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PUB : ce qui devrait changer

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La publicité à Paris en chiffres

Pour éclairer le récent vote du Conseil de Paris en juin dernier en vue d'un nouveau réglement local de publicité, voici un état des lieux de la présence publicitaire à Paris à ce jour :

- Sur le domaine privé (ex : panneaux publicitaires sur les murs d’immeubles), la ville compte 2413 panneaux sur les murs d’immeubles, 16 murs peints publicitaires et 24 publicités lumineuses.

- Sur le domaine public  la publicité est présente sur le mobilier urbain ainsi que sur les palissades des chantiers. On dénombre 1731 abribus/abritaxis, 1627 mobiliers urbains de 2 à 8m², 550 colonnes d’affichage, 700 mâts porte-affiches, 390 kiosques.

- 112 000 enseignes commerciales pour 65 000 commerces.

 

Le site officiel de la Maire de Paris affichait :

Vers un tiers de publicité en moins dans les rues de Paris ?

Hum ? Nous sommes très attentifs à cette présence publicitaire qui a gagné du terrain au cours de ces dernières années. Aussi avons-nous suivi de près les débats au Conseil de Paris les 20 et 21 juin  Si vous êtes intéressés par ce problème comme nous, pourquoi ne pas regarder vous aussi les élus en débattre en vidéo cliquez ici.   Les débats restent en ligne sur le site de la Ville un "certain" temps.

Les principales propositions de la révision du règlement local de publicité (RLP) étaient ainsi présentées : (Pour en voir le détail, c'est ici.)

  • Placer l’ensemble du territoire parisien en zones de publicité restreinte afin de limiter les excès constatés dans certaines zones (ex : le long du boulevard périphérique)
  • Supprimer les 4 par 3, ces panneaux de 12m2 principalement visible sur le périphérique et dans les quartiers limitrophes. La taille limite est désormais de 8m2.
  • Interdire totalement la publicité, à l’exception des colonnes et mâts porte-affiches à vocation culturelle, sur deux sites d’exceptions : les berges de Seine et la Butte Montmartre
  • Limiter à 2m2 la surface des mobiliers urbains d'information à partir de 2017 (contre 8m2 pour certains actuellement).
  • Encadrer l'insertion de publicités sur les bâches de chantier, limités à 16m2.
  • Limiter la publicité lumineuse aux seuls toits terrasses.
  • Interdiction des publicités sur les bâtiments protégés et devant les établissements scolaires.
  • Instaurer une interdistance minimum entre deux emplacements publicitaire (entre 25 et 60 mètres selon les zones)
  • Limiter la publicité sur les véhicules : 16m2 pour les bus et 2m2 pour les autres véhicules.

Le Figaro a bien perçu le ras le bol des Parisiens (dans son article du 22 juin) devant le nombre croissant des panneaux publicitaires :

"Les afficheurs JCDecaux, Clear Channel et CBS Outdoor devront démonter leurs parcs respectifs de 850, 385 et 145 panneaux de 12 m². JCDecaux, leader dans la capitale (16 000 emplacements tous réseaux confondus dont les abris bus) est donc le plus touché. Il devra notamment réduire ses 300 panneaux «déroulants» sur le périphérique. Le nouveau règlement local met en effet un terme au système de 1986 qui instituait des zones de publicité élargie, plus souples en matière d'affichage. Désormais, tout le territoire parisien est placé en zone de publicité restreinte ou interdite. Objectif : gommer les excès constatés aux abords et le long du boulevard périphérique."

Note technique : si vous ne réussissez pas à voir la retransmission des débats en conseil de Paris sur votre écran, voyez cette page du site de Paris.fr, qui balaie à peu près tous les problèmes que vous pouvez rencontrer.

Nous suivrons la progression de ce nouveau réglement, son application et les manifestations visibles sur l'environnement dans nos quartiers, à la rentrée. N'hésitez pas à nous adresser des commentaires ou même des photos quand il vous semble que son application est bafouée. Pour mémoire, c'est ce que nous avons fait en signalant aux élues du 10e et aux adjointes de Bertrand Delanoë, concernées par le sujet, une accroche un peu trop sexiste à notre goût qui occupait toute la devanture d'un loueur de vidéo, boulevard de Magenta. Notre environnement quotidien mérite qu'on s'y arrête un peu et qu'on prenne la peine de dire ce qui ne va pas. Soulignons que notre remarque a été prise en compte rapidement et que l'enseigne a été déposée et remplacée par autre chose, disons, moins voyant, comme nous le rappelions dans notre dernier bulletin (marge de droite, n°27, page 6).

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