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Economie - Page 26

  • Les « flash info » de la PRÉFECTURE DE POLICE

    Les « flash info » de la PP sont parfois très désespérants à lire, or comme blogueur « reconnu », nous en recevons de nombreuses par semaine. On penche parfois pour le sourire tant est dérisoire l’information relatée par rapport à la situation globlale, d’autres fois, le lecteur est saisi par la profondeur du mal, et les moyens qui seraient nécessaires pour inverser la tendance.

    Ne vous attardez pas trop ici à assimiler les difficiles intitulés des services, mais notez au passage le raccourci qui lui fait référence, UTILE ! – donc ce service du Val de Marne a mis la main sur un trafic moderne. Le descriptif ci-dessous est un concentré d’activités illégales qui touchent à la fois des individus, les locataires, le fisc, l’URSSAF, toutes les caisses sociales de chômage, maladie, vieillesse, etc., les clients et les chauffeurs de ces taxis illicites – imaginez un accident de la route…- les héritiers ou les employés de la société phagocytée sans plus de publicité….

    Il s‘agit de blanchiment de travail dissimulé pour partie, un délit bien facile à mettre en place pour des citoyens peu scrupuleux, étant donné le volant de chômeurs et de travailleurs sans permis de travail, voire sans papiers du tout, et les mauvaises habitudes qui se sont installées en même temps qu’un individualisme poussé. Individualisme, oui. Le sens de l’intérêt collectif a disparu. Pour dissimuler le travail, il faut un gérant comme celui-ci, malhonnête, mais en face il faut aussi un travailleur et un client qui acceptent de prendre part à ce contrat dissimulé sans aucune couverture…. Et sans participer financièrement à l’effort collectif que suppose une société moderne et démocratique.

    Blanchiment bien sûr, mais le tableau est bien noir.

    Inutile de chercher un lien précis avec notre quartier, n’est-ce-pas ?

    Paris, préfecture-de-policeInterdit de gérer, et alors ?  PPFlash du 21 octobre 2011

    Début juin 2011, l’unité de traitement judiciaire des infractions à la législation sur les étrangers (UTILE) du Val-de-Marne s’intéresse à une société de location de terrains et d’autres biens immobiliers implantée à Cachan (94) dont des logements ont été frappés de deux arrêtés préfectoraux d’insalubrité auxquels le dirigeant a refusé de se soumettre.

    L’enquête révèle que  la société a à sa tête un gérant de « paille ». Le véritable gérant est un homme de 67 ans, condamné à 16 reprises dont 7 fois pour fraudes fiscales et objet d’une interdiction de gérance. Celui-ci encaisse les loyers exclusivement en espèces et n’en déduit pas les allocations afférentes qu’il perçoit. Il apparaît également être à la tête d’une quincaillerie et d’une société de « taxis anglais » loués le week-end pour 2 000 euros.

    Placé en garde à vue une première fois, il s’engage à procéder à des travaux de remise en état dans les appartements et est laissé libre à l’issue.

    L’enquête se poursuit et fait apparaître qu’il perçoit des bénéfices d’une société dont le gérant statutaire est décédé et dont il a pris la succession sans qu’aucune démarche n’ait été effectuée auprès du tribunal de commerce. De nombreux chèques sont déposés sur ses comptes bancaires - 138 000 euros en 2010 – contrepartie de ventes de bois réalisés via la quincaillerie. 55 000 euros ont aussi été crédités au titre de règlements de travaux réalisés par une société de décoration dont aucun salarié n'a été déclaré à l’URSSAF, société servant de couverture à la location de « taxis anglais »…

    Le 18 octobre, il est de nouveau placé en garde à vue et son domicile perquisitionné ; de nombreux documents confirmant les faits reprochés sont saisis ainsi qu’un compromis d’achat d’un bien immobilier de 103 000 euros, financé sans emprunt et avec l’argent d’une société, permettant de retenir à son encontre le délit de blanchiment de travail dissimulé.

    Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire dans le cadre d’un renvoi d’audience au 17 novembre. Une information judicaire a été ouverte concernant l’hébergement indigne 

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  • Dernier jour pour apprendre à faire des économies d'énergie dans votre copro....

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    Le jeudi 13 octobre, organisé en partenariat avec Planète Copropriété, association à laquelle est adhérente l’Agence Parisienne du Climat, est dédiée aux économies d’énergie et au développement durable en copropriété.

    Retrouvez un Conseiller Info Energie Climat sur le stand Espace Info Energie.

    Ne ratez pas la conférence sur l’accompagnement des rénovations énergétiques, le 13 octobre à 14h15, avec la participation de l’Agence Parisienne du Climat.

    Halle Freyssinet, 55 bd Auriol, Paris 13e

    13 octobre 2011, de 9h30 à 19h.

    Entrée libre et gratuite (9h - 18h45).

  • Larisboisière-Saint-Vincent-de-Paul : réunion publique le 28

    Un sujet de toute première importance pour qui habite Paris, le 10e ou un autre quartier,  sera traité au prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 28 septembre de 19h à 21h, école Belzunce, 3, rue de Belzunce, à savoir :

    Le logement dans le 10e

    Quels constats, quels enjeux ?

    Pour ce 33e Conseil de quartier St-Vincent de Paul – Lariboisière, l’équipe d’animation vous propose de faire le point sur les dossiers en cours et, sur le thème du logement, d'aborder les sujets suivants:

    •  La répartition des logements sociaux dans notre quartier et leurs règles d’attribution.
    •  L’attractivité du quartier des Gares : accroissement des « meublés touristiques », évolution démographique, impact sur les prix. 
    •  Augmentation des logements vacants, présentation du dispositif « Louez Solidaire ».

    Mme Yanna de Paris Habitat IdF présentera "Louez Solidaire". En tant qu'élu chargé du logement dans le 10e arrondissement, Paul Simondon sera présent, ainsi que Tony Dreyfus, député du 10e et les élues référentes du conseil de quartier.

    Le 8 septembre dernier, la Chambre des notaires de Paris a publié son rapport sur le prix de l'immobilier au 2e trimestre de 2011. On y lit le prix moyen du m² dans le 10e arrondissement : 7 420 € soit une évolution de 23,8 % sur un an. Mais... les notaires estiment que les prix amorcent enfin une baisse, car d'après leurs indicateurs avancés, les prix auraient baissé de 1,2 % en juillet. C'est une amorce, certes, mais bien faible au regard des hausses de ces dernières années.

    Un article des Echos reprenait quelques prix ce même jour sous la plume de Martine Denoune en ces termes :

    Dans tous les arrondissements, les prix sont désormais les plus hauts jamais enregistrés. Tous les arrondissements enregistrent une forte hausse annuelle des prix variant de +16,4% dans le 6ème arrondissement à +26,9% dans le 9ème. Au sein des quartiers, les prix médians font le grand écart en oscillant entre 5.860 euros le mètre carré à la Goutte-d'Or dans le 19ème arrondissement et 13.680 euros le mètre carré dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7ème.

    On pardonnera à Martine Denoune de ne pas placer la Goutte d'Or dans le 18e. Peut-être n'est ce pas son quartier... 

     
  • Chiffres mis en perspective

    paris,impôts,revenus,grands-patrons,dépense,santé,h1n1,vaccins,conflits-d-intérêtsEntre deux cents et trois cents millions d'euros. C'est ce que les grosses fortunes françaises annonçaient à grand renfort de communication il y a peu dans les pages du Nouvel Obs. Quelques "grands patrons" et "riches héritières" revendiquent la possibilité de participer à l'effort des Français en payant davantage d'impôts.

    Dans un premier temps, on se dit : Que voilà de braves gens ! Spontanément ouvrir sa bourse. C'est un beau geste. La première déclaration entendue faisait état de quelque 30 000 contribuables concernés par le "beau geste" et le volume ainsi collecté s'éleverait à environ 300 millions. Hum, même quand on est moyen en calcul mental, on a vite fait de comprendre qu'en moyenne, chacun aura contribué au relèvement des finances de l'état à hauteur de 10 000 euros... Pas de quoi aller manger à la soupe populaire pour des contribuables comme le patron de Total, Christophe de Margerie, un parmi d'autres pris au hasard, qui a engrangé plus de 3 millions en 2009 et 4,6 millions d'euros en 2010. Il n'est pas le mieux payé, puisque les medias le placent "seulement" au  13e rang. (le gagnant est.... Jean-Paul Agon, PDG de l'Oréal, qui a dépassé les dix millions d'euros de revenus.)

    L'étalement de ces chiffres, en dehors de nous révolter par leur disproportion, n'apporte pas grand'chose. En revanche, les rapprocher de certaines dépenses récentes de l'Etat leur donne du sens. Revenons sur les dépenses de santé de 2009-2010 liées au traitement préventif de la grippe H1N1... Un bref communiqué de l'AFP nous les remettait récemment en mémoire en évoquant l'incinération auquel se livre l'Allemagne :

    "L'Allemagne incinère ses stocks de vaccin H1N1
        L'Allemagne va incinérer 16 millions de doses inutilisées de vaccin contre la grippe A (H1N1), ont annoncé, mercredi 17 août, les autorités régionales de Saxe-Anhalt, qui gèrent les stocks pour le compte de tout le pays. L'Allemagne s'est retrouvée avec 28 millions de doses, pour un coût de 230 millions d'euros, alors que moins de 10 % de la population a accepté de se faire vacciner au moment de l'épidémie de 2009. - (AFP.)

    paris,impôts,revenus,grands-patrons,dépense,santé,h1n1,vaccins,conflits-d-intérêtsEt en France, à combien s'est élevée la facture ? Les 94 millions de vaccins, plus les Tamiflu, les masques, les gels.... Le Professeur Bernard Debré la chiffrait à plus d'un milliard et demi sur TF1 le 4 janvier 2010. Le caractère anxiogène de la pandémie n'expliquait peut-être pas tout. Mais laissons les commissions chargées de dénouer les conflits d'intérêts travailler.

    Maintenant repensez au beau geste des grands patrons... dont certains, peut-être, sont liés à l'industrie pharmaceutique.

    Note : les revenus rapportés ici ont été lus dans le journal du net et confirmé dans le JDD et Le Monde pour l'année 2009, et dans l'Expansion pour 2010.

  • PUB : ce qui devrait changer

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    La publicité à Paris en chiffres

    Pour éclairer le récent vote du Conseil de Paris en juin dernier en vue d'un nouveau réglement local de publicité, voici un état des lieux de la présence publicitaire à Paris à ce jour :

    - Sur le domaine privé (ex : panneaux publicitaires sur les murs d’immeubles), la ville compte 2413 panneaux sur les murs d’immeubles, 16 murs peints publicitaires et 24 publicités lumineuses.

    - Sur le domaine public  la publicité est présente sur le mobilier urbain ainsi que sur les palissades des chantiers. On dénombre 1731 abribus/abritaxis, 1627 mobiliers urbains de 2 à 8m², 550 colonnes d’affichage, 700 mâts porte-affiches, 390 kiosques.

    - 112 000 enseignes commerciales pour 65 000 commerces.

     

    Le site officiel de la Maire de Paris affichait :

    Vers un tiers de publicité en moins dans les rues de Paris ?

    Hum ? Nous sommes très attentifs à cette présence publicitaire qui a gagné du terrain au cours de ces dernières années. Aussi avons-nous suivi de près les débats au Conseil de Paris les 20 et 21 juin  Si vous êtes intéressés par ce problème comme nous, pourquoi ne pas regarder vous aussi les élus en débattre en vidéo cliquez ici.   Les débats restent en ligne sur le site de la Ville un "certain" temps.

    Les principales propositions de la révision du règlement local de publicité (RLP) étaient ainsi présentées : (Pour en voir le détail, c'est ici.)

    • Placer l’ensemble du territoire parisien en zones de publicité restreinte afin de limiter les excès constatés dans certaines zones (ex : le long du boulevard périphérique)
    • Supprimer les 4 par 3, ces panneaux de 12m2 principalement visible sur le périphérique et dans les quartiers limitrophes. La taille limite est désormais de 8m2.
    • Interdire totalement la publicité, à l’exception des colonnes et mâts porte-affiches à vocation culturelle, sur deux sites d’exceptions : les berges de Seine et la Butte Montmartre
    • Limiter à 2m2 la surface des mobiliers urbains d'information à partir de 2017 (contre 8m2 pour certains actuellement).
    • Encadrer l'insertion de publicités sur les bâches de chantier, limités à 16m2.
    • Limiter la publicité lumineuse aux seuls toits terrasses.
    • Interdiction des publicités sur les bâtiments protégés et devant les établissements scolaires.
    • Instaurer une interdistance minimum entre deux emplacements publicitaire (entre 25 et 60 mètres selon les zones)
    • Limiter la publicité sur les véhicules : 16m2 pour les bus et 2m2 pour les autres véhicules.

    Le Figaro a bien perçu le ras le bol des Parisiens (dans son article du 22 juin) devant le nombre croissant des panneaux publicitaires :

    "Les afficheurs JCDecaux, Clear Channel et CBS Outdoor devront démonter leurs parcs respectifs de 850, 385 et 145 panneaux de 12 m². JCDecaux, leader dans la capitale (16 000 emplacements tous réseaux confondus dont les abris bus) est donc le plus touché. Il devra notamment réduire ses 300 panneaux «déroulants» sur le périphérique. Le nouveau règlement local met en effet un terme au système de 1986 qui instituait des zones de publicité élargie, plus souples en matière d'affichage. Désormais, tout le territoire parisien est placé en zone de publicité restreinte ou interdite. Objectif : gommer les excès constatés aux abords et le long du boulevard périphérique."

    Note technique : si vous ne réussissez pas à voir la retransmission des débats en conseil de Paris sur votre écran, voyez cette page du site de Paris.fr, qui balaie à peu près tous les problèmes que vous pouvez rencontrer.

    Nous suivrons la progression de ce nouveau réglement, son application et les manifestations visibles sur l'environnement dans nos quartiers, à la rentrée. N'hésitez pas à nous adresser des commentaires ou même des photos quand il vous semble que son application est bafouée. Pour mémoire, c'est ce que nous avons fait en signalant aux élues du 10e et aux adjointes de Bertrand Delanoë, concernées par le sujet, une accroche un peu trop sexiste à notre goût qui occupait toute la devanture d'un loueur de vidéo, boulevard de Magenta. Notre environnement quotidien mérite qu'on s'y arrête un peu et qu'on prenne la peine de dire ce qui ne va pas. Soulignons que notre remarque a été prise en compte rapidement et que l'enseigne a été déposée et remplacée par autre chose, disons, moins voyant, comme nous le rappelions dans notre dernier bulletin (marge de droite, n°27, page 6).