Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans le 10ème - Page 169

  • Trop grand marché de Barbès

    Il déborde, il déborde !!! Où s'arrêtera-t-il ?

    Le marché de Barbès, de son vrai nom Marché de La Chapelle, s'étend du barreau Guy Patin — on appelle barreau le tronçon de la rue Guy Patin qui passe sous le viaduc — jusqu'à la rue de Maubeuge, côté 10e, et la rue de Tombouctou, côté 18e. Passé ce carrefour, on attaque la partie de viaduc qui enjambe les voies de la gare du nord, où a priori il n'y a plus de marché. On verra plus tard qu'il faut marquer des nuances.

    paris,barbès,chapelle,marchéDes barrières métalliques agrémentées de croix de Saint-André en délimitent les accès à l'ouest et à l'est. Tout cet espace est interdit au stationnement les jours où ne se tient pas le marché. Nous le répétons, car régulièrement des voitures y stationnent, du fait que les barrières sont elles-mêmes régulièrement forcées (voir ci-contre). Au point que les services de voirie tardent à les réparer, tardent ou abandonnent. Le dimanche est le jour du plus grand nombre de stationnements illicites.

    Y a-t-il verbalisation ?

    Lire la suite

  • Salle de conso : l'INSERM à l'enquête !

    L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) est l’équivalent du plus connu et non moins prestigieux Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), deux entités parmi d’autres qui font l’excellence française dans leurs domaines respectifs.


    La Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives (MILDECA) a confié à l’INSERM le soin de mener une enquête afin d’étudier l’acceptabilité sociale des projets de salles de consommation à moindre risque (SCMR) prévues dans son programme 2014-2020. Notons que confier ce type de travail à l’INSERM est non seulement un gage de qualité mais aussi un gage d’indépendance vis à vis de la MILDECA et du ministère de la Santé.


    Cette enquête sociologique sera menée à Paris par une équipe du Cermes3 (Centre de Recherche sur la médecine, sciences, santé, santé mentale, société) dédiée dirigée par Marie Jauffret Roustide, sociologue, qui a déjà beaucoup travaillé sur le sujet de la réduction des risques liés à l’usage de drogues et aussi beaucoup publié sur ce sujet. A Paris, le travail de l’INSERM consiste à réaliser un état des lieux avant le lancement du projet du 39 boulevard de La Chapelle, puis d’en faire le suivi pendant plusieurs mois afin de voir comment les choses se passent. L’INSERM va interroger tous les acteurs impliqués dans le projet de SCMR et ils sont fort nombreux, y compris bien entendu les habitants puisqu’il s’agit d’étudier l’acceptabilité sociale d’une telle structure au sein du quartier.

    Qu’entend-on par acceptabilité sociale d’une SCMR ?

    Un tel établissement n’est pas déconnecté de son environnement proche qui, à l’évidence, inter-agit sur celui-ci. Considérant les réticences, voire les peurs, liées à la drogue (trafics et violences associées par exemple), il est impératif d’écouter les riverains. Pour que les choses se passent dans de bonnes conditions, il est nécessaire d’apporter à ceux-ci des garanties afin qu’ils acceptent l’implantation d’une telle structure dans leur environnement quotidien. Ce sont ces peurs et réticences qui seront étudiées par l’INSERM, mais également ces conditions pour accepter le projet et également la façon dont il sera accepté dans le quartier. Toutes les associations impliquées dans le débat local sur les SCMR seront contactées par l’équipe de recherche, afin de comprendre les différentes positions sur le sujet. Des entretiens seront également réalisés auprès des habitants, des commerçants, des forces de police du quartier. Des observations ethnographiques seront également réalisées dans le quartier pour étudier la présence des usagers et de matériels d’injection dans l’espace public.

    Rencontre avec Action Barbès

    Une première rencontre entre l’INSERM et Action Barbès a eu lieu la semaine dernière. En effet, l’association s’est montrée dès le départ favorable au projet de SCMR et cela n’a pas échappé à l’INSERM qui souhaitait savoir pourquoi l’association a pris une telle position. Il a été rappelé qu’Action Barbès parle uniquement au nom de ses adhérents et ne saurait être considérée comme représentante des habitants du quartier dans leur ensemble. Ces choses là étant éclaircies, les attentes et les craintes ont été exprimées telles que nous les avons déjà plus ou moins publiées sur ce blog.

    Le projet de SCMR au 39 boulevard de La Chapelle attend pour être lancé que le contexte juridique soit fixé. Il semble que le gouvernement changera ce contexte à l’occasion d’une révision de la loi de Santé publique de 2005 qui permettrait de légaliser l’expérimentation SCMR. Mais le contexte politique est-il favorable .... ?

  • Demandez le programme !

    Et les adjoints à la nouvelle maire de Paris, que vont-ils faire ?

    Chacun le dit, souvent avec plus d'ironie que de méchanceté, les promesses ne manquent pas, de tous bords, lors des campagnes électorales. Mais maintenant élue, que va faire Anne Hidalgo ? Comment mettre en œuvre ses promesses ? Reconnaissons-le, c'est une nouveauté intéressante, la maire a fait publier sur le site de la Ville de Paris les feuilles de route de ses adjoints. Les voilà :

    Page adj au maire feuille de route.png

    Cliquez sur la photo pour ouvrir

    Mais feuille de route, ça veut dire quoi ? Au départ terme militaire, il a été ensuite utilisé par les diplomates pour tomber, plus tard, dans le langage courant signifiant les grandes lignes des actions à mener, notamment dans le cadre d'une stratégie politique. 

    Les centres d'intérêt d'Action Barbès font que certains de ces adjoints seront plus particulièrement nos interlocuteurs comme Bruno Julliard pour la Culture (notamment le street-art) et le Patrimoine, Ian Brossat pour le Logement, Colombe Brossel pour les Espaces Verts, Myriam El Khomri pour la Sécurité (ZSP), Bernard Jomier pour la Santé (projet de SCMR), Christophe Najdovski pour les Transports (vaste sujet), Mao Peninou pour la Propreté et Pauline Véron pour la Démocratie locale. Il se trouve que pas mal de ces adjoints sont aussi des élus de nos quartiers. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire.

  • Ca devrait bouger côté Conseils de quartier !

    parids,démocratie locale,conseil de quartier

    Les 122 Conseils de Quartier (CQs) ont été mis en place progressivement dans Paris à partir de 1995 dans les arrondissements passés à gauche cette année là. L’élection de Bertrand Delanoë en 2001 a permis leur généralisation dans toute la capitale.

    Les CQs comme on les appelle familièrement sont des structures permettant aux habitants de donner leur avis sur un certain nombre de questions liées à leur quartier, ils sont un lieu de concertation mais aussi peuvent lancer des projets grâce aux budgets de quelques milliers d'€ (investissement et fonctionnement) qui leur sont alloués par la Ville de Paris. Chaque CQ est suivi par un ou plusieurs élus d’arrondissement référent.

    Les lecteurs de ce blog connaissent bien les CQs mais s’il était nécessaire, vous pouvez vous reporter aux pages du site web de la Ville qui détaillent bien les choses. Vous trouverez aussi de nombreux articles, même des très très anciens, sur ce blog.

    Les CQs relèvent de la démocratie participative alors que nos élus relèvent de la démocratie représentative. C’est là une forme de démocratie locale. Ils sont gérés à Paris par des chartes spécifiques, une par arrondissement, qui peuvent être assez différentes les unes des autres. Ainsi dans le 10e, la charte indique clairement que les CQs sont pilotés par des équipes d’animation sans intervention d'élu référent alors que dans le 9e la charte préconise un co-pilotage équipe d’animation/élu. Les prérogatives peuvent aussi être différentes. Ainsi pour les mêmes 10e et 9e, ici les CQs ont droit d’interpellation du Conseil d’arrondissement (10e) ce qui n’est pas le cas là (9e).

    Lire la suite

  • Sauvons le Musée des Moulages de l'hôpital Saint-Louis !

    Regardez cette jolie petite vidéo ! Son message est clair : il faut sauver le musée des moulages de l'hôpital Saint-Louis !

     

    Mais qu'est-ce que le musée des moulages ?

    "Le Musée des Moulages de l’hôpital Saint-Louis contient la plus importante collection de cires dermatologiques au monde et il est le seul musée hospitalier parisien visible aujourd’hui dans son état originel. Il constitue un témoignage exceptionnel pour l’histoire de la dermatologie et des maladies vénériennes." nous dit le site des hôpitaux universitaires Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal. Ses activités sont décrites sur la page dédiée au musée sur le site de l'hôpital Saint-Louis.

    Certes, dessins et moulages de ces maladies dermatologiques ne sont pas toujours très agréables à regarder comme un reportage d'Allodocteurs diffusé sur France5.fr le montre. Néanmoins, dessins et moulages ont contribué, à coup sûr, à faire progresser et transmettre les connaissances pour faire de l'hôpital Saint-Louis un des meilleurs établissements pour cette spécialité, si ce n'est le meilleur en France.

    Mais le toit du musée des moulages fuit ! C'est un appel à l'aide qui est envoyé et donc une demande de don. Le montant des travaux est estimé à 600 000 €.

    Le sujet a fait l'objet d'un voeu présenté par l'association Histoire et Vie du 10e devant le conseil d'arrondissement en octobre 2012. La mairie du 10e, tout en reconnaissant la qualité de ce musée et son caractère patrimonial, a botté en touche disant que le projet de rénovation dépendait d'abord de l'AP-HP comme l'indique le compte-rendu du conseil. Dommage !

    Alors, pour toute question et don éventuel, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : musee.moulages@sls.aphp.fr Téléphone : 01 42 49 99 15.

    Merci pour eux !