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Propreté - Page 45

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • Opération Propreté-Prévention Barbès-Paré

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    Il y a un an tout juste, les mairies du 10e et du 18e avaient organisé une opération coordonnée de nettoyage appronfondi (OCNA) spéciale "matériel de Réduction des Risques liés à l'usage de drogues aux abords de la Gare du Nord. (voir notre article sur le bilan de cette opération).

    L'opération menée avec les divisions territoriales des deux arrondissements et des associations intervenant auprès des toxicomanes a été cette fois-ci appelée OPP (Opération Propreté Prévention): elle a eu lieu la semaine dernière. Deux stands étaient installés les mercredi et vendredi  après-midi devant la sortie de métro Guy-Patin et rue Ambroise-Paré. Agents de la propreté, représentants de Gaïa et Coordination Toxicomanies souhaitaient  sensibiliser riverains et consommateurs de drogues aux bons gestes à adopter pour éviter les risques. Des plaquettes étaient même traduites en russe car on sait que de nombreux géorgiens consommateurs viennent dans le quartier.

    Johanne Rosier, de l'association Coordination Toxicomanies, présente sur les stands, a bien voulu répondre à nos questions.

    Comment cette opération a-t-elle été accueillie ? Quel public avez vous rencontré ?

    C'est plutôt positif pour nous car notre présence a été appréciée par les habitants comme par les personnes fréquentant le quartier. Ils ont été sensibles au message que l'on faisait passer, notamment parce que l'action était à la fois tournée dans leur direction et dans celle des consommateurs de drogues. Pour nous, acteurs de terrain, une telle opération permet d'ouvrir le débat simplement, sur la question du petit matériel, de la présence des consommateurs et sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR). 

    Le profil des hommes et femmes venus sur les stands était très varié : vendeurs à la sauvette, hommes qui trainent dans le quartier souvent sans y habiter, jeunes et moins jeunes, riverains...bref, un échantillon assez représentatif du quartier Barbès. Une trentaine de consommateurs de drogues ont pu être sensibilisés, russophones ou non, toujours avec un accueil facile, ceux-ci concernés par la question, pas choqués de l'action ni des difficultés que celle-ci traduit.

    Nous imaginons que la future SCMR a été évoquée ?

    Bien sûr ! Nous avons constaté que son ouverture est attendue par la plupart des habitants, notamment ceux du 18e. Ils sont soucieux que les choses avancent. Il y avait bien quelques opposants, non majoritaires.

     

    Ce type d'opération, qui va au devant des citoyens sera-t-elle renouvelée ?

    Je ne le sais pas encore même si cela est souhaitable. Tout dépendra des forces vives (associations, DPE (direction de la propreté et de l'environnement), Smash (service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène…) et de la volonté politique. Ce qui est certain, c'est que services de la ville et associations travaillent dans un même sens, apprécié par tous.

    Pour info : depuis juin 2011, le Smash effectue deux passages au lieu d'un aux abords de la Gare du Nord. On note une diminution de 15% du nombre de seringues récupérées en 2012 par rapport à 2011 et la baisse continue sur le 1er trimestre 2013. Le travail coordonné des associations de prévention et des agents de la propreté n'y est sans doute pas pour rien.

     

  • 7e COPIL Barbès : retombées... sur la station de métro

    Nous avons choisi de ne pas vous donner un compte rendu long et austère de notre dernière réunion du comité de pilotage Barbès (11 avril) à l'hôtel de ville, mais plutôt de vous livrer les informations qui nous ont été transmises, sujet par sujet. Aujourd'hui la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Notre interlocutrice habituelle, Isabelle Bellanger, nous avait fait savoir qu'elle serait remplacée à l'agence de développement de Paris par Didier Perret. Nous avons pris contact et déjà échangé pour réclamer le nettoiement des piliers de la station qui sont actuellement couverts de tags peu esthétiques. Notre message demandait aussi la réparation des filets anti-pigeons qui sont déchirés sous le viaduc, côté 9e, et ne protègent plus les vélib' des fientes de ces volatiles. 

    La RATP avait-elle été avertie de la tenue de la réunion du COPIL Barbès ? Le fait est qu'elle n'était pas représentée. Résultat, nous n'avons pas pu réitérer nos demandes. 

    Comme nous, Daniel Vaillant, maire du 18e, estime que la RATP peut encore faire des progrès du côté de Barbès. De plusieurs sortes : bien sûr, en matière de propreté, comme nous le réclamons pour les tags, mais aussi au niveau de l'occupation illicite de son espace intérieur au rez de chaussée de la station, les jours de marché en particulier, une action nécessaire pour libérer les accès aux portillons et la sortie des usagers.

    Sur proposition d'Action Barbès, le Secrétariat général et la Mission cinéma de la Ville se sont déclarés favorables à la création d'une exposition relatant l'histoire du Louxor, ou sa rénovation, tout comme une exposition avait été présentée à la fin de la rénovation de la station par la RATP elle-même. De grandes  photos d'artistes représentant des figures ou des lieux singuliers du quartier avaient été suspendues dans l'immense espace intérieur du sous-viaduc. Renouveler une telle exposition serait le bienvenu pour marquer la réouverture du Louxor. Rien n'est fait pour l'instant, nous n'en sommes qu'à lancer des idées, il faudra penser au montage financier et convaincre la RATP, première concernée par le projet. 

    Une information confirmée pour finir : la réfection des verrières de la station aérienne est prévue pour cet été. La Ligne 2, en conséquence, passera la station Barbès-Rochechouart sans s'arrêter, comme ce fut le cas l'été dernier pour la station La Chapelle. On réfléchit encore où mettre les bases de vie du futur chantier (algéco) : sur le nouveau trottoir élargi côté 10e, ou plutôt rue Guy Patin à la suite de la station Autolib'. Les dates exactes du chantier seront communiquées ultérieurement. Cette interruption de service ne causera qu'une gêne passagère aux habitants du quartier qui, en revanche, se réjouiront de retrouver leur verrière sans ses trous.  Avouons qu'après une bonne averse, les quais  de la station aérienne prenaient des allures de pataugeoire !

  • Vélib', la RATP et le Louxor

    Trois acteurs majeurs de notre quartier dans un avenir très proche !

    Suivez-moi bien : le Louxor va ouvrir ses portes dès le 18 avril, 10 heures. Les travaux de voirie et d'aménagement des abords sont en cours et s'ils ne sont pas mis en difficulté par un retour brutal de l'hiver comme cette semaine, tout cela devrait prendre forme d'ici à la fin de ce mois de mars. Tout va bien donc. 

    La station de Vélib' située sous le viaduc du métro aérien, en revanche, ne va pas du tout. Elle est désespérément vide de tout vélo. Et cela de façon quasiment permanente. Que se passe-t-il ? Nous avons déjà signalé l'absence de vélos à la mairie, aux élus du 18e, puisque cette partie du boulevard de Rochechouart reste sous l'oeil vigilant de l'équipe du 18e. Rien n'y fait. JC Decaux qui gère les vélib', les stations et le réapprovisionnement, a répondu que tout allait bien, que la station était réapprovisionnée en fonction de sa fréquentation. Une réponse un peu facile à nos yeux ! Certes tous les mouvements de vélo sont enregistrés par le système informatique qui gère l'ensemble et notamment facture le client-cycliste. Mais, n'est-on pas en droit de penser que les clients sont rares parce qu'aucun vélo n'est disponible sur place ? Et, quand par bonheur, ou par miracle, un vélib' attend le client, sa selle est couverte de fientes de pigeons.... Pas très ragoûtant. Et peu propice à booster la fréquentation de la station !

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    C'est là qu'intervient le 3e acteur et le compte est bon : la RATP.
    Suivez du regard la trace des salissures qui recouvrent les cycles... 
    On lève la tête vers la voûte du viaduc... Mouvement de caméra vers le haut.  
    Et l'on découvre soit un pigeon bien vivant juché sur un des piliers du métro, soit un pigeon mort qui se balance dans les filets déchirés, censés leur interdire de se percher là. 

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    Sans compter qu'un petit nettoyage des piliers du métro serait du meilleur effet sur notre quartier pour accueillir les cinéphiles et les premiers visiteurs à venir au Louxor. Allez, la RATP, un bon geste !

    La Cour des comptes a publié à l'automne dernier un rapport qui concluait que le service autour de Vélib' pouvait encore progresser. Ce n'est pas l'utilisateur de Barbès qui va la démentir. Voir l'article du Monde sur le sujet ici

  • La neige, les trottoirs glissants..

    L'événement est rare parce que nous sommes à la mi-mars. Pourtant tous les ans, on assiste à des chutes sur les trottoirs parisiens, dès qu'il gèle ou qu'il tombe quelques centimètres de neige. 

    Le Parisien nous signale dans un article d'Eric Le Mitouard que 600 km de chaussée devaient être salés ce matin. La chaussée, c'est bien pour la circulation des automobiles. Mais les piétons, que fait-on des piétons ?

    Nous avons déjà traité le sujet le 14 janvier de cette année en rappelant que chaque immeuble, chaque commerce est responsable de son tronçon de trottoir. Il faut savoir ce que l'on veut ! Soit payer davantage de taxes locales pour des services municipaux qui seraient capables de saler les trottoirs (vu la longueur des trottoirs mis bout à bout, cela paraît quasiment impossible), soit individuellement ou collectivement (quand il s'agit d'une copropriété) se prendre par la main et déblayer son morceau de trottoir ! Les gardiens d'immeuble ou les entreprises chargées de la sortie des poubelles et du nettoyage pourraient fort bien disposer de sacs de sable ou de sel (plutôt de sable) en prévision des épisodes de gel. A quand la raclette à neige en vente dans le supermarché du quartier ? On nous rebat les oreilles avec les exemples nordiques de rigueur budgétaire, pourquoi ne pas les prendre en exemple quand il est aussi facile de le suivre?

    Au lieu de cela, toutes les personnes peu sûres de leur marche sont clouées chez elles, et même les plus agiles ne sont pas à l'abri de mauvaises chutes. Pourquoi cet abandon d'un acte civique et tellement utile à tous ? On peut même vous dire que cela se nomme en Allemagne le Verkehrssicherheitspflicht. Quelque chose comme "l'obligation d'une circulation sûre". Cette obligation n'est pas fédérale mais relève du réglement des communes. Rien ne nous empêche en France de le rappeler de temps en temps, puisque cette obligation existe aussi chez nous et, également, de prendre des mesures plus tard si elle n'est toujours pas respectée.

    Un extrait d'article lu sur un site allemand : Rheinische Post (RP online) pour les germanophiles.

     

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    Schneeräumen ist für viele im Winter Muss, denn Vermieter und Hauseigentümer haben eine so genannte Verkehrssicherheitspflicht.Das bedeutet, dass sie vor ihrer Haustür für begehbare Bürgersteige sorgen müssen. Eine bundesweit einheitliche Regelung für das Schneeschippen gibt es bislang nicht. Die genauen Regelungen findet man in der Ortssatzung der Städte und Gemeinden.