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A ne pas rater ce soir au Louxor
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le cinéma en fête avec le Louxor près de chez vous
Du nouveau avec Festival Paris Cinéma :

Fini les carnets passeports et les bracelets. Désormais, c'est un tarif unique de 3,50 € la séance, dès la première séance.A partir du dimanche 30 juin et jusqu'au mercredi 3 juillet
Et du nouveau au Louxor - Palais du Cinéma aussi...
RÉSERVATIONS INTERNET OUVERTES AUX CARTES LOUXOR
A utiliser avec la famillet et les amis (pas de minimlum de places par séance) les cartes Louxor :
- CARTE D'ABONNEMENT 5 PLACES** : 30 € (6 € la place)
- CARTE D'ABONNEMENT 10 PLACES** : 50 € (5 € la place)Les cartes d'abonnement vous permettent désormais de réserver en ligne. (Pensez à vous inscrire à la newsletter du Louxor sur le site pour découvrir le programme !)
Prenez tranquillement vos billets de chez vous :
Il suffit de sélectionner la séance sur notre site, puis d'entrer le numéro et la clé figurant au dos de la carte. Une fois sur place, vous accédez directement en salle en scannant le code barre de réservation reçu avec l'e-mail de confirmation de commande (via smartphone ou imprimé) au point de contrôle des tickets
CARTES VALABLES 6 MOIS, A PARTIR DE LA PREMIERE UTILISATION, SAUF SÉANCES SPÉCIALES (CINÉ-CONCERTS, FESTIVALS...)
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Louxor, vraie restauration de l'extérieur
Nous sommes restés abonnés au bulletin d'information de l'association SOS Paris, qui avait partagé notre position lors de la bataille du Louxor ! Souvenez-vous : conservation du patrimoine, restauration de l'existant, recherche de l'original.... Charte de Venise. Si vous n'avez pas suivi les événements d'alors, il reste de nombreux témoignages de cette passe d'arme avec la Mairie de Paris qui ne partageait pas notre engagement, regardez dans la marge de droite. Le nom de François Loyer y figure à plusieurs reprises. Il a écrit plus d'un texte pour tenter de convaincre nos interlocuteurs que le Louxor méritait un autre traitement, par égard pour le caractère unique de son architecture, pour son statut de survivant des salles de cinéma muet.
Il est dès lors compréhensible, que M. Loyer revienne sur sa déception, confirmée, semble-t-il, quand il voit le résultat de la rénovation des lieux. Il l'écrit dans le dernier numéro du bulletin de SOS Paris, paru en mai. C'est page 8. Voir ci-dessous. En ce qui nous concerne, nous avons fait notre deuil. Tourné la page.. Désormais nous nous réjouissons d'avoir un cinéma à deux pas.
LE LOUXOR : PASTICHER OU RESTAURER, IL FAUT CHOISIR !
Après 2 ans de travaux, la rénovation du Louxor, salle de cinéma mythique ouverte pour la première fois en 1921, touche à sa fin. L'extérieur a retrouvé toute sa splendeur, mais sur l'inté- rieur nous avons de fortes réserves : il consiste en rien d'autre qu'un coûteux pastiche.
Une association de quartier, "Action Barbès", s'était mobilisée pour la sauvegarde du cinéma des années vingt - le plus beau et sans doute le plus ancien des cinémas de Paris. La pétition qu’elle avait lancée n'a pas ébranlé la Ville, qui a opéré là l'un des plus grands crimes patrimoniaux qu'on puisse imaginer : la destruction intégrale, puis la reconstruction en "fac-similé" des intérieurs. Un peu comme si l'on substituait une reproduction de la Joconde à l'original dans les salles du Louvre ! Nous avions déjà mené campagne en 2009-2010 pour empêcher cette opération, sans succès.
Les photos flatteuses de l'intérieur qu'on nous montre sont celles d'une imitation sans grand rapport avec l'édifice initial, tel qu'il avait survécu jusqu'en 2009. La salle a été totalement transformée, réduite en volume comme en capacité (de 1300 à 350 places) et le décor, entièrement neuf, "adapté" à ce nouveau volume. Les façades ont certes été restaurées, mais il ne reste plus qu'elles. Car l'intérieur a été démoli. Qu'il ait été remplacé par un plagiat ne nous consolera pas de la disparition de l'original.
Le patrimoine est un monde exigeant : il suppose le respect de l'authenticité de l’œuvre. Comment pourrait-on concevoir de s'extasier devant la copie - plus ou moins habile, plus ou moins fidèle - quand on sait qu'elle a été substituée à un original détruit sans vergogne ? Plus hypocrite encore, en la circonstance, le décor d'un des murs intérieurs a été conservé dans l'épaisseur des lourdes structures dont il a été enveloppé : pour le revoir, il faudrait détruire à nouveau presque entièrement la construction nouvelle, afin de le retrouver (mais dans quel état ?) après avoir dépensé quelques millions d'euros... Et on découvrirait alors que la salle d'origine n'est plus qu'un souvenir, depuis la destruction de l'édifice.
Notre position n'est pas facile à tenir : on est vite qualifié d'intégriste quand on se bat pour la conservation des œuvres dans leur intégrité. Il est plus "commercial" de montrer un décor à neuf, clinquant, qui attirera les touristes en leur livrant une version édulcorée du passé. Jusqu'à ce que, vingt ou trente ans plus tard, le manque d'authenticité de la copie devienne si flagrant qu'il paraisse insupportable ! Je serai mort quand on s’apercevra qu'on nous avait menti. N'applaudissons pas au faux, quand ce faux est le produit d'une destruction volontaire, consciente et programmée, de l'original. Je dirais bien autre chose si la Ville avait su prendre conscience du caractère exceptionnel de l'édifice et en avait accompagné la restauration avec autant d'effort qu'elle a mis à le détruire puis à le reconstruire...
Hélas, les politiques sont rarement des amateurs. La grossièreté du jugement des philistins est un désespoir pour tous ceux qui savent regarder. Le pauvre Louxor en a fait les frais...
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Le Louxor-Palais du cinéma : le livre
Maurice Culot, directeur des éditions AAM – Archives d’architecture moderne
l’Association LesAmis du Louxor et son président Jean-Marcel Humbert,
Philippe Pumain, architecte mandataire du Louxor
Emmanuel Papillon, directeur du Louxor
ont le plaisir de vous inviter à découvrir autour d’un verre,
au bar et sur la terrasse du cinéma Louxor,
l’ouvrage Le Louxor-Palais du cinéma

samedi 8 juin de 12 h à 13 h
au cinéma Louxor
170 boulevard de Magenta, Paris Xe
Un livre conçu par Les Amis du Louxor, publié par les éditions AAM (Archives d’Architecture Moderne, Bruxelles) sous la direction de l’égyptologue Jean-Marcel Humbert et de l’architecte Philippe Pumain. Avant-propos de Bertrand Delanoë, préface de Costa-Gavras, photographies du Louxor rénové de Luc Boegly, avec des contributions de Michèle Alfonsi, Marie-France Auzépy, Jean-Marcel Humbert, Nicole Jacques-Lefèvre, Jean-Jacques Meusy, Annie Musitelli et Philippe Pumain.
204 pages, 253 illustrations, 21 x 23,5 cm
couverture cartonnée sous jaquette, 35 €
Ouvrage édité avec l’aide du CNL,
en librairie à partir de mi-juin 2013 (diff. Vilo). -
Le réalisateur iranien Asghar Farhadi à l'honneur au Louxor
3 semaines pour découvrir 3 films du réalisateur iranien Si vous n'êtes pas encore inscrits à la lettre hebdomadaire du Louxor, pensez à le faire... c'est ici !
Spécial gros plan sur la programmation de trois films de Asghar Farhadi. Et si vous cliquez sur le portrait publié par Art is thick, vous pourrez aussi voir la bande annonce de son nouveau film Le Passé, présenté au Festival de Cannes. Elle donne envie d'en savoir plus sur ce qui pourrit la vie de ces enfants partagés entre l'Iran et la France, mais aussi la vie de la femme qui est leur mère. Rendez-vous au Louxor dès le 17 mai.
Du mercredi 15 mai au 21 mai : A propos d'Elly de 2009
Un groupe d’amis étudiants passe des vacances dans une vaste demeure au bord de la mer Caspienne. Sepideh, qui s'est occupée de l'organisation, a décidé d'inviter Elly, en espérant que celle-ci ne soit pas indifférente au charme de son ami Ahmad, qui sort tout juste d'une rupture. Les vacances se passent dans la bonne humeur, jusqu'à la soudaine disparition d'Elly.
Mercredi 15 mai à 19 h
Vendredi 17 mai à 21 h
Dimanche 19 mai à 11 h
Lundi 20 mai à 14h15Du mercredi 22 au mardi 28 mai : La fête du feu
Du mercredi 29 mai au mardi 4 juin : Les enfants de Belleville