Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • le nouveau commissaire du 10e est arrivé

    Nous vous avions annoncé ici même le départ de Jacques Rigon, commissaire principal appelé à d’autres fonctions. Pour le remplacer voici Gilbert Grinstein, commissaire central du 10e arrondissement, depuis peu.

    Ancien chef du service national de la police ferroviaire (SNPF) avant d’être commissaire dans le 17e, il était tout indiqué de lui confier la sécurité du 10e arrondissement où se trouvent deux gares, dont la gare du Nord qui, en nombre de voyageurs tous réseaux confondus, est la plus grande gare européenne.

    Un petit rappel pour les lecteurs qui ne connaitraient pas le SNPF : il a été créé en juin 2006, après les incidents survenus dans le train Paris Nice du 1er janvier 2006. L’article du Parisien de 29 juillet 2006 donnait quelques compléments d’information :

    « … ce service, dont la principale vocation est de coordonner l'action des forces de sécurité sur les rails français, envoie tous les jours cinq cents patro

  • La santé avec Bertrand Delanoë dans le 10e

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYexU-2WeEazMuZnXh_Xyt2uDQ6rCaP2yus8gT-81zo_lpRomfdQLe compte-rendu de mandat annuel de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, se déroulera

    ce soir jeudi 24 novembre à 18h30

    dans la salle des fêtes
    de la Mairie du 10e arrondissement,
    sur le thème de la santé.

     

     

     

  • Le livre animé dans la Goutte d'Or

    paris,goutte-d-or,libraires-associés,salon-livres-animésLe 4e Salon du livre animé se tiendra dans les très beaux locaux des Libraires associés le jeudi 8 décembre 2011 à partir de 18 h.

    Vous ne connaissez pas encore ? C'est pourtant à deux pas, tout près de l'église Saint-Bernard. Dans un quartier qui se modifie lentement. N'avions-nous pas signalé ici même la construction d'un immeuble tout de métal vêtu ? C'est au coin de la rue.

    Tout le programme est en ligne ici avec des vues de livres, ouverts bien sûr, plus impressionnants de savoir faire et de poésie les uns que les autres. Nous vous engageons à visiter cet univers qu'on ne peut pas abandonner aux seuls enfants !

    Ah, l'adresse peut-être ? C'est 3 rue Pierre l'Ermite.

  • Santé à Paris: urgence et nécessité

    ca9d4478cbdd42743ccf208a1f7b93cf.pngComme chaque année lors des comptes rendus de mandat de Bertrand Delanoe, la salle des fêtes de la mairie du 10e était comble pour échanger sur un sujet on ne peut plus d'actualité : la santé.

    Elus, médecins des hôpitaux, habitants, tous ont souligné la mise à mal de l'APHP, de notre système de santé et ont fait part de leurs inquiétudes.

    Pour assurer aux Parisiens la meilleure offre de soins possible, la ville a mené de nombreux combats, a rappelé Bertrand Delanoë : soutien pour l'Hôtel-Dieu, pour le maintien des centres d'IVG comme Tenon, des centres de planning familiaux, pour la Mutualité dans le 5e, ouvertures de maisons de santé, lutte contre le saturnisme, campagnes de prévention. Autant de besoins qui devraient être pris en charge par l'état.

    La municipalité a même fait le choix courageux mais coûteux d'augmenter la part allouée à la santé dans son  budget...

    François Bourguignon, chef du pôle santé publique de la Pitié Salpêtrière, qui jouait le rôle de grand témoin auprès du Maire, a apporté un éclairage sur la situation parisienne et a proposé quelques pistes.

    Quelles sont  les préoccupations des habitants à l'heure actuelle ? Pouvoir se faire soigner, mais surtout pouvoir payer la consultation. Il faut savoir que 50 à 70% des praticiens sur Paris sont en secteur 2, ce qui constitue un obstacle important pour l'accès aux soins. 

    Quels sont les problèmes rencontrés ? Dans certains arrondissements s’étend une certaine désertification médicale, qui conduit les patients inexorablement vers les urgences, bientôt sur-sollicitées, voire au bord de l’explosion parfois. Les actions de prévention que ce soit pour le VIH, l'accès au dépistage, la réduction des risques pour les toxicomanes ou l'aide aux prostituées, sont largement soutenues par des associations, que des subventions réduites ces temps-ci ont fragilisées. 

    Ce qu’il faut faire : Il faut donc soutenir les maisons de santé, permettre aux plus démunis d'accéder à une complémentaire santé, maintenir un dispositif fort de PMI (protection maternelle et infantile) pour les enfants de moins de 3 ans et soutenir les associations.

    Le Vélib’ est à lui seul une mesure de santé publique, a t-il ajouté ! Non sans humour.

    Des projets en cours

    Jean-Marie Le Guen, adjoint à la santé, a précisé la volonté de la ville de redéfinir la PMI pour être au plus proche des familles et des mères  les plus en difficulté. D'autant que le nombre de pédiatres diminue et que ceux-ci demandent très souvent des dépassements d'honoraires. Il a rappelé que Paris souhaitait ouvrir une salle de consommation à moindre risque, ce qui pourra se faire dès l'accord juridique du gouvernement (Comptons plutôt sur les élections du printemps prochain! a-t-il ajouté.)

    En attendant, il faut encourager la prévention, lui donner des moyens et aller davantage vers le dépistage puis le traitement rapide du sida et des autres pathologies infectieuses.

    Disposer de données fiables sur les problèmes d'accès aux soins (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui) sera nécessaire s’il on veut améliorer l'offre de soins.

    Fermeture du site Fernand-Widal : un enjeu de modernisation pour Lariboisière

    facade%20Fernand%20Widal.jpg

    Le site n'est plus adapté à une médecine moderne. Les personnels hospitaliers sont tous d'accord sur ce constat. Il y aura bien un nouveau bâtiment construit sur le site de Lariboisière afin de permettre le rapatriement des activités de Fernand-Widal et, surtout, une révision complète du plateau technique. La restructuration décidée permettra de prendre en charge des malades dans un suivi élargi et dans de meilleures conditions que sur le site de Fernand-Widal devenu obsolète. Tout bénéfice, comme on dit...

    Les scoops de la soirée 

    •  ouverture du 5e centre du Planning familial dans le 10e, probablement l'an prochain
    •  réouverture de la Mutualité en octobre 2012.

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    S'il faut encore convaincre que le sujet préoccupe, nous vous proposons d'écouter le docteur Xavier Emmanuelli présent samedi matin sur France Inter face à des jeunes gens qui l'interrogeaient sur la santé avec ce titre "L'accès aux soins est-il un luxe ?"


    Xavier Emmanuelli - Le IN par franceinter

  • Projet Louxor

    La mairie du 18ème et la Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) nous ont fait passer une soirée de lundi entièrement consacrée au Louxor !

    Dans le cadre de ses actions tournées vers le public et plus particulièrement vers les habitants et les associations du quartier Barbès, la MCVP et l'architecte chargé du projet, Philippe Pumain, ont organisé une visite du chantier à 17h lundi dernier. Une vingtaine de personnes se sont retrouvées là, majoritairement des membres d'associations qui suivent depuis longtemps le projet.

    Le chantier, malgré un peu de retard avoué par la MCVP, va bon train. Le gros oeuvre sera terminé fin 2011 et commenceront alors les travaux d'équipement (électricité, chauffage, ... enfin tous les fluides) ainsi que les travaux liés à l'isolation phonique et la décoration. Fin des travaux en décembre 2012 pour une ouverture au printemps 2013. Planning maintenu donc.

    Au sous-sol, les deux nouvelles salles reposent sur des micro-pieux profonds de 80m afin d'atteindre le sol dur. Les gradins des salles sont déjà en place. La salle moyenne (140 places) est assez en largeur et sera équipée d'une petite scène et d'une régie pour permettre à un petit orchestre, par exemple, de se produire. La petite salle (74 personnes) présente, elle, de belles proportions qui devraient en faire un endroit convivial.

    paris,culture,cinéma,patrimoine

    paris,culture,cinéma,patrimoineAu rez-de-chaussée, il est encore difficile de se faire une idée de ce que sera la grande salle (ci-dessus). La structure métallique qui accueillera à la fois l'isolation phonique (la fameuse boite dans la boite) et les deux balcons suspendus est impressionnante. Cette structure métallique repose sur des boites à ressorts (ci-contre) qui empêchent la propagation des ondes et isolent ainsi le lieu phoniquement. Même procédé pour les deux salles en sous-sol.

    paris,culture,cinéma,patrimoineLa salle dite "d'exposition" est assez petite et peu commode du point de vue de l'accrochage éventuel,  (forme en trapèze avec beaucoup de coins), mais elle possède un certain charme grâce à des colonnettes recouvertes de mosaïques. A l'étage au-dessus, le "Café Club" qui pourra s'ouvrir à la belle saison sur la terrasse dominant le carrefour est prometteur, même s'il compte un peu moins de 40 m2, heureusement multipliés par deux par la terrasse.

    paris,culture,cinéma,patrimoine

    Le débat, voire la polémique, à propos de la préservation du patrimoine est close. Mais la visite du chantier montre clairement que ce qu'il reste des décors d'origine sera enseveli. Il a été confirmé qu'ils seraient refaits au pochoir et d'ailleurs dans sa présentation, l'architecte Philippe Pumain parle désormais de rénovation et non plus de restauration. A noter aussi que les proportions originelles de la salle ne sont pas maintenues et que l'écran d'origine sera caché derrière un mur sur lequel viendra se placer un écran de même taille lui même caché par un écran géant tombant du plafond. C'est ce que le "métier" entend par écran polichinelle.

    L'extérieur fait l'objet de beaucoup d'attention car répertorié. Façades et toit !

    paris,culture,cinéma,patrimoine

    Commençons par le toit, plafond de la grande salle, qui a été démonté puis sera remonté après l'installation de la pompe à chaleur, la "thermofrigopompe". En effet, le Louxor va bénéficier d'une technologie maintenant bien au point qui consiste à chauffer ou réfrigérer de l'eau pour la climatisation des salles. A quelques 70 m de profondeur se trouve une nappe phréatique dont l'eau est à température constante de 14°C. Cette eau sera utilisée pour chauffer l'établissement en hiver avec un apport de calories ou pour le rafraichir en été. L'énorme pompe à chaleur a été installée au dernier niveau par le toit nécessitant le démontage du plafond à caissons qui sera reconstruit à l'identique avec les pièces d'origine. C'est là l'intérêt du classement !

    Ensuite les façades. Le granito d'origine a pas mal souffert avec le temps , les enduits et les peintures qui l'ont recouvert et les différents travaux au cours des années (pour l'installation de l'éclairage public par exemple). C'est une difficulté a reconnu l'architecte, la façade côté boulevard de Magenta semblant poser plus de problèmes que la façade côté Chapelle. Sans état d'âme, les mosaîques qui menaçaient les piétons par des chutes intempestives ont été simplement purgées dans les années cinquante sur toute la frise du boulevard de La Chapelle. Elles sont fabriquées au plus proche des couleurs d'origine, parfois impossibles à reproduire, puis assemblées en atelier. Les mosaïques du porche vont être, elles, vraiment restaurées, au sens strict du terme et le vestibule d'entrée à l'angle des boulevards va retrouver sa place d'origine, c'est à dire qu'il sera ouvert aux passants.

    paris,culture,cinéma,patrimoine

    A 19h se tenait le même lundi au centre Barbara une réunion d'information pour les habitants  du quartier, organisée par la Mission cinéma et les élus du 18e arrondissement. Rien de bien nouveau  - pour nous et pour vous qui lisez souvent notre blog - y a été annoncé, si ce n'est que la phase de préqualification des exploitants potentiels était terminée et que début 2012 un cahier des charges précis serait remis aux candidats sélectionnés. La procédure est "étanche", a insisté Michel Gomez, Délégué général de la MCVP, c'est à dire que la MCVP ne dira rien, ni de ceux qui ont remis un dossier pour la préqualification, ni de ceux qui seront autorisés à répondre au cahier des charges. La MCVP suit scrupuleusement les règles, on ne peut pas le lui reprocher, mais cette "étanchéité" se rapproche dangereusement d'une opacité un peu regrettable quand même. Mais encore une fois, n'en faisons pas paris,culture,cinéma,patrimoinereproche à la MCVP.

    La réunion a permis à Action Barbès de s'enquérir des dispositions que la Ville de Paris allait prendre pour faire en sorte que le projet du Louxor s'intègre bien dans le tissu urbain. Cela passe par la voirie, la station de métro et bien sûr le devenir de l'ex magasin Vano. Notre association a déjà pris, à plusieurs reprises, contact avec les élus du 18e pour souligner la saleté qu'accentuent les palissades de Vano (celles-ci sont indispensables pour prévenir tout accident sur la voirie), mais également le caractère dangereux de l'absence de trottoir pour les piétons, qui cohabitent difficilement avec les cyclistes sur une piste sur-occupée. La situation atteint son paroxisme les jours de marché, comme l'ont indiqué plusieurs personnes dans la salle.

    paris,vano,piste,conflits-piétons-deux-roues,cinéma,patrimoineCet environnement perturbé n'est pas favorable à la fréquentation d'un cinéma qui devra accueillir quelque cinq cents spectateurs plusieurs fois par jour. Nous souhaitons pour ces raisons que bien en amont de son ouverture les problèmes de voirie soient abordés entre les arrondissements qui l'entourent et avec les moyens appropriés. L'étroitesse du trottoir, la présence de l'abri bus et d'une piste cyclable près de la future entrée, par exemple, doivent être analysées. Il reste plus d'une année. Il faut exploiter ce temps au mieux. Quant au devenir du site de Vano, sur lequel un premier projet de reprise par KFC avait été jusqu'à l'obtention d'un permis de construire, il semble maintenant abandonné. Eric Lejoindre, premier adjoint de Daniel Vaillant, maire du 18e, a clairement dit que la mairie de l'arrondissement était entrée en contact avec le propriétaire. Nous nous prenons à rêver que tout est possible.... le retour d'une grande brasserie au pied d'un immeuble d'habitations ? Humm... c'est bientôt Noël.

  • Au Trianon : Slava's snowshow

    Une brève pour signaler ce spectacle qui sort du commun :

    Voyez ce qu'écrivait Fabienne Darge dans Le Monde du 22 décembre 2009 : "Prononcez le nom de Slava Polunin devant n'importe quel Russe de 7 à 97 ans. Et observez la réaction. Dire que dans son pays Slava est une légende est encore un peu en dessous de la réalité. Ses numéros de clowns ont été vus à la télévision, depuis trente ans, par des millions de spectateurs." (Quel dommage que le reste de l'article soit réservé aux abonnés... pas de lien disponible.)

    Mélange subtil de mime et de clown, ce "snowshow" propose un voyage merveilleux dans l'univers glacé de Slava Polunin, fondateur de Licedeï, grand clown russe contemporain, empruntant sa gestuelle à Marceau et à Chaplin.

    Au théâtre du Trianon : 80 boulevard de Rochechouart 75018 PARIS

    Du 29 novembre 2011 au 31 decembre 2011
    Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi
    De 19h00 à 22h00

    Du 03 decembre 2011 au 01 janvier 2012
    Samedi, Dimanche
    De 15h00 à 18h00

  • La controverse du Louxor suite

    Camera Egyptica web.jpgLe blog d’Action Barbès vous a informés fin février de l’intérêt porté par des étudiants de l’Institut de Sciences Politiques de Paris (Sciences Po) à la controverse née du projet de réhabilitation du Louxor tel que lancé par la mairie de Paris.

    A peine trois mois après avoir rencontré tous les acteurs de cette controverse, nos étudiants ont publié le résultat de leurs travaux par le biais d’un site web « Louxor, palais du cinéma ».

    Tant sur la forme que sur le fond, le travail est remarquable. On en n’attend pas moins d’étudiants censés faire partie de l’élite et sans doute appelés à de hautes responsabilités. Mais disons le tout net, il est quand même rassurant de constater que dans notre monde où tout va souvent trop vite et où les avis sont parfois trop abruptement exprimés et souvent mal étayés, quelques-uns prennent le temps de mener une réflexion approfondie sur nos modes de fonctionnement,  car c’est bien de cela dont il s’agit en réalité.

    Bien sûr, de petites erreurs se sont glissées dans ce travail. Inutile d’insister sur des détails qui ne changent rien au fond de la question.

    Le projet Louxor continue mais une phase essentielle s’est terminée avec le début des travaux. Même si le combat d’Action Barbès pour sauvegarder le Louxor dans son état originel a été perdu, celui-ci a quand même permis de dégager une idée force : l’incompréhension voire la méconnaissance de certains du mot patrimoine. Au mieux, le terme fait l’objet d’une interprétation à géométrie variable en fonction des intérêts du moment. Les récentes polémiques à propos des serres d’Auteuil ou de l’hôtel de la Marine place de la Concorde nous le montrent clairement.

    Lisez attentivement le site « Louxor, palais du cinéma ». Tout y est traité avec honnêteté et talent.

  • Ce soir fête des voisins

    Dans une grande majorité des pays, la Fête des Voisins se déroule chaque dernier vendredi du mois de mai.  C'est donc ce soir, 27 mai, pour beaucoup de ceux qui souhaitent fêter l'événement en restant dans le rang. Nous connaissons aussi des immeubles qui disposent d'une grande cour et dont les habitants se consultent pour rechercher la date qui convient au plus grand nombre.

    Le mécanisme est simple : les habitants d'un même immeuble ou d'un même quartier s'invitent autour d'un buffet entre voisins. C'est l'occasion aussi de goûter les spécialités parfois venues d'ailleurs.

    Afin de mobiliser le plus grand nombre d'habitants, les mairies proposent leur aide ou un suport de communication (la mairie du 9e proposait cette année, par exemple, un kit de communication, composé d'affiches, de cartes d'invitation, de T-shirts et de ballons). Il appartient ensuite à chaque citoyen d'être acteur et d'organiser sa propre fête.

    40-60FRANCOssdate.jpg

    Un petit tour sur le site d'immeubles en fête s'impose pour en savoir plus.

  • ****** B O N N E . A N N E E . 2 0 1 2 ******

    paris,barbès,vue-nocturne,viaduc

     Et pour cet après midi, le temps de se remettre des libations de nouvel an, nous vous proposons un surf digestif sur le site de paris.fr qui propose une rétrospective des événements parisiens de l'année 2011. Tout n'est pas à prendre au pied de la lettre... Nous lisons par exemple en mars que les longues rencontres entre professionnels, élus, experts, et habitants sur la nouvelle réglementation des terrasses et étalages a conduit à interdire les rideaux en plastique, jugés inesthétiques. Non ? Sans blague ?

    Ne soyons pas trop critiques en ce premier janvier ! 

    Nous vous souhaitons à tous une très bonne année, une excellente santé, des bonheurs individuels et collectifs, vos souhaits les plus délirants exaucés, et plus.... si possible !

  • Le Lavoir moderne parisien à la peine

    Nous relayons la demande du Lavoir Moderne Parisien : alerter la mairie des difficultés qu'il rencontre à se maintenir dans la place, l'aider à conserver une présence culturelle, même décalée et singulière, dans ce quartier..

      IL FAUT SAUVER LE LAVOIR MODERNE PARISIEN

    La soirée du jour de l’an a consacrée la rue Léon !  
    1000 parisiennes et parisiens sont venus célébrer le nouvel an à l’olympic-café et au lavoir moderne parisien.
      
    Un cocktail  artistique,  social, et de convivialité exquise, rassemblait les artistes décalés de l’olympic et leurs fans d’ambiance improbable, les voisins heureux de pouvoir vivre pleinement leur quartier, et les aficionados de la musique Brésilienne, tous vêtus de blanc venus danser jusqu’au nouveau jour. La surprise est également  venue  des jeunes, heureux de profiter de cet oasis hors du temps, et participants pleinement à la bonne humeur générale.

    Ce savoir-composer, une démocratie culturelle conviviale et pertinente, volera bientôt en éclats : l’olympic est cédé par obligation de justice et le lavoir moderne parisien est racheté par des marchands de « biens », laissant présager une fin de culture.
    Il y a une logique de marché qui donne le pouvoir à certaines manipulations, et une logique politique pour favoriser cela. Pouvons-nous encore influencer ce mécanisme discriminatoire ?
    L’association PROCREART, gestionnaire, a besoin de 80 000 euros de budget complémentaire, 140 000 euros d’investissements pour les  travaux de conformité, et demande à la Mairie de Paris d’exercer son droit de préemption afin de sauver le lavoir moderne parisien de la spéculation immobilière.
    C’est à ces conditions que le lavoir moderne parisien poursuivra son projet culturel à la Goutte d’Or, et c’est un choix politique. Un projet artistique pour les trois années à venir à été déposé.

    Le Maire de Paris concentre le pouvoir de décision, le Maire d’arrondissement a la responsabilité de ce choix : il faut sauver le lavoir moderne parisien !
    J’appelle  les artistes, les citoyens, les habitants, à témoigner leur soutien et à écrire au plus vite au Maire du XVIIIème arrondissement et au Maire de Paris et à demander :
    - de soutenir le projet artistique du lavoir moderne parisien
    - d’exercer le droit de préemption sur le 35 et 37 rue Léon afin de protéger les bâtiments  de la spéculation immobilière
    - de se concerter avec les partenaires régionaux et l’état pour financer le projet.

    Toute l’équipe du lavoir moderne parisien vous souhaite une bonne année 2012 et que tous vos vœux se réalisent immédiatement ....

    LVP vous demande de faire connaître votre soutien au maire du 18e arrondissement, Daniel Vaillant, en lui écrivant  directement à daniel.vaillant@paris.fr  ou sur le site de la mairie du 18e arrondissement.

  • Grammaire dominicale

    200 000 habitants hier dans le 18e arrondissement.... il ne nous arrive pas très souvent de devoir écrire 200 000 en toutes lettres sur un chèque. Mais saurions-nous tous l'écrire correctement ? Deux cents mille ou deux cent mille ?

    Premier acquis : mille est invariable. Là, on ne doute pas, on ne transige pas.

    Deuxième règle : cent est variable. Il s'accorde s'il n'est pas suivi d'un autre nombre. Tout comme vingt. Ce sont les deux exceptions dans la liste des chiffres et des nombres cardinaux (entiers naturels..).

    Exemples : Plus de deux cents ans après la Révolution française, on s'interroge encore sur les inconvénients de la mendicité, et pas sur les causes de sa réapparition depuis quelques années.

    Mais : Le montant du Revenu de solidarité active (RSA) augmente de 1,7% au 1er janvier 2012 ; il atteignait 467 euros en 2011. Il faut écrire quatre cent soixante sept euros. Sans "s".