Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Action Barbès - Page 424

  • Les salles de consommation de drogues à moindre risque pour les nuls

    La Plate Forme Mondiale pour les salles de consommation de drogues à moindre risque vient de mettre en ligne une petite vidéo de quatre minutes très pédagogique. Il s'agit d'une simple comparaison entre ce qui se passe à l'intérieur d'une telle salle et ce qui se passe à l'extérieur, c'est à dire le plus souvent dans la rue.

    Rappelons qu'une salle de consommation de drogues à moindre risque n'est pas un traitement contre la toxicomanie. On y traite de la prévention des risques qui sont associés à cette toxicomanie. Risques qui concernent les toxicomanes eux mêmes mais aussi les personnes vivant aux alentours.

     

  • Coop Goutte d'Or, petite pousse prometteuse

    paris,myrha,coop,goutte-d-or« C’est désormais une jeune pousse qu’il faut faire croître », explique Isabelle Nony (photo ci-contre), une des fondatrices de la Coopérative alimentaire de la Goutte d’or, amoureuse des mots rares et adepte de la « poésie pédagogique ». C’est en effet le 28 janvier dernier que la boutique située au 38 rue Myrha a ouvert ses portes.

    Formatrice et accompagnatrice en travail social, cette sociologue installée dans le quartier depuis vingt ans est une habituée des projets collectifs : ce qui l’intéresse, c’est « la manière dont les gens se réunissent et mettent en action des valeurs ». Elle est amie de longue date du peintre Christophe Pradal, fondateur et président de l’Amap Goutte d’Or et promoteur du projet de coopérative. À leurs côtés se trouvent trois autres figures « historiques », présentes depuis les toutes premières réunions sur le sujet, il y a trois ans déjà. Leurs parcours professionnels les ont bien préparées à un tel projet : réseau francilien des Amap pour Trinka Petitmermet ; Confédération paysanne pour Roxane Mistralias et une organisation proche de la même « Conf’ » pour l’ingénieur agronome Marine Teissier du Cros, aujourd’hui formatrice en gouvernance associative dans les réseaux d’agriculture alternative. 

    L’exigence de la participation

    Parmi ces « pionniers », d’autres, se sont, depuis, lancés dans de nouvelles aventures coopératives (voir encadré ci-dessous). Pour Isabelle Nony, d’ailleurs, « cette pluralité est le meilleur signe que les temps sont mûrs pour une réflexion et une action alternatives à la grande distribution ». Elle s’inscrit dans lagentrification du quartier – la définition des moyens à mettre en œuvre pour intégrer la Coop’ dans le tissu social local (tarifs réduits pour les bénéficiaires des minima sociaux ou autre) est d’ailleurs un chantier en cours. Quant au choix de l’épicerie, il obéit aussi à une tendance générale :« De plus en plus d’Amap ajoutent de l’huile, du pain, des œufs, du miel ou des légumineuses, à leurs paniers de fruits et légumes », signale Isabelle.

    Coopaparis par nouveauxmessagers   

    Cela étant, toutes les associations de ce type ne suivent pas le même modèle. Pour sa part, la Coop’ Goutte d’or repose sur l’exigence d’une participation active du coopérateur (au minimum, une tenue de boutique par trimestre) ; le soutien à l’agriculture paysanne en créant des liens de solidarité entre producteurs et consommateurs ; l’offre de produits de qualité, « durables », bios, à un prix abordable mais juste (audio ci-dessous).
    podcast
    Autrement dit, ce n’est pas une simple boutique. Et tout cela, en assurant la viabilité économique de la boutique et si possible, en dégageant les moyens de développements ultérieurs... En outre, cette coopérative refuse le « bio à tout prix », comme les tomates hors de saison importées après avoir été récoltées par des travailleurs sous-payés… Elle privilégie donc la proximité des producteurs.  

    paris,myrha,coop,goutte-d-or

    Après une très forte affluence lors de l’inauguration du magasin, l’ouverture s’est déroulée dans le calme, à raison de trois plages horaires par semaine (mardi et jeudi de 18h à 20h15 et samedi de 10h à 13h). L’association réunit déjà 120 coopérateurs, une dizaine de producteurs et une gamme étendue de produits : légumineuses, farines diverses, pâtes, pain, fromages, œufs, pâtés, viande (sur commande), tisanes, miel, soupes, sauces tomates, huile d’olive, jus de fruits… Il y a place pour de nouveaux venus… Avis aux amateurs !

    Blog de la Coopérative alimentaire de la Goutte d’or

    http://coopaparis.wordpress.com/

     

    ———————————————————————————————————————

    Une floraison d’initiatives coopératives

    L’histoire de la Coop’ Goutte d’or est étroitement liée à celles des autres coopératives alimentaires du quartier. Parmi ceux qui ont participé aux premières réunions de réflexion sur le projet, en effet, on trouve les fondateurs de l’Indépendante, ouverte le jeudi soir à la Maison Verte, à Jules Joffrin, et qui propose également des produits d’épicerie. Inspirée du modèle de Park Slope, aux Etats-Unis, la Louve, également promue par des « anciens » de la Coop’ Goutte d’or doit ouvrir un « supermarché collaboratif » en 2015. À chacune ses singularités. Ainsi, l’Indépendante intègre, dans ses partenaires, des acteurs de la filière équitable. Groupement d’achats, la Louve souhaite offrir un très large choix de produits, y compris des fruits exotiques – un choix peu probable à la « Coop’ Goutte d’Or », qui met davantage l’accent sur la proximité. 

    ————————————————————————————————————————— 

     

     

  • Pour cette Saint-Valentin 2014...

    Aujourd'hui, ne soyez pas étonnés de découvrir des messages d'amour sur les panneaux lumineux de la Mairie de Paris: la Ville a organisé un concours, qui s'est achevé la semaine dernière, pour permettre à plus d'une centaine de mots doux, déclarations et autres compositions d'amour de s'afficher dans tout Paris pendant cette journée... Vous pourrez aussi consulter ces messages sur la page dédiée du site Paris.fr.      

    saint-valentin,Paris,prévention,photos,jaurès 

    On s'aime un peu... beaucoup... on se protège passionnément!

    Cette journée de la Saint-Valentin est aussi l'occasion pour la Ville de Paris de rappeler l'importance des rapports protégés entre amoureux et dans les couples. En partenariat avec l'association Sida Info Service, une action de prévention est ainsi organisée depuis hier au forum des Halles (place Carrée, niveau -3) avec un stand d'information et de diffusion de moyens de prévention et de contraception (préservatifs féminins et masculins) entre 10h et 19h.

     

    Immortalisez-vous gracieusement avec un portrait  de stars!

    saint-valentin,paris,prévention,photos,jaurèsDans un tout autre registre, la RATP vous invite à vous faire tirer le portrait aujourd'hui, de 12h à 18h, dans l'une des 5 cabines photo de luxe estampillées "Studio Harcourt" et installées sur son réseau de manière éphémère.

    Dans nos quartiers, vous pourrez vous rendre à la station Jaurès, sous le viaduc en extérieur, et, en vous armant certainement de patience, repartir avec un instantané en noir et blanc, comme ces vedettes du cinéma et du théâtre immortalisées dans ce clair-obscur typique de ce studio photographique mythique fondé à Paris en 1934.

    Pour retrouver les autres 4 cabines provisoires, vous aurez les renseignements via les Actualités du site de la RATP ou en cliquant directement ici.

    Vous pouvez aussi tenter de gagner, aujourd'hui via la page Facebook de la RATP, une véritable séance photo dans les locaux du Studio Harcourt situés dans le 8e arrondissement, et non plus seulement via une cabine photo.          

  • Il pleut sur le chantier de la brasserie de Barbès

    Beaucoup de nos lecteurs s'inquiètent sur ce qui ressemble à un arrêt du chantier. Ils nous le font savoir par des mails, par les commentaires en bas des articles du blog, ou de vive voix. Nous avons même reçu une photo d'un des voisins du chantier, la voici :  

    photo.jpg

    Pour l'instant, on dira que c'est peu représentatif de ce nous imaginions devenir un café sympathique où boire un verre après un film de l'autre côté du boulevard...

    Les échafaudages ont été déposés. Une autre information transmise par les adhérents. Puis, plusieurs messages d'inquiétude : si on dépose les échafaudages et que le chantier n'est pas terminé, cela signifie-t-il qu'il est abandonné ?

    Bonne question ! Que nous nous sommes empressés de poser à qui de droit, la mairie du 18e, qui dans ce dossier a toujours réservé le meilleur accueil à nos questions et n'a pas ménagé sa peine pour y répondre. Nous pensons à Daniel Vaillant, lui-même, pour l'impulsion de départ, puis à son directeur de cabinet Didier Vallet et son adjointe Afaf Gabelotaud. Nous avons posé beaucoup de questions depuis l'incendie de juin 2011 ! 

    Dans l'heure, — et ce n'est pas une expression toute faite, la réponse est tombée en moins d'une heure — nous avons eu la réponse, et la voici : 

    Bonjour,

     

    Suite à votre requête, et après avoir contacté le groupe Moussier, je vous informe que les retards ont d’abord été dus à la nécessité de procéder à des modifications du permis de construire. Le chantier s’est arrêté et a parallèlement pris l’eau. Ils ont dû refaire le plancher entre le 1er et le 2e étage. Parallèlement, ils ont découvert de l’amiante et du plomb. La campagne de désamiantage et enlèvement du plomb est quasi terminée. Le chantier paraît arrêté mais ne l’est pas. Les travaux plus importants reprendront rapidement pour une ouverture prévue en juin. Ils font en tout cas le maximum pour, au regard des conditions actuelles.

     

    A votre disposition pour tous compléments.

     

    Très cordialement,

     

    Nous avons donc encore de l'espoir.... de boire une bière fraîche sur le zinc de la brasserie de Barbès. En juin.

    Autre question : comment pensez-vous qu'elle s'appellera ?  

  • Les platanes réclament des pieds propres

    Les pieds d'arbres du Magenta alternent décidément entre la pataugeoire et la déchetterie improvisée, particulièrement en hiver et cela depuis plusieurs années. Nous avons été entendus par la mairie, non pas chaque fois que nous avons écrit sur l'état déplorable des pieds d'arbres, mais globalement puisque à deux reprises au moins des travaux ont été entrepris pour y remédier. En vain. 

    Lors du réaménagement des boulevards du quartier, l'effort s'est porté sur un nouveau dispositif autour des pieds d'arbres qui éviterait que le personnel de voirie n'ait à soulever deux fois par an les grilles en fonte qui depuis la nuit des temps (au moins depuis de nombreuses décennies !) protégeaient les pieds d'arbres autant qu'elles évitaient aux piétons de se tordre les chevilles et de ruiner leurs bottines. A priori leur retrait aurait du faciliter le nettoiement. Les grilles emprisonneraient tous les petits détritus comme les mégots, par exemple.

    Le souci était louable. Tout ce qui peut alléger les tâches pénibles des personnels de la Ville est le bien venu. Toutefois le mieux pour certains peut s'avérer être le pire pour d'autres. En effet, la surface de terre laissée sans protection autour des arbres, les anciens et les nouvellement plantés, n'a pas tardé à s'affaisser, à se creuser, récupérant tous les mégots et détritus jetés à terre et à se remplir d'eau à la moindre averse. Dans ce cas, admettons que le remède a été pire que le mal et revenons aux bonnes vieilles grilles, puis imaginons un principe de manipulation qui ne soit pas cause de lumbago aux agents de la Propreté de Paris. On a bien inventé une pince à manche pour éviter qu'ils se baissent pour le moindre papier gras. 

    Pour finir sur une note de satisfaction, nous avons le plaisir de vous faire part de l'arrivée d'une grille au pied des deux arbres situés à l'extrémité de la rue de la Charbonnière (18e), pratiquement sur le boulevard de la Chapelle, près du passage piétons. Deux jeunes arbres  bénéficiaient d'un traitement temporaire le temps de leur enracinement qui, s'il est favorable à l'arbre, l'est moins aux passants. Voici deux photos datant de janvier 2011 :

    paris,10e,magenta,pieds-d-arbres,grilles-d-arbres  paris,10e,magenta,pieds-d-arbres,grilles-d-arbres

    Les grilles sont revenues, des grilles à l'ancienne, semblables à celles que nous avons toujours croisées... Serait-ce un retour aux grilles pour certaines voies ? Quels sont les critères qui président à ce choix ? 

    Voici une vue (prise malheureusement sous une petite pluie et de nuit !) du même arbre le 28 janvier 2014 :

    paris,10e,magenta,pieds-d-arbres,grilles-d-arbres