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Paris - Page 405

  • Autour de Saint-Vincent-de-Paul

    L138xH312_jpg_image_kermesse_2011_site-5c208.jpgVous avez encore une chance de passer sur les stands de la kermesse ce dimanche matin et jusqu'à 17 heures ce soir. Le choix sera peut-être un peu réduit car d'autres seront passés avant vous vendredi ou samedi, mais l'ambiance du dernier jour est imparable !

    Cette kermesse est un peu un marché de Noël en avance. Elle propose des stands de restauration: crêpes, hot dog, dégustation d'huîtres, de fromages, des animations pour les enfants, des ventes d'objet de brocante aussi bien sûr et tout cela dans la bonne humeur du bénévolat.

    Une activité originale, surtout à l'automne, consistera à proposer des boutures de plantes variées. Nous serons peut-être un peu circonspects vis à vis de cette activité, mais qui n'essaie rien n'a rien !

    De 11h30 à 17 h au 12 rue Bossuet

    Pour plus de renseignements, clic ici.

  • Le Louxor : visite du chantier

    La Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) organise le lundi 21 novembre une visite du chantier du Louxor. Quelques membres de l'association Action Barbès feront la visite puis participeront à la réunion organisée au Centre Barbara par la même MCVP.

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    Si vous avez des questions - voire des préoccupations - merci de nous en faire part à actionbarbes9@club-internet.fr, nous ferons le relais.

    Et vous aurez droit à un compte-rendu, bien sûr.

  • Vous qui habitez à Barbès, qu'en pensez-vous ?

    Sous la plume de SIBYLLE VINCENDON, on pouvait lire hier matin dans Libé une présentation des conclusions de la sociologue Virginie Milliot, qui livre un rapport intitutlé "Laboratoire du pluralisme". La journaliste n'est pas loin de penser avec elle que Barbès est bien le dernier quartier parisien où la tchache a encore sa place. Après lecture de cet article, dites nous ce que vous en pensez. Les commentaires sont ouverts en bas de page. La discussion s'engage...

    Article de Libé du 18 novembre, rubrique Société.

    Barbès (XVIIIe arrondissement) est le plus ancien quartier cosmopolite de Paris et l’un des plus précaires. Virginie Milliot, sociologue, s’est demandé si ce n’était pas aussi «un laboratoire du pluralisme», titre de son rapport. Elle a traîné dans la rue, observé les passants et constaté que ces espaces où tous se croisent fonctionnaient comme «un creuset de la formation des mentalités citadines et citoyennes».

    «Discours enchanté». Dans ce quartier pauvre, où l’on trouve aussi bien un «dépaysement», une «atmosphère dans laquelle on baigne» que des ventes de cigarettes de contrebande à ciel ouvert (et, plus discrètement, de drogue), la cohabitation des populations est une pratique délicate qui se fabrique sur le terrain. Il y a de plus en plus de classes moyennes ou supérieures. Parmi elles, deux groupes. D’abord, ceux qui défendent le village exotique, multiculturel. «Le discours enchanté», résume la sociologue. Souvent arrivés dans les années 80, ils se sont parfois engagés dans l’associatif, voire la politique. Le constat des inégalités leur donnait envie d’agir. A l’opposé se trouvent les habitants qui exacerbent les problèmes sociaux, «ici plus visibles qu’ailleurs». Ils sont plutôt arrivés vers les années 2000, ont eu une réaction de rejet, se sont constitués en association exigeant le «droit au calme». L’occupation de la rue par les trafiquants ou ceux qui y traînent les insupporte. «Ces nouveaux propriétaires visent à délégitimer des activités informelles et des modes d’occupation de la rue qui caractérisent ce quartier depuis des décennies», constate la sociologue.

    De fait, à Barbès, la rue est particulière. Il s’y passe toujours quelque chose et tout le monde s’en mêle. Le «pacte d’anonymat», cette sorte de distance entre les passants, n’a pas cours. Assise sur un banc, Virginie Milliot est abordée, prise à témoin et même embringuée dans un contrôle de police qui tourne mal. Pour elle, l’opposition présente dans d’autres quartiers mixtes joue à plein à Barbès : «La rue pour les classes populaires est un espace où l’on vit alors qu’elle est avant tout pour les classes moyennes un espace que l’on traverse.»

    «Parfaits inconnus». Barbès s’embourgeoise, mais bien plus lentement que les autres quartiers parisiens. C’est «une gentryfication hésitante». En tout cas, «ce quartier joue un rôle d’espace formateur du citadin», écrit Virginie Milliot. Pour la chercheuse, Barbès «délimite un morceau de ville» différent des cités de périphérie parce que «la pluralité se rencontre sur un mode non conflictuel dans un espace public». En clair, on se retrouve, comme elle l’écrit, «à parler avec de parfaits inconnus». Barbès ne ressemble pas au reste de Paris. Pour combien de temps encore ?

    Paris se cherche, titre encore le journal...

    En effet, ce rapport fait partie d'un programme de recherches "Paris 2030" qui existe depuis sept ans et a permis de fournir aux gestionnaires et politiques parisiens des travaux sur des thèmes aussi variés que "l'Utilisation de l'espace par le pigeon urbain" ou "Le travail indépendant à Paris et son avenir".

    Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'université et de la recherche, plaide pour ce programme qui certes coûte à la ville -  n'était-ce pas toutefois une promesse de campagne du candidat Delanoé en 2008 d'aider la recherche  et les chercheurs ? - mais accroit indéniablement son attractivité auprès des chercheurs étrangers, que les villes d'importance mondiale tentent de séduire avec chacune leurs atouts propres.

    Pour en savoir plus sur le colloque qui a eu lieu hier à l'Hôtel de ville, ses lauréats, ses ambitions, visitez cette page riche de nombreux liens vers les lauréats des années précédentes et les rapports accessibles en ligne (comme par exemple celui-ci  : le rapport Depaule sur les quartiers de Paris, dont la Goutte d'Or...)

     

  • Les ateliers d'artistes du quartier ouvrent leurs portes

    Dès maintenant vous pouvez toquer à la porte des ateliers qui participent à l'événement, devenu traditionnel au cours de ces dernières années D'Anvers aux Abbesses !

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      70 ateliers accueilleront les amateurs d'art pendant ces trois jours exceptionnels, les 18, 19 et 20 novembre. Plus d'une centaine d'artistes seront présents pour bavarder, expliquer, communiquer avec le public, avec les habitants du quartier qui tout au long de l'année passent devant les ateliers, parfois sans soupçonner toute la créativité qui s'y cache.

    Ne ratez pas cette aubaine.

    Une affiche-plan est remise gratuitement dans chaque atelier, qui vous permettra d'élaborer votre itinéraire. Une visite s'impose au 12 rue Hippolyte Lebas, où sont exposés les Emiles. Voir le détail du concours des Emiles sur le site de l'association : www.anversauxabbesses.fr

    Découvrez le parcours culturel concocté autour des adresses des ateliers ouverts aux amateurs : en cliquant ici. Plus d'une vingtaine de lieux y sont présentés.

    Si parmi les beaux arts, vous avez toutefois des préférences, l'association a aussi pensé à vous, en créant cette année des  parcours par discipline : une autre façon de découvrir les ateliers (plans à télécharger et à imprimer, cliquez sur les liens ci-dessous).

     

    Informations pratiques
    Portes Ouvertes « d'Anvers aux Abbesses »
    le vendredi 18 novembre de 18h à 21h
    le samedi 19 et le dimanche 20 novembre de 11h à 20h
    Entrée libre
    Informations au 01 40 23 02 92

    Nos mairies du 9e et du 18e relaient fidèlement les informations essentielles sur la manifestation. Mais le mieux n'est-il pas de pousser la porte des artistes qui affichent leur disponibilité ?

  • Le patrouilleur... de proximité

    On nous annonce des policiers de plus en plus visibles sur la voie publique ! Cette mesure appartiendrait-elle déjà au dispositif pré-électoral de communication de notre gouvernement ? De quoi s'agit-il ? Voici des extraits du bulletin de la Préfecture de police du 27 octobre, qui appellent quelques commentaires liés à notre environnement "Barbésien" :

    Une décision prise au printemps...

    La mise en place des patrouilleurs a été décidée par le ministre de l’intérieur le 27 avril dernier sur plusieurs sites expérimentaux : Strasbourg, Nice, Mantes-la-Jolie, Poitiers et Paris.
    Après une première phase d’expérimentation ayant débuté dès le 2 mai dans certains quartiers d’actions prioritaires de Paris et de la petite couronne, le dispositif a été étendu à l’ensemble des circonscriptions de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) le 1e juillet 2011.
       
    ... de multiplier les opérations de policiers en patrouille
    Ce dispositif s’inscrit pleinement dans le cadre de la réforme de la police d’agglomération mise en œuvre le 14 septembre 2009 dont l’un des objectifs est de recentrer les policiers sur le cœur de leur métier : l’investigation mais également la présence sur la voie publique. Il a permis de démultiplier les patrouilles : 22 444 en septembre 2011 dans l’ensemble de l’agglomération (plus de 6 000 non motorisées). Cette augmentation a été rendue possible par la généralisation des équipages en binôme, parfaitement adaptés à la typographie parisienne, alors que la pratique était jusque là de constituer des équipes de trois, quatre, voire cinq agents.

    Ne pas se méprendre : le chiffre de 22 444 en septembre dénombre les patrouilles, c'est à dire les sorties, qui se font donc désormais par deux. Si c'est suffisant, et même efficace comme le laisse entendre la Préfecture dans une série de chiffres qu'elle livre, pourquoi avoir attendu de manquer d'effectifs - car c'est bien la critique récurrente des syndicats de policiers, et parfois même des responsables de la police sur le terrain - pour s'en rendre compte et adopter un tel dispositif.

    Nous avons une autre vision dans notre quartier. Les patrouilles de deux policiers à pied ont peu de chances d'intervenir de façon efficace. Le respect de l'uniforme est devenu ici un peu désuet, malheureusement. Souvenons-nous des plaintes des habitants dans les conseils de quartier Goutte d'Or quand le sujet est lié à la sécurité : ils observent trop rarement des interventions policières dites de proximité, de la part de patrouilleurs dans sa définition actuelle, et ne leur reconnaissent pas une grande efficacité. Leur voeu va plutôt vers une permanence d'une compagnie de CRS à l'ancienne...

    Quel est le profil du policier patrouilleur ?
    «Le patrouilleur est un policier visible pour la population, dissuasif pour le délinquant ». Il permet de renforcer les contacts avec la population et donc de prendre en compte ses attentes ainsi que de sécuriser les espaces définis en fonction de l’évolution de la délinquance. Le déploiement des patrouilleurs sur la voie publique est décliné dans chaque site à la lumière de leurs spécificités, de leur affluence et de leurs caractéristiques en termes de délinquance et d’insécurité ressentie.

    Ce descriptif correspond assez bien au policier de proximité tel qu'il avait été mis en place sous un autre gouvernement et que d'aucuns avaient accusé de jouer au football. Autre temps, autre mesure. Peu importe finalement. Ce que souhaitent les habitants, c'est une certaine tranquillité. Que la nouvelle organisation la rende possible puis l'accompagne et tous en seront satisfaits. Attendons et observons. Pourtant les baisses d'effectifs que relevait Daniel Vaillant lors de la venue de Bertrand Denaloë en mairie du 18e le 3 novembre dernier l'ont conduit à poser directement sa question au Préfet Gaudin quant à leur répartition arrondissement par arrondissement et grade par grade. C'était en conseil de Paris lundi dernier : sa question comme la réponse du Préfet sont ici grâce à la transcription de Paris Tribune en ligne.

    Toutefois, hier, notre attention est attirée par un article du Parisien, et par la carte qui l'illustre... Le titre annonce "Un plan anti-drogue dans quatorze quartiers". Et croyez-vous que Barbès ou la Goutte d'Or, ou encore la Gare du Nord en fassent partie... ?? Non. Pas d'apparition, pas d'évocation de ces zones tranquilles pour les dealers et leurs clients. Le journaliste note que le Plan stup' a déjà quatre ans, que le nombre des quartiers sous intense surveillance est passé de 21 à 14; il en conclut que certaines zones ont retrouvé leur calme, mais en fin d'article il souligne néanmoins que le problème du déplacement des trafics reste entier. Peut-être est-ce pour ne pas déplacer la plaque tournante située entre Barbès et la Gare du Nord qu'on se garde bien de la perturber...