Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Propreté - Page 53

  • Le point sur les déchets et la propreté dans notre quartier

    Nous vous proposons de visionner la vidéo du SYCTOM, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, pour faire le point sur l'état du tri sélectif des ordures ménagères en Ile-de-France.  Vous reconnaîtrez au cours de cette présentation notre interlocuteur de la Mairie de Paris, l'adjoint au maire chargé de la Propeté, François Dagnaud, qui est aussi président du SYCTOM. Souvenez-vous, en 2008, nous lui avions adressé des cartes postales de notre quartier.... Il nous répondait à l'époque qu'une rue propre est d'abord une rue qu'on ne salit pas.

    Juste 7 minutes d'information sur la situation :
    ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire, pourquoi, dans quel but ?

    Si nous avons un peu avancé depuis lors, grâce notamment à plusieurs réunions du Comité de pilotage Barbès qui consacre une bonne partie de son temps à réfléchir à comment améliorer la situation des abords de la station Barbès, et la qualité de l'environnement dans les rues adjacentes, chacun de nos interlocuteurs accepte nos critiques et admet que tout n'est pas parfait. De notre côté nous reconnaissons qu'un dispositif est en place, avec des passages réguliers et nombreux des agents de la DPE et des engins à leur disposition. Un constat est toutefois bien encombrant : celui des horaires de nettoiement. Nous avons compris que le personnel ne se sent pas en sécurité quand il s'agit de nettoyer dans notre quartier passée une certaine heure matinale. Il y a trop de monde sur les trottoirs, il y a trop de monde tout court.  Les agents ne se sentent pas à l'aise, ils craignent de déranger des trafics, ils craignent des réactions brutales. Le maire du 18e et la section locale de la DPE ont confirmé des incidents et déplorent les demandes de mutation vers des quartiers moins peuplés, plus tranquilles...

    De la même façon, les inspecteurs, dont la tâche est de rappeler les usages de respect de l'environnement et les normes de civisme toutes simples (on n'urine pas au pied des piliers, on ne jette pas ses déchets au sol, etc.), voire de sanctionner et de verbaliser quand ils le jugent nécessaire, les inspecteurs, donc, ne se sentent pas en capacité de le faire sans une protection policière.

    Oserons-nous dire que nous sommes mal partis ? Que se passe-t-il dans  notre société pour qu'un agent municipal se sente menacé dans le cadre de sa mission ? La violence est-elle à ce point devenue le seul recours pour exprimer un sentiment, un désaccord, une colère ? Et de quelle colère peut-il bien s'agir devant un homme en vert muni d'un balai ou d'un jet d'eau ?

    Pour revenir à nos trottoirs, le nettoyage a donc lieu le matin pour les rives sud du carrefour Barbès, entre 8h et 10h  et le soir après la fermeture des magasins de l'autre côté. Naturellement, la grande foule qui circule sur nos boulevards (Barbès, Rochechouart, Magenta et La Chapelle), est surtout là pour les nombreux magasins qui s'y succèdent. Les nombreuses heures de circulation piétonne intense de l'ouverture à la fermeture desdits commerces, la présence fréquente de distributeurs de flyers (pub, promo, voyance, etc), la permanence des vendeurs de cigarettes et les trafics de toutes sortes font que rues et trottoirs sont sales toute la journée et propres la nuit pour les uns, le matin pour les autres.

    Et nous voyons mal comment la situation pourrait évoluer.

  • Rue sale ? Manque de cohérence entre les actions de nettoiement ?

    Une fois de plus ce vendredi, nous avons vu passer l'équipe de lavage au jet à haute pression avant la collecte des ordures ménagères. Nous voulons bien entendre que les équipes ont chacune leur mission, que la coordination n'est pas simple, qu'il faut compter avec les malades, les congés, les défections, les embouteillages, que sais-je encore ? mais soyons francs, qui peut penser que le trottoir fraîchement lavé - parfois il n'est que mouillé par le jet, qui balaye la largeur du trottoir entre chaussée et immeuble, dans un mouvement de balancier - donc qui peut penser que le trottoir restera dans cet état après le passage de la collecte. Ce n'est pas que ces équipes fassent mal leur travail. Non, elles le font plutôt bien, mais à l'inverse de ce qui devrait se faire. C'est un peu comme passer l'aspirateur avant de faire les poussières sur les meubles avec un plumeau ! (même si le plumeau est un peu désuet, je le concède...)


    Cela n'a pas manqué ! 10h45 Dans le quart d'heure  suivant la collecte est passée. Puis quinze minutes plus tard encore, 11h08, la voiturette d'eau à haute pression pour le second trottoir qui aura eu plus de chance, puisqu'il sera lavé APRES la collecte.

    paris,9e,propreté,dpe,lavage-du-trottoir,collecte-des-omparis,9e,propreté,dpe,lavage-du-trottoir,collecte-des-omparis,9e,propreté,dpe,lavage-du-trottoir,collecte-des-omparis,9e,propreté,dpe,lavage-du-trottoir,collecte-des-omAvec les élus, nous acceptons le fait que laver et laver encore n'est peut-être pas l'unique solution, il faudrait aussi salir moins, mais dans ce cas, initions les agents de la DPE à ce principe aussi. Nous n'aimons pas dénoncer, pourtant il faut dire que les déchets qui tombent malencontreusement des bacs quand on les manipule restent au sol, la plupart du temps. Ce qui déborde des corbeilles de rue quand les sacs en plastique sont changés, idem. En conséquence, quand le lavage est déjà passé, ces résidus restent jusqu'au prochain lavage.... au mieux jusqu'au prochain balayage.

    Ajoutez à cela la disparition des concierges (je préfère concierge à gardien qui ne reflète pas la réalité des genres et qui historiquement n'est pas correct, la concierge parisienne, c'est la bignolle !) qui nous manquent pour tous les services qu'elles rendaient à la collectivité, et le petit coup de balai final.

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, La circulation

    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, travaux, Barbès, piste cyclable

    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

    paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patin

    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom...

    Le nouveau trottoir élargi, côté 18e, brille sous le soleil du matin. Bitume récent et humide qui renvoie la lumière. (C’est une figure de style !) Vu dans l’autre sens, sans être ébloui par les rayons donc, ce sont les paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patincoulures de l’eau qui a servi à nettoyer l’intérieur de la station qui sautent aux yeux. On comprend immédiatement que le jet d’eau venu de l’intérieur repousse toutes les poussières mais aussi les petits déchets de toutes sortes vers l’extérieur, au-delà des grilles. Pour les esprits aguerris par une longue présence à Barbès, ceux-là savent qu’il y a coulure et coulure et que certaines d’entre elles sont des épanchements d’urine, l’odeur sous cet énergique soleil de printemps le confirme rapidement… Le trottoir en lui-même est très bien, large, tout à fait adapté au passage des clients du marché, qui tous pour l’instant ne l’ont pas encore repéré, semble-t-il. Un petit bémol quand même ? La suppression de toutes les attaches pour vélo sur le trottoir côté 18e a pour effet d’en voir certains accrochés aux barrières de ce côté-ci.

    L’autre côté de la station, côté 10e, hum… on va s’abstenir d’en parler. On se répéterait trop. En bref, nous vous le déconseillons, jusqu’à l’ouverture du Louxor dans deux ans.

     La sortie Guy Patin

    Discrète toute la semaine, ce sont les jours de marché qu’elle fait parler d’elle. J’y arrivai peu avant 9h. Quelques petits marchands ou marchandes – on pourrait parler de parité, les genres sont à peu près également représentés –, un cabas à la main, deux tablettes de chocolat à vendre, ou cinq flacons de shampoing, une paire de bottes en vernis noir, des emballages plats dont le contenu m’est resté inconnu mais qui semblaient intéresser des femmes potentiellement acheteuses (observations strictement rigoureuses), tout ce petit monde prenait ses marques sur le parvis.

    L’intérieur de la station en rez de chaussée

    Pour l’instant rien à l’intérieur de la station. La porte pour accès PMR (personnes à mobilité réduite) étant ouverte, je pénétrai dans la station (en fraudant, oui, oui, mais je n’ai pas pris le métro, donc en fraudant à moitié), très propre au sol. Au sol, précision qui a du sens. Le reste est plus aléatoire, notamment les vitres des ascenseurs, les gardes corps des escaliers mécaniques, paris, barbès, métro, station, ratp, propretéles côtés de l’escalier, toutes les surfaces en acier brossé qui ont fait la gloire de la rénovation de cette station  (octobre 2002, photo ci-dessous) et qui ne voient que très rarement le coup de Kärcher salvateur. A noter aussi que deux sacs en plastique noir RATP étaient encore ce matin au pied du feu tricolore sous le barreau Patin.paris, barbès, métro, inauguration, octobre-2002

    Trois policiers en tenue sortaient par le portillon PMR que j’étais en train de prendre en sens inverse, et se sont étonnés tout haut qu’il soit ouvert aux quatre vents. Ils ne l’ont pas repoussé pour autant. Mais leur arrivée sur le parvis de la sortie Guy Patin  a immédiatement créé du vide… Il était 9h05. Je n’ai pas observé leur action car j’entrai à cet instant dans la station pour tenter d’élargir ma vision du lieu.

    Un poste d’observation confortable mais bruyant

    Daniel Vaillant a dit en réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier qu’il fallait observer les comportements sur place avant de se lancer dans des opérations lourdes. Peut-être la police le fait-elle. Nous n’avons pas d’informations à ce sujet. Nous avons d’ailleurs peu d’information venant de la préfecture, car si la venue du ministre Guéant le 25 mars dernier avait été annoncée au kiosquier, nous n’en étions pas informés. C’est dommage, car nous aurions pu lui expliquer qu’un état des lieux, un vendredi, à 10 heures, en compagnie de policiers en uniforme a toutes les chances d’être beaucoup plus tranquille qu’une venue incognito. Le Dixhuitinfo.com relate que le ministre souhaitait « prendre le pouls du quartier ». Dans ces conditions, il avait un encéphalogramme plat, le quartier ! Donc, comme il n’a échappé à personne que les observations en uniforme sont malaisées, nous allons voir nous-mêmes, par curiosité et pour ne pas raconter des choses fausses, dans les réunions à l’Hôtel de Ville.

    Il y a des paliers intermédiaires dans les escaliers qui descendent des quais : ils offrent une vue tout à fait intéressante sur les activités marchandes et les comportements des usagers en rez de chaussée. Accoudée au bastingage à 9h08. En bas, plus de marchands. Observations seulement pas de photos.

    Ne croyez pas que ce sont majoritairement des jeunes qui passent en fraude par les portillons PMR. C’est monsieur ou madame-tout-le-monde, s’il est ouvert, ce sont des hommes seulement s’il faut l’ouvrir, car seule une secousse un peu virile neutralise instantanément la fermeture magnétique. Notez qu’il y a aussi des femmes avec poussette qui entrent en contact avec l’agent RATP par l’interphone, pour en demander l’ouverture. Il est difficile de savoir s’il y a systématiquement fraude. Souvent, c’est plus simple de passer là. Ce passage large quand il est ouvert permet d’entrer rapidement alors que les tourniquets sont encombrés, files d’usagers, tickets non reconnus ou invalidés, passe navigo en défaut, etc… et  qu’ils ne laissent pas passer facilement les caddies. Les usagers sortent également par ce passage plus rapidement que par les sorties à volets automatiques. Ce qui a pour effet de maintenir la porte ouverte plus longtemps.

    Là, en bas, les marchands à la sauvette reviennent doucement, réinstallent quelques clayettes pour présenter leurs produits, les clients marchandent… Je lâche mon poste d’observation pour faire quelques courses, enfin. A 9h30, c’est beaucoup plus confortable qu’à midi. Je tacherai de m’en souvenir. Au retour, je constate au loin que l’allée centrale du marché est fermée par une camionnette blanche garée à contre sens. Elle cache la vue sur la sortie du métro. Il est 9h45. Mais en me rapprochant, il est clair que c’est une estafette de la police et que le parvis du métro est libre… Deuxième opération de la matinée. L’intérieur de la station n’a pas été occupé ce matin, entre 9 h et 11 h, confirmé par un autre témoignage. Plus tard, je ne sais pas. Il fait très beau aujourd’hui et l’on peut rêver mieux que les escaliers de la station de métro Barbès-Rochechouart.

    Pourquoi bruyant dans le titre ? Parce que l’immeuble à l’angle de la rue des Islettes est en réfection et que le lavage à haute pression fait un boucan d’enfer…

  • Le mystère des grilles d'arbre

    Nous nous sentons obligés de revenir sur le cas des pieds d'arbres et des grilles disparues sur le boulevard de Magenta. On avait cru comprendre que le nettoyage des pieds d'arbres par les services de la DPE se trouvait considérablement accru du fait de la présence des grilles, qu'elles laissaient s'entasser les mégots, les petits amas de papier, etc. Dans l'intérêt de tous, on avait décidé dans le 10e - ou peut-être sur les instances de la DPE - de supprimer lesdites grilles. A ce propos, que sont-elles devenues, physiquement ?

    Depuis l'inauguration du Magenta, de l'eau est passée sous les ponts et les pieds d'arbres ont vu aussi passé les ondées, les stabilisés, les pavés pour les jeunes arbres replantés, les entreprises pour tasser la terre, en remettre, tenter de donner un aspect propre... Le résulat est très mitigé. Des dépressions, voire des cuvettes, rendent encore le cheminement des piétons très hasardeux par endroit. Bon.

    Mais que ne constate-t-on pas lors de l'inauguration de la place Turgot, à quelques encablures de là ? Nous vous laissons juges :

    paris, 9e, turgot, grille-d'arbres,Non seulement la grille a été réinstallée tout autour du pied de l'arbre, mais il s'agit d'une grille toute neuve, carrée, parfaitement adaptée et ne présentant aucun ressaut  par rapport au pavement de la place. Est-ce à dire que les agents de la propreté du 9e (qui d'ailleurs dépendent de la même section de DPE que ceux du 10e) seraient plus habiles avec les grilles d'arbres ? Ou bien encore que les riverains ou usagers de cette place fumeraient moins que les promeneurs sur le Magenta ?

    paris, 10e, pied-d'arbre, grille

    C'est une question à élucider.

    Pourquoi deux poids, deux mesures ?

     

    A droite, les arbres de la place Madeleine Braun près du couvent des Récollets, dans le 10e. Magenta n'est pas seul à être privé de grilles...

  • Soyons nombreux à dire NON au nourrissage des pigeons

    La lecture des blogs d'autres associations de quartier parfois (et même souvent) donne des idées. Ce matin, c'est le blog du Quartier Hauteville Saint-Denis qui nous incite à renvoyer son message en écho.

    Outre le fait que le rédacteur a pris un temps d'avance en affichant le 25 avril 2011 (!) en haut de son article, il l'intitule "Un nourrissage nuisible pour leur santé". Les raisons données sont justes aussi : concentration des individus en un même endroit, transmission des maladies par hausse de la promiscuité, perturbation du rythme de vie du pigeon par un nourrissage souvent nocturne,etc. Mais nous préférons relater les nuisances induites auprès des habitants et insister sur l'interdiction formelle de procéder à un tel nourrissage. 

    La Ville de Paris qui affiche sur son site un long article sur les oiseaux en général et sur le pigeon en particulier, donne des raisons à leur prolifération rapide à partir du début du 20e siècle : l'absence de prédateur.

    Elle a opté pour une régularisation du développement des populations de pigeons bisets (90 % des pigeons parisiens), autrement dit, par un contrôle des naissances via l'implantation de pigeonniers dans les arrondissements.


    La Ville prend en charge les pigeons…
    envoyé par mairiedeparis. - L'actualité du moment en vidéo.

    Mais est-ce bien efficace ?PHOTOS - pigeons frise.JPG

    On continue de voir certaines personnes vider subrepticement le contenu d'un cabas ou d'une poche plastique dans un angle d'immeubles, ou un recoin de trottoir. L'action dissuasive du pigeonnier ne fonctionne pas bien et le nourrissage continue. D'autres villes ont opté pour des campagnes plus visibles. Par exemple, Carpentras comme le relate l'article de La Provence le 9 octobre dernier : de nombreuses maladies infectieuses sont propagées par les pigeons ; les fientes dégradent le patrimoine architectural ; les pigeonniers contraceptifs coûtent cher en entretien et en fourniture en graines...

    A Paris, ce serait une population d'environ 80 000 pigeons bisets qui volettent autour de nous. Rien d'étrange, si l'on sait qu'un couple vit de 6 à 8 ans, que la période de reproduction est d'environ 8 mois de janvier à fin septembre, que la femelle produit de 5 à 7 nichées, constituées généralement de 2 pigeonneaux...  qui naissent au bout de 18 à 19 jours. Un mois plus tard ils volent comme leurs parents.

    Au-delà de ces considérations ornithologiques, les pigeons sont trop nombreux pour être perçus comme un attrait romantique de notre ville. Il faudrait le faire savoir plus concrètement. Les explications certes complètes, mais infiniment trop confidentielles, du site de la Ville ne touchent pas les personnes qui persistent à les nourrir. Et globalement la menace d'une amende pas davantage, sauf quand elle les frappe directement ou une personne de leur connaissance.

    Un rappel clair et visible de l'interdiction de nourrir les animaux sauvages, ou redevenus tels, augmenterait peut-être les chances de limiter les dégâts qui sont imputés aux pigeons notamment.