Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • Louxor, vraie restauration de l'extérieur

    Nous sommes restés abonnés au bulletin d'information de l'association SOS Paris, qui avait partagé notre position lors de la bataille du Louxor ! Souvenez-vous : conservation du patrimoine, restauration de l'existant, recherche de l'original.... Charte de Venise. Si vous n'avez pas suivi les événements d'alors, il reste de nombreux témoignages de cette passe d'arme avec la Mairie de Paris qui ne partageait pas notre engagement, regardez dans la marge de droite. Le nom de François Loyer y figure à plusieurs reprises. Il a écrit plus d'un texte pour tenter de convaincre nos interlocuteurs que le Louxor méritait un autre traitement, par égard pour le caractère unique de son architecture, pour son statut de survivant des salles de cinéma muet. 

    Il est dès lors compréhensible, que M. Loyer revienne sur sa déception, confirmée, semble-t-il, quand il voit le résultat de la rénovation des lieux. Il l'écrit dans le dernier numéro du bulletin de SOS Paris, paru en mai. C'est page 8. Voir ci-dessous. En ce qui nous concerne, nous avons fait notre deuil. Tourné la page.. Désormais nous nous réjouissons d'avoir un cinéma à deux pas.

     

    LE LOUXOR : PASTICHER OU RESTAURER, IL FAUT CHOISIR !

    Après 2 ans de travaux, la rénovation du Louxor, salle de cinéma mythique ouverte pour la première fois en 1921, touche à sa fin. L'extérieur a retrouvé toute sa splendeur, mais sur l'inté- rieur nous avons de fortes réserves : il consiste en rien d'autre qu'un coûteux pastiche.

    Une association de quartier, "Action Barbès", s'était mobilisée pour la sauvegarde du cinéma des années vingt - le plus beau et sans doute le plus ancien des cinémas de Paris. La pétition qu’elle avait lancée n'a pas ébranlé la Ville, qui a opéré là l'un des plus grands crimes patrimoniaux qu'on puisse imaginer : la destruction intégrale, puis la reconstruction en "fac-similé" des intérieurs. Un peu comme si l'on substituait une reproduction de la Joconde à l'original dans les salles du Louvre ! Nous avions déjà mené campagne en 2009-2010 pour empêcher cette opération, sans succès.

    Les photos flatteuses de l'intérieur qu'on nous montre sont celles d'une imitation sans grand rapport avec l'édifice initial, tel qu'il avait survécu jusqu'en 2009. La salle a été totalement transformée, réduite en volume comme en capacité (de 1300 à 350 places) et le décor, entièrement neuf, "adapté" à ce nouveau volume. Les façades ont certes été restaurées, mais il ne reste plus qu'elles. Car l'intérieur a été démoli. Qu'il ait été remplacé par un plagiat ne nous consolera pas de la disparition de l'original.

    Le patrimoine est un monde exigeant : il suppose le respect de l'authenticité de l’œuvre. Comment pourrait-on concevoir de s'extasier devant la copie - plus ou moins habile, plus ou moins fidèle - quand on sait qu'elle a été substituée à un original détruit sans vergogne ? Plus hypocrite encore, en la circonstance, le décor d'un des murs intérieurs a été conservé dans l'épaisseur des lourdes structures dont il a été enveloppé : pour le revoir, il faudrait détruire à nouveau presque entièrement la construction nouvelle, afin de le retrouver (mais dans quel état ?) après avoir dépensé quelques millions d'euros... Et on découvrirait alors que la salle d'origine n'est plus qu'un souvenir, depuis la destruction de l'édifice.

    Notre position n'est pas facile à tenir : on est vite qualifié d'intégriste quand on se bat pour la conservation des œuvres dans leur intégrité. Il est plus "commercial" de montrer un décor à neuf, clinquant, qui attirera les touristes en leur livrant une version édulcorée du passé. Jusqu'à ce que, vingt ou trente ans plus tard, le manque d'authenticité de la copie devienne si flagrant qu'il paraisse insupportable ! Je serai mort quand on s’apercevra qu'on nous avait menti. N'applaudissons pas au faux, quand ce faux est le produit d'une destruction volontaire, consciente et programmée, de l'original. Je dirais bien autre chose si la Ville avait su prendre conscience du caractère exceptionnel de l'édifice et en avait accompagné la restauration avec autant d'effort qu'elle a mis à le détruire puis à le reconstruire...

    Hélas, les politiques sont rarement des amateurs. La grossièreté du jugement des philistins est un désespoir pour tous ceux qui savent regarder. Le pauvre Louxor en a fait les frais... 

  • Flash spécial : marche blanche en souvenir de Clément

    Clement.JPG

    Une marche blanche en souvenir de Clément est organisée samedi 8 juin à partir de 14 heures depuis la station de métro Bréguet-Sabin. Des informations sur Métro News et sur la page Facebook Marche blanche antifaciste.

    Action Barbès soutient cette initiative et demande à tous les Démocrates de se joindre à cette marche pour la liberté et la vie.

  • Du côté de Pajol, 10 ans déjà !

    Pajol : 10 ans de concertation, ça se fête…

    A l’occasion de l’ouverture de la halle Pajol, la Coordination Espace Pajol vous invite à une rencontre/débat
    Le mardi 2 avril 2013 à 18h30 au Grand Parquet
    Jardins d’Eole  -  35, rue d’Aubervilliers  -  75018 Paris

    Image 10.jpg 

    Dans une ambiance que nous espérons festive et conviviale…

    Des témoignages et tables rondes évoqueront l’histoire de la concertation et du projet urbain, suivis d’échanges avec le public.

     

    Contact : Olivier ANSART, porte-parole Coordination Espace Pajol

    Tél. 06.21.89.91.97.

    @mail : ansart.o@laposte.net

                Asa.pne18@laposte.net

                http://asa-pne.over-blog.com/

     

  • le cinéma en fête avec le Louxor près de chez vous

    Du nouveau avec Festival Paris Cinéma

    La_fete_du_cinema.jpg


    Fini les carnets passeports et les bracelets. Désormais, c'est un tarif unique de 3,50 € la séance, dès la première séance. 

    A partir du dimanche 30 juin et jusqu'au mercredi 3 juillet

     

    Et du nouveau au Louxor - Palais du Cinéma aussi...

     

    RÉSERVATIONS INTERNET OUVERTES AUX CARTES LOUXOR

    A utiliser avec la famillet et les amis (pas de minimlum de places par séance) les cartes Louxor :

    - CARTE D'ABONNEMENT 5 PLACES** : 30 € (6 € la place)
    - CARTE D'ABONNEMENT 10 PLACES** : 50 € (5 € la place) 

    Les cartes d'abonnement vous permettent désormais de réserver en ligne. (Pensez à vous inscrire à la newsletter du Louxor sur le site pour découvrir le programme !)

    Prenez tranquillement vos billets de chez vous :

    Il suffit de sélectionner la séance sur notre site, puis d'entrer le numéro et la clé figurant au dos de la carte. Une fois sur place, vous accédez directement en salle en scannant le code barre de réservation reçu avec l'e-mail de confirmation de commande (via smartphone ou imprimé) au point de contrôle des tickets

    CARTES VALABLES 6 MOIS, A PARTIR DE LA PREMIERE UTILISATION, SAUF SÉANCES SPÉCIALES (CINÉ-CONCERTS, FESTIVALS...)

      

  • Demain matin, Paris Nord Est donne de ses nouvelles !

    Communiqué :
     
    Samedi 30 novembre, l’ASA PNE 18 organise une balade
    à la découverte du territoire
    de Paris Nord Est en pleine mutation urbaine.
    L’occasion de se rendre compte des réalisations et des projets
    en cours d’aménagement
    entre la Chapelle et la Villette.

     

    paris,Nord-Est

  • Salons de massage : une filière qui rapporte

    Les prostituées dans le quartier côté 9e ne font plus le trottoir. Les enfants ne croisent plus de dames court-vêtues en rentrant de l'école, comme au temps d'avant les décrets Sarkozy sur le racolage passif. Alors, oui, les rues sont plus tranquilles. Mais quelle hypocrisie ! Nous avons assisté ces dernières années à l'ouverture en grand nombre de maisons closes, de surface modeste généralement, peuplées de jeunes filles venues d'Asie pour masser à Paris. Ce sont les fameux salons de massage qui, dans certaines rues, se succèdent d'immeuble en immeuble (par exemple rue Rodier à mi-hauteur, ou rue de Maubeuge près de la rue Condorcet).

    paris,prostitution,proxénétisme,salons-de-massage,marcheuses-chinoises-de-bellevilleLes jeunes chinoises qui « massent » dans les salons de massage du IXe font la fortune de certains de leurs compatriotes peu scrupuleux et qu'on pourrait appeler en bon français proxénètes, maquereaux, souteneurs, protecteurs... En chinois, quel est le pictogramme déjà qui définit la fonction ? 

    Comment repérer un salon de massage où l'on masse d'un salon de massage où les masseuses vont plus loin selon une grille tarifée et sur demande du client ? C'est bien là que les autorités policières peinent. Dans une société de droit, il faut apporter la preuve des accusations proférées. Le plus simple serait de faire des flagrants-délits. Pas de contestation possible.

    Mais peut-on trouver des volontaires ? D'autant que tous les salons ne sont pas des maisons closes...

    La police a démantelé un réseau en juin dernier qui mettait en cause des salons du IXe notamment. Une vingtaine de prostituées chinoises âgées de 26 à 46 ans faisaient la fortune de deux Chinoises — cette fois, on doit dire « mères maquerelles » — à la tête de 4 salons de massage. L'enquête a établi que ces activités leur rapportaient un bénéfice net mensuel de plus de 10.000€.

    L'une d'elles était propriétaire d'un bien immobilier de 250.000€. Placer dans la pierre à Paris... rien de plus sûr, c'est en vérité un investissement judicieux.

    Et de nouveau cette semaine, une enquête met à jour un réseau de 11 salons de massage glauques, dirigées par deux femmes originaires de la péninsule indochinoise. (voir article du Parisien du 9 octobre /AFP)

    Mais la prostitution chinoise ne se cantonne pas aux salons de massage. Entre Belleville et Ménilmontant, Maurice Chevalier retrouverait sans doute l'ambiance des débuts du XXe siècle, les mauvais garçons et la prostitution, tout est là, avec un autre accent peut-être. Les « marcheuses » (on avait ainsi baptisé les femmes chinoises, pas toutes jeunes, qui pour ne pas être interpellées pour racolage passif, marchaient sur les boulevards de la Villette et de Belleville), les marcheuses donc marchent moins, elles attendent le client très modestement vêtues, rien d'affriolant, ni de provocant. Mais chacun sait comment procéder depuis la nuit des temps. On s'entend sur le prix d'un signe de tête. La femme s'oriente vers un immeuble du quartier. Le client suit à quelques pas derrière. Le porche reste ouvert grâce à une combine et le commerce des charmes a lieu dans des logements qui appartiennent le plus souvent à la communauté. Plus d'hôtels de passes à l'ancienne. On reste entre soi : les unes payent des dettes qui ne s'éteignent que très très lentement, parfois même réussissent à économiser pour rentrer en Chine. Les autres rentabilisent des gourbis de fortune et en acquièrent d'autres avec les gains des premiers, craignant toujours une dénonciation, l'intervention de la police et l'accusation de proxénétisme. On se construit doucement un patrimoine immobilier... 

    Un bus, le Lotus Bus, géré par Médecins du Monde leur vient en aide en distribuant notamment des préservatifs. Le nombre de femmes suivies a été décuplé en à peine dix ans. Le responsable du bus explique sa mission dans cette courte vidéo :

    A noter que 18 Etats européens dont la France se sont engagés le 30 septembre dernier à lutter contre l'exploitation de la prostitution. Pour plus de détails, voir sur le site du Ministère du Droit des Femmes

     

  • Coup de gueule contre les taxis parisiens !

    paris,taxisLes taxis parisiens se plaignent depuis quelques semaines de la concurrence qu’ils jugent « déloyale » des Voitures Jaunes et autres voitures avec chauffeur. Ne l’ont-ils pas cherché ?

    On peut aisément passer en revue les séquences quand on a besoin d’un taxi à Paris.

    Trouver un taxi libre à Paris relève souvent de la gageure. Placez vous boulevard de Rochechouart ou de La Chapelle et vous m’en direz des nouvelles. Et quand il pleut, c’est carrément mission impossible. Enfin, notons que les stations sont la plupart du temps vides. Si vous le commandez par téléphone, il arrive avec déjà 7 ou 8 € au compteur.

    Quand par chance un taxi libre passe, vous lui faites signe. Il arrive qu’il ne s’arrête pas. Quand il s’arrête, le chauffeur baisse la vitre avant droite et vous demande où vous allez. Une fois sur trois, il repart sans un mot d’explication ni d’excuse, votre course ne l’intéresse pas.

    Enfin, vous voilà installé(e) dans la voiture et là plusieurs cas de figures sont possibles :

    • le chauffeur a fumé une cigarette lors d’une pause et bien qu’il ait ouvert sa fenêtre, ça pue le tabac dans la voiture ;
    • le chauffeur écoute les commentaires d’un match de football ;
    • le chauffeur écoute une radio débile – notons que dans ce cas et celui qui précède le son est toujours pour sourd ou mal entendant ;
    • le chauffeur est au téléphone avec des écouteurs dans les oreilles, il parle mais pas à vous ;
    • le chauffeur envoie des sms à sa petite-amie – dans ce cas et le précédent, vous avez la trouille de l’accident ;
    •  ….

    Mais le chauffeur sait-il où il va ? Très peu de chauffeurs aujourd’hui connaissent Paris. La très grande majorité des voitures sont équipées d’un système de guidage mais si ce système vous emmène dans un embouteillage, le chauffeur ne sait pas comment s’en sortir.

    Vous voilà à destination. Vous payez mais évidemment le chauffeur n’a pas de monnaie. Si vous sortez un billet de 50€ pour une course de 12, il s’immobilise et vous laisse vous débrouiller pour trouver des petites coupures.

    Les taxis parisiens sont horriblement chers. Remonter de l’avenue de l’Opéra jusqu’au Louxor par exemple, si la circulation est bonne, prend environ 7 à 8 minutes (avenue de l’Opéra, rue La Fayette, boulevard de Magenta). Comme il y a un prix minimum de la course – 6.60€ - et que le chauffeur n’a pas de monnaie, vous lui laissez royalement un pourboire de 40c pour arrondir la course à 7€. Mais 7€ pour 8 minutes cela fait 52,5€ de l’heure. Pas mal non ? Quelle profession gagne ça ?

    Quant au bonjour et à l’au revoir, ils passent par pertes et profits.


    Lire aussi : Véhicules avec chauffeur, le gouvernement cède face aux taxis

  • Station Barbès : on repart pour 4 semaines de travaux

    Le calme est revenu depuis septembre après le démontage des échafaudages pour la rénovation des verrières. Ah, les verrières.... elles ont agité le quartier pendant l'été.  Devenues transparentes, l'inquiétude était grande qu'elles ne le restent et que l'intimité bien légitime des riverains n'en souffre. Tout s'est bien terminé, une feuille collée sur les vitres les rend opaques tout en laissant passer la lumière.

    paris,métro,barbès,rochechouart,travaux

    Toutefois, depuis, des problèmes de signalisation sont apparus. Des câbles d'alimentation en partie non protégés ont, semble-t-il, été endommagés lors des travaux de l'été. Ce qui entraine depuis lors quelques soucis de signalisation. D'où l'urgence de l'intervention.

    Quelle incidence sur la vie des riverains ?

    Des échafaudages vont être installés des deux côtés de la station (moins importants que les précédents) dès le lundi 28 octobre au matin avec prolongation la nuit. Pour travailler en toute sécurité sur les câbles, on comprend vite qu'il faudra procéder à des coupures de courant de traction et si on ne veut pas suspendre la circulation des rames de la ligne 2, les agents travailleront la nuit. Nous n'avons pas encore connaissance du calendrier exact et de l'intensité des nuisances mais le chef de travaux qui nous a contactés s'est engagé à nous le faire parvenir dès que possible. Nous vous tiendrons informés sur le blog au fur et à mesure que tomberont les informations. 

  • Virgin Barbès devient Joseph Gibert de Barbès

    Et pourquoi pas à Barbès ? 

    Gibert Jeune et Gibert Joseph sont déjà sortis du quartier latin dans le passé.

    GIBERT%2BJEUNE%2B-%2BLibrairie%2B%25C2%25ABGrands%2BBoulevards%25C2%25BBGilbert Jeune n'est-il pas déjà dans le 3e, au 15 boulevard Saint-Denis, dans un immeuble de plusieurs étages où il arrive qu'on se perde un peu dans le parcours avant d'arriver aux livres scolaires d'occasion tant il est sinueux.

    Et Gibert Joseph est installé au 21 Rue Marie-Andrée Lagroua Weil-Halle, dans le 13e, tout près de l'université Paris Diderot. 

    Mais Joseph Gibert n'est pas Gibert Jeune ! Le plus jeune des deux frères, Régis, avait conservé la librairie historique ouverte par son père en 1886 boulevard Saint-Michel, et dirigée conjointement avec son frère pendant presque quinze ans. Puis, Joseph, le fils aîné créait sa propre affaire en 1929 au 30 boulevard Saint-Michel. 

    C'est sans doute une aventure risquée de s'implanter dans le 18e après les déboires de Virgin, mais la présence de nombreux équipements municipaux destinés à l'hébergement des étudiants, celle des annexes de la Sorbonne et de Paris Diderot, enfin l'ouverture prochaine de l'université Condorcet sont des circonstances favorables. Le "père Gibert" avait bien profité, lui, de l'école rendue gratuite et obligatoire par Jules Ferry... 

    paris,barbès,gibert,virgin,librairie

    Gibert Joseph dispose aussi d'un site web http://www.gibertjoseph.com qui, d'après les spécialistes économistes, aurait cruellement fait défaut à l'activité de Virgin, qui n'avait pas misé assez sur le développement de la vente en ligne. 

    Alors, pourquoi pas à Barbès ! Ca, c'est justement ce qu'on entendait sur France Bleue, repris par Métro, la semaine dernière et par Livre Hebdo il y a quelques jours. Contrairement à ce que nous avions lu, il semble que Rougié & Plé ne soit pas associé. Ce spécialiste de la fourniture des métiers d'art avait répondu, avec quelques autres, à l'appel à candidature lancé par la Mairie de Paris, qui avait exigé que le propriétaire des locaux Paris Habitat choisisse une enseigne culturelle. Les informations sont donc réjouissantes, et d'après celles venues directement de la mairie, nous devions pourvoir choisir nos cadeaux de Noël, au moins les livres et les agendas, chez Gibert plutôt que chez Amazon.com dès le mois de décembre. Attendons toutefois le communiqué de presse promis par la Ville.

  • Pas de pause estivale pour la Prévention et la Réduction des Risques !

    Dans la série de nos Cartes Postales de cet été 2013, en voici une nouvelle envoyée depuis les plages de la Gironde et axée "Santé et Prévention" !

    Le long week-end du 15 août est passé, mais les plages du sud-ouest sont en effet encore bien chargées.

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihSur l'un des parkings de ces plages, nous avons rencontré une équipe d'AIDES, première association en France luttant contre le VIH, le Sida et les hépatites virales, et fondée en 1984. 

    L'équipe locale, composée de 2 salariés et de 3 volontaires, était venue de l'antenne AIDES de Bordeaux, à la rencontre des vacanciers sur plusieurs sites de la région. A leur programme pendant cette semaine : 3 jours sur le site des plages du village du Porge, avec nuitées au camping, pour assurer une présence quasi continue en journée.


    AIDES, un acteur incontournable de la Réduction des Risques

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vih

    Nous avons remarqué cette équipe d'AIDES Gironde tout d'abord par sa camionnette, installée sur le parking des plages, arborant le logo de l'association , avec la porte grande ouverte aux passants.

    Ce véhicule nous a donc fait penser à celui de l'association Gaïa Paris que nous avons l'habitude de voir stationner dans nos quartiers, dans le cadre de ses maraudes pour la prévention des risques liés à la toxicomanie, comme sur la photo ci-dessous prise un soir de juillet dernier devant la Gare de l'Est.

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihSur notre blog, nous avons déjà longuement parlé de Gaïa Paris, association fondée et soutenue par Médecins du Monde, qui gèrera la prochaine Salle de Consommation à Moindre Risque ("SCMR") dans le 10e. Nous y avons aussi largement exposé les raisons pour lesquelles nous soutenons l'ouverture d'une SCMR; elle nous paraît être la suite logique des politiques de réduction des risques mises en oeuvre en matière de toxicomanie. Il faut rappeler que ces programmes ont été initialement développés pour limiter la transmission des infections (VIH, hépatites VHC) chez les usagers-injecteurs de drogues, quand le Sida est apparu et a entraîné une très forte mortalité parmi eux.

    Contribuant à la politique de santé publique, les actions de terrain d'AIDES et de Gaïa Paris ont donc le même objectif. Dès lors, nous avons souhaité vous faire découvrir cette présence d'AIDES, dans un cadre local de prévention et réduction des risques, sur des lieux de vacances ou festifs — ici ce sont les plages, comme en Aquitaine, mais aussi dans des festivals et des lieux de rencontre — ou également de façon pérenne en milieu urbain dans les commerces fréquentés par les migrants, les quartiers/rues où sont localisés des usagers de drogue, les établissements pénitentiaires, etc.

    Les actions d'AIDES ciblent différentes populations, vulnérables (exposées au VIH et aux hépatites, telles les personnes homosexuelles, les femmes, les immigrants et étrangers, les consommateurs de produits psycho-actifs, les détenus) et le grand public.

    Ses missions sociales ne se limitent pas à la prévention, mais comprennent aussi des programmes d'accompagnement et de soutien (insertion sociale et amélioration des conditions de vie), des actions auprès des pouvoirs publics et des autorités de santé (via son plaidoyer pour la défense des malades et l'accès aux soins, etc.), et même un pôle de recherche, d'innovation et d'expérimentation. L'association AIDES met également son expérience, acquise sur le terrain en France depuis près de 30 ans, au service d'associations en Afrique.

    Nous ne pouvions donc pas rester indifférents à l'action d'AIDES, car cette association est fortement impliquée dans toutes les problématiques liées à la réduction des risques en matière de toxicomanie, sur les thématiques que nous avons plusieurs fois évoquées dans nos précédents articles. (voir nos articles sur le sujet)

    Par exemple, AIDES gère un certain nombre de Centres d'Accueil et d'Accompagnement à Réduction des Risques pour Usagers de Drogues ("CAARUD" qui sont des établissements médico-sociaux établis par le décret n°2005-1606 du 19 décembre 2005 et détaillés par la circulaire DGS n°2006-01 du 2 janvier 2006). A ce titre, AIDES a ouvert 2 CAARUD à Paris, dont un nouvel établissement au début de cette année dans le 2e arrondissement.


    AIDES ouvre un nouveau CAARUD à Paris - 2 par AIDES-association


    Par ailleurs, le 4 février dernier, AIDES a été co-signataire, aux côtés des autres acteurs du Réseau Français de Réduction des Risques (créé à l'initiative de Pierre Chappard en 2011), de Médecins du Monde et d'autres associations, d'un Communiqué de Presse demandant au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault de tenir la promesse d'ouverture de Salles de Consommation à Moindre Risque expérimentales en France... Et, depuis lors, les choses avancent avec l'ouverture programmée de la première SCMR à l'automne prochain.     


    L'exemple concret d'action de proximité en matière de prévention sur les plages 

    Retour sur le littoral Aquitain, et sur cette action estivale spécifique qui a retenu notre attention... L'équipe d'AIDES s'est donc déployée à plusieurs endroits sur le vaste site de la plage.

    Sur le parking, la camionnette aux couleurs de l'association offre la possibilité d'un dépistage du VIH, rapide, anonyme et gratuit, au bout du doigt ("TROD" ou Test de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique du VIH au bout du doigt, fiable à 3 mois après une exposition au risque, avec un résultat en moins de 30 minutes, que les militants d'AIDES peuvent officiellement pratiquer depuis l'arrêté du 9 novembre 2010).


    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihUn peu plus loin, à l'entrée du chemin d'accès aux plages, une tente-pavillon est disposée et un militant est disponible, devant une table où sont présentés différentes documentations, des livrets d'information voire  du matériel de prévention. 

    L'objectif est d'établir un contact avec les passants et différents types de public potentiel, puis échanger, informer, orienter (comme proposer un dépistage etc.) avec une approche toujours basée sur la confiance et la confidentialité, sans jugement, sans discours moralisateur, et dans le respect de l'identité de chacun, et ce, pour présenter toutes les possibilités permettant de réduire les risques et de protéger sa santé. 


    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vih

    Sur la plage également, deux ou trois militants sont bien visibles avec leur présence affichée par deux drapeaux plantés dans le sable et où figure le logo d'AIDES. Mais les militants présents ne restent pas statiques sur leurs serviettes, ils s'activent et vont au devant des estivants. 

    Le but est toujours de dialoguer avec ceux qui ne fréquentent pas les locaux associatifs ou communautaires, ceux qui ne se pensent pas être dans la cible de l'association ou ceux qui pensent se protéger suffisamment pour ne pas se considérer comme faisant partie des populations classiquement vulnérables.

    Et pour cela, les militants d'AIDES disposent de guides d'entretien individuel, qui leur permettent de "briser la glace" avec leurs interlocuteurs et d'amorcer un échange convivial sur des sujets variés et au choix de la personne interrogée (comme le principe des autotests de dépistage bientôt disponibles en France, ou des questions plus médicales telles la charge virale, des sujets sociétaux tels les discriminations, ou plus intimes, etc.). 

    Pour compléter le panel des possibilités d'échanges avec les vacanciers, les militants organisent à la sortie des plages un apéro-discussion en petit groupe entre 19h et 20h30 pour clore leur journée d'action sur la plage. Ces entretiens individuels et ces moments de prise de parole collective des estivants, avec une écoute de la part des militants, sont importants pour l'association AIDES : ils lui permettent de construire ces savoirs et ces savoir-faire, qui sont diffusés ensuite dans un objectif de partage d'expérience et d'information.

    Et comme l'association AIDES est marquée par un engagement très fort de plusieurs centaines de militants qui constituent son capital humain, nous nous devions de vous présenter les 5 militants qui nous ont fait découvrir leurs actions de prévention menées sur cette plage de la Gironde :

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vih

    Sur la photo, de gauche à droite : Morgane, Anthony, Jean-Claude, Mathilde et Raphaël.

    L'engagement des militants sur le terrain est indispensable aux diverses actions menées par AIDES. A l'instar de la diversité des profils qui fait la réputation de l'association au niveau national, notre petite équipe d'Aides Gironde était constituée de 2 permanents (salariés) et 3 volontaires (bénévoles), avec des anciennetés d'engagement associatif variant entre 12 ans et quelques mois, et des modes de vie différents. A noter qu'avec cette variété de profils issus d'horizons divers, la formation (théorique et pratique) permet une transmission des connaissances parmi les militants pour assurer l'efficacité des missions et leur permettre de mieux s'impliquer.

    Un bel exemple d'engagement, au coeur de l'été, sur des questions qui ne nous ont pas laissés indifférents, et qui nous ont conduits à nous engager en faveur de l'ouverture de la Salle de Consommation à Moindre Risque dans nos quartiers (voir nos articles sur cette SCMR).  

  • Le sable à Paris, le granulat de caoutchouc en banlieue ?

    De quoi s'agit-il ? De la disparition des bacs à sable dans les parcs de certaines communes de banlieue. C'est ce qu'on apprend dans un article du Parisien récent (Le Parisien du 10 mars 2013 Menace sur les bacs à sable

    L'aseptisation avance bon train... Et pourtant on n'a jamais constaté et déploré autant de "gastro" chez les enfants comme chez les adultes. Serait-ce aussi une question d'hygiène ? Il faut se laver les mains souvent... et ne pas se lasser de  le répéter.
     
    Inconvénient des granulats de caoutchouc, toutefois : ils durcissent en saison froide et sont rendus glissants. Quand les enfants tombent, le sol est loin d'être aussi tendre qu'en saison tempérée. Du coup, les parents se plaignent. En conséquence, les mairies ferment les parcs... Vous croyez peut-être qu'il s'agit d'une plaisanterie ? Pas du tout, reportez vous à notre article du 19 décembre 2012 : nous y avions montré l'affiche placardée sur l'entrée du square Alain-Bashung dans le 18e arrondissement de Paris, fermé à cause du froid et.... des sols synthétiques rendus glissants.
     
    L'avantage du froid dans le sable est qu'il tue une partie des parasites et des microbes... Pas les crottes de chien, c'est vrai ! Les propriétaires de chien, éventuellement.
     
    Le Parisien a testé les réactions de quelques parents rencontrés. La majorité d'entre eux restent attachés au bac à sable et ne sont pas angoissés par les risques de contamination. A lire ici.
     

    bac_a_sable.jpg

     

     
  • Echanges sur les soins de santé en mairie du 1Oe

    Nous vous communiquons ci-dessous une invitation d'Eric Algrain, Adjoint au Maire en charge de la Démocratie locale,de la Vie associative et des Personnes en situation de handicap.
     
     
    Les Permanences d’Accès aux Soins de Santé du Groupe Hospitalier Lariboisière Saint-Louis Fernand-Widal sont des dispositifs médico-sociaux actifs dans le 10e arrondissement. Leurs missions et leur fonctionnement méritent d’être mieux connus.
     
    Dans l’optique de renforcer la coordination des acteurs des champs sanitaires, sociaux et associatifs du territoire, la Mairie du 10e arrondissement et le Groupe Hospitalier Lariboisière Saint-Louis Fernand-Widal vous convient à une après-midi d’échanges entre la PASS du Groupe Hospitalier et les acteurs de terrain.
     
    Image 2.jpg  Le détail de la journée du 28 mars décrite dans le document joint :

      PASS : permanence d'accès aux soins de santé

    Le 28 mars 2013 de 14h à 17h Salle des fêtes - Mairie du 10e

    Accueil à partir de 13h30 autour d’un café