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paris - Page 156

  • la fin de l'esclavage

    paris,18e,esclavage,Daniel-vaillant,mairie-du-18e,La Mairie du 18e arrondissement commémore l'abolition de l'esclavage
    le jeudi 10 mai
    et invite les habitants
    à la projection d'un film documentaire
    Elie ou les forges de la liberté
    salle des mariages de la mairie
    à 20 heures.

    Il s'agit d'un film de William Cally
    qui sera suivi d'un débat animé
    par Florence Gauthier,
    maître de conférence
    à Paris 7 Diderot.

    Entrée gratuite. Merci de confirmer votre présence auprès de dominique.lemoine@paris.fr ou au 01 53 41 17 82

    D'autres informations
    sont disponibles sur www.lesrevoltesdelhistoire.org

    William Cally participera
    au Festival du film international d'Afrique et des Iles
    du 29 septembre au 7 octobre 2012....
    à la Réunion.
    C'est une info destinée aux voyageurs!

     

     Et aussi, dans le 10e cette fois, si c'est plus près de votre domicile, toujours au titre de la  Commémoration de l’abolition de l’esclavage :
    document?id=15312&id_attribute=111

     

    La Mairie du 10e accueille le 10 mai 2012 une projection-débat du film «Elie ou les forges de la liberté» et le spectacle « Waka Douvan Jou ».

  • Placette Paré-Patin : il serait question d'un feu tricolore!

    Nous l'avions évoqué dans notre article sur l'aménagement de la place du 8 novembre 1942, la place Paré-Patin fait désormais l'objet d'une réflexion pour l'agrémenter.

    Une première réunion s'est tenue sur place jeudi dernier en présence des services de voirie, le responsable de la section territoriale du 10e, Emmanuel Berthelot, de William Todeschini directeur de cabinet du maire de l'arrondissement et de Véronique Cohen. Action Barbès, qui, à plusieurs reprises, a demandé cette concertation, y participait.

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    Il devait être question de végétalisation mais le sujet principal a finalement été celui d'une possible implantation d'un feu tricolore après le passage réservé aux ambulances. Surprise, mauvaise surprise, pourrait-on ajouter.

    Pourquoi un feu 

    C'est à la demande essentiellement des sociétés de taxis nombreux autour de la gare du Nord. Ils souhaitent pouvoir regagner le boulevard de Magenta plus rapidement et donc emprunter le passage réservé aux véhicules d'urgence. (seul le tourner à droite serait possible)

    Lors du réaménagement du boulevard de Magenta, nous avions participé à de nombreuses concertations et nous avions approuvé la fermeture de la rue Paré donnant accès au boulevard de Magenta. Il s'agissait de donner priorité aux piétons et de ne pas couper la piste cyclable. Certes, le passage est malheureusement emprunté par d'autres véhicules que ceux autorisés (malgré les deux panneaux sens interdit bien visibles). Nous l'avons d'ailleurs signalé à maintes reprises aux différents commissaires de l'arrondissement qui se sont succèdés et aux élus. Le jeudi 3 mai pendant une heure, les personnes présentes sur place n'ont pu que le vérifier, certains même avec étonnement. La discussion a donc porté davantage sur l'opportunité d'un tel feu tricolore.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécuritéQue propose la DVD

    Un feu implanté juste avant le boulevard et après le passage piétons. Autant dire que les piétons auront bien des difficultés à traverser car les véhicules autorisés (et ceux non autorisés, à plus forte raison) s'approcheront au maximum du feu, c'est à dire sur le passage piétons. On ajouterait sous les panneaux d'obligation de tourner à droite (juste avant le sens interdit) "sauf taxis et ambulances". De quoi surcharger, de notre point de vue, inutilement l'espace public et la lisibilité." Les piétons sont la priorité absolue de la DVD", a affirmé Emmanuel Berthelot. Nous pouvons en douter pour cet aménagement précis. On nous dit qu'un panneau lumineux " Priorité aux piétons" coûterait cher. Et un feu tricolore ?

    Lot de consolation

    Des jardinières pourraient agrémenter la placette ; comme pour la place du 8 mai 1942, elles seraient entretenues par la Régie de quartier. Restera à trouver les bons emplacements.

    Ce sera l'objet de la réunion en mairie  du 10 mai avec  William Todeschini et l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Réunis le 4 mai, les animateurs du CQ ont d'ores et déjà prévenu qu'ils n'étaient pas favorables à l'implantation d'un feu tricolore et ont demandé l'avis des habitants inscrits sur leur liste de diffusion. Emmanuel Berthelot s'est engagé à ce que rien ne soit finalisé avant le 10 mai. La discussion risque d'être sportive. Nous invitons nos lecteurs à réagir sur le blog.

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  • François Hollande, président !

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    Hier matin, nous avons fait le tour des bureaux de vote du quartier. Matin brumeux et grisâtre, rien d'enthousiasmant pour ce dimanche de mai. Où es-tu, joli mois de mai ? A Belzunce, on attend patiemment dans la file; rue Bossuet, on attend même sur le trottoir. De bonne source, on nous dit que les citoyens viennent assez régulièrement avant la messe de l'église Saint-Vincent-de-Paul qui est juste à côté. Bien vu.

    Côté 9e, à l'école de la rue Turgot, pas de foule ni sur le trottoir, ni à l'intérieur. Ici, les habitudes sont tout autres : une petite affluence chez les lève-tôt, puis une grande pause jusqu'à la mi journée, un peu avant le déjeuner dominical. Nous sommes passés vers 10h30 dans un grand vide...

     A midi, le ministère de l'Intérieur annonçait une participation de 30,66%, donc pas de mobilisation exceptionnelle ni d'un côté, ni de l'autre, au moins à la mi-journée.

    Et finalement, à 20 heures, les radios et les télévisions annonçaient la victoire de François Hollande avec quelque 51,7 % des voix.

    La Bastille a revécu un certain 10 mai, et les anciens ont retrouvé une partie de leur jeunesse...

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  • D'une manif' à l'autre...

    Intéressée par notre article sur les défilés du 1er mai, y ayant participé elle-même, une lectrice nous a transmis l'information suivante dès le lendemain.


    "Alors, comme ça, on a failli s'y croiser aussi ...
    A la manif', vous avez certainement vu ou entendu près du square Galli cette jeune militante de "Coup pour Coup 31"  qui engageait fougueusement, par haut-parleur hurlant interposé, badauds et défilants à se joindre à leur manif qui se tiendra le 8 mai prochain, 14H à ...... Barbès.
    C'est le mot "Barbès" qui a attiré mon attention.
    Révolution peut-être, mais je vois avant tout que notre quartier risquera d'être occupé... par les CRS. Mieux vaut le savoir, en particulier pour les bus que nous voulions emprunter ce jour-là. Tout sera bouclé. "


    Notre blog reçoit régulièrement les flashs et les communiqués de presse de la Préfecture de Police, nous vous avertirons plus précisément si cette manifestation est annoncée par la Préfecture. Les précédentes n'ont pas réuni énormément de manifestants, mais en effet, par précaution, les forces de l'ordre sont, elles, sur place en grand nombre.

  • Crise ? pas pour tout le monde...

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    Extrait du 11 heures de l'Expansion - en ligne -

    En ces temps de campagne et de modèle à suivre pour relever le pays (sic), chacun regarde au-delà du Rhin. L'un y trouve un modèle de négociation sociale, en oubliant qu'il faut être deux pour négocier, le syndicat, même bon, ne suffit pas. L'autre y dénonce une rigueur redoutable des comptes publics - au sens où elle va mettre en péril l'ensemble de l'économie -  et des rémunérations bien basses pour qui ne bénéficie pas de salaires plancher négociés dans sa branche d'activités.

    Le constructeur de Munich BMW semble répondre à tous ces envieux en publiant des chiffres record pour le premier trimestre et un bénéfice net en hausse de 18,1% sur un an. Qu'en disent les syndicats ? Ne réclameront-ils pas un partage des fruits de cette réussite après plusieurs années de vaches maigres ? Ce ne serait que justice.

    Quoi qu'il en soit, l'Allemagne aura été souvent à l'honneur pendant ces derniers mois. Comme chaque fois, chacun y prend ce qui l'intéresse. C'est ainsi qu'on oublie volontiers que les ouvriers allemands, avant même la crise des subprime de 2007-2008, ont du accepter des baisses de salaires notables, et que les patrons allemands ont eu l'intelligence de recourir massivement au travail partiel. 

    Tout n'est pas rose dans la patrie de Bertold Brecht (oui, patrie de Goethe est un peu fané) : il faut continuer à lire la même presse pour ne pas attirer les critiques et surtout y regarder de plus près. En juillet dernier, le même Expansion titrait :

    Les bas salaires allemands en chute libre depuis dix ans (Expansion du 19 juillet 2011)

    On relève pêle-même dans l'article que la richesse allemande en dix ans a cru de 25%,  les bénéfices des entreprises et les revenus de placement ont fortement augmenté, que les salariés les plus modestes ont vu leur pouvoir d'achat réduit de 2,5% et que les mieux lotis ont été augmenté de 1%. Tout cela n'étant que des moyennes, il reste que vivre avec un salaire situé entre 400 et 800 euros en Allemagne n'est pas très attractif. L'expression wie Gott in Frankreich (Dieu en France, quelque chose comme un pays de cocagne...) reste encore du domaine du rêve pour beaucoup d'Allemands.

    Hans qui rit et Hans qui pleure

    Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : la compagnie allemande de navigation aérienne Lufthansa, dans le même temps, annonce qu'elle va supprimer 3500 postes pour réduire de 25% ses frais administratifs (idem Expansion de 11 heures du 2 mai 2012). Pas sûr que BMW embauche autant de personnes sur le territoire... Et ce ne seront pas ces employés licenciés du monde aérien qui achèteront les BMW du début de notre article. Un regard sur quelques tarifs ? ICI dans Turbo. Ou là pour les plus petites, des compactes... dans Auto Plus.

    Les modèles ont tous leur défaut, un jour les Etats-Unis, un autre l'Allemagne, la Suède a eu également son heure de gloire. A quand le modèle français devant les autres, oserons-nous dire über alles ?

  • Une réserve de matériaux de voirie sous le viaduc

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    L'extrémité nord de la rue de Maubeuge n'est pas très habitée, c'est un fait. D'un côté l'hôpital Lariboisière avec certains de ses bâtiments les plus anciens (secteur Pierre Lescot): les  murs s'effritent depuis des décennies, offrant un aspect lépreux, que cachent partiellement d'immenses panneaux publicitaires, tout aussi laids. De l'autre côté, un immeuble de la SNCF ou société apparentée (Railrest et Transport ferroviaire), plutôt moderne, un profil assez conquérant, façade majoritairement en verre. Les institutionnels, qu'ils soient présentables ou pas, ne font pas une rue humanisée. De fait, cette extrémité de la rue de Maubeuge ressemble à une sortie de zone industrielle. 

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     Que voit-on une fois passé le viaduc, côté 18e ? La rue de Tombouctou. Elle débouche sur le boulevard de La Chapelle, après avoir dépassé la rue de Jessaint qui franchit, elle, les rails du réseau de la Gare du Nord. Elle est balisée par deux hammams dans des immeubles anciens en bon état, et des commerces dont une boulangerie qui aux beaux jours proposent à ces clients quelques chaises en terrasse. Un cadre populaire de manière générale comme l'est le 18e arrondissement.

     Entre les deux lieux que nous venons de décrire, il existe un espace, situé sous le viaduc, qui est en quelque sorte un "no man's land", une zone dont la fonction est incertaine, indéfinie, voire ignorée. On a bien cherché à lui en donner une, en implantant une station de Vélib', près du pilier sud-est, côté 10e donc. Mais les vélib' sont rarement au rendez-vous. Les gestionnaires diront peut-être, comme ils l'ont fait pour la station sous le viaduc, aussi, devant chez Tati, que "la station est peu productive", en langage courant cela signifie peu utilisée, mais dans cette logique, sait-on si elle est peu ou pas utillisée parce que les vélos manquent, ou bien ces derniers manquent-ils -de fait la station n'est pas réapprovisionnée- parce qu'elle est peu utilisée ?

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    En ville aussi, la nature a horreur du vide. C'est ainsi que l'espace du terre plein central du boulevard de La Chapelle accueille régulièrement des occupants divers. Pendant longtemps des camionnettes et des voitures particulières ont stationné sur ce trottoir bien que surélevé. La ville, pour éviter que le lieu ne devienne un parking, y a fait poser des blocs en béton qui en limitent l'accès. Ce bornage a eu pour effet immédiat de le rendre sale, car les engins de la propreté n'ont pu continuer à le nettoyer correctement. C'est du moins ce que nous ont dit des agents de la DPE rencontrés sur place. On peut le concevoir.

    Depuis quelques semaines, ce sont des matériaux qui occupent les lieux. Entourés de palissades vert et blanc, ils s'étendent d'une pointe à l'autre de l'espace. Pour combien de temps ? A qui appartiennent-ils ? S'agit-il des travaux de rénovation des réseaux ErDF ou d'un autre concessionnaire de la Ville ? Mystère.

    Lors d'une récente réunion, nous avons posé une question informelle à un chargé de mission de la mairie du 18e sur le devenir de cet espace...: Oui, il y aurait une rénovation en vue dans un proche avenir.

    Mais encore ?

  • Journée mondiale de la liberté de la presse

    3 mai 2012, la journée mondiale de la liberté de la presse ne fait pas recette cette année en France. Aucun événement important – nous n’en avons pas trouvés tant ils sont discrets   ne vient rappeler cette date, que l’UNESCO tente de promouvoir depuis 10 ans. Elle est éclipsée chez nous par la campagne électorale.

    paris,liberté-de-la-presse,martin-parr,fnac,zwpo-photosNous devrions pourtant rester éveillés face à certaines situations chez nos proches voisins. En Espagne selon L'Expansion du 2 mai 2012, les plans sociaux dans les médias se sont multipiés depuis quatre ans  et ne semblent pas faiblir. Ce sont 6230 journalistes sur quelque 21000 qui ont perdu leur emploi. Ceux qui restent dans les rédactions sont sous pression : ils doivent faire aussi bien avec moins de moyens. Ici aussi la précarité s’installe. Le risque à terme est une atteinte à la démocratie : qu’est-ce qu’un citoyen sans une presse libre, sans un libre accès à une information, libre elle aussi ?

    Nous, lecteurs, devons nous interroger sur la pérénité d’une presse qui vit non du soutien de ses lecteurs mais grâce aux recettes publicitaires. Que ces recettes viennent à manquer, et le journal disparaît, à petit feu, que les lecteurs aient été au rendez-vous ou pas.

    Martin Parr, dont nous avions pu admirer l'exposition de photos à l'ICI, rue Léon, propose au public de découvrir sa nouvelle exposition photos et l'album réalisé pour les 20 ans de la collection d'albums photographiques de Reporters sans Frontières, à la Fnac du forum des Halles.
    Pour l’occasion, 100 albums dédicacés par le photographe britannique membre de la célèbre agence seront en vente à partir du samedi 5 mai. Les cent premiers arrivés auront la chance de repartir avec l'un d'eux.

     1-7 rue Pierre Berger niv.-1, Ier arrondissement.
    Exposition du 3 mai au 15 août 2012. Du mardi au samedi de 14 heures à 19h30.  Entrée libre.


  • Le 1er mai : une affiche vieille de plus de cent ans !

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    Dessin de Grandjouan, "1er mai", L'Assiette au beurre, 28/4/1906.

    "1er mai". Ce dessin intervient dans un contexte d'accélération et d'organisation des luttes sociales. La CGT décide au congrès de Bourges (1904) de lancer une grande campagne de propagande en faveur de la journée de huit heures. Grandjouan, dont les sympathies anarchistes sont très marquées, prête son talent à cette cause. Un an avant la parution de ce numéro de L'Assiette au beurre, s'achève le « congrès du Globe » où les tendances du socialisme français s'unissent dans la SFIO (1905). Le secrétaire général affirme que « le Parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n'est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte de classes et de révolution ».
    Cette œuvre du peintre et affichiste Jules Grandjouan dépasse le registre étroit du dessin satirique. Le trait et la couleur s'intègrent dans une composition originale et savante. Au premier plan, trois jeunes femmes nues tiennent une guirlande de fleurs dans laquelle se déchire la revendication des trois-huit. À l'arrière-plan, on devine la masse formée par une manifestation de travailleurs surmontée d'un arbre en fleurs. Le premier plan est une allégorie, dont la réalisation mêle la tradition antique des trois Parques qui déroulent le fil de la vie et des éléments iconiques propres au monde du travail. L'ouvrière-parque qui symbolise le travail tient dans sa main une pioche et porte une coiffe inspirée de celle des « caffues », ces ouvrières du Nord qui triaient le charbon. Le visage marque une expression de colère résolue. La jeune fille du milieu est marquée par la jeunesse et l'insouciance propre au loisir ; celle de droite, les yeux baissés dans le repos, a la peau brune des femmes du peuple. À l'arrière-plan, d'une touche graphique discrète sont convoqués des instruments de travail et des fusils crosse en l'air. L'habileté artistique de Grandjouan est d'avoir subtilement fondu par une esthétique inspirée de l'Art nouveau les deux plans de la composition. La chevelure des loisirs se confond avec les manifestants. Une femme à droite tient un flambeau qui se transforme en branche fleurie. Le jeu des couleurs complémentaires renforce l'effet de fusion. Ce parti pris artistique est aussi idéologique ; en liant la lutte revendicative et le but à atteindre, le pain et les roses, Grandjouan, en habile propagandiste, ancre chez les prolétaires la grandeur de l'Idée.

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    Commentaire extrait de Quand le crayon attaque, "Images satiriques et opinion publique en France, 1814-1918", Michel Dixmier, Annie Duprat, Bruno Guignard, Bertrand Tillier, chez Autrement, p. 157-158.

     

    Les auteures du Guide de quartier Trudaine Rochechouart avaient montré cette affiche de l'Assiette au Beurre en 2007, page 39, pour illustrer les premiers pas de la fête du travail au Théâtre des Folies Rochechouart, 42 rue de Rochechouart.

    Extrait :"C'est au théâtre des Folies Rochechouart , installé au 42, que se déroule du 15 au 20 juillet 1889 le Congrès ouvrier international de Paris, inauguré dans  la vieille salle Pétrelle. Il doit consacrer la fondation de la IIe Internationale. Une résolution adoptée à l'unanimité par les délégués des 21 pays, parmi lesquels Wilhelm Liebknecht et August Bebel pour le parti social-démocrate allemand, Victor Adler pour le parti social-démocrate autrichien, le Roumain George Valentinovitch, recommande "une grande manifestation internationale à date fixe", "dans tous les centres ouvriers d'Europe et d'Amérique en faveur de la journée à 8 heures de travail", et adopte la date du 1er mai de l'année suivante."

    Le guide est téléchargeable sur le site de la mairie du 9e ici.

  • Deux nuits de travaux pour le Magenta

    Nous recevons une information qui peut avoir son intérêt pour nos adhérents domiciliés boulevard de Magenta. En effet, la Ville rénove le revêtement de la chaussée et "rabote" là où elle est endommagée, par tronçon successif, en neutralisant la voie de bus, et cela depuis le carrefour Barbès jusqu'à la place de la République.

    Les travaux auront lieu de nuit, pour profiter des périodes de moindre circulation.

    Il s'agit de la nuit du 2 au 3 mai et de la nuit du 3 au 4 mai, de 20 h à 5 h.

    La Ville assure que votre sommeil ne sera pas trop perturbé grâce aux techniques employées et aux engins modernes de réfection de voirie. On imagine qu'il s'agit d'une bonne insonorisation. C'est vous, lecteurs, qui nous direz si l'insonorisation des engins utilisés est aussi performante qu'on le dit.

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    Contacts :

    Maitre d'ouvrage : Mairie de Paris

    Maitre d'oeuvre : Direction de la voirie et des déplacements, 6e section territoriale,
    39, quai de la Seine, 75019 Paris. Tél.: 01 53 38 69 00, du lundi au vendredi de 8h30 à 17 h.
    Relation avec les usagers : Didier Larrus

    Entreprise : Alliance

  • Le printemps arrive aussi dans le square Bashung

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    Le futur Square Alain Bashung en voie d'achèvement

    Les lecteurs doivent s'imaginer que nous nous acharnons sur ce pauvre square naissant. C'est un peu vrai, mais nous en suivons l'évolution depuis si longtemps que nous sommes impatients de le voir ouvrir ses grilles aux habitants et surtout aux enfants du quartier.

    Des arbres ont déjà été plantés, des arbustes rythment l'espace de leurs taches vertes : feuilles tendres et fragiles encore.

    Le mois d'avril, un peu frais, un peu trop frais même, aura eu des vertus bienfaisantes pour les plantes nouvelles qui ont besoin de s'enraciner sans souffrir du grand soleil. Réjouissons-nous qu'il ne fasse pas très chaud donc.

    paris,18e,square-alain-bashung,végétalisationDe loin, nous avons regardé les équipements déjà en place, et une question a surgi dans nos cerveaux tatillons : est-ce une bonne idée d'avoir installé des lampadaires comme vous pouvez les voir sur la photo ci-dontre ?

    On comprend l'idée. Forts de l'expérience du square Léon, qui a souffert longtemps de dégradations répétées, notamment nocturnes, les responsables ont dû penser qu'il fallait faire bénéficier le square d'un bon éclairage.

    Nous savons toutefois que les personnes qui ont intérêt à jouir d'une certaine ombre sur leurs activités, savent aussi comment on procède pour neutraliser la bienveillante lumière des réverbères de la Ville. Ceux-ci ne seront-ils pas trop facilement à la portée des "malfaisants", accessibles d'un jet de pierre ? La fréquentation assidue des réunions de conseils de quartier nous a appris, par exemple, que le square Montholon - dans le 9e - faisait l'objet de casse fréquente de ses moyens d'éclairage. Rassurons-nous, ils sont réparés avec la plus grande diligence possible. Mais c'est un coût supplémentaire qu'il faut assumer.

  • Printemps des rues dans le 10e

    Printemps, vous avez dit printemps? Côté météo, c'est plutôt mal parti. Ce qui n'empêche pas de profiter des 12 spectacles proposés dans le cadre du 15e "Printemps des rues", festival des Arts de la rue tout le week-end. Les animations se tiendront dans le quartier du canal Saint-Martin, à l'espace Jemmapes, dans les très beaux jardins de l'hôpital St Louis, dans le square Villemin...

    Edition sous le signe politique d'entre deux tours avec de nombreuses manifestations organisées sur le thème de la citoyenneté.

    Pour tout savoir sur le programme, les horaires, les lieux : Printemps des rues

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  • De nouvelles embûches pour le règlement parisien de la publicité

    paris,publicité,réglement-local-de-publicité,affiches,panneaux,pollution-visuelleUne de nos lectrices nous a fait remarquer tout récemment que le RLP (Réglement local de publicité) voté par le conseil de Paris en juillet de l'année dernière n'en avait pas fini de traverser des perturbations.

    En effet, la Ville de Paris se retrouve de facto privée de son droit de regard sur les publicités qui s'affichent sur son territoire.  Voici ce que dit le communiqué de presse publié le 16 avril sur le site de paris.fr :

    "Le gouvernement a glissé dans la Loi Warsmann (loi de simplification du droit du 22 mars 2012) un article modifiant le code de l’environnement et rendant inopérantes les principales avancées du nouveau règlement local de publicité. Ce texte élaboré par la Ville de Paris avec la Préfecture, en concertation avec les professionnels et les associations a été voté par le Conseil de Paris et arrêté par le maire de Paris le 7 juillet 2011. Ce nouveau règlement prévoit de réduire les dispositifs publicitaires qui défigurent certains quartiers : suppression des très grands formats type 4 par 3, réduction du nombre de publicités de 30 %."

    Cet article, subrepticement apparu peu de temps avant une fin de règne prévisible, permettra aux publicitaires de maintenir leurs dispositifs pendant six ans, au lieu des deux années initialement concédées. Le communiqué conclut par "c'est un recul manifeste du gouvernement face aux lobbies des publicitaires". Oui, un recul par rapport aux avancées du Grenelle de l'Environnement et aux espoirs qu'elles avaient vu naître.

    Le tollé de prostestations des élus de tous bords qui avaient engagé des batailles contre les publicités envahissantes dans leurs villes ne s'est pas fait attendre. A Paris aussi et parmi les tous premiers, car on se souvient des difficultés rencontrées au cours de la première mandature de Delanoe, du retoquage demandé par la Préfecture, etc. Il avait fallu quelque cinq années pour arriver à un vote définitif au Conseil de Paris. Un vote qu'on pensait définitif.

    paris,publicité,réglement-local-de-publicité,affiches,panneaux,pollution-visuelleUne histoire rocambolesque est racontée ce matin dans le FIgaro. Faut-il croire à cet Alsacien maladroit, député UMP du Haut-Rhin, soucieux de préserver la manne publicitaire dans son budget communal ? Nous ne serons sans doute pas les seuls à rester sceptiques...

    On pourrait ajouter que ce gouvernement, peu enclin à des amitiés très marquées pour l'actuelle municipalité parisienne mais assez acoquiné avec les afficheurs et publicitaires de tous poils, a tout fait, par une procédure d'urgence et contre l'avis du Sénat qui ne lui est plus favorable, dans le sens des intérêts privés au détriment des citoyens. Une atteinte manifeste à la démocratie. Vous voulez un argument de plus ? Le Figaro le livre lui-même dans la toute dernière phrase de l'article :

    L'amendement d'Éric Straumann (le député alsacien en question) laisse toutefois une petite porte de sortie. Le gouvernement peut limiter par décret le délai de six ans à deux ans «pour les publicités et préenseignes», précise un alinéa. En pleine période électorale, le ministère de l'Écologie a fait savoir au figaro.fr, sans surprise, «qu'aucun calendrier n'est prévu pour une telle modification gouvernementale».

    Certes, la publicité permet peut-être à certaines communes de boucler leur budget, mais faut-il pour autant continuer à défigurer les paysages, matraquer des slogans dans les têtes des habitants, envahir l'espace public d'affiches laides ? Peut-être serait-il sain de commencer à penser budget communal sans ces ressources à double détente.