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Economie - Page 22

  • Une coopérative alimentaire ouvre rue Myrha

    Des produits bios, produits localement, achetés directement auprès des producteurs et vendus à un prix équitable : c’est ce que les membres de la coopérative alimentaire de la Goutte d’Or souhaitent proposer dans leur boutique rue Myrha. 

    La Coopérative Goutte d'Or inaugure sa boutique cette semaine, avec une ouverture ce vendredi soir et samedi après-midi. L’occasion pour les habitants du quartier - et au-delà - de rencontrer les coopérateurs, de s’informer sur les producteurs et de se renseigner sur le fonctionnement du lieu.

    À partir du mardi 28 janvier, la coopérative de la Goutte d’Or fonctionnera de manière régulière avec trois permanences hebdomadaires. 

    paris,goutte-d-or,coopérative

    Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or
    38 rue Myrha
    Ouverture
    vendredi 17 janvier de 18 à 21 heures
    et samedi 18 janvier de 14 à 18 heures

    Toutes les infos sur le blog http://coopaparis.wordpress.com/

  • Le Sénat a eu raison de la gastronomie

    Il s'est trouvé 189 sénateurs, la semaine dernière, pour entraver la bonne idée des députés qui avaient promu fin juin le label "Fait maison". C'était une façon de renseigner le consommateur souvent trompé par ce qu'on lui sert au restaurant, y compris quand il s'attend, d'après la carte, à une cuisine dite bourgeoise ou gastronomique. Un reportage d'il y a quelques années avait montré l'incroyable quantité d'emballages plastiques dans les poubelles de certains restaurants — toujours plus nombreux malheureusement — dénonçant des plats préparés sous vide et non dans la cuisine de l'établissement. 

    Que faut-il saluer ici : 

    1. le goût des sénateurs pour la cuisine préparée à l'avance dans des cuisines industrielles ? On peut en douter car la cantine du Sénat est réputée!

    2. la puissance du lobby agroalimentaire qui a fait passer le message de son opposition à la reconnaissance du "fait maison" ?

    3. la victoire des restaurateurs qui réduisent leur coût au détriment de la qualité de ce qu'ils servent...

    A vous de choisir...

    * Fait maison = Ce logo aurait dû obligatoirement accompagner les plats entièrement cuisinés sur place à base de produits bruts, les distinguant ainsi des plats ou ingrédients tout faits, simplement réchauffés ou assemblés.

    Pour comprendre les enjeux, lire l'article du Monde du 4 juillet dernier par Angela Bolis qui fait le point sur les positions des différents protagonistes et leurs intérêts respectifs. Ou dans le Nouvel Obs le 28 juillet qui relate le point de vue d'un restaurateur, Xavier Denamur.

     

    Note post-publication de cet article:

    Nous avions tweeté cet article le jour de sa parution. En réponse, nous avons reçu de la part du groupe des sénateurs UMP ce tweet contenant un lien vers leur communiqué:

    paris,restauration,label-fait-maison

    Et par souci de pluralisme, voici le tweet envoyé par le groupe des sénateurs PS le jour du vote au sénat avec le lien vers leur communiqué:

  • Une prise de position en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire

    Avant de partir en vacances nous avions rebondi sur un article du Parisien, qui relatait la chasse au gaspillage alimentaire. La bonne idée était mise en avant par le ministre délégué à l'agroalimentaire, Guillaume Garot, et relayée pour la ville de Paris par notre élue de proximité, dans le 9e, Pauline Véron, chargé auprès du maire de Paris de l'économie sociale et solidaire. 

    Nos longues et bonnes relations avec l'élue nous autorisaient à prendre notre téléphone et à lui poser quelques questions sur la signature du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, signé le 16 juillet. 
     

    • De quoi s'agit-il ? Pouvez-vous nous expliquer le contenu et nous dire comment l'idée a germé à la Ville ?

    A Paris, la lutte contre le gaspillage alimentaire a été menée d'abord par l'adjoint à la propreté, aujourd'hui Mao Penino, mais auparavant par François Dagnaud, car leurs fonctions les ont confrontés sur le terrain au gaspillage alimentaire, lors du nettoyage des espaces d'après marché.

    Le gaspillage est partout, aussi bien dans les familles aisées que chez les plus modestes, faute d'appréhender correctement l'alimentation ou l'approvisionnement. Sur un autre terrain, on voit bien le succès des émissions de télévision consacrées à la cuisine et combien les jeunes générations sont consciences d'une perte de savoir faire dans le domaine de la préparation des plats. Une situation qui conduit à jeter des produits alimentaires, parfois non déballés. On ne parle même pas de la conversion des restes, si chère à nos grands mères ! Redécouvrir la cuisine, c'est un thème que nous allons favoriser aussi par des actions spécifiques de communication.

    Ces constatations, je les ai faites très tôt en travaillant pour l'économie sociale et solidaire à la Mairie de Paris. Mais le déclic, c'est une rencontre de personnalités complémentaires.

    D'abord, le ministre Guillaume Garot, veut mener une politique très volontariste et s'engage dans la lutte contre le gaspillage : il met sur pied plusieurs lignes de réflexion, favorise des rencontres, des partenariats entre les industries de l'agroalimentaire, les entreprises et les associations de l'économie sociale et solidaire. Il se fixe un objectif : réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici à 2025. A Paris, je connais une entreprise qui a mis au point un logiciel créé pour gérer des stocks d'invendus mais susceptible de gérer aussi des « non-consommés » soumis à des normes sanitaires. Il faut le tester. Expliquons-nous : on ne gère pas de l'alimentaire comme on gère des aspirateurs un peu passés de mode... Il faut veiller au respect de la chaine du froid, à la date limite de consommation, et quand il s'agit de traiteurs, la date de fabrication est souvent la même que celle de consommation, une journée ! Cette année, le tournoi de Roland-Garros a donné l'opportunité de tester le logiciel d'EQosphère. Avec succès, puisque que les non-consommés du traiteur parisien Potel et Chabot ont pu être distribués le jour même à des associations, Aurore notamment, et à travers elles à des personnes modestes, souvent des sans-abri.

    Parallèlement, le ministère a sensibilisé les grandes enseignes de l'agroalimentaire et de la distribution, pour faire évoluer le marquage et la signification des dates de péremption.

    J'ai pensé que l'engagement de Paris dans ce processus proposé par le ministère pouvait avoir valeur de symbole et « booster » cette entreprise courageuse et oh, combien nécessaire actuellement. J'espère aussi un phénomène d'entraînement dans les territoires. Nous avons donc constitué à Paris des groupes de travail qui réunissent des traiteurs, des transporteurs, des logisticiens, des associations, afin de mettre les meilleures chances de notre côté.
     

    • Là, nous sommes au service traiteur, mais qu'en est-il de la restauration plus quotidienne dans les écoles ou les administrations, et même dans les entreprises privées ?

    En signant le pacte national la Ville de Paris s'engage aussi dans une meilleure gestion de la restauration collective, car il prévoit des clauses pour les marchés publics passés par la Ville : un cahier des charges qui instaurera de nouveaux principes en faveur de la lutte anti-gaspillage. La Ville avait conscience depuis longtemps qu'il fallait oeuvrer dans ce sens, mais chacun dans son domaine de compétences, or le ministre a donné là l'opportunité de faire ensemble, et de faire bien et efficace.

    Le pacte prévoit 11 mesures qui sont décrites ici : pacte national de lutte anti-gaspillage alimentaire. http://alimentation.gouv.fr/pacte-national-lutte-antigaspillage

    Parmi elles, on trouve des actions de sensibilisation des consommateurs, des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières, la mesure de la lutte contre le gaspillage dans la Responsabilité Sociale des Entreprises, etc...
     

    •  Nous avons vu dans la presse qu'une opération de communication avait eu lieu dans le 17e, boulevard Berthier. Le mercredi, ici, à Barbès, c'est le marché de La Chapelle qui bat son plein. Depuis toujours, on y observait à la fin du marché la présence de personnes récupérant les fruits et légumes, laissés sur place par les marchands, souvent trop mûrs ou en partie abîmés. Mais depuis plusieurs années, ce sont des centaines de personnes qui très tôt s'installent dans les rues avoisinantes, dans la station de métro parfois, ou aux abords, pour vendre des produits récupérés le soir à la fermeture des supermarchés, dans les poubelles des particuliers, dans divers endroits, et les revendent à même le sol ou dans leurs caddies, et cela jusqu'à très tard le soir, quand le temps le permet. Il y a aussi bien sûr des produits alimentaires. Le quartier souffre beaucoup de ces ventes à la sauvette, régulièrement perturbées par le passage, voire les saisies, des autorités policières. On est tout à côté de la ZSP (zone de sécurité prioritaire de Barbès-Château rouge). Comment voyez-vous ce phénomène qui est une sorte de lutte anti-gaspillage aussi, celle des pauvres.

    Ces marchés sauvages ont pris de l'importance dans Paris, et depuis la création du Carré des biffins de la porte Montmartre, il s'en est développé plusieurs, Porte de Montreuil, dans le 14e aussi. Et bien sûr celui de Barbès. Il est choquant que des personnes revendent des produits qui n'ont pas de valeur marchande, et en complète illégalité par rapport aux marchands qui règlent leur place de marché, leurs taxes, etc. La Ville cherche à structurer et à encadrer. L'expérience de la porte de Montreuil vise à créer un espace couvert où les vendeurs pourraient stocker leurs produits, avec l'aide d'associations comme Aurore Porte Montmartre ou Coup de main (Emmaüs) à Montreuil. On souhaite même ramener certains sur le marché de l'emploi via la réinsertion, déjà une cinquantaine d'emplois salariés ont été créés. Je pense aussi au grand bric-à-brac, qu se trouve au métro Riquet et qui appartient à ce genre d'expérimentation.

  • Les voyages en avion low cost critiqués dans la presse suédoise

    Puisque nous parlons ici de cartes postales et de vacances, en alternance avec des sujets plus sérieux, il ne vous paraîtra pas incongru de pousser jusqu'au mode de déplacement. Nous lisions le week end dernier dans la sélection d'articles européens fait par PressEurop un article paru dans SYDSVENSKAN de Malmö le 9 août, une critique bien sentie et bien argmentée de la compagnie low cost Ryanair.

    Pour ceux qui prennent plaisir à lire les anecdotes de voyage, fussent-elles d'un humour grinçant, qu'ils cherchent aussi dans la page de PressEurop les articles du Monde intitulés "L'Europe selon Ryanair", ils sont au nombre de trois et en libre lecture. Ils compléteront le témoignage du journaliste suédois. Du côté du respect du code du travail et des salariés, ce n'est pas mieux... voir l'article de l'Expansion/Express il y a quelques mois.

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    A bas le low cost à tout prix !   par Per Svensson

    C'est en français, rassurez-vous, pour les amateurs de suédois, voici le lien vers la version d'origine : ici


     

    " Sous la houlette de son fantasque dirigeant, Ryanair multiplie les coups bas pour devancer ses concurrents. Or ce modèle commercial nous ramène au capitalisme sauvage du XIXe siècle, s’insurge le journaliste Per Svensson, qui déplore le peu de mobilisation contre ces pratiques. "

    " Qu’ont en commun Michael O’Leary [le patron de Ryanair] et l’Oncle Picsou ? Tous deux sont riches à millions. Qu’est-ce qui les distingue ? Picsou a bâti sa fortune sur sa propre pingrerie, Michael O’Leary sur celle des autres.

    Bien que Michael O’Leary ait déclaré vouloir créer des places debout dans ses avions et y rendre les séjours aux toilettes payants, Ryanair est aujourd’hui la première compagnie aérienne d’Europe en termes de fréquentation, avec 80 millions de passagers par an. C’est aussi, en dépit d’un léger repli au dernier trimestre, une entreprise particulièrement rentable.

    Sur le dernier exercice (2012-2013), Ryanair a réalisé un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros, avec un bénéfice en hausse d’un peu plus de 11 %, soit 569 millions d’euros. Des chiffres que l’on peut mettre en parallèle avec ceux de Lufthansa, par exemple, qui a annoncé un peu plus de 3 % de bénéfices sur l’exercice 2012, soit 990 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires net de 30 milliards. Lufthansa doit donc embarquer six fois plus de passagers que Ryanair pour gagner à peine le double. Autrement dit, deux euros Ryanair valent plus que six euros Lufthansa.

    Ryanair devient la norme

    Comment cela s’explique-t-il ? Lowest cost always wins” [les coûts les moins élevés l’emportent toujours], répondait Michael O’Leary lors d’une conférence de presse donnée à Göteborg à l’automne dernier. C’est la doctrine constitutive du capitalisme mondial, fondée sur l’idée que, sur un marché devenu planétaire, le prix passe toujours avant la qualité. Et que, pour être moins cher que la concurrence, il faut avoir des coûts inférieurs.

    Michael O’Leary est également le parfait reflet de son époque à un autre point de vue : il semble taillé pour un univers médiatique qui aime les méchants charismatiques et "tweetable". Il "fait buzz" en permanence et aime à poser au milieu de demoiselles en bikini. Cet objectif peut être atteint de plusieurs manières. Le modèle commercial de Ryanair se fonde sur le principe du “bad enough” : le traitement réservé aux employés et aux passagers doit être suffisamment mauvais pour que le prix du billet soit suffisamment bas pour que les clients acceptent non seulement d’être traités comme de vieilles chaussettes, mais se fichent également éperdument de savoir que les employés de la société sont encore plus mal traités qu’eux. Le fait que Ryanair soit une entreprise qui malmène à la fois son personnel et ses passagers n’est pas un scoop.

    Ryanair n’est ni une jeune entreprise prodige, ni une brebis galeuse, ni une exception qui viendrait confirmer la règle. Ryanair est, ou est en passe de devenir, la norme ; une des illustrations les plus frappantes d’un vaste changement de paradigme.

    Le modèle social européen dans lequel j’ai grandi, où le marché de l’emploi et la vie économique sont caractérisés par la concertation, l’équilibre des pouvoirs et la répartition des richesses, est en net recul. Le 20e siècle est définitivement derrière nous. A la place, nous allons bientôt revenir au 19e siècle : le capitalisme sauvage, le rejet du syndicalisme, le dumping salarial, l’exploitation des travailleurs. Et Ryanair ouvre la voie.

    Je n’ai jamais pris de vol Ryanair. Et je ne le ferai jamais, sous aucun prétexte. Non seulement parce que je préfère voyager comme un être civilisé, mais aussi parce que, étant libéral, je considère que l’on doit essayer, autant que faire se peut, d’être politiquement et moralement responsable de son mode de consommation, d’exercer son pouvoir de consommateur, tout simplement.

    Contre la néandertalisation de l’Economie

    Quatre-vingts millions de passagers peuvent-ils avoir tort ? Oui. Et je m’étonne qu’ils ne soient pas plus nombreux à en prendre conscience. Autant que je sache, bon nombre de passagers Ryanair sont des jeunes gens instruits et sensibles aux thématiques sociales. Certains d’entre eux renoncent à consommer des produits carnés pour protester contre l’industrie de la viande.

    D’autres, assez nombreux j’imagine, boycottent les artistes qui ne respectent pas les femmes ou tiennent des propos racistes. Pourtant, ils voyagent sur Ryanair – alors que Ryanair n’est pas seulement une honte en soi. Du fait même de son existence, elle oblige les compagnies sérieuses à s’adapter à ce que l’on appelle "une situation de concurrence inédite", autrement dit les oblige à devenir brutales à leur tour ou à disparaître.

     Il est donc difficile de comprendre comment quelqu’un qui se dit “de gauche” peut faire la queue devant un guichet Ryanair sans rougir. Dans l’histoire récente, aucune autre entreprise n’a, à la fois directement et indirectement – par la force de l’exemple – autant contribué à saper les fondements sociaux que la “gauche” prétend vouloir défendre et qui constituent le socle sur lequel les sociétés prospères d’Europe de l’Ouest se sont érigées après-guerre : la sécurité au travail, la décence des salaires, la solidarité mutuelle entre les employés et leur entreprise, et ainsi de suite…

    Pourquoi la question n’est-elle pas soulevée plus souvent par les intellectuels ? Pourquoi le cas Ryanair ne fait-il l’objet d’aucun débat de fond ? Pourquoi la gauche suédoise contemporaine se préoccupe-t-elle si peu de l’économie et de la violence de certains rapports de force ?

    Comment se fait-il, pour parler concrètement, que Lilla Hjärtat [personnage de la littérature jeunesse suédoise jugé raciste] et le changement d’une voyelle dans les pronoms personnels [le pronom neutre “hen” a été proposé pour remplacer le féminin “hon” (elle) et le masculin “han” (il)] soient des thèmes de débat plus mobilisateurs en Suède que Michael O’Leary et la néandertalisation de la vie économique ? "

     

    Traduction : Jean-Baptiste Bor

  • C'est encore bon pour le moral !!

    Il y a quelques jours, nous vous présentions des projets d'aménagements de secteurs parisiens qui permettent de voir l'avenir avec un peu d'optimisme, une qualité qui fait défaut dans notre actualité. Aujourd'hui nous passons aux créateurs d'entreprise, de start-up, aux artisans bien traditionnels tels que le boucher de la rue du faubourg Saint-Martin que vous découvrirez dans la vidéo. 


    Paris Esprit d'Entreprise par mairiedeparis

    Cette vidéo est en ligne sur le site de la ville de Paris, mais n'a été vue, à l'heure où nous écrivons cet article, que 64 fois. Cela nous semble une misère ! Notre blog, dont la notoriété n'a rien à voir avec celle de paris.fr, est vu quotidiennement par plus de 400 personnes. Quotidiennement...  Cela pose la question de la communication de la ville. Les efforts louables qu'elle déploie pour encourager l'esprit d'entreprise à Paris (c'est le titre de la vidéo) ne passent pas exclusivement par le net. Sans doute. Mais, si le clip réalisé là et en ligne sur son site, n'a attiré que 64 visiteurs qui ont pris la peine et le temps de le visionner, est-il bien utile de dépenser des budgets pour un impact si petit ? 

    Comme nous le clamons dans le titre, l'esprit d'entreprise, les aides pour conforter les créateurs et leurs résultats, tout cela est bon pour le moral, mais le moral de bien peu de personnes, au bout du compte.