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Action Barbès - Page 331

  • Salle de conso : un débat impossible

    Le conseil de quartier Saint-Vincent-de-Paul Lariboisière (10e arrondissement) s'est tenu mardi 9 juin avec un important nombre de participants (environ 90). Il faut dire que le sujet était la salle de consommation à moindre risque (SCMR), sujet d'actualité qui attire à la fois ceux qui viennent chercher de l'information mais aussi ceux qui y sont clairement opposés. Les interventions étaient faites par l'association GAIA qui va gérer la SCMR, une sociologue de l'INSERM et le commissaire de police adjoint du 10e.

    Beaucoup d'informations ont été données - rien de nouveau pour les lecteurs assidus de ce blog* - mais le jeu des questions réponses avec la salle a montré encore une fois s'il était nécessaire que le débat entre partisans et opposants au projet était impossible. Il faut ici le regretter tant le sujet est important et devrait faire l'objet d'un consensus.

    * retrouver tous nos articles en cliquant sur SCMR

     

    Les éléments du non-débat

    1 - Les opposants reprochent aux organisateurs du conseil de quartier de n'avoir entendu que des présentations favorables au projet de SCMR : le but de la réunion était une présentation du projet en présence des principaux acteurs de celui-ci. Fallait-il attendre de l'association GAIA, qui va gérer la SCMR ou de l'INSERM qui prône depuis la publication de son fameux rapport la mise en place en France de telles structures, une présentation critique du projet ?

    2 - Les opposants réfutent la nécessité d'installer la SCMR dans le 10e et suggèrent qu'elle aurait tout aussi bien sa place n'importe où ailleurs dans Paris : l'avis des opposants ne changera pas parce qu'on leur expliquera que parmi les centaines de sanisettes JCDecaux installées dans Paris, celles où l'on trouve les plus grandes quantités de seringues usagées sont exactement celles de la rue Ambroise Paré et du boulevard de La Chapelle et qu'en conséquence le problème est bien localisé là, dans le 10e, que c'est bien là qu'il faut le résoudre.

    3 - Les opposants affirment de façon péremptoire que cela va "évidemment" entrainer l'installation de "super-marchés" de la drogue dans le quartier et augmenter la délinquance : la Police explique que les deals qui ont lieu dans le quartier sont des achats de très petites quantités ("de dépannage", dit la Police) par rapport à ce qui est vendu dans certaines villes de banlieue, que le nombre d'actes de délinquance dus aux toxicomanes n'est pas significatif dans l'ensemble des actes de délinquance du quartier, enfin qu'aucune étude internationale ne corrobore cette affirmation, rien n'y fait.

    4 - Certains opposants restent accrocher à leur demande de sevrage des toxicomanes au sein de communautés thérapeutiques : GAIA leur explique que le sevrage n'est pas forcément la demande des usagers de drogues, que l'efficacité des communautés thérapeutiques est difficile à évaluer, que le coût de ces mêmes communautés est extrêmement élevé au regard du nombre de personnes concernées, là encore rien n'y fait.

    5 - Les opposants prétendent, sans vraiment citer d'exemples concrets, que des SCMR auraient fermé leurs portes, autrement dit, que ça ne marche pas, qu'il y a eu des échecs : L'INSERM explique que oui, quelques SCMR ont fermé mais les causes de ces fermetures sont d'abord des questions budgétaires et ensuite des erreurs dans le choix d'implantation de la structure (ce qui nous ramène au point 2). Le président de GAIA-PARIS, médecin spécialiste de ces questions, explique que la salle fermée en Hollande ne se justifiait plus par manque d'usagers, mais non, les opposants ne le croient pas.

    6 - Les opposants toujours péremptoires affirment que les toxicomanes avec lesquels ils ont parlé disent que quoiqu'il arrive, ils n'iront pas dans la salle de consommation : l'association GAIA explique qu'elle fréquente les usagers de drogue depuis 20 ans, qu'elle en rencontre des milliers chaque année, qu'elle leur a parlé de la SCMR et que beaucoup d'entre eux souhaitent l'installation de cette structure ne serait-ce que pour s'injecter tranquillement sans anxiété et peur du regard de l'autre dans l'espace public, mais non, les opposants n'entendent rien.

    7 - Les opposants avancent le montant de 1,2 millions € pour le coût annuel de la SCMR mais ne parlent pas du coût des soins pour les malades atteints par le virus de l'hépatite C par exemple. Prévenir est toujours mieux que guérir, ils l'ont oublié.

    Entendons-nous bien : une salle de consommation de drogue à moindre risque n'est pas la panacée. Elle n'est qu'un élément parmi beaucoup d'autres dans le cadre d'une politique de santé publique visant la réduction des risques. Des études scientifiques incontestables nous prouvent l'utilité de telles structures.

     

    Alors, que se passe t-il ?

    Deux aspects sont ici présents de façon concomitante.

    Il y a d'abord un aspect moral proche de l'idéologie. En bref, la drogue, c'est le Mal et donc tout ce qui consiste à traiter des problèmes liés à la drogue est l'objet d'avis bien tranchés. Pas de débat.

    Ensuite, le projet de SCMR à Paris est clairement instrumentalisé politiquement par les conservateurs de toute sorte voire pire puisqu'on remarquait la présence du candidat Front National aux dernières élections municpales dans le 10e. C'est un sujet facile pour caresser l'électeur dans le sens du poil, pour jouer sur ses peurs et ses fantasmes liés à la drogue et développer un discours moralisateur. Ce qui là encore enferme le débat.

    Mais rassurons-nous. Toutes les personnes présentes à ce conseil de quartier n'avaient pas ce type de comportement et beaucoup ont manifesté leur satisfaction des informations données et l'espoir que la salle de consommation à moindre risque apportera un début de solution aux problèmes rencontrés dans le quartier.

     

  • Un nouveau kiosque à journaux aux abords de la Gare de l'Est

    Nous aimons particulièrement les kiosques à journaux, notamment dans le contexte difficile que connaît la presse écrite. Aussi avons-nous récemment évoqué le nouveau kiosque de la Place Lino Ventura dans le 9e (voir ici), ou ceux de Château-Rouge et Barbès dans le 18e (voir ici).

    Nous n'avions pas encore eu le temps de présenter celui-ci, situé aux abords de la gare de l'Est dans le 10e, derrière l'agence HSBC à l'angle du boulevard de Magenta et du boulevard de Strasbourg, au niveau du n°79, et face à l'église Saint-Laurent. La structure du kiosque avait été installée il y a plus d'un an, mais celui-ci restait résolument fermé, sans exploitant.

    Et bien, son ouverture est désormais chose faite depuis mi-mai, comme vous pouvez le voir sur ces photos :

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    Les horaires de ce nouveau kiosque sont du lundi au samedi de 7h à 19h. Rendez visite à ce nouveau kiosquier et faites le savoir autour de vous !

     

  • Au Conseil d'Arrondissement du 10e : notre "NON !" à l'occupation abusive et à la préemption de l'espace public

    Demain, lundi 15 juin se dérouleront les derniers conseils d'arrondissement de l'année scolaire, dans les 9e, 10e et 18e arrondissements. Vous pouvez cliquer sur l'arrondissement qui vous intéresse pour prendre connaissance des délibérations qui y seront débattues et votées :

    Conseil d'arrondissement du 9e à 18h45, à la suite du Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement - CICA -).

    Conseil d'arrondissement du 10e à 18h30, avec une première partie correspondant à un pré-conseil pendant lequel les associations et les conseils de quartier peuvent poser des questions ; aussi notre association présentera-t-elle le voeu ci-dessous

    Conseil d'arrondissement du 18e à 18h30, avec une retransmission sur internet, en direct et en intégralité en cliquant sur ce lien.

     

    oOo

     

    Notre voeu présenté en mairie du 10e

    Depuis plusieurs mois, nous évoquons la valse des autocars de tourisme dans nos quartiers et leur stationnement intempestif.

    En ligne avec nos nombreux signalements de stationnement illicite dans l'espace public, nous présenterons en pré-conseil du 10e un voeu que nous invitons à consulter en cliquant sur le fichier ci-dessous : 

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    Cliquez sur le voeu ci-dessus pour le télécharger

     

    Pour illustrer cette occupation abusive de l'espace public devant la Gare de l'Est, cette triple-file d'autocars stationnant sur la chaussée, qui pourrait certainement être utilisée et aménagée à meilleur escient (e.g. pistes cyclables, végétalisation, piétonnisation)...

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    Notons qu'au Conseil d'Arrondissement du 9e, la maire Delphine Bürkli et son exécutif municipal présenteront également un voeu destiné à la Préfecture de Police et à la maire de Paris sur la gestion des cars de tourisme à Paris.

     

  • La Louve va s'installer rue des Poissonniers

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    La Louve, premier supermarché coopératif et participatif de France, a annoncé le 3 juin dans un communiqué de presse la signature du bail pour un local au 116, rue des Poissonniers dans le 18e. Cette signature a eu lieu le 1er juin dernier.

    "L'objectif de la campagne de souscription lancée par la coopérative et visant à réunir 900 coopérateurs et 150 000 euros de fonds propres a été atteint fin février 2015. Les 150 000 euros et le seuil de 900 coopérateurs offrent la possibilité de débloquer auprès de Paris Initiative Entreprise / France Active et la Caisse des Dépôts, les crédits pour engager les travaux dans le futur local ... dans le but d’inaugurer le supermarché en début 2016" est-il annoncé dans le communiqué.

    "La signature bail du local 116 rue des Poissonniers est le top départ pour enclencher la consultation de professionnels puis la réalisation des travaux d'aménagement" précise La Louve. Voici la liste des chantiers qui vont occuper plusieurs groupes de bénévoles de la coopérative durant l'année :
    - Réalisation des travaux d'aménagement du local
    - Structuration des modes de fonctionnement du magasin
    - Sécurisation de la gamme initiale alimentaire et non alimentaire
    - Mise en place du système de gestion du planning des membres
    - Création du système informatique du supermarché.

    Nous leur souhaitons bon courage et bon vent.

     

  • Quartier Anvers Montholon en fête

    Le mois de juin est bien celui de toutes les fêtes de quartier à Paris ! Anvers Montholon dans le 9e n'échappe pas à la règle et verra se tenir sa fête de quartier le samedi 13 juin au square Montholon.

    AfficheFeteAMontholon.jpg

    Le programme est le suivant :

    16h-18h Théâtre improvisé avec "Les Colocataires" plus Ensemble vocal "Polyandre"

    18h30 Apéritif et chorale participative "Envie de Chanter" ♬

    19h30 Repas de quartier : apportez un plat à partager
    Vente de produits fermiers par la Ruche qui dit Oui Valeyre

    20h Concert de "Deci-Delà Duo" ♬

    Venez nombreux