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  • Conseil de la Nuit: point sur la dernière réunion à l'hôtel de ville

    Notre association participe depuis sa constitution au Conseil de la Nuit, mis en place par Ville de Paris, et plus particulièrement au groupe de travail "Tranquillité Publique " (lire le dernier article sur le conseil de la nuit du 6 janvier 2017).

    Une réunion de ce groupe de travail s'est tenue le 20 juin dernier, sous le pilotage de Frédéric Hocquart, conseiller de Paris délégué de la Nuit.

    A sa demande, le réseau Vivre Paris, qui regroupe plusieurs associations parisiennes de riverains, est intervenu longuement en début de réunion. En synthèse, ce réseau a fait part de sa forte déception par rapport au conseil de la Nuit, avec un résultat quasi nul d'amélioration pour les riverains subissant des nuisances sonores importantes. Selon le réseau, il y a beaucoup de communication mais les actions ne suivent pas et il y a un déséquilibre en faveur des acteurs de la nuit. Le réseau prévoit ainsi de publier une lettre ouverte pour "dénoncer l’abandon des parisiens victimes des nuisances qui sont la conséquence du déséquilibre de la politique municipale relative au développement de l’activité nocturne" (Lire l'intervention in extenso ici .)

    M. Hocquart a contesté de nombreux points soulevés par le réseau Vivre Paris. Il est toutefois dommage qu'une relation de confiance n'ait pas pu s’instaurer entre la Ville et cet acteur important de la vie associative parisienne.

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  • Les bars, les nuisances et les efforts de médiation...

    Un fois de plus, début mai, nous nous sommes rendus à la mairie du 18e à l’invitation de Monsieur Gonzalez, élu chargé de la médiation. Nous y avons participé à une réunion sur la charte « Silence on fête », signée entre la Mairie et les établissements, bars, restaurants qui entourent le carrefour Ramey Clignancourt Muller, et même un peu plus bas que la rue Christiani, puisque L’Escale est sur la sellette aussi depuis quelques mois. 
     
    Il n’y a pas moins de sept établissements de ce type dans le secteur, et c’est sans doute le nombre qui crée le ras-le-bol des habitants. Car, malgré les efforts de certains, il s’en trouve toujours un sur la durée, à un moment ou à un autre, qui ne fermera pas sa devanture à l’heure réglementaire, ou qui organisera un concert alors que son infrastructure ne le permet pas dans de bonnes conditions pour le voisinage : la musique de l’intérieur ne doit pas être audible à l’extérieur, et encore moins dans la chambre ou le salon des voisins. 

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    Danielle Lebas : femmes à la terrasse d'un café parisien.


    Que stipulent les règles qui ont été consenties par les commerçants, règles modifiées par la mairie au terme d’une première année, qui avait révélé qu’une bonne partie de la charte n’était ni respectée, ni acceptable par les riverains, 
    - emplacements des terrasses dûment délimités
    - fermeture des devantures tous les soirs de la semaine à 21 heures.  
    - fermeture des terrasses du mardi au samedi à 1 heure et le dimanche et lundi à minuit.

    Dans un premier temps il faut comprendre que tout trouble à l’ordre public est interdit, ici ou ailleurs, et que si des plaintes sont déposées, si la police est sollicitée, si la brigade des incivilités passe, les commerçants s’exposent à des verbalisations, au paiement d’amendes, voire à des fermetures administratives, ou à la suppression de l’autorisation de terrasse. Un arsenal existe pour lutter contre le bruit. Reste que tout est dans un juste équilibre. Les élus avaient prévenu en janvier 2016 que les demandes de renouvellement de terrasses seraient effectives tous les 3 mois de façon à se réserver la possibilité d’émettre un avis négatif en cas de problème. Les élus, par ailleurs, sont sensibles aussi à l’activité, pour ne pas dire à l’attractivité d’un quartier. Une certaine Direction du développement économique n’a-t-elle pas changé de nom récemment pour faire bonne place à la fameuse attractivité de Paris (DDEEES changée en DAE = Direction de l’attractivité et de l’emploi). Qui du sommeil du riverain ou du chiffre d’affaires couplé avec quelques emplois à la clé de tel ou tel commerce pèse le plus… ?

    Nous avons appris que la DPSP, aussi appelée brigade de lutte contre les incivilités, opérationnelle depuis novembre dernier dans le 18e (voir article sur notre visite à la DPSP) se verra confier un parcours, genre ronde de surveillance des points noirs, élaboré par les élus, notamment ceux chargés de la sécurité et de la tranquillité des habitants, de la propreté et des relations avec les commerçants. Mario Gonzalez a promis que le carrefour Clignancourt ne serait pas oublié, même si les demandes sont nombreuses pour que la brigade passe plutôt ici que là. Du côté de la police, il est vrai que leur absence a déçu. Pas de représentant du commissariat, malgré les nombreuses invitations depuis la fin de l’an dernier. Mais après des emplois du temps chargés, cette fois, on a dû accepter l’argument de la réserve imposée aux représentants de l’Etat en période électorale. C’est cette même réserve qui conduira à repousser la prochaine réunion à fin juin ou début juillet pour mettre en place des mesures adaptées à la période estivale. Ce sera bien tard…. 
     
     Un rappel à la campagne de sensibilisation de lutte contre les troubles occasionnés par les terrasses... 

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  • La vie nocturne menacée à Montmartre ?

    Nous recevons le billet ci-dessous d'un de nos adhérents qui s'inquiète pour la survie de la vie nocturne et traditionnelle à Montmartre. Lisez d'abord et commentez ensuite selon vos opinions.
    De notre côté, nous avons tenté de prendre l'avis des services de police en demandant gentiment ce qu'il en est dans la rue des Trois Frères. Nous avons relancé le fonctionnaire de police chargé des relations avec le public, mais à ce jour notre demande d'information est restée sans écho. Nous reviendrons plus tard avec des nouvelles fraîches si nous en recevons. A leur décharge, on peut estimer que les sollicitations sont nombreuses.
     
    Jusque là nous avons plutôt relayé les plaintes des riverains de la rue de Clignancourt qui souffraient de la concentration d'établissements jugés bruyants au-delà des horaires autorisés, et notre participation à la Charte de bonnes pratiques intitulée "Silence on fête" avait trouvé un écho ici, dans le blog (voir nos articles). Aujourd'hui, en publiant l'article de notre adhérent, nous retournons le problème et cherchons à comprendre. Il se peut que quelque chose lui échappe ou nous échappe. Dialoguons, débattons ! 
     
    C'est un article publié dans le 18e du mois qui a tout déclenché. Il y était question des nuisances causées par les bars de la rue des Trois Frères, une populaire artère située non loin du Marché Saint-Pierre et du Sacré-Coeur. Dans le numéro suivant, un rectificatif était publié, donnant le point de vue de la patronne du bar Chez Aimé. La police a depuis pris pour cible ces bistrots, multipliant les contrôles, amendes, convocations, etc. Jamais d'ailleurs pour tapage nocture ou fermeture tardive, en dépit d'une surveillance systématique (jusqu'à quatre ou cinq passages par soirée), et de spectaculaires et agressives "descentes" mobilisant l'ensemble des véhicules et effectifs disponibles de nuit dans le 18e... Ces bars très animés sont pourtant bien tenus, et qu'on n'y constate pas de trafics ou abus comme dans d'autres secteurs de l'arrondissement. 
     
    Les patrons de ces établissements sont fatigués et amers, certains envisagent très sérieusement de fermer, ou plus exactement de vendre, pour laisser place à une nouvelle boutique de souvenirs ou chaîne de glacier. Des voisins affirment que les deux ou trois personnes à l'origine des plaintes sont des loueurs d'appartements sur AirBnB, qui ne songent qu'à favoriser leur activité en aseptisant le quartier. Des habitués sourient jaune en voyant la maire de Paris et celui du 18e arrondissement lancer l'opération "la nuit des débats", invitant les parisiens à investir cafés et lieux publics "jusqu'au bout de la nuit". Ils remarquent que seuls sont visés les derniers cafés populaires, où se mêlent dans une ambiance bon enfant vieux montmartrois et jeunes "bobos", personnes défavorisées et touristes du monde entier, à des prix qui restent d'une modestie sans égale à Paris (2 euros le demi de bière Chez Aimé). 
     
    Chacun sait à quel point la coexistence entre bars et riverains peut être problématique, particulièrement depuis l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Action Barbès s'est déjà fait l'écho des nuisances engendrées par certaines "rues de la soif". Parfois cela verse dans l'excès inverse, avec de nouveaux habitants qui veulent le beurre et l'argent du beurre (l'animation mais le calme absolu), comme ceux qui, à la campagne, portent plainte contre leurs voisins paysans ayant des coqs qui ont l'audace de saluer bruyamment le jour naissant... C'est un équilibre à trouver et un choix de société à faire. Une cinquantaine d'habitants de la rue des Trois frères ont d'ores et déjà signé une pétition soutenant les bars de la rue, certains parlent de créer une coordination pour éviter que Montmartre ne connaisse le sort de Saint-Germain-des-Prés.
     
    En attendant, les riverains des nombreux secteurs qui subissent de graves et permanentes nuisances, comme par exemple ceux de la rue Dejean ou du boulevard de La Chapelle, doivent regarder cette très énergique action des pouvoirs publics avec un certain ébahissement. Y aurait-il deux poids deux mesures dans l'arrondissement, en fonction du prix du mètre carré ?
     
     

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    Le rideau baissé, un vrai risque ?

     
    La rue des Trois Frères est une rue animée. Il est normal qu'elle "bénéficie" d'une surveillance assidue des patrouilles de police, mais pas plus qu'une autre. Même si le mètre carré y est cher (!), le sommeil des habitants n'a pas à couter plus cher en heures de patrouille que dans les quartiers populaires. Or il semble que les passages aient été ici plus nombreux qu'ailleurs, et que ces opérations policières ne soient pas soutenues par l'ensemble des habitants, sans parler des consommateurs et des gérants des établissements incriminés qui s'en expliquaient dans le 18e du Mois et qui les subissent. Nous ne sommes pas sur place pour en juger, nous serons donc circonspects quant aux conclusions. Nous aimerions que la police nous renseigne, qu'elle nous donne l'origine des plaintes, et qu'éventuellement la Mairie offre la possibilité d'un dialogue entre les uns et les autres, et pourquoi pas à terme la signature d'une charte... 
     
     
  • Le point sur la Charte de la Vie Nocturne dans le 18e

    paris,commerces,bars,paris-18e,charte,mairie-du-18e,silence-on-fête,nuisances-sonores,nuisances-nocturnes,conseil-de-la-nuitSouvenez-vous : en raison des difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Ramey-Clignancourt-Muller, la mairie du 18e arrondissement a mené une démarche en 2014, qui a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête", signée le 10 mars 2015 par la Mairie et la majorité des bars du quartier (voir notre article du 21 mars 2015).

    Cette démarche a permis d'améliorer la situation, et ainsi de contribuer à une meilleure cohabitation entre les riverains et les bars. En effet, la charte vise à concilier l'activité des bars avec la tranquillité du voisinage via différents engagements pris par les établissements.

    Toutefois, dès l'été 2015, on constatait que plusieurs engagements importants n'étaient plus respectés,  sans réponse adaptée de la part de la mairie qui organisait en septembre une réunion pour faire le point (voir notre article du 25 août 2015 et la réponse de la mairie du 18e dans notre article du 4 septembre 2015). Force est de constater qu'il n'est pas simple de faire appliquer cette charte.

    Mario Gonzalez, adjoint au maire du 18e chargé de la médiation, a alors mené plusieurs rencontres avec les gérants de bars dans l'intention de "relancer" la charte et son efficacité, notamment via un respect strict des engagements. De ces échanges, il est ressorti que les gérants rencontraient des difficultés à respecter à la lettre les horaires de fermetures des terrasses et des devantures, principalement pour des questions financières. Il faudrait donc les adapter.

    Le 15 janvier dernier, nous participions au comité de suivi de la charte, au cours duquel un compromis a été trouvé, et les horaires de fermeture adaptés :

    - fermeture des devantures tous les jours y compris week-end  à 21h (au lieu de 22h30 initialement prévu dans la charte) ;

    - fermeture des terrasses ouvertes du mardi au samedi à 1h du matin et le dimanche et lundi à minuit (au lieu de fermeture à minuit tous les jours - y compris week-end - prévue dans la charte).

    Une exception est prévue pour le bar Au Clair de Lune qui ne dispose pas de terrasse ouverte (uniquement une terrasse fermée côté rue de Clignancourt) : fermeture des devantures à 23h30 en période estivale (il restera à préciser que signifie exactement période estivale).

    Pour plus de détails, voir ici le compte-rendu du comité de suivi et le projet d'avenant à la Charte.

    Nous notons que la Mairie du 18e a renouvelé les autorisations de terrasse des bars du quartier le 1er janvier 2016 uniquement pour une période de 3 mois. En accord avec Mme Gabelotaud, élue du 18e chargée des commerces, M. Gonzalez a précisé que les demandes de renouvellement de terrasses seront effectives tous les 3 mois pour toute l’année 2016, avec possibilité d’émettre un avis défavorable à tout renouvellement pour non respect avéré de la charte. Devant les difficultés rencontrées, notamment pendant l'été 2015, la mairie du 18e a ainsi choisi de disposer d'un levier pour agir en cas de besoin. Il restera cependant à améliorer les actions de vérification du bon respect de la charte par la mairie,  par la mise en place d'un dispositif plus adapté en moyens humains. La brigade "verte" que prévoit de créer prochainement la mairie pourrait ainsi inclure cette tâche dans son périmètre.

    Quoi qu'il en soit, nous espérons que cette évolution de la charte permettra un respect pérenne des engagements qui y sont inscrits, condition nécessaire pour permettre de concilier l'activité des bars avec la tranquillité des riverains. Cela est d'autant plus vrai que les démarches menées depuis 2014 ont permis d'améliorer la cohabitation dans le quartier.

    Notre association participe actuellement au conseil de la nuit à l'Hôtel de Ville (voir sur ce sujet, notre dernier article du 28 octobre 2015) pour préparer une charte parisienne inspirée de celle du 18e.

     

  • Second comité de suivi de la charte des bars et restaurants au carrefour Clignancourt-Ramey

    La seconde réunion du comité de suivi de la charte "Silence On fête", signée par les bars du quartier Clignancourt-Ramey-Muller s'est tenue le 3 juin 2015 à la mairie du 18e.

    Nous vous avions fait part de la drôle d'ambiance de la première réunion de ce comité le 4 mai 2015, marquée notamment par une absence des autres associations et collectifs et par une mise en cause d'Action Barbès dénuée de fondement. (cf. notre article). Nous nous sommes ainsi longuement interrogés sur notre participation à cette seconde réunion. Finalement, nous avons décidé d'y participer, en observateur, ce que nous avons annoncé d'emblée au début de la réunion, car cette position nous semble correspondre au caractère de la charte qui engage principalement les bars vis-à-vis de la mairie au vu des termes de la médiation.

    Pour cette 2nde réunion, le collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller, à l'origine de la pétition "Pour un espace public partagé et non annexé", lancée en 2013 en raison de difficultés liées aux activités des bars, était cette fois-ci bien représenté, avec 5 membres. Autour de la table se sont donc retrouvés les représentants des bars signataires de la charte, le gérant du Café du Commerce — non signataire parce que pas de problèmes avec ses voisins —, l'adjoint chargé de la médiation, Mario Gonzalez, et les Pierrots de la nuit. Absence remarquée du commissariat, absence regrettée aussi car les attributions de la Préfecture de police pèsent dans ce dossier (décideur des fermetures administratives).

    Le Collectif des riverains des rues Clignancourt-Ramey-Muller a longuement rappelé les origines de leur action de 2013 (non respect des autorisations de terrasses, nuisances sonores, occupation du trottoir, etc.). En bref, il exigeait le respect des réglementations en vigueur et celui du voisinage. Suite à certains commentaires, le Collectif a rappelé qu'il n'était aucunement opposé à la présence de terrasses mais uniquement aux débordements non contrôlés. Quant à la charte, le Collectif a précisé que les engagements pris par les bars via la charte vont dans le bon sens et que la situation s'est ainsi clairement améliorée. Toutefois, il constate que les clients de certains établissements continuent à boire leur verre debout à l'extérieur, avec occupation du trottoir et nuisances sonores importantes. Ce point mériterait ainsi d'être mieux contrôlé par certains établissements.

    C'est aussi ce qu'a souligné Mario Gonzalez, exprimant un certain énervement face aux débordements qu'il a lui-même constatés au niveau de la Chope de Château Rouge (absente ce soir-là) et annonçant qu'il allait lui adresser un courrier officiel de rappel des engagements pris. Qu'on se le dise.

    Nous avons appris par ailleurs la création d'une association de commerçants autour du carrefour, baptisée « Union des commerçants et riverains ».

    Nous y retrouvons M. Ghames au secrétariat de la nouvelle association, l'interlocuteur habituel de la mairie qui s'est beaucoup investi aux côtés des bars au cours de la médiation. Il nous informe alors que leur première action a consisté à réaliser une enquête auprès des habitants des deux immeubles situés en face du bar Le Troquet, en présence des Pierrots de la Nuit. Nous regrettons en passant que les associations de riverains n'aient pas été sollicitées, à la fois pour donner leur avis, et pour étendre le nombre des sondés. Il s'agissait de connaître leur opinion sur les activités du bar, le niveau de gêne relatif au bruit de la terrasse notamment. Face aux doutes d'une partie de l'assistance quant aux résultats de cette enquête, très localisée, admettons-le, et ne reflétant pas l'ensemble de la problématique du quartier, M. Ghames a souligné que le but était d'apprécier le taux de satisfaction des habitants les plus proches après les mesures mises en œuvre par Le Troquet depuis la signature de la charte. Partant des bons résultats obtenus — dont le détail a été donné mais qui seraient trop longs ici — la direction souhaiterait retarder d'une heure la fermeture de sa terrasse (fixée à minuit conformément à la charte signée le 10 mars dernier) et l'élargir si possible.

    La demande a été perçue par les riverains présents et par l'élu comme très prématurée. En effet, la charte n'a été appliquée que pendant trois mois, avec des résultats globalement positifs vu les retours évoqués par la mairie, mais malheureusement partiels puisque que l'un des bars ne joue pas le jeu. Soyons clairs, la Chope de Château rouge en ne se conformant pas aux règles communément acceptés par les bars et restaurants nuit à l'ensemble et écorne l'image de respect du vivre-ensemble, souhaité par tous et qui commence seulement à se reformer. Un retour d'expérience d'environ un an a semblé nécessaire avant d'envisager des aménagements de la charte plus favorables aux établissements. Le cas par cas a été jugé inacceptable. Mario Gonzalez n'a pas caché qu'il comptait un peu sur les gérants présents pour faire pression au besoin sur les récalcitrants...

    Enfin, l'association Les Pierrots de la Nuit, qui, selon son site internet, intervient pour "préserver la qualité de la vie nocturne à Paris en prévenant les nuisances sonores aux abords des lieux de vie" (http://www.lespierrotsdelanuit.org) a informé de la mise en oeuvre d'un nouveau parcours dans le 18e incluant le quartier Clignancourt-Ramey-Muller avec une 1ère intervention le 12 juin 2015. Les Pierrots de la Nuit sont très critiqués par le réseau Vivre Paris (plusieurs associations de riverains dans différents quartiers de Paris), mais ici, ne connaissant pas vraiment ce qu'ils sont en mesure d'apporter, nous voulons croire que leurs actions seront positives et apaisantes pour la vie nocturne des habitants aussi.

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    En conclusion, une réunion de suivi plus intéressante que la première en raison notamment d'une présence plus importante des riverains qui a permis un échange franc. Espérons qu'elle ne diminuera pas dans l'avenir et qu'elle s'accompagnera de la présence du commissariat.