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Rechercher : conseils de quartier

  • A La Réunion, on dit ”bandcochon”

    La rentrée approche et ce sera probablement la dernière carte postale de l'été pour le blog. Pas très reluisante puisque nous évoquerons une fois de plus la propreté et plus particulièrement les dépôts sauvages.

    Réunion,journal-de-l-ile,propreté,dépôts-sauvagesS'il semble à Charles Aznavour "que la misère serait moins pénible au soleil", on ne peut pas dire que la propreté y soit plus grande, ni les "cochonneries" laissées un peu partout mieux tolérées parce qu'elles sont au soleil. La carte postale de La Réunion aurait pu être celle du lagon ou encore du cirque de Mafate ou même une vue aérienne du Piton de La Fournaise. L'île est tout de même classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 1er août 2010. J'aurais pu facilement faire classique.... Mais j'ai préféré relayer l'initiative de deux Réunionnais amoureux de la nature qui souhaitent éveiller les consciences comme il est dit dans le Journal de l'ïle du 8 août dernier.

    Depuis novembre 2011, ils ont créé un site qui permet aux citoyens de mettre en ligne des photos de dépôts sauvages. 4500 d'entre eux ont déjà été recensés dont un quart a été nettoyé depuis. Ils sont parfois difficiles à trouver car ici aussi on se cache pour déposer, ou on cache les dépôts, c'est selon... En ville, c'est relativement aisé à repérer, à photographier ; mais il y a les petites routes, les champs de cannes, les chemins isolés, les ravines.

    Dans la presse, on évoque l'insuffisance du nombre des déchetteries, et les habitants eux-mêmes le regrettent devant l'obligation de trier davantage, qui ne plaît pas à tout le monde. «  Le message ne passe pas ! » Disons qu'il passe mal, un point commun avec la capitale. L'amende est pourtant dans ce territoire lointain de 1500€ si l'on est surpris en flagrant délit. Faut-il encore qu'un agent assermenté constate le flag'. D'ici, de métropole, on imagine que peu d'habitants «délinquants» ont du régler cette amende exorbitante, car la seule évocation de son montant devrait dissuader.

    paris,la-réunion,propreté,dépôts-sauvages,déchargePour les deux compères du site, les citoyens salisseurs et les pouvoirs publics sont responsables. C'est une lutte sans fin comme à Paris. Justement dès mon retour, j'ai pu faire cette photo en haut de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e, sur la portion de trottoir sans commerce. Je reprends volontiers la conclusion du journaliste réunionnais : «  A qui la faute ? Pouvoirs publics ou Réunionnais ? »   ou Parisiens ?

    N'hésitez pas à jeter un oeil sur le site Bandcochon . Il a reçu sur place déjà plus de 17 000 visiteurs mais a surtout fait sa réputation auprès des collectivités locales. Le ministère de la santé et même la présidence de la République se sont connectés!!

    Un clin d'oeil pour les élèves qui reprendront bientôt le chemin des écoles :

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    Et pour donner une autre image de La Réunion, quelques photos maison (Crédits à notre présidente mais sans droits !) Merci à elle pour sa contribution au blog de l'été.

     

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  • Fête nationale, concert et feu d'artifice

    A partir de 23 heures sur l'esplanade du Trocadero

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    et avant : grand rendez-vous de la musique classique dès 21h30 avec « le Concert de Paris », organisé sur le Champ de Mars.


  • La station emballée

    Qui se souvient du Pont-Neuf en 1985 emballé par Christo ? (ou là)..

    Avez-vous vu la station Barbès emballée par l'entreprise qui rénove toutes les verrières ?? Regardez la vue ci-dessous, il y a une légère ressemblance, non ?

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    Au-delà de la plaisanterie, de nombreuses plaintes nous sont parvenues. L'entreprise a demandé l'autorisation d'effectuer des travaux de nuit, et notamment la dépose des vitres, ce qui suppose de la casse, et beaucoup de bruit. Vu la forte chaleur qui a régné ces derniers jours et la semaine dernière en particulier, le travail de nuit avait pour but de rendre moins pénible la P1060441.jpgtâche des ouvriers. D'autres en ont beaucoup souffert, ce sont les riverains dont les chambres donnent sur le boulevard de la Chapelle à la hauteur de la station aérienne. Malgré des double-vitrages et des bouchons d'oreille, certains ont passé de très mauvaises nuits.

    Nous avons obtenu ces explications du responsable des travaux de la RATP, qui s'est engagé à demander le retour au travail de jour. 

    Quant aux vitres de la station de chaque côté des quais, il semble qu'elles soient transparentes désormais. Les riverains ne sont pas contents. Les usagers du métro les verront dans leur intérieur, puisque la station est située à hauteur des fenêtres du 2e étage environ, et qu'il n'y a plus de platanes à cet endroit, comme il y a encore quelques années. C'est ce qu'on appelle un vis-à-vis. Mais on peut les rassurer, les voyageurs regardent plus du côté de la rame qui arrive sur le quai qu'à l'extérieur de la station. Au fur et à mesure de la rénovation des stations, les vitres sont changées de la sorte. Les vitres transparentes donnent plus de lumière, le soleil entre dans la station, on est moins enfermé dans la structure... Toutefois on pourra trouver autant d'arguments pour prôner la position inverse !

  • Une carte postale du Nouveau Mexique

    A Santa Fe web.jpg

    Nous avons demandé aux membres de la rédaction de nous adresser une carte postale de leur lieu de vacances, comme nous l'avions fait l'année dernière. Voici la première que nous recevons. 

    Amis d'Action Barbès et lecteurs de ce blog, je vous envoie un petit mot du Nouveau Mexique.

    Santa Fe est la capitale de cet Etat qui a rejoint la fédération au mileu du 19ème siècle. Ici, nous sommes dans l'Amérique profonde mais aussi dans une région très particulière. Dans l'Amérique profonde car la façon d'y vivre n'est guère différente de celle de tous les USA - tout y est grand, facile, possible à toutes les heures du jour ou de la nuit, rien ne peut se faire sans voiture et on y mange le plus souvent avec des couverts en plastique et des pailles dans le verre ! Très particulière car bien sûr il y a le désert et la proximité - tout est relatif - du Mexique. L'architecture est très mexicaine et la cuisine est mixte, américaine et mexicaine. La fameuse tex'mex' !

    Les habitants sont très fiers que leur ville soit considérée comme le centre artistique des USA, n'en déplaise à New York. Il y a ici un nombre incalculable de galeries d'art et la ville est pleine de statues en bronze. Le week-end dernier s'est tenu un grand festival d'art qui a regroupé des artistes du monde entier.

    Bien sûr il y a des problèmes. L'Etat du Nouveau Mexique est le plus pauvre des USA. La question de l'immigration mexicaine est partout et il faut bien reconnaitre que le blanc américain ici ne cache pas son racisme, tout simplement parce que le sentiment que les Mexicains prennent les jobs des Américains est très fort. Sur ce sujet du racisme, les USA vivent depuis plus de 3 semaines avec le procès de G. Zimmerman, un agent de sécurité auto-proclamé dans son quartier de Floride qui a tué un jeune noir de 17 ans après une altercation qui a mal tounée.

    Enfin, regardez le portrait de ce fier Indien. Nous sommes ici dans le pays des cowboys qui ont fait l'Ouest de l'Amérique. Santa Fe et la ville proche de Taos (ville de Kid Carson) ont été des passages presque obligés pour les pionniers allant vers l'Ouest. Avec des ranchs regroupant souvent plus de 30 000 bêtes, la fin du 19ème siècle et le début du 20ème ont vu toute une culture se développer autour de ces cowboys (chansons, histoires à la veillée, attitudes, utilisation des chevaux, ...) mais il faut bien comprendre que la vie était quand même extrêmement difficle. Des Indiens, de leur sort, on ne parle presque pas. L'Amérique est pudique.

    Je vous envoie ce petit mot de vacances en vous avouant que Paris me manque.

  • Carrefour Tombouctou-Maubeuge-Chapelle

    Des riverains nous avaient informés le mois dernier de l’impossibilité de tourner à gauche au carrefour Tombouctou-Maubeuge-Bd de la Chapelle en venant de Barbès. Les automobilistes souhaitant garer leur véhicule au parking Vinci 104, boulevard de la Chapelle, côté 18e, étaient alors obligés de poursuivre jusqu'au carrefour de la Chapelle pour faire demi-tour.

    Nous avions interrogé Didier Vallet, directeur de cabinet de Daniel Vaillant. Voici sa réponse :

    Ces aménagements récents font suite à une demande de la police et de la DPP, dans le cadre de la ZSP Goutte d’Or, de revoir le placement des commerçants du marché Barbès, de manière à dégager une seule allée centrale plus large permettant des interventions policières plus efficaces contres les sauvettes.

    Ceci à conduit à agrandir un peu le périmètre du marché en débordant sur la chaussée, d’où cet aménagement du carrefour Maubeuge/Tombouctou.
    Les aménagements nouveaux du marché portent leurs fruits.
    Pour autant, ce nouvel aménagement du carrefour gène les habitants du bld de la chapelle, côté 18e.
    C’est pourquoi, sans remettre en cause le nouvel emplacement du marché, Daniel Vaillant a demandé au service de la voirie de voir rapidement le moyen de mettre en double sens ce nouveau carrefour.
    Les plots ont désormais disparu comme le montre la photo ci-dessous.

    18ème, carrefour tombouctou, circulation

    Reste maintenant à retirer les panneaux de sens interdit!

  • Une expo gratuite du côté des Halles : nostalgie

    Doisneau, l’œil des Halles   (avec l'aimable coopération du Parisien du 22/07)


    Une jeune femme, fonçant vers le métro, s’arrête net, l’œil capté par une immense photo du trou des Halles de Robert Doisneau (1912-1994), accrochée le long d’une palissade, face à la Fnac du Forum. Surprise, elle revient en arrière, rêvasse face à ces images du Paris d’un autre temps, dans le décor même où elle se tient. 
    Alors que le Forum est en chantier, mais que toutes les boutiques restent ouvertes, l’exposition disséminée à travers les places et les allées souterraines du complexe, au vu de tous les passants, à travers d’immenses tirages de Doisneau, raconte cinquante ans du « ventre de Paris ». Ses bouchers, maraîchères, fleuristes, sourient sur ces clichés en noir et blanc. « Ils étaient amusés de voir passer Doisneau, qui mettait son réveil à 3 heures du matin, une ou deux fois par semaine, et travaillait tout seul, en poids léger », raconte Francine Deroudille, sa fille, qui gère le fonds du photographe avec sa sœur Annette.
    Doisneau vénérait ce cœur nourricier de Paris. Il l’a photographié de 1933 à 1979, jusqu’à sa destruction, le déménagement à Rungis, et la création du Forum. « Mon père s’est passionné pour la disparition des Halles, avec un côté militant qu’on ne lui connaissait pas. Il trouvait un peu criminel la destruction des pavillons Baltard. Il aimait photographier le petit peuple, des modèles laissés pour compte, ajoute sa fille. Je suis sûre qu’il aurait adoré cette exposition en plein chantier, au milieu des gens. »
    On découvre un « fort des Halles » plus vrai que nature : massif, surpuissant pour manipuler des centaines de kilos de viande. Les voitures aussi respirent l’époque : DS, R5, 4L omniprésentes, R16, 504, et des camions qui semblent dater de la guerre. « Baltard en miettes », « Démolition du dernier pavillon de Baltard » : de 1971 à 1974, les images de Doisneau, méticuleusement datées, gardent l’empreinte des ruines, après les sourires.

    « Les Halles de Robert Doisneau », jusqu’au 31 août, promenade fléchée dans le Forum des Halles (Ier), près de l’UGC Ciné Cité, sous la Rotonde, et place Carrée, sur trois niveaux, gratuit


    paris,les-halles,doisneau,exposition,gabin,duvivierLe nombre astronomique des tirages de Robert Doisneau permet des exploitations multiples, et la Ville de Paris ne s'en lasse pas. Voici une vidéo faite lors de la précédente exposition, en février-avril 2012, "Doisneau, Paris les Halles", plus exactement lors de son installation. Notez parmi les commentaires de la fille du photographe, Francine Deroudille (photo ci-contre) également commissaire de l'exposition, la présentation des glaneurs d'après marché... Un phénomène qui, s'il a pris de l'ampleur à Barbès, existait déjà largement alors. 

    Autre souvenir : pour retrouver cette ambiance des halles disparue avec les pavillons Baltard, et si vous êtes amateur de vieux films, tentez de vous procurer Voici le temps des assassins de Julien Duvivier, tourné en 1955-56, en partie en extérieurs sur place. Jean Gabin y incarne un restaurateur, disons un patron de restaurant dans le langage de l'époque, "Aux rendez-vous des Innocents", situé pour le tournage à l'angle des rues Montédour et Rambuteau (Paris 1er).

    Une fiche technique vous attend sur wikipedia.

    Et pour tomber totalement dans la nostalgie, regardez cette courte vidéo extraite du film où l'on pouvait encore commander du Chateau Eyquem de 1945... avec l'accent anglais (déjà).


    Voici Le Temps Des Assassins (1955) par bordroit


  • Résolument en vacances...

    Nous vous avons prévenu : les rédacteurs sont en vacances à tour de rôle et comme leur attachement à Barbès est fort, ils pensent à nous, à vous, et envoient leur meilleur souvenir d'où ils se trouvent. Ici vous allez percevoir les senteurs de la lande bretonne à Carhaix entre deux sons de guitare, celle de Neil Young qui a rempli de joie le coeur des vieux rockers et des plus jeunes aussi. Une petite vidéo pour donner une idée de l'ambiance :

    Si certains des lecteurs ne sont pas très amateurs de rock, et encore moins de country rock...,  nous sommes sûrs que d'autres apprécieront. Il en faut pour tous les goûts.

    Pour découvrir facilement, ou écouter simplement, cliquez ici et choisissez les tracks que vous propose Deezer sur de nombreux albums de l'artiste canadien.

    Et bonnes vacances aux chanceux qui sont ailleurs...

  • Portrait d'artiste : Jean Moderne, aka RCF1.

    Faire de l’axe Barbès Stalingrad un espace de la Culture Urbaine et du Street Art est un projet qui nous tient à cœur. Nous sommes allés à la rencontre de l’artiste Jean Moderne,  aka RCF1, dont nous vous présentons ici un portrait.

     

    paris,barbèsn street-art,rcf1,jean-moderne,graffitiL’énergie des quartiers populaires au cœur de la création

    De la fenêtre de son appartement, les voies ferrées de la gare du nord, le viaduc du métro aérien. Trains et rames défilent. Les jours de marché on aperçoit en contrebas les camions des marchands de fruits et légumes qui déballent leurs marchandises. Toutes les surfaces d’expression du graffiti brut, peint dans l’urgence et la spontanéité, se sont données rendez-vous dans son panorama. C’est ici qu’habite Jean Moderne, aka RCF1, figure pionnière du mouvement graffiti en France. 

     

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    RCF1 crée en 2004 Black Market une série de toiles, marquées par l’énergie ambiante des quartiers populaires, qui circule de Barbès à Ménilmontant. Black Market est une forme de survie en milieu urbain, une culture de la rue qui s’approprie les mots et les supports, s’expose, se donne à voir. Ce travail sur toile est en continuité des tags, des throw-up (lettrage réalisé à la bombe) et des graffs qu’il peint alors sur les camions des primeurs.


    Paris graffiti-writer RCF1 paints a truck and a canvas. 
    Director Romain Thieriot 

     

    Parcours d'un peintre rock qui fait du graffiti

    Influencé par le mouvement Mod dans son adolescence, il commence la peinture en dessinant sur les parkas de ses amis et en bombant les murs de scooters au pochoir. En 1988, il interrompt des études d’histoire de l’art lorsqu’il découvre le graffiti new-yorkais. Pour lui l’Aérosol Art réinvente la peinture à un moment où l’art conceptuel semble l’avoir emporté. Il se jette alors dans ce qui lui semble être le dernier mouvement artistique fort, et peint à la bombe comme on joue avec une guitare électrique. Son style, marqué par la culture rock, est signé d’un acronyme portant les initiales d’une chanson des Clash : Rudie Can’t Fail (Mick Jones). Pour ceux qui ne l'ont pas dans l'oreille, nous vous proposons un petit détour par la bande son : c'est ici
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    Journaliste dès les années 90 pour la revue 1TOX puis Radikal, il interviewe les pionniers de la scène graffiti Dondi, Quick, Phase II. Ces derniers exerceront une influence majeure sur lui. En 1993, RCF1 abandonne un temps les lettres pour des points d’exclamation ressemblant à des fantômes, lesquels influencent le Street-Art alors naissant. (source Biographie Galerie Celal)

     

     

     

     

    Recherche d'essentiel de la toile à la fresque monumentale

     

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    Jean Moderne/RCF1 Macaé UTE Norte Fluminense 2012

    Reconnu comme figure incontournable de la scène graffiti, il oriente sa peinture vers une recherche d’essentiel, explorant les couleurs primaires et les lignes noires, que l’on retrouve de manière récurrente dans son travail en galerie ou sur les fresques monumentales qu’il réalise à Buenos Aires, Macaé au Brésil (ci-dessus) ou encore à Niort ou La Rochelle (ci-dessous). Puissance des lignes et des couleurs, icônes de la culture rock des sixties, les murs de Jean Moderne s'emparent avec jubilation du paysage urbain. 

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    RCF1 Beatles Mural La Rochelle. Photo Marie Monteiro

    RCF1 participe actuellement à l’évènement Red Bull Curates Canvas Cooler à la Galerie CELAL au 45, rue Saint Honoré, à Paris. (voir dans 20 minutes).

    10 ans après son Black Market et les camions des primeurs peints à la bombe, "les Beaux Arts de Bèsbar", à quand une fresque monumentale de Jean Moderne célébrant haut et fort le Street Art made in Barbès ? 

    Pour voir d'autres oeuvres de Jean Moderne une visite à la Galerie Celal et à son blog. (http://romeocharliefoxtrot.blogspot.fr)

  • Festival au Louxor consacré au cinéma du Maghreb

    9e édition du Panorama des films du Maghreb et du Moyen Orient

     
    Le Louxor participe à la 9e édition du Panorama des films du Maghreb sur 4 séances entre le 2 et le 6 mai. Des découvertes à ne pas rater ! 
     
     
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    -> 2 mai à 20h : Fatma. Rencontre avec le réalisateur Khaled Ghorbal (photo à droite)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    -> 5 mai à 18h : A quoi rêvent les Fennecs ? Rencontre avec la réalisatrice Sarah Tikanouine. (Ci-dessous la réalisatrice présente son documentaire sur une belle expérience de foot féminin.)
     
     
     
    paris,barbès,louxor-> 5 mai à 20h : Round Trip. Rencontre avec le réalisateur syrien Meyar Al Roumi (le film sera présenté en avant-première).
     
     
     
     
     

    -> 6 mai à 20h : L’armée du salut. Rencontre avec le réalisateur Abdellah Taïa.
    Le fim a été sélectionné au Festival de Tanger et projeté à la Mostra de Venise. (lire chronique ciné sur le site de Yabiladi.com)

    Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. À sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque.
 À l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus… Portrait d’un jeune homme torturé et malin.
Portrait subjectif d’un pays, le Maroc, qui ne sait pas encore où aller.

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  • Retour sur le Louxor - 1ere partie

    Le Louxor vient de fêter sa première année. La mairie de Paris n'a pas manqué l'occasion de mettre en valeur cette réalisation en publiant des chiffres de fréquentation très satisfaisants - 260 000 spectateurs pour les trois salles, soit 40% au dessus des prévisions des exploitants. Nul doute que la qualité et la diversité de la programmation soient des atouts majeurs dans ce succès. Le Parisien s'est fait l'écho de l'événement (Carton plein pour le Louxor - article payant hélas) et aussi le très bon site Paris Louxor avec une interview d'Emmanuel Papillon et Martin Bidou, L'an 1 du nouveau Louxor. Espérons que ce site ne nous en voudra pas de reprendre une des phrases d'introduction de l'article dont nous partageons le point de vue : " Nous saluons le travail effectué lors de cette première année et restons attentifs à son évolution et particulièrement aux liens avec le quartier pour que tout un chacun puisse accéder au cinéma. "

    Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons reçu en début de semaine une étude universitaire intitulée "La réouverture du Louxor en 2013 en tant que cinéma Art et Essai : les enjeux d'un projet culturel d'initiative populaire". Il s'agit d'un travail réalisé dans le cadre d'un master 2 professionnel "Administration culturelle publique et privée" de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

     

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     Vous pouvez télécharger l'étude (PDF) en cliquant sur la photo

    Cette étude présente le grand avantage de rassembler en un seul document l’aventure compliquée du Louxor ces dix dernières années. Ce type de travail universitaire est toujours utile, notamment par les très nombreuses références mentionnées. Il convient donc de présenter nos sincères félicitations à son auteure.

    Action Barbès a été parmi bien d'autres un acteur de ce projet et connait donc son évolution de manière intime.Nous pouvons donc formuler quelques remarques, certaines parce que des faits ne sont pas complètement expliqués, d'autres plus subjectives, ce que nous reconnaissons bien volontiers.

    La machine à communiquer de la mairie de Paris fonctionne très bien et dans l’histoire récente du Louxor, c’est sa version qui prédomine au détriment d’une réalité connue hélas seulement de quelques personnes qu’on n’a pas voulu laisser s’exprimer. La véracité du récit historique en prend donc un coup si on veut bien nous permettre l'expression. Il est par exemple tout à fait faux d’affirmer comme l’a fait la ville de Paris qu’il n’y avait pas d’autres solutions que de réaliser la fameuse « boite dans la boite » pour l’isolement phonique du cinéma. D’autres architectes, tout aussi compétents que Ph. Pumain, s’étaient penchés sur la question et étaient d’un avis différent. Il est aussi tout à fait faux de présenter le projet culturel cinéma Art & Essai dans le cadre d’une politique culturelle volontariste de la ville de Paris. D’abord parce que le classement en Art & Essai est trompeur dans son appellation et que des critères qui n’avaient rien de culturels mais financiers ont aussi joué fortement dans ce choix : on sait que l’optimisation financière d’un tel établissement se réalise avec 3 salles de jauges différentes. Il est encore tout à fait faux de dire que le Louxor a été "réhabilité". Le Louxor a été détruit (sauf les extérieurs) et reconstruit, voilà la réalité des faits. C’est là le reproche majeur qu'on peut faire à ce travail : suivre de trop près la communication de la ville de Paris même si à certains endroits ces sujets sont mentionnés mais sans les approfondir.

    Autre petit grief, que l'on peut faire à cette étude, c'est d'être passée tout à fait à côté de la question patrimoniale posée par le projet du Louxor et qui se posera dans de nombreux endroits encore. La question est : lorsqu’on veut implanter une activité quelle qu’elle soit dans un lieu présentant un intérêt patrimonial, est-ce que c’est à cette activité de s’adapter au lieu ou est-ce au lieu de s’adapter à  cette activité ? Voilà la question posée par François Loyer et soutenue par Action Barbès. La mairie de Paris y a répondu comme on le sait, c’est à dire qu’elle a fait démolir le Louxor mais sa communication réussit à faire croire aux gens que la ville a une vraie politique patrimoniale.

    Enfin, plus subjectif, l'étude est vraiment trop gentille avec la politique dite "culturelle" de Bertrand Delanoë. Sauf à penser que la réalisation de projets spectaculaires et fort coûteux (104 = 100 millions €, Gaité Lyrique 50 millions, Louxor 30 millions, …) constitue une politique culturelle digne de ce nom, on reste quand même frappé par le côté paillettes des actions culturelles au détriment d’autres comme par exemple le nécessaire soutien aux librairies qui sont en train de disparaitre de la capitale. Heureusement, Emmanuel Papillon et son équipe sauvent la mise culturelle au Louxor par la qualité remarquable de la programmation. Les très bons chiffres de fréquentation publiés par la ville de Paris  le démontrent.

  • 1er mai : fête du travail et des travailleurs

    et non " faites le travail "... 

    Alors n'en déplaise aux lecteurs fidèles, la rédaction se la coule douce ! 

    A demain.... 

    muguet-Michael-Dales.jpg

     Photo : Flickr – Michael Dales – CC

  • PARIMAGINE : une page se tourne...

    La maison d'édition Parimagine, connue aussi sous le nom de "La Photothèque des Jeunes Parisiens", cesse prochainement son activité.

    Fondée et dirigée par Jean-Louis Célati, cette maison éditait des livres sur Paris, grâce à la passion de son responsable et des quelques salariés et bénévoles. Cet éditeur est aussi connu pour son fonds photographique remarquable sur Paris, riche de 20 000 documents, cartes postales et photos de presse sur les rues du vieux Paris et celles de certaines communes de la région Ile-de-France.

    editions,livres,vieux-paris,cartes-postales,photos,patrimoine,histoire,ruesCette page se tourne. Aussi cette maison vous invite-t-elle donc à pousser sa porte, au fond d'une petite cour dans le 2e arrondissement, dans le quartier du Sentier.

    En effet, l'éditeur solde l'ensemble de ses publications à près de 60 %. Les ouvrages disponibles à la vente sont répertoriés sur cette page de leur site.

    Vous pourrez aussi feuilleter les très nombreux classeurs comprenant les 8 000 photos de rues, classées par arrondissement, et les quelques centaines de photos de presse, et vous offrir des tirages de ces photos, dans le format de votre choix, à partir de 5 € par tirage (prix en fonction de la taille du tirage).

    Les photos disponibles pour les tirages sont également consultables en ligne.

     

    La Ville devrait, en principe, acquérir ce très important patrimoine photographique, après la cessation d'activité de cet éditeur. 

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    Alors n'hésitez pas, rendez-leur visite et offrez-vous quelques unes de leurs publications ou photos.

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    Cette maison est située au:

    9 rue de Mulhouse dans le 2e

    Code d'accès de l'immeuble: A1248, puis au fond de la cour

    Métro: Sentier (ligne 3) ou Bonne Nouvelle (lignes 9 et 8)

    Horaires: 10h à 13h - 14h à 18h

     

    Le mieux est de téléphoner pour confirmer, au 01.45.08.11.97.