducatives que ces derniers demandaient depuis longtemps. On s'en approche. Attendons un peu de voir ce qu'il en ressort.

    Nous réitérons nos meilleurs voeux à tous ceux qui sont inscrits à notre lettre hebdomadaire... Ah, ah, vous n'êtes pas encore inscrit ? Rien de plus simple, votre e-mail sous la pendule là, à droite, et vous cliquez sur ENVOYER. Bien, voilà qui est fait. A vous, donc, nous vous présentons nos meilleurs voeux de bonheur et de santé, que vos amis vous soient sincères et fidèles, vos enfants et vos proches affectueux, et que la vie ne soit pas trop dure. Demander plus va peut-être devenir difficile...

    Bonne année à tous

  • Dans ce cas qu'on règle la circulation par un feu tricolore !


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    La cérémonie des vœux de Rémi Féraud en mairie du 10e, jeudi dernier, a été l'occasion de croiser Elise Fajgeles, une de nos interlocutrices préférées en matière d'espace public. En effet, elle est chargée de cette délégation pour le 10e et souvent nous avons eu des débats sur tel ou tel aménagement de voirie. Des débats cordiaux, car c'est une élue qui sait écouter les habitants, même si parfois elle ne tient pas tous les cordons qui mènent à la décision. Cette fois, elle voulait nous voir pour nous confirmer une décision qui ne laisse pas de nous surprendre. Le retour d'une circulation autorisée au passage Paré-Patin.

    Ah ? Tiens !

    Remémorons les faits. Lors du réaménagement du boulevard de Magenta qui se termine en 2006 (Le Moniteur du 9 mai 2006) par une inauguration en grandes pompes et sous des fanions colorés, il fut décidé de rendre les trottoirs aux piétons en ré-équilibrant l'espace public à leur profit. Parmi les innovations de taille on avait la restriction des chaussées roulantes à une seule voie de chaque côté, doublée d'une voie pour bus en site protégé, la plantation d'une deuxième rangée d'arbres, des dispositifs sécurisant les passages piétons aux intersections, etc. Et la mairie avait fait accepter par le chef de projet l’aménagement d'une placette et même l'idée que la rue Ambroise Paré ne déboucherait plus sur le boulevard de Magenta. Pendant longtemps cette voie, qui permettait aux automobilistes « futés » de rejoindre le Magenta en contournant l'hôpital Lariboisière leur évitant l'embouteillage fréquent du carrefour Barbès, se trouvait très encombrée, au point de bloquer la circulation sur le boulevard de Magenta lui-même. Les anciens habitants du quartier se souviendront de cet engorgement qui nuisait gravement aux accès à l'hôpital, parmi d'autres inconvénients.

    A la suite de cette fermeture, les habitudes ont été longues à prendre. Devant l'embouteillage du boulevard de la Chapelle, de nombreux automobilistes continuaient à contourner l'hôpital par les rues de Maubeuge et Ambroise-Paré et venaient s'entasser rue Guy-Patin. Le barreau Patin sous le viaduc était alors à double sens, créant un pataquès de taille. Puis au fil des années, les automobilistes se sont enhardis à franchir les interdits du passage Paré-Patin, au point qu'ils sont des centaines chaque jour à l'emprunter sans plus de formalité, dans un sens comme dans l'autre.


    paris,10e,circulation,voirie,passage-paré-patin,boulevard-magenta,piste-cyclable,piétonsNous avons maintes fois demandé à ce que ces infractions soient verbalisées, d'autant qu'une caméra plantée au beau milieu du Magenta balaie le champ. Mais rien ne vient.

    Nous nous sommes même entendu dire par un représentant de la Préfecture de Police que le passage était interdit à TOUT VEHICULE, y compris ceux d'urgence, puisque les panneaux d'interdiction ne sont pas accompagnés d'exception, du type « sauf véhicule d'urgence ». Mais sans plus d'émotion pour la situation et les dangers induits.

    paris,10e,circulation,voirie,passage-paré-patin,boulevard-magenta,piste-cyclable,piétonsRécemment, c'était le 3 décembre (Le Parisien), dès 8h30, les taxis se sont emballés dans un mouvement de protestation contre leurs difficiles conditions de circulation dans Paris, mais surtout le manque d'espace autour de la gare du Nord, la concurrence des moto-taxis et des fraudeurs sans licence. Elise Fajgeles a participé à la réunion qui a suivi, au cours de laquelle elle n'a pu que prendre connaissance de la demande des taxis parisiens de lever l'interdiction au passage Paré-Patin. Demande acceptée par l'Hôtel de Ville dans le cadre des accords passés entre la Ville et les taxis. On cède ici pour ne pas céder là. Dommage que le « ICI » soit justement chez nous. Car, enfin, si nous protestons depuis plusieurs années de la dangerosité de ce passage pour les piétons et les cyclistes du Magenta, justement parce que l'interdiction d'y circuler n'y est pas respectée, ce n'est pas en l'autorisant à d'autres véhicules, qu'on en diminuera la dangerosité. Ne nous y trompons pas, de nombreux taxis passent déjà allègrement, au risque extrêmement faible d'être verbalisés et beaucoup d'autres leur emboîtent le pas, les véhicules de la Propreté de Paris, les voitures de la Banque Postale, et bien d'autres.

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    Dans le cas avéré d'une réouverture du passage, qu'on y implante un feu tricolore qui retiendra les véhicules autorisés (ou non) aussi longtemps que le flux sur le boulevard de Magenta est au vert. C'est un minimum !

    Nous sommes méfiants sur la durée de l'expérience, même si l'Hôtel de Ville s'est engagé sur une durée de 6 mois seulement, et qu'il a promis de procéder à des comptages, histoire de pouvoir revenir à la situation actuelle. Or celle-ci n'est pas satisfaisante non plus....

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    La rue Ambroise-Paré sans les palissades qui interdisent le stationnement des porte-huit.

  • Le conseil d'une lectrice qui nous a séduit

    paris,musée-érotisme,paul-amar "Si vous voulez échapper à la grisaille, allez au Musée de l'Erotisme. Le "18e du Mois" a fait un article sur les oeuvres de Paul Amar qui y sont exposées, et j'avais fortement envie d'y aller. Chose faite hier soir, Jean et moi y avons passé presque 2 heures.... Le musée comporte sept étages au total.
     
    e44a6f32e15cb53ee479b2697e759e2e_S.jpgJe n'y avais jamais mis les pieds. C'est, étonnamment, un musée très esthétique, avec des oeuvres d'origines très diverses. Pas mal de reportages photos aussi sur d'anciennes maisons closes du 9e arrondissement, des vidéos assez osées tournées dès le début des années 1900, que vous pouvez zapper sans état d'âme si le sujet ne vous branche pas trop, etc. etc.
     
    J'ai été très séduite par les oeuvres de Paul Amar qui sont exposées au 3e étage. C'est un assemblage incroyable de coquillages, très kitch. La couleur et les paillettes y explosent comme un feu d'artifice. Et Paul Amar, leur géniteur de quelque 92 ans, a beaucoup de malice et d'humour. C'est de l'art brut. Et j'aime.
     
    Peut-être a-t-il déjà fait l'objet d'une expo au Musée d'Art Naïf. (Nous n'en avons pas trouvé trace.)
     
    Voici ci-dessous l'occasion de découvrir ce charmant vieux monsieur et sa femme. A la fin de la vidéo, il parle avec beaucoup d'humour de la commande que lui a passée le Musée de l'Erotisme.
    L'exposition dure encore 2 mois, il semble. 
    Si l'aventure vous tente, l'entrée est à 10 € et les plus de 65 ans bénéficient d'un tarif à 6 €."
     

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Adresse :               72 boulevard de Clichy 75018 PARIS

    Téléphone :            01.42.58.28.73

    Jours d'ouverture : tous les jours, y compris les jours fériés

    Horaires d'ouverture : de 10H00 à 02H00 du matin

     

  • Pourquoi les policiers ont-ils été appelés ”poulets” ?

    La préfecture de police a déménagé dans le passé. C'est peut-être une piste qui explique les "poulets"...

    24 mai 1871 : à l’occasion de la Commune, les locaux occupés par la préfecture de police depuis 1800 rue de Jérusalem (4e) sont incendiés. Sur décision de Jules Ferry, alors Maire de Paris, la Préfecture de Police est relogée provisoirement dans la caserne de la Cité destinée en premier lieu à accueillir la Garde Républicaine et les pompiers de Paris. Elle s’y trouve encore aujourd’hui… Et c’est d’ailleurs en prenant possession de ce site que les policiers ont sans doute hérité de l’appellation « poulet », la caserne ayant été bâtie sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles de Paris. La rue de Jérusalem a, quant à elle, disparu lors de l’agrandissement du palais de justice.

    Retrouvez une description détaillée de ce marché aux vollailles de la rive gauche (alors que les Halles étaient sur l'autre rive) dans la revue en ligne de la France Agricole, un article de Marcel Lachiver datant de février 2004.

    En revanche, si vous vous intéressez plutôt à l'histoire de la Commune, les archives de la télévison suisse proposent une série d'émissions en libre accès sur ce site. Ce sont 12 conférences télévisées, d'une demi-heure chacune, présentées par Henri Guillemin pour le centième anniversaire de la Commune de Paris.

  • Qui cumule encore à Paris!


    Roger Madec, sénateur maire, a annoncé il y a peu qu'il ne 19-roger-madec.jpgresterait pas à la tête de la mairie du 19e. C'est François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé du lourd dossier de la propreté, qui reprendra le flambeau. Mais restera-t-il encore adjoint de Bertrand Delanoe ? Rien n'est moins sûr, car le maire de Paris a toujours annoncé la couleur sur le cumul : impossible d'être maire d'un arrondissement et adjoint au maire de Paris. L'été dernier, Christophe Girard avait du choisir entre la culture et la mairie du 4e, lorsque Dominique Bertinotti, maire précédente du 4e, est devenue ministre déléguée à la famille.

    Nous avons eu l'idée d'y regarder de plus près dans la capitale. Voici le bilan.

    Ça balance à droite, mais aussi encore à gauche.

    6 maires d'arrondissement cumulent une fonction exécutive et législative :

    1. Rachida Dati est maire du 7e et députée européenne.
    2. Patrick Bloche est maire du 11e et député.
    3. Pascal Cherki est maire du 14e et député.
    4. Philippe Goujon est maire du 15e et député (après avoir été sénateur de 2004 à 2007).
    5. Claude Goasguen est maire du 16e et député.
    6. Daniel Vaillant est maire du 18e et député.

    Jean-Marie Le Guen est adjoint chargé de la santé à Paris et siège également à l'Assemblée Nationale .

    Plus étonnant, Yamina Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie, est toujours sur la liste des conseillers de Paris. Serait-ce un oubli ?

    Des députés ou sénateurs, élus ou réélus, figurent également sur le trombinoscope de la Ville en tant que conseillers. On y trouve :

    • Jean-François Lamour
    • Bernard Debré
    • Roger Madec
    • Yves Pozzo Di Borgo
    • Pierre Lellouche
    • Pierre Charon
    • Annick Lepetit
    • Jean-Pierre Caffet
    • David Assouline
    • Denis Baupin

     La liste n'est peut-être pas exhaustive...

    Le Parisien a récemment écrit sur les maires des arrondissements et vendredi dernier nous vous avons ici même donné le lien vers les articles consacrés à Jacques Bravo et à Rémi Féraud. La boucle est bouclée en ce qui concerne nos trois arrondissements autour de Barbès, le 29 janvier, Cécile Beaulieu signait une interview accordée par Daniel Vaillant. Cliquez ici

  • Des murs qui nous parlent en image...

    C'est un clin d'oeil à l'actualité. Le Festival de la bande dessinée d'Angoulême se termine ce week end. Une amie, abonnée à notre blog, nous a adressé un diaporama des murs peints d'Angoulême qui nous a séduit par son charme et les souvenirs qu'il fait revivre.. Nous nous demandons bien pourquoi la ville de Paris ne se tourne pas davantage vers les arts graphiques pour faire disparaître des pignons disgracieux qui gagneraient à changer de look. Les artistes ne manquent pas. 

    Autrefois les pignons hauts, ceux bien en vue, et sans fenêtre, étaient recouverts de publicités peintes, ou de réclames, selon le jargon de l'époque. Il en reste quelques rares exemples, dont un sur les Grands Boulevards - de mémoire - qui vante la qualité du savon Cadum. A moins, que le temps ait fini par délaver la peinture. Regardez aussi ce gros plan - ci-dessous - sur une carte postale du carrefour Barbès, dans les années de début du XXe siècle, qui montre la forêt de publicités au-dessus des maisons d'angle, celles qui ont vu naître, prospérer et brûler Vano. La règlementation sur les zones de publicité a fait évoluer la situation. Il reste toutefois quelques zones qui souffrent, par exemple la place Pigalle, les abords des périphériques, etc. 

    _/_/_/

    Nous avons supprimé la fenêtre sur le diaporama qui imposait sa musique dès l'ouverture de notre blog, quelque soit l'article en cours de lecture. Une musique agréable, jazzie, mais... bon, voilà.

    SI vous voulez retrouver le diaporama des murs d'Angoulême, il vous suffit de cliquer ici

    angoulême,bd,murs-peints

  • Voeu commun au conseil d'arrondissement du 10e le 4 février

    Nous avons évoqué brièvement dans notre article du 2 février le dernier conseil de quartier Lariboisière-St Vincent de Paul.

    C'est à cette occasion qu'Action Barbès a reçu le soutien des habitants présents pour demander la mise en zone 30 des abords de l'hôpital. C'est un souhait que nous avions déjà émis lors de la concertation sur les double sens cyclables (DSC). Bertrand Delanoë a insisté sur sa volonté d'augmenter le nombre de zones 30 dans la capitale lors de ses voeux pour 2013, notamment près des crèches, des écoles et des hôpitaux. L'occasion de réitérer notre demande était là, à ne pas manquer.

    Elisabeth Carteron, présidente de notre association, a donc présenté le voeu commun (ici le texte complet) lors du conseil d'arrondissement du 4 février en mairie du 10e.

    C'est Elise Fajgeles qui a répondu avec des arguments sans surprise : il faudra un financement pour réaliser cette mise en zone 30, examiner le coût des aménagements qui seront nécessaires (panneaux, modifications éventuelles de voirie....).

    Certes, nous avons un avis favorable de l'élue mais aucune certitude sur la faisibilité, aucun calendrier si le projet était validé.

    3417504662.jpgNous ne l'avons pas évoqué en conseil, car ce n'était pas le sujet, mais des modifications de voirie sont déjà envisagées pour pérenniser l'expérience en cours de réduction de la rue Ambroise-Paré à une seule voie roulante. Le dispositif actuel, à base de palissades, qui empêchent le stationnement gênant des camions de transport "porte-huit" devant l'hôpital est chaudement plébiscité par ce même hôpital. Ne serait-ce pas une opportunité pour faire d'une pierre deux coups ? Avec des économies d'échelle... comme on dit en langage économique ?

    Au risque d'en repasser une couche, n'est-il pas dans les tuyaux également d'ouvrir le passage Paré-Patin aux taxis.... ce changement ne se fera pas sans l'intervention de la section territoriale de voirie. Alors, réfléchissons et globalisons. Autant pour les finances de la Ville que pour la tranquillité des riverains.

    Action Barbès a par ailleurs suggéré que le budget alloué au déplacement de la piste cyclable sur la chaussée du Magenta au niveau du Louxor soit plutôt utilisé pour les abords de l'hôpital. Rappelons que nous avions demandé, puis rejeté cet aménagement au vu du coût prohibitf de l'opération (voir article du 13 octobre 2012).

    Encore un dossier à suivre... 

  • Propreté : ce panneau est-il vraiment dissuasif ?

    DPE Encombrants panneau.jpgNous avons découvert ce beau panneau, propriété de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE), avec le texte suivant :

    "L'enlèvement
    des objets encombrants
    est un service gratuit.

    Il suffit de prendre rendez-vous
    en appelant le 3975
    ou directement sur le site dechets.paris.fr"

     et nous nous posons plusieurs questions, au vu de la menace suivante :

    "Les dépôts
    sont strictement interdits
    sur l'espace public.

    Tout contrevenant s'expose
    à une verbalisation." 

    -Est-il de nature à dissuader des habitants peu scrupuleux qui s'apprêtent à déposer leurs ordures sur la voie publique ?

    - Est-il approprié pour dispenser une information claire sur la gratuité de la collecte des encombrants ?

    - Là où il est implanté, à savoir sous le métro aérien au carrefour des rues de Tombouctou, Maubeuge et boulevard de La Chapelle, a-t-il une utilité éprouvée ? Loin des regards, à l'abri des poursuites... 

    Quant à ces poursuites, clairement affichées, elles s'élèvent à 35 euros mais à condition qu'un inspecteur tombe à pic sur le contrevenant.... 

    Il faut vraiment beaucoup de malchance pour écoper d'un PV ! 

  • Les écrans d'Emmaüs, des projections gratuites

    Nous avions été invités à l'inauguration du centre Louvel-Tessier en avril dernier. C'est pourquoi nous sommes très heureux de vous en donner des nouvelles, elles sont ici culturelles : c'est un nouveau ciné-club !

    L’espace culturel du centre d’hébergement Louvel-Tessier dans le 10ème arrondissement inaugure un ciné-club mensuel tous les 1ers mercredis du mois à 20h30.

    Mercredi 5 décembre 2012 :
    « The Visitor » de Thomas McCarthy

    Professeur d’économie dans une université du Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l’enseignement et mène désormais une vie routinière. Il tente de combler le vide de son existence en apprenant le piano, mais sans grand succès…
    Lorsque l’université l’envoie à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu’un jeune couple s’est installé dans l’appartement qu’il possède là-bas : victimes d’une escroquerie immobilière, Tarek, d’origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise Zainab n’ont nulle part ailleurs où aller.
    D’abord un rien réticent, Walter accepte de laisser les deux jeunes gens habiter avec lui. Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien doué, insiste pour lui apprendre à jouer du djembe. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre et découvre le milieu des clubs de jazz et des passionnés de percussions.
  • L'Europe et ses pauvres vu par Arte

    A Barbès, nous sommes confrontés aux marchés illicites deux fois par semaine. Des centaines de personnes viennent avec leurs cabats, leurs caddies, ils s'installent sous le viaduc du métro pour vendre à aussi pauvres qu'eux des vêtements, des produits variés, issus des poubelles ou d'autres endroits, mais ce reportage intelligent de la rédaction d'Arte, les analyses des sociologues et experts, nous obligent à poser un regard différent sur la misère, la pauvreté. Prenez le temps de regarder ce reportage de 52 minutes, diffusé mardi dernier à 22h48. Si vous préférez un grand écran, il sera redifusé mardi 4 décembre à 7h00 et dimanche 9 décembre à 3h00. La chaîne voudrait qu'il ne soit pas vu, elle ne s'y prendrait pas autrement. Ce sont vraiment des horaires déraisonnables.

    L'Europe ne va pas bien, ses enfants non plus, y compris dans l'opulante Allemagne. Vous allez le voir. 19 millions d'enfants et d'adolescents sont pauvres en Europe....

  • Il y a toujours des rats dans le square Jessaint

    Regardez vous-même les motifs de la fermeture pendant un mois du square situé près de la place de La Chapelle : 

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    Nous avions déjà relaté les problèmes que connaît cet espace de verdure du 18e lors de sa précédente fermeture qui s'était prolongée plus longtemps que prévu. (voir notre article de mars cette année)

    Nous nous étions promis de suivre le dossier. Rencontrée sur place en mars, une des responsables de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) nous a appelés pour nous avertir que, malheureusement, le square serait à nouveau fermé, pour un mois, le temps de mettre les pièges annoncés dans le précédent article. Seront-ils suffisamment efficaces pour neutraliser ces bestioles ?

    La situation n'est pas simple, car on observe que ce square est utilisé comme espace de rencontre et de prise de repas par des populations très précaires, qui laissent sur place des détritus et les reliefs de leurs repas.  D'autres personnes viennent nourrir les pigeons sur la passerelle qui surplombe le square, et le sépare des voies de chemin de fer. Ces amas de riz et de semoule, déversés par sacs entiers sur le pavement attirent outre les pigeons toutes sortes de nuisibles. Et enfin, le campement de fortune qui se situe sous le métro aérien, ne peut pas bénéficier de nettoyage régulier, et favorise lui-aussi la présence des rongeurs. Questionnés sur le problème, le personnel qui gère la déchetterie de la Place de La Chapelle confirme la présence des rats et des souris le matin et le soir, dans le périmètre de leur lieu de travail. Ils apprécient moyennement.... 

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