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espaces-verts - Page 2

  • Octobre à Paris vaut bien "April in Paris"

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    Ce n'est pas la Côte d'Azur ni Deauville ! Juste un des bacs à fleurs qui ponctuent le carrefour entre les rues de Dunkerque et Gérando (Paris 9e) dimanche dernier. 

    Dans ce blog qui dénonce les recoins sales le plus souvent — pas que ça... d'accord ! — il fait bon de voir des fleurs, et surtout ces jours-ci, où déjà les asters défleurissent, où les feuilles des marronniers et des platanes commencent sérieusement à jaunir, voire à tapisser le macadam. L'arrière-saison est le temps des chrysanthèmes mais pas seulement... 

    Une touche de rose tendre ne fait pas de mal. 

    Si quelqu'un sait de quelle espèce il s'agit... nous sommes preneurs. Le feuillage ressemble au cognassier du Japon, la fleur un peu à l'églantine... on sèche.

     

  • Du vert près de chez moi !

    Au cours de sa campagne électorale, Anne Hidalgo s'était engagée à créer dans Paris de nouveaux espaces verts, dits "de proximité", à l'horizontale (jardinières, pieds d'arbres, jardins partagées, …) et à la verticale (murs végétalisés).

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    Rue Pajol, 18e (gauche) et place du 8 novembre 1942, 10e (droite)

    Après que le Conseil de Paris a adopté le vœu qui permettra que les Parisiens puissent choisir 200 lieux à végétaliser près de chez eux, c'est un appel à projets qui leur a été soumis (Voir notre précédent article expliquant les modalités de cette initiative: Tout savoir sur "Du Vert près de chez moi"!).

    On ne peut nier que cette initiative a motivé certains habitants, puisque plus de 500 projets ont été reçus pour toute la capitale, dont 106 pour le seul 10e arrondissement… beau score qui n’a pas été confirmé par la réunion publique organisée le 18 septembre par la mairie du 10e et qui a été loin de remplir la salle des Fêtes, préparée pour la foule des grands jours et qui a accueilli moins de quarante personnes. Celles-ci ont pu entendre Rémi Féraud, maire de l'arrondissement, Pénélope Komites et Sylvain Raifaud, paris,10e,espaces-verts,végétalisation,respectivement adjoints à la Maire de Paris et au Maire du 10e, tous deux chargés (entre autres) des espaces verts, Francis Paquot, responsable d’exploitation de la direction des espaces verts et de l’environnement (DEVE) de la Ville de Paris, et Florence Rebrion, chef de division du service d’exploitation des 8, 9, et 10e arrondissements de la DEVE, exprimer avec une belle conviction tout le bien qu’ils pensaient de cette opération et surtout tous les bienfaits que vont en tirer les habitants, en termes de cadre de vie comme de lien social.

    Mais, car il faut bien un "mais" pour tempérer un peu les enthousiasmes naissants ou déjà bien ancrés, des difficultés sont à prévoir : il faut non seulement trouver les lieux, mais aussi en gérer les contraintes, qu’elles soient techniques (sous-sol, voirie) ou d'entretien. En conséquence, bonnes gens, à vos pelles et arrosoirs : les projets retenus en priorité seront ceux dont les porteurs ont prévu de prendre en charge l'entretien.

    Pour l'instant, dans le 10e, la plupart des plantations en place sont confiées aux bons soins de la Régie de quartier et de Gilles Roux, l'ardent et efficace promoteur des jardins partagés ; pourront-ils s'investir dans des espaces supplémentaires ?

    Ce n'est pas parce qu'on est peu nombreux qu'on n’a rien à dire : d'aucuns ne se sont pas privés d'évoquer la transformation de certains de ces mini-espaces verts en poubelles, latrines ou pire encore ; et ce n'est pas parce qu'on représente la Ville de Paris qu'on propose des solutions réalistes : suggérer que c'est aux habitants de s'assurer que pots et jardinières ne sont pas maltraités relève de la plus parfaite utopie ! Et puis, il y a toujours des "ratés : on raconte qu'un service de la ville a consciencieusement "désherbé" un pied d'arbre amoureusement végétalisé quelques jours plus tôt par un autre service !

    paris,10e,espaces-verts,végétalisation,Comme, dans le 10e, l'imagination est au pouvoir, on ne peut que se réjouir de quelques propositions originales — dont la faisabilité reste cependant à étudier : des espaces réservés aux plantes potagères ou aromatiques, des jardins dans les écoles, avec un potager, et l'excellente nouvelle d'une proposition de bacs rue d’Alsace, entièrement pris en charge par les commerçants de la rue.

    Mais que penser de la forme donnée à cet appel à projets ? Son vecteur principal et presque exclusif, l'application DansMaRue a régulièrement cafouillé, par exemple en mêlant allègrement propositions de végétalisation et réclamations en tous genres, tandis que les Smartphones et autres outils mobiles, "plantaient" au moins une fois sur deux ! Et surtout, il est triste d'avoir oublié (?) que l'application proposée n'est pas vraiment accessible à tous (par exemple aux personnes handicapées visuelles ou cognitives), que tous les Parisiens ne la connaissent pas, et qu'un certain nombre d'entre eux n'ont pas accès à Internet, y compris et surtout parmi les populations qui auraient le plus besoin d'exprimer leurs souhaits en matière d'espaces verts. On a beaucoup insisté sur le lien social que créerait l'engagement des habitants d'un quartier autour de l'entretien courant d'un espace "verdi" par la DEVE, mais il est navrant d'avoir oublié (?) ces cadres privilégiés de l’information et de la concertation que sont les Conseils de Quartier et les autres instances de la démocratie locale. Et puis, certaines associations qui auraient eu leur mot à dire ont été de fait écartées de la concertation, ce qui est tout à fait regrettable.

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    Pieds d'arbres fleuris à Châtillon

    L’appel à projets vient d'arriver à échéance, mais on n'a pas fini d'en parler : après le choix des 200 projets, leur réalisation ne devrait plus tarder, le financement étant en place … il faudra juste tenir compte de la météo et de l’avis des habitants qui ne se sont pas exprimés.

  • Arbres et écologie urbaine : l'exemple de la lutte biologique en milieu ouvert

    Une autre carte postale estivale de la Gironde: cette fois-ci, le vacancier, expéditeur de cette carte, a quitté les plages de la Côte Atlantique pour rejoindre le chef-lieu de la région, Bordeaux !


    bordeaux,espaces-verts,arbres,jardins,écologie,écocitoyenneté,biodiversité,vacancesEn plein centre-ville historique, classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2007, nous avons découvert une expérimentation "écocitoyenne" conduite par la mairie de Bordeaux, via le pôle innovation / qualité / biodiversité de sa direction des Parcs, des Jardins et des Rives (n
    ous remercions Eric Pesme, responsable de ce pôle, pour l'échange que nous avons eu avec lui). 


    Des affichettes sur les troncs de certains arbres informent les passants que la ville de Bordeaux "pratique la lutte biologique en milieu ouvert". Cette expérimentation concerne plusieurs centaines d'arbres dans la ville (∼ 800) : les érables champêtres (Acer Campestre) (que nous avons vu cours du Chapeau Rouge (à ne pas confondre avec notre "Château rouge, moins arboré...), le long du Grand Théâtre de Bordeaux), mais surtout et principalement les tilleuls de Crimée (Tilia x euchlora) très sensibles aux insecteurs nuisibles (comme ceux implantés sur les 350 mètres du cours Barbey).

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    "Lutte biologique en milieu ouvert" : quésako?

    Tout simplement, l'utilisation des éléments constituant habituellement l'écosystème naturel, et en particulier l'ensemble des êtres vivants qui le composent et interagissent dans leur milieu. C'est cette interaction qui permet le maintien et le développement de la vie: l'écosystème est une unité complexe dynamique, naturellement équilibrée.

    Concrètement, sur l'arbre, face au développement trop prononcé de ravageurs (dans notre cas : les insectes nuisibles comme les pucerons et les cochenilles), on va éventuellement (ré-) introduire un insecte prédateur appelé "organisme auxiliaire" prédateur (dans notre cas : les chrysopes et les coccinelles) qui sert alors à la protection du végétal, mais surtout offrir à cet insecte prédateur des zones-refuge (e.g. un habitat ou un abri, et dans notre cas : un sac en toile de jute). L'objectif est de procéder à un rééquilibrage écologique.

    En résumé, en lieu et place des méthodes chimiques (pesticides ou herbicides) de lutte contre les insectes ravageurs ou les plantes indésirables, on utilise des organismes naturels antagonistes. C'est d'une certaine façon un jardinage écologique: on bannit la protection chimique en la remplaçant par la protection biologique.

    Nous ne rentrons pas plus en détail dans cette méthode de lutte, mais vous pouvez consulter la littérature sur la lutte biologique, sujet passionnant et complexe... En outre,  le recours à la lutte biologique est variable dans le temps et dépend de plusieurs facteurs qui influent sur la prolifération des pucerons et autres insectes ravageurs (cf. pluviométrie, températures etc.). La manière dont les arbres sont implantés doit également être prise en compte : ainsi un arbre planté isolément sera-t-il plus vulnérable que des arbres plantés ensemble dans des grandes fosses plantées où les différentes strates de végétation (qui peuvent agir comme un petit écosystème auto-régulateur) permettent de pérenniser les auxiliaires biologiques à travers les saisons. Aussi la période pour le lâcher des auxiliaires prédateurs doit-elle être étudiée et adaptée; et ce lâcher n'est d'ailleurs pas systématique.

    A Bordeaux, cette utilisation de la lutte biologique a commencé en 2006-2007. La ville n'utilise donc plus de pesticides dans les espaces verts publics depuis 2009.

    Les affichettes posées sur certains troncs expliquent de façon didactique et plus en détail l'objet de cette expérimentation dans l'espace urbain et public de Bordeaux.

    Première affichette :

    "Ces arbres sont traités contre les pucerons

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    Les pucerons sont responsables de la sécrétion d'un liquide collant (appelé communément miellat) provenant de la transformation par les pucerons de la sève présente dans les feuilles. Ce miellat, lorsqu'il est abondant, s'écoule de la feuille et tombe au sol, occasionnant des désagréments sur les voitures et autres mobiliers.

    L'objectif est d'essayer d'équilibrer les populations de pucerons par son prédateur naturel : la coccinelle, afin de limiter les nuisances causées par les écoulements.


    Les chrysopes : moyen écologique de traitement

    bordeaux,espaces-verts,arbres,jardins,écologie,écocitoyenneté,biodiversité,vacancesLes chrysopes sont des auxiliaires prédateurs indigènes de notre région, utilisés en lutte biologique contre les pucerons. Une larve est capable de consommer au cours de son développement jusqu'à 400 pucerons. Il peut y avoir 3 à 4 générations par an et chaque femelle peut pondre jusqu'à 400 à 500 oeufs.

    Elles sont mises en place au stade larvaire dans des sacs en toile de jute disposés dans le houppier des tilleuls. Ces derniers servent également d'abris l'hiver."

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    Seconde affichette :

    "Ces arbres sont traités contre la cochenille

    La cochenille, insecte piqueur suceur, provoque par ses piqûres un affaiblissement général de l'arbre se traduisant par le jaunissement et la chute prématurée des feuilles, voire le dessèchement des branches.


    bordeaux,espaces-verts,arbres,jardins,écologie,écocitoyenneté,biodiversité,vacancesLa coccinelle à virgules : moyen écologique de traitement

    La coccinelle à virgules (Exochomus quadripuslatus) se rencontre dans nos milieux naturels (forêts, parcs et jardins...). Cette espèce arboricole se nourrit de pucerons et de cochenilles.



    La ville souhaite expérimenter ce moyen de lutte biologique pour limiter les traitements chimiques susceptibles d'être appliqués."


    Et à Paris, comment maintient-on ou développe-t-on la biodiversité dans les parcs et jardins? Abandonne-t-on les produits chimiques contre les insectes ravageurs? Nous nous demandons donc naturellement si la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE) de la Mairie de Paris développe de telles actions ? Nous n'en savons rien. Ce sujet fera peut-être l'objet d'un prochain article sur ce blog. Enquête en cours...

    En tout état de cause, les municipalités et les collectivités publiques peuvent échanger leurs bonnes pratiques et leurs retours d'expériences via une association nationale de mutualisation des connaissances et des initiatives : Plante & Cité. Nous supposons donc que la DEVE de Paris participe à leurs divers groupes de travail : nous nous renseignerons...


    L'écologie urbaine affirmée au coeur du nouveau projet urbain

    Faisons une petite parenthèse sur les notions d'écocitoyenneté et d'écologie urbaine sur lesquelles la mairie de Bordeaux communique régulièrement. En développant son nouveau projet urbain à l'horizon 2030, la ville affirme ses engagements en matière de développement durable et cherche à favoriser les initiatives citoyennes au niveau des habitants dans leur quotidien ou à l'échelle d'un quartier ou d'un groupe de personnes.

    Cette écologie urbaine doit agir sur les ressources (e.g. énergie), la construction durable, les déchets etc. et comprend à ce titre de nombreux axes, notamment celui de préserver, développer le patrimoine végétal public et privé, et protéger la biodiversité des quartiers. L'objectif est de faire face au défi de l'étalement urbain.

    Dans le cadre de cette préservation du patrimoine végétal, le Jardin Public et le Parc Bordelais ont reçu en 2011 le label de "Jardin Remarquable de France", et 7 arbres de la ville de Bordeaux ont été labelisés "Arbres Remarquables de France".      

     

    La connaissance du public via le développement d'un site web des arbres

    Nous avons découvert un outil numérique que les services de la mairie de Bordeaux (Parcs / Jardins et Rives, les services numériques et la Communication) ont conjointement développé dans le cadre de la Trame verte :

    www.arbres.bordeaux.fr

    Cette application permet de découvrir tout le patrimoine naturel de la ville de Bordeaux constitué par ses arbres. Ce site permet ainsi de visualiser les localisations des arbres, quelque soit leurs emplacements dans l'espace public (dans la rue, les squares, les jardins, les parcs), et d'identifier leurs essences, leurs hauteurs et leurs âges.

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    Son utilisation est facile pour accéder à des infos: il suffit de zoomer, et cliquer sur l'arbre qui nous intéresse. 

    Selon le site, "l'actualisation des données est réalisée en continu, en plus des quelques 26 000 arbres déjà recensés" (y compris les derniers arbres plantés) parmi les 45 000 arbres gérés par les services de la ville de Bordeaux dans l'espace public bordelais.

     

    Et à Paris, un tel inventaire a-t-il été élaboré par la DEVE? Existe-t-il un site participatif permettant de diffuser ces données? Nous avons parcouru le site assez bien renseigné de la Mairie de Paris sur les arbres (cliquez ici) mais les données ne semblent pas si facilement accessibles et utilisables pour le grand public que nous sommes : cf. cartographie via ParisData qui  diffuse toutes les données publiées par la Ville. Leur présentation nous a semblé peu ergonomique, assez absconse, davantage orientée vers un public très averti, voire professionnel.

    Pour le grand public, pour nous permettre de développer au quotidien nos connaissances, par exemple ludiquement lors de nos ballades, la ville de Paris ne pourrait-elle pas placer des étiquettes sur les arbres (au moins les principaux : les platanes, les marronniers etc.) afin de partager avec les piétons quelques informations élémentaires? A suivre aussi...


    En conclusion, cette expérimentation naturelle / écocitoyenne et cet outil numérique accessible à tous sont la preuve que la ville de Bordeaux n'est plus cette "belle endormie" dont on a longtemps parlé.

    Cette "perle d'Aquitaine" a pris conscience de ses joyaux : non plus seulement ses bâtiments, son patrimoine minéral caractérisé par l'architecture du XVIIIe siècle, mais aussi désormais son patrimoine naturel (sa flore et ses rives). La ville de Bordeaux cherche désormais par divers moyens à préserver et mettre en valeur son environnement pour rendre son espace urbain plus agréable à vivre.

  • Square Saint-Laurent

    Après de longs mois de fermeture pour travaux et réaménagement, le square Saint-Laurent ouvrira au public aujourd'hui vendredi 21 à 15h. Ce lieu sera géré par les associations Emmaüs Solidarité et Jardins et Plu's (bien connue dans l'arrondissement) à la fois comme jardin d'insertion et jardin partagé. 
    Rémi Féraud, Fabienne Giboudeaux ajointe au maire de Paris et Alain-Pierre Peyraud, élu du 10e - tous deux chargés des espaces verts inaugureront ce nouvel espace de verdure dont l'arrondissement a bien besoin.

    Pour les amateurs, sachez que ce square est juste à côté de l'église Saint-Laurent sur le boulevard de Magenta. Dix bonnes minutes à pied depuis Barbès.

    Nous nous étions inquiétés en septembre dernier de la présence de nombreux pigeons. Que sont-ils devenus ? Toujours là ? En réalité, ils semblent avoir traverser le boulevard d'un coup d'aile et maintenant se régaler des restes de pain — de mie ! — que des irréductibles continuent à jeter sur les pelouses du square Alban Satragne, juste au pied du pigeonnier. 

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  • L'attractivité du 9e en conseil de quartier ce soir

    document?id=16047&id_attribute=111Ce n'est pas le thème essentiel des sujets qui seront abordés ce soir dans le conseil de quartier Trudaine - Rochechouart, mais l'attractivité d'un quartier est si rarement évoquée dans ces enceintes, que nous souhaitons le mettre en avant. L'accroche dit :

    "vivre, travailler, consommer dans le 9e"

    Peut-on travailler et faire ses courses près de chez soi ? Est-il possible de consommer des produits fabriqués près de chez soi ? Comment évolue l'attractivité du 9e ?

    Dans l'esprit des animateurs du conseil de quartier, l'attractivité d'un quartier est sans doute étroitement liée à la proximité du lieu de travail, des centres commerciaux et des boutiques. Pour d'autres, elle sera davantage rattachée à des espaces verts, des lieux de loisirs et de repos, ou à l'offre éducative pour leurs enfants. Toutes les opinions sont permises, toutes les envies aussi. On explique ainsi que certains puissent travailler ici et habiter très loin, c'est à dire à plus d'une heure ou parfois même deux heures de leur bureau, ou de leur lieu de travail en général. Certainement le prix des loyers et du foncier dans Paris dissuade-t-il de nombreux habitants, qui peuvent plus facilement se loger ou devenir propriétaires de leur habitation passés un bon nombre de kilomètres. Mais au-delà de ces contraintes budgétaires, certains préfèrent réellement retrouver le calme et les espaces verts en fin de journée. Dans ce cas, le 9e ne les attire pas. Y compris avec des prix plus abordables. Et malgré ses écoles, ses collèges et lycées nombreux et renommés....

    L'autre sujet de ce soir, un point sur les aménagements du square Montholon, avec des responsables de la direction des espaces verts, serait-il de nature à les convaincre d'habiter le 9e ? Rien n'est moins sûr !