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Propreté - Page 49

  • Tempête tropicale à la Maison du kangourou

    En cette saison, l'été est au plus chaud dans la zone australe et parfois des tempêtes aussi imprévues que violentes s'abattent sur le bush... C'est sans doute ce qu'il est arrivé à La Maison du kangourou, située boulevard de la Chapelle. Ses larges baies en témoignent encore !

    maison du kangourou web 2.JPG

    Difficile ici d'offrir aux jeunes enfants de l'air respirable, quand les encombrements sont quasi permanents. Mais voilà qu'on leur bouche aussi la vue... Souhaitons que le bitume manquant devant leurs fenêtres revienne vite et modère les projections de poussière lors du lavage du trottoir au jet.

  • Histoire de glacis, maçonnerie d'angle

    Paris,18e,glacis, angle,Non, nous ne nous spécialisons pas dans l’inventaire et le classement des recoins du quartier. Bien que… ayant une certaine expérience dans ce domaine, il suffirait d’un peu plus d’attention, quelques observations  ciblées… Nous verrons plus tard. Lors d’une période d’inactivité !

    A deux pas de notre chère station de métro Barbès-Rochechouart –on aperçoit le viaduc au fond de la photo à droite – les services de la voirie ont construit un glacis aux dimensions imposantes. Celui que nous avions obtenu il y a plusieurs années et qui ne s’avéra pas être une solution satisfaisante … était plus modeste. Voir ci-dessous en version originale et en version fleurie, façon "photoshop". La taille et le nombre de pavés sont-ils gage d’efficacité ? Nous le souhaitons pour les habitants de la rue des Islettes.

    paris,station-barbès,glacisparis,station-barbès,glacis

    Nous l’avions repéré pour être, non seulement, un urinoir sauvage (est-ce l’urinoir ou le pisseur qui est sauvage d’ailleurs ? ), mais également un lieu qui attirait les dépôts de toutes tailles, de la vieille machine à laver aux sacs poubelles de 20 litres. La partie du trottoir qui borde cette construction en pavés a également était refait.

    Les différents règlements de voirie qui ont défini la largeur des voies de Paris ont favorisé l'apparition de tels recoins au creux des décrochés entre immeubles. Il semble que, dans le cas présent, les urbanistes de 1883 aient pensé que la rue des Islettes, anciennement rue neuve de la Goutte d’Or, était trop étroite : ils avaient pris un décret d’alignement, qui n’a pas été retenu dans le présent plan local d’urbanisme. Certains immeubles construits entre les deux règlements laissent une plus grande largeur à cette voie qui ne comptait que 6m à l’origine, lors de son classement en 1863.  

    Nous rappelons que c’est fin décembre 2010 que le recoin de la station Barbès donnant sur le Louxor a été fermé par les bons soins de la RATP par une grille tout à fait identique à celles de la station. C'est à la demande expresse des personnels qui ont refusé de procéder à la relève des compteurs dont l’accès à la trappe a été considéré comme insalubre. La RATP et la Ville de Paris ont donc trouvé un compromis pour faire exécuter les travaux, la RATP acceptant d’en assumer le coût et la Ville acceptant de céder une partie de son espace public pour un usage privatif. En tant qu’habitants, nous avons remarqué que les « pisseurs » ont trouvé d’autres piliers et d’autres lieux… comme l’angle de la palissade du Louxor sur le boulevard de Magenta.Le marchand de chaussures tout proche vous le confirmera, lui qui lave à grande eau tous les matins.

  • Les vélos aussi, parfois, sont abandonnés

    Epaviste. Sorti de son contexte, le mot ne parle pas vraiment. C'est pourtant le nom donné à un agent de la préfecture de police de Paris qui est chargé de repérer les vélos abandonnés, non indentifiables, le plus souvent non réparables, sur la voirie parisienne. La Propreté de Paris travaille en collaboration avec la préfecture et procède à l'enlèvement des épaves signalées.

    Le mieux est de regarder cette vidéo dans lequel tout est dit et montré.


    Epaves de vélo : la brigade est dans la rue! par mairiedeparis

    Pourquoi ne pas essayer de mettre en place une procédure analogue pour les épaves de véhicules automobiles. Par manque de moyens sans doute. Nous avons déjà évoqué deux véhicules abandonnés dans notre quartier, le 16 novembre dernier. Si vous en croisez d'autres, pensez à les signaler aux services de police (commissariat de votre quartier), faute de quoi il n'y a aucune chance qu'elles ne rouillent pas sur place.

    Enlevement-epave-gratuit.jpg


  • Collecte des ordures, en surface ou souterraine

    Image insolite ! (mais en rapport direct avec le thème choisi par le conseil de quartier Trudaine-Rochechouart de ce soir...)

    Insolite et instructive tout à la fois. Ici, on n’est pas à Paris. Mais dans une petite commune des Pyrénées orientales où le sous-sol est sans doute moins occupé que dans la capitale.

      Collecte ordures ménagères enterrée web.JPG

    Ces trois gros conteneurs sont des cuves métalliques destinées à être enterrées et à accueillir les ordures ménagères. Nous avons ce type de collecte dans notre quartier, exclusivement pour le verre, par exemple sur la place Turgot, en haut du faubourg Poissonnière, sur la placette Paré-Patin ou encore rue de la Goutte d’Or.

    Pour les ordures ménagères, elles ne conviendraient pas en région parisienne, car la densité de population entraîne des volumes trop importants et par conséquent exige un autre type de collecte, celle qu’on connaît immeuble par immeuble.

    Toutefois des projets novateurs voient le jour comme à Romainville : la collecte par aspiration souterraine et pneumatique. Écoutez l’explication de Corinne Valls, maire de Romainville et suivez la visite de la centrale avec Bruno Martin et Estelle Brachlianoff.

     
    Collecte pneumatique des déchets à Romainville. par ORDIF

    Alors ? Convaincu ? On en parle aussi pour le nouveau quartier de Clichy-Batignolles.

    Il y a bien sûr des inconvénients, si d’un côté le principe permet de supprimer beaucoup de camions dans les rues et de réduire la facture liée aux personnels, de l’autre côté du bilan, l’aspiration est gourmande en énergie. Le coût d’implantation n’est pas négligeable non plus. Des études de faisabilité par des agences indépendantes (de préférence pas celles des acteurs actuels de la collecte comme Veolia ou les entreprises sous contrat) devraient pouvoir départager et dire si l’effort financier qu’il faudra consentir en vaut la chandelle. Des exemples existent dans des grandes villes en Suède et en Espagne depuis longtemps. Il faut reconnaître qu’en Espagne par exemple, les poubelles sont extérieures aux habitations, ou étaient paris,collecte,ordures-managères,aspiration-pneumatique,romainville,batignollesextérieures dans les villes passées à l’aspiration, et que la modernité exigeait qu’on remédie à une situation peu hygiénique, particulièrement en été sous de fortes chaleurs. Les villes du sud de la France sont souvent logées à la même enseigne et il n’est pas rare de voir encore de gros conteneurs collectifs dans les recoins et aux angles des rues. Toutefois, il ne faut pas confondre l'enterrement des conteneurs collectifs avec l'aspiration souterraine. Les premiers devront toujours faire l'objet d'une collecte. (comme ci-contre en Galice)

    Repères : La ville de Paris assure l’intégralité de la compétence collecte sur l’ensemble de la ville soit pour environ 2 200 500 habitants et a collecté en 2008, 497 kg par habitant. La compétence traitement est prise en charge par le SYCTOM (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) de l’Agglomération Parisienne, unique syndicat de traitement du département qui couvre 100% de la population.

  • Rue Pierre budin, fin du combat

    Jeudi dernier, 18h30, école élémentaire de la rue Pierre Budin, là où trois semaines plus tôt s’était tenue la réunion publique du conseil de quartier Goutte d’Or Château rouge dans une ambiance houleuse. Nous avions titré le lendemain « Goutte d'Or-Château rouge, au bord de l'explosion »… 

    La rue Budin faisait partie des revendications des habitants venus dire haut et fort leur insatisfaction, leur mal de vivre, en un mot définitif, leur ras-le-bol de la situation.

    Changement de décor jeudi soir : la foule avait disparu du préau. Une douzaine de personnes étaient réunies autour de Dominique Lamy, élu chargé de la voirie, et Valère Griot, chef de la subdivision du 18e arrondissement (Direction de la voirie) dans la salle de classe du Cours moyen 2. Distribution du plan provisoire des aménagements prévus, objet de cette dernière réunion publique (des affichettes étaient collées aux murs de l’école et dans la rue).

    En introduction, Dominique Lamy a rappelé que le projet avait été porté avant tout par les parents d’élèves de l’école et que ce soir nous participions à une réunion conclusive, élargie aux acteurs locaux, habitants et associations, après une série de réunions en mairie pour affiner le projet.

    Nous brosserons rapidement le tableau de la nature des aménagements :

    • suppression totale des stationnements automobiles grâce à la réduction de la largeur de l’unique voie circulable,
    • balisage de la chaussée par des plots de chaque côté et mise à même niveau (ou presque, 2 à 3 cm de bordure seulement) avec les trottoirs élargis,
    • revêtement asphalte pour les cheminements piétons et pavés en écailles de poisson pour la chaussée roulable,
    • ralentisseur de vitesse en plateau à l’entrée et à la sortie de la rue,
    • maintien de l’éclairage actuel,
    • élargissement du trottoir au droit de la nouvelle crèche, en conformité avec les normes Vigipirate.

    Travaux de début janvier à fin mars 2012.

    Inauguration prévue début avril 2012, en l’absence de tout retard dû aux intempéries car nous serons en période hivernale. L’accès pour les piétons sera assuré et sécurisé tout au long des travaux.

    En dehors d’un débat sur le revêtement de la chaussée – pavés ou pas – et la possibilité de neutraliser les renfoncements de porches qui favorisent la multiplication des urinoirs sauvages, la réunion a débouché sur un consensus total pour le projet. On s’en félicite, car honnêtement la mairie a fait un bon travail en assurant le financement des travaux en amont. Bien sûr il faut savoir que les parents d’élèves avaient entamé leur « combat » il y a maintenant quatre ans, déjà, comme l’a précisé l’un d’eux.

    Tout est bien qui finit bien… Pourtant nous nous sommes demandé où étaient tous les habitants venus protester au conseil de quartier du 20 octobre. L’enjeu était d’importance. Une fois rénovée la rue Budin, le quartier n’est pas pacifié pour autant, au regard de tous les écueils qui avaient été énumérés en conseil de quartier. Une vision plus globale de tout le quartier a été réclamée par une habitante. Elle pensait notamment à l’implantation de sanisettes, à des réductions d’espace où se concentrent les attroupements, à des mesures contre les ventes illicites, etc. Dominique Lamy a répondu avec beaucoup de bon sens que tout aménagement de voirie, même provisoire, est soumis à de nombreuses contraintes : il doit respecter la loi, celle sur les accès pompiers, celle sur les normes d’accès PMR (personnes à mobilité réduite), respecter les décrets européens, le code de la route et le PLU. On ne fait pas ce que l’on veut, même pour poser une balise pendant trois mois. Aussi la mairie du 18e poursuit-elle sa politique de rénovation urbaine dans le quartier et gère-t-elle de façon rationnelle ses crédits. On acceptera en effet qu’il serait dommage de refaire une chaussée ou un trottoir, de les aménager en surface ou en profondeur, pour les détruire à nouveau à la veille de la rénovation d’un immeuble, voire sa destruction. Les présents ont soupiré…