Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18e - Page 86

  • Est-ce vraiment un travail bien fait ?

    Marché de Barbès du mercredi matin, vers 10h30. Pas de foule insurmontable ce matin et pas de marchés à la sauvette autour de la station de métro... (?), en revanche des camions sur les trottoirs le long de Lariboisière comme d'habitude, mais finalement on ne peut même pas leur en vouloir, tant ils sont nombreux et les places qui leur sont dévolues rares ou déjà occupées. Elisabeth Carteron, présidente de notre association, l'a fait remarquer à l'adjointe chargée du commerce et de l'artisanat notamment à la Mairie de Paris, Olivia Polski, lors de la présentation dans le 18e du contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier. Nous y reviendrons dans quelques jours. 
    20160102_115513_2.jpg

    Le long de l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, séparateur de piste cyclable en partie disparu.


    En arrivant, nous longeons les stands par l'extérieur pour éviter le goulot d'étranglement des clients au début de l'allée centrale, aux abords de la quincaillerie. Mais quel est ce tas de terre qui s'étale entre la chaussée et le stand du soldeur de crémerie (en globalisant car il vend des produits très divers...) ? Terre fraîchement retournée ou déversée. On dirait que la charrue du laboureur est passée par là. Et non, vous n'y êtes pas. On a replanté un jeune arbre là même où son ancien avait été découpé sous nos yeux lors d'une marche exploratoire avec le maire du 10e l'an passé (voir notre article du 29 avril 2015). L'arbrisseau s'élève à environ 3 mètres au-dessus du sol. Son pied est au centre du carré habituel — il y aurait beaucoup à dire sur ces encadrements réalisés en bordures de granit il y a quelques années, ils sont autant d'embûches à ras du sol pour les nombreux piétons et clients du marché — , mais il disparait sous une masse de terre non tassée, très importante, qui a tendance à se disperser au gré des passages car aucun cadre ne vient limiter cette masse. Seuls deux piquets de section ronde hauts d'un mètre et demi environ flanquent à bonne distance le jeune tronc. Cela semble signifier que la structure n'est pas terminée, manque de temps peut-être ? Pourtant quand on sait ce qu'est le marché de Barbès, ses excès et ses débordements, il aurait été judicieux de prendre des mesures pour que les "tuteurs" ou les protections de la toute jeune plantation soient terminés avant la tenue du marché.

    20160106_104340.jpg

    Au lieu de cela, la terre est plus ou moins étalée, la boue gagne du terrain, les déchets végétaux (mais pas que...) s'y ajoutent, le tableau habituel en somme. Nous connaissons déjà la réponse de la Direction des parcs et jardins si nous allions jusqu'à l'interpeler : la terre au pied des nouvelles plantations a besoin de se tasser, c'est pourquoi il apparait aux yeux de l'amateur que la quantité est trop importante. Mais que nenni, au bout de quelques mois le niveau sera le même qu'alentour. Oui, sans doute. Mais en attendant, les abords du marché sont impraticables, sales, donnent l'impression d'un manque d'entretien.  Peut-être ne serait-il pas impensable d'ajouter de la terre quand le pied d'arbre se creuse au terme de quelques semaines...

    Nous avons encore en mémoire la triste histoire des pieds d'arbres du bd de la Chapelle dans le prolongement de la placette Charbonnière, entourés d'un pavage incertain et particulièrement impropre au cheminement piéton et cela pendant trois ans (Voir notre article du 12 février 2014). Chat échaudé craint même l'eau froide, à Barbès comme ailleurs !

     

  • Quand il fait froid dehors...

    ... une visite au musée suivie d'une pause entre des beaux livres et une tasse de thé ? Ça vous dirait ? 

    Image 9.jpg

    Image 11.jpg

    Nous vous parlons régulièrement des expositions qui ont lieu à la Halle Saint-Pierre, musée spécialisé dans l'art brut, après l'avoir été plutôt dans l'art naïf, si notre mémoire est bonne. 

    affiche-hey-3.jpg

     

     

    Actuellement la Halle Saint-Pierre vous propose une expo "Modern Art & Pop Culture", baptisée HEY ! ACT III ouverte depuis septembre et qui se poursuivra jusqu'en mars prochain. 

     

    La vidéo un peu déjantée du musée — mais tout à fait officielle — vous donnera-t-elle envie de voir de plus près ? Nous vous la proposons ci-dessous : 

    Profitez de la proximité du lieu, au pied du Sacré Choeur, et de l'ambiance très lumineuse — peu de cafés disposent de verrières aussi hautes qui laissent passer les rayons du soleil aussi largement — vraiment l'occasion de passer un bon moment, un livre à la main.  

    Image 10.jpg

    Détails pratiques : 

    Halle Saint-Pierre
    2, rue Ronsard – 75018 Paris

    Métro : Anvers/Abbesses

    Ouvert tous les jours : en semaine de 11h à 18h
    samedi de 11h à 19h / dimanche de 12h à 18h

    Pour les très fidèles lecteurs, vous vous souviendrez qu'un autre volet de cette expo avait déjà été présenté ici en mars 2013, sous un autre jour, mais nous aimons bien la Halle Saint-Pierre, alors pourquoi ne pas lui faire un peu de pub... ? La contre-culture aussi a besoin d'éclairage. 

     

     

  • Vernissage à la mairie du 18e

    La mairie du 18e  nous apprend qu'elle accueillera l’exposition

     

    « Les 90 ans d’un photo-club d’entreprise »

     

    du 3 au 13 novembre 2015

     

    Le vernissage de l’exposition aura lieu

    le 3 novembre 2015 à 18h30

    à la mairie du 18e

     

    en savoir plus sur l’exposition

     

    cliquez ici pour télécharger le programme complet

    Photoclub d'entreprise.jpg

     

  • Sanisette en perdition rue Saint-Bruno (Paris 18e)

    Dans le courant de l'été, on nous a fait remarquer que les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno, du côté de la rue Stephenson, étaient fermées, neutralisées et entourées de palissades qui attiraient les détritus, comme toute emprise de chantier située sur l'espace public au demeurant. Souvent nous regrettons que certains sous-traitants de la Direction de la voirie (DVD) tardent à retirer leurs palissades car inévitablement les recoins qu'elles délimitent, se remplissent d'ordures en tous genres.

    Là, nous sommes tout près de l'église Saint-Bernard, dans le 18e arrondissement. Cette sanisette est très utilisée par les usagers de drogue du quartier et nous sommes vigilants à ce que les seringues abandonnées soient collectées régulièrement par le Smash ou Coordination Toxicomanie qui fait des signalements.

    paris,18e,sanisette,toilettes-publiques,seringues,toxicomanie

    Effondrement de terrain sous les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno.

    Devant les portes fermées de la sanisette, les injecteurs n'ont trouvé d'autres solutions que de s'abriter des regards derrière les barrières grises et vertes, laissant à l'occasion là aussi des seringues. On aimerait qu'ils les remettent dans les boites et les jettent dans des collecteurs appropriés, malheureusement il n'y en a pas tout près. Il s'en trouve sur les distributeurs de seringues du bd de La Chapelle et de la rue de Maubeuge. La salle de consommation à moindre risque aurait un rôle à jouer dans ce contexte...

     

    En attendant, nous nous sommes renseignés sur la réouverture de la sanisette. La responsable du Pôle réponse à l'Usager de l'Agence de la Relation à l'usager de la DVD nous a fait cette première réponse le 30 septembre :  

    A la suite de la découverte de l’affaissement du sol, l’entreprise chargée de l’exploitation des sanisettes est intervenue pour sécuriser l’emprise et diagnostiquer le problème. A ce sujet, et comme vous l’évoquez, il ressort que cette partie de voie publique est située au-dessus d’anciennes carrières à ciel ouvert comblées avec du gypse antéludien, ce qui explique le phénomène observé. Il reste toutefois à déterminer l’origine précise de la fuite.

    Afin de poursuivre l’exploration des causes de l’affaissement, l’entreprise doit désormais attendre le retour des documents techniques indispensables pour effectuer la suite des travaux en toute sécurité.

     

    puis la seconde le 5 octobre :

    Lors de la réunion de police récemment tenue sur place, l’entreprise de travaux a signalé que le travail ne se ferait pas sans incidence sur l’arbre à proximité de la sanisette et qu’il était donc souhaitable qu’une protection spécifique de l’arbre soit mise en place.

    Le  Service de l’Arbre et des Bois de la ville de Paris,  seul habilité à intervenir sur les arbres parisiens, a été saisi en ce sens. Sauf contrordre, une fois cette protection réalisée, le chantier ne devrait donc plus tarder à démarrer.

     

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite des événements... jusqu'à réouverture du site.

    paris,18e,sanisette,toilettes-publiques,seringues,toxicomanie

     

  • La fin des jeux de l'été ?

    Vous vous souvenez de notre jeu précédent "Cherchez l'erreur" dans la rue de Clignancourt... ? 

    Nous récidivons sur cet espace qui semble ne pas attirer le moindre balai efficace de la Propreté du 18e. Pourquoi donc ? Le lieu est passant mais rarement occupé, sauf par des détritus qui y séjournent plusieurs jours. C'est pourquoi nous le signalons aux responsables du 18e, une nouvelle fois, preuve à l'appui. Regardez ces deux photos : 

    P1150214 18 aout 2015.JPG

    Photo prise le 18 août 2015

     

    P1150217 19 aout 2015.JPG

    et celle-ci le 19 août....

     

    Notre correspondant qui les envoie ne manque pas d'humour et demande :

     

    " Une de ces photos a été prise hier, l'autre aujourd'hui ; dites-nous quelle équipe de nettoyage est la plus efficace.
     
    Question pour départager les ex-æquo : Avez-vous le droit de ne payer vos impôts locaux que les jours où les services municipaux travaillent ? "