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paris - Page 237

  • Hommage en direct à l'ICI

    S’interrompant, il saisit le petit papier blanc que lui tend le président de l’Institut des cultures d’islam (ICI), Jamel Oubechou, et visiblement ému, explique au public : « Ah, c’est formidable ! Les otages français en Syrie ont été libérés. Je voulais leur rendre hommage, mais ça, c’est tellement mieux ! » Par un hasard de calendrier, c’est à un amoureux de la Syrie, Jean-Pierre Filiu, qu’il est revenu d’apprendre au public réuni ce jour-là pour l’écouter la libération d’Edouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres, au terme de dix mois de détention en Syrie. Ce professeur en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po vient de publier Je vous écris d’Alep. Au cœur de la Syrie (Denoël, 2013) et échangeait (voir sur la page de l'ICI), samedi 19 avril, avec Salam Kawakibi, politologue d’origine syrienne et directeur adjoint de l’Initiative de réforme arabe.

    Paris,goutte-d-or,ICI,J-P-Filiu
    À gauche, Salam Kawakib; A droite, J-P Filiu; De dos, au premier plan, Jamel Oubechou  (Photo Barbara Vignaux)

    L’occasion, pour Jean-Pierre Filiu, de rendre hommage à la première ville qu’il a connue dans le monde arabe – il avait alors 18 ans – et où il est retourné en 2013 pour écrire un des derniers témoignages disponibles sur la ville, « interdite » à la presse internationale après le rapt de Nicolas Hénin et Pierre Torrès. Aujourd’hui, 300 à 400.000 personnes vivraient toujours à Alep – contre un million avant la guerre. Mais il ne faut pas oublier, rappelle-t-il immédiatement, « que 22 millions de Syriens et Syriennes sont toujours prisonniers d’Assad dans leur pays et dans l’exil ».

  • Un anniversaire à ne pas oublier

    Nous sortons à peine des élections municipales qui ont enregistré une fois de plus un taux d'abstention remarquable. Nous souhaitons revenir sur le fait électoraliste par le biais du vote des femmes, acquis il y a juste 70 ans aujourd'hui. Nous ne savons pas si les femmes votent plus que les hommes, ou vice versa, très précisément. Quel genre vote, quel genre s'abstient. Nous n'avons que des approximations. Pourtant, si les femmes de 2014 pouvaient se souvenir ce qu'a été l'obtention du droit de vote le 21 avril 1944, "accordé" par le Général de Gaulle, disons plutôt la conquête de ce droit, elles mettraient plus de détermination à se rendre aux urnes. Les hommes d'avant 1944 ne concevaient pas que leurs femmes usent de ce droit : allaient-elles savoir ? Ne feraient-elles pas n'importe quoi ? Elles n'étaient pas prêtes ! 

    Il ne faudrait pas trop fouiller pour en trouver qui pensent encore ainsi....

    Le site de la Fondation de l'innovation politique (Fondapol.tv) propose des vidéos des toutes premières électrices, ici Odette Roux raconte son arrivée au conseil municipal des Sables d'Olonne après l'élection du 29 avril 1945 : 

     

    C'était pourtant les femmes qui pendant la guerre avaient remplacé les hommes prisonniers en Allemagne, les hommes engagés aux côtés de de Gaulle ou de la Résistance, où elles prenaient leur part de risque sans rechigner. A ces mêmes femmes l'on disait " Vous n'aurez pas la compétence ", " Vous ne saurez pas ", " Vous n'êtes que des enfants juridiquement ! ". De fait, elles n'obtiendront l'indépendance vis-à-vis de leur mari pour travailler ou obtenir un carnet de chèque qu'en 1965 ! 

  • Pâques ou la chasse est ouverte...

    .... aux lapins ou aux oeufs, cela dépend des cultures. Les cloches sont aussi de la fête en France. 

    Désuet et élégant, à la fois.... et tellement kitsch ! 

    osterhase-fahrrad-spazieren.jpg
    copyright 2009-2013, camo & pfeiffer

    Pour les amateurs et collectionneurs de cartes postales anciennes, cette illustration est extraite d'un site consacré aux cartes de voeux de Pâques (Fröhliche Ostern !). Vous l'apprécierez encore plus si vous lisez l'allemand. 

  • Une nouvelle fresque au 112 rue de Maubeuge

    On nous écrit : 
     
    J'ai le plaisir de vous informer qu'une nouvelle fresque est en préparation sur les  murs du 112 rue de Maubeuge (mur actuellement recouvert de tags).
    Il a été décidé de faire appel, comme en 2012 à « Artemisia » pour entreprendre ces travaux. Ce sera réalisé en enduits minéraux : argile, chaux, plâtre, avec un ensemble de techniques traditionnelles et actuelles.
    Nous vous enverrons très prochainement le projet pictural qui sera constitué d'un triptique représentant un paysage de campagne, un TGV et la Ville. 
    Patricia PREVOT, Coordinatrice de ce projet, et moi-même, restons  à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. 
     
    Bien cordialement;
     
    Hervé Mouden
    Référent Social Gares Nord-Paris

    fresque, maubeuge, sncf

    La belle prestation artistique d'Artemisia a fait l'objet d'un article dans notre blog, c'est ici. L'arrière de la gare du Nord, près de la sortie du parking Vinci, n'est pas fréquenté par les touristes, mais surtout par les usagers de la gare qui se rendent à l'hôpital Lariboisière et ses personnels eux-mêmes. La partie de la rue de Maubeuge qui passe là méritait un éclairage coloré, une petite touche gaie... C'est réussi. Et notons que contrairement aux craintes de certains, les fresques n'ont pas été taguées. La couleur a seulement passé un peu avec le temps.

    Nous attendons donc le projet du triptyque annoncé. Nous vous ferons suivre...

  • La brasserie qui monte, qui monte, qui monte...

    En attendant la nomination des élus et de connaître les délégations qui leur sont attribuées, nous nous sommes perdus en conjectures, tout comme les riverains du boulevard de la Chapelle...

    Vano est parti en fumée en juin 2011. L'enquête de police a conclu à un incendie accidentel. Le coût de la reconstruction est donc pris en charge par la compagnie d'assurance. Nous avions compris que le permis de construire précisait "reconstruction à l'identique". Nous avons cherché à consulter ce permis de construire au bureau dédié à ces documents à la Préfecture de Paris, boulevard Morland. Par deux fois, on a pris nos coordonnées pour nous avertir de la mise à disposition dudit permis, et rien... Les outils en ligne sur paris.fr ne donnent pas plus de renseignements que ceux dont nous disposons depuis le début.

    paris,barbès,vano,brasserie,moussiéLors de l'arrêt du chantier à la fin de l'été dernier, nous avons cherché à nous informer pour répondre aux interrogations des riverains, à la fois sur le blog, mais aussi en direct parce qu'ils sont nos adhérents. Explication de la mairie du 18e : Pierre Moussié et Jean Vedreine, repreneurs de la brasserie, ont du procéder à des modifications du permis de construire. Délai supplémentaire : six mois... D'où la mise en sommeil du chantier, des deux chantiers, pour être précis, celui de la brasserie et celui du futur Foot Locker, parce que la reconstruction est assurée par une même entreprise. Le chantier s'est donc arrêté et a parallèlement pris l'eau. Ils ont du refaire le plancher entre le 1er et le 2ème étage. Concomitamment, ils ont découvert de l'amiante et du plomb. Conséquence : campagne de désamiantage et enlèvement du plomb. Délai supplémentaire.

    Depuis quelques semaines, les riverains s'interrogent à nouveau, ou devrait-on dire : nous interrogent ? Il parait que la vue se bouche... Le nouveau bâtiment serait plus haut que le précédent. Affaire à suivre. (Entre temps, nous avons appris que Afaf Gabelotaud qui nous tient régulièrement au courant de ce dossier a été reconduite dans ses fonctions d'élue chargée du commerce, de l'artisanat et du développement économique dans le 18e.)

    Quant à boire un pot entre amis, on pourrait l'envisager à partir de l'automne si rien ne vient plus interrompre le travail. A l'origine, nous comptions sur une belle surface : 220 m2 au rez-de-chaussée et 190 m2 à l'étage avec la tourelle de 60m2 en plus. En bas, le café-restaurant avec les plats ultra simples, vite-pris sur le pouce, et au premier les viandes et les grillades. 

    Nous ne savons plus maintenant ce qu'il faut annoncer pour certain. Dès que nous en apprendrons davantage, nous ne le garderons pas pour nous, n'ayez crainte.