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Culture - Page 167

  • On a failli oublier Brassens à la mairie du 9e

    Brassens recto.JPGL’année 2011 marque les 30 ans de la mort de Georges Brassens. L’association le Grand Pan – Intégrale Brassens et la Mairie du 9e arrondissement lui consacrent une semaine culturelle du 22 au 30 octobre. Concerts et expositions en salle Rossini, mairie du 9e, 6 rue Drout, Paris 9e, entrée libre.

     Vous pouvez vous informer plus en détails sur integralebrassens.com

     

    Samedi prochain le 29 octobre aura lieu la soirée spéciale "La Camarde".
    19h30


    En attendant, êtes-vous prêts à partager avec nous les petites perles de l'INA ?

     

     

  • Sempé croque Paris

    C'est le nom de la nouvelle exposition à laquelle nous invite l'Hôtel de Ville du 21 octobre 2011 jusqu'au 11 février 2012, dans la salle Saint-Jean, tous les jours sauf les dimanches et fêtes de 10h à 19h.

    Entrée gratuite.

    Ecoutez Sempé...  ou ci-dessous si la vidéo veut bien s'ouvrir....


    Visitez l'expo Sempé à l'Hôtel de Ville par mairiedeparis
    Rencontre avec Sempé par mairiedeparis 

    Avec une petite revue de presse, qui salue la bonne idée de cette expo :

    le NouvelObs de jeudi dernier : "En voyageant à travers plus de 320 dessins originaux, le visiteur découvre aussi ses multiples collaborations avec la presse. Et les magnifiques Unes au New Yorker, journal prestigieux et impertinent avec qui il collabore encore aujourd'hui, depuis 1978."

    Le Monde préfère écrire sur la sortie du livre ENFANCES de Sempé, accompagné d'un entretien avec Marc Lecarpentier. (Denoël, coédition Martine Gossieaux, 272 p., 42 €.) "Ca commence avec des baffes et des torgnoles... Ou plutôt non, ça commence par le commencement. Avec un bébé. Un beau bébé même, selon les critères de ces années-là. "Un bibendum blanchâtre et adipeux", "un gosse bien gros, alourdi par du lait trop riche". C'est ainsi que se décrit Jean-Jacques Sempé. Il vit à Bordeaux. Nous sommes dans les années 1930."

     Le Parisien ne manque de signaler lui aussi l'expo de l'Hôtel de Ville.

    A vous d'aller voir.

    A voir aussi "ceux qui dessinent Paris" sur le site de la Ville.

  • Paris et ses hôtels particuliers

    expo hotel particulier.JPGLe projet de réhabilitation du Louxor a permis à Action Barbès de s’intéresser de plus près aux questions liées au patrimoine. C’est dans cette optique que nous vous recommandons vivement d’aller visiter l’’exposition L’hôtel particulier, une ambition parisienne qui se tient depuis le 5 octobre et jusqu’au 19 février 2012 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine au Trocadéro.

    Beaucoup d’hôtels particuliers ont été détruits au cours des siècles, mais Paris en garde encore pas mal d’exemples. On peut même dire que ceux-ci ont structuré la ville. Du Marais et de la place des Vosges au quartier de la Chaussée d’Antin, à deux pas du carrefour Barbès, en passant par le faubourg Saint-Germain, la ville de Paris reste profondément marquée par ces demeures qui reflètent un art de vivre, certes réservé  à quelques très rares privilégiés, mais témoins d’une civilisation en plein épanouissement.

    Disons le tout net, l’exposition est remarquable ! Elle est en gros organisée en trois étapes qui nous font comprendre l’évolution de l’architecture des hôtels particuliers, leur place dans la ville et la floraison d’arts connexes liés à ce développement.

    La première étape est celle de l’évolution de la structure de l’hôtel particulier. De la Renaissance où l’organisation du bâtiment reste encore très simple autour de la chambre qui sert à la fois de lieu de réception, de repas et de repos jusqu’au salon du XVIIIème siècle, lieu de réception, pièce centrale de l’édifice, là où s’expriment l’art de vivre, la sociabilité, en passant par la pièce d’apparat du Grand Siècle, celui de Louis XIV, l’exposition nous explique, nous montre, cette évolution qui est assimilable à celle de la civilisation. Pour ce faire, et de manière très pédagogique, une suite typique a été reconstituée, formée d’un vestibule, d’une antichambre, d’un salon, d’un cabinet bibliothèque plus intime, puis d’une galerie, permettant de comprendre comment on passe de la cour au jardin, du vestibule pour l’accueil au salon pour la réception, dans un ordre social très structuré.

    Hôtel_de_Thellusson_(par_Jean-Baptiste_Lallemand_(1716-1803)).jpg

    Hôtel de Thellusson par Jean Baptiste Lallment (1716-1803) (source WIkipédiA)

    La seconde étape nous montre quatre hôtels particuliers représentatifs de leur époque. Le plus ancien, celui de Cluny au Quartier latin, construit pour l’abbé de Cluny lors de ses séjours à Paris. Ensuite l’hôtel Lambert, joyau du XVIIème siècle à la pointe orientale de l’île Saint-Louis, œuvre de Le Vau. Puis l’hôtel de Thélluson, si typique du XVIIIème siècle et enfin  le Palais Rose construit au tout début du XXème siècle. Quatre représentants de leur époque dont, hélas, seuls l’hôtel de Cluny et l’hôtel Lambert subsistent aujourd’hui.

    Enfin, la troisième étape nous montre le développement de l’art de la décoration (peintures murales, mobilier) et des jardins.

    Autour du quartier Barbès, peu d’hôtels particuliers encore en place. Notons la maison de Thiers, place Saint-Georges, d’un intérêt en vérité limité, la mairie du 9ème, l’hôtel d’Augny, l'hôtel Wendel, mais surtout l’hôtel  Bourrienne au 58 rue d’Hauteville, véritable bijou du début du XIXème siècle avec sa décoration Directoire. Le visiter, c’est se remettre dans l’ambiance des fêtes de cette époque postrévolutionnaire, celle des Merveilleuses, de Mme Tallien, de Mme de Beauharnais, qui y vivaient des amours intenses et agitées.

    Donc en un mot comme en cent, allez visiter l’exposition L’hôtel particulier, une ambition parisienne.

    Bourrienne1.jpg

    Salon hôtel Bourrienne (source)

  • L'orgue de cinéma, souvenir du Louxor

    document?id=15150&id_attribute=111En collaboration avec Histoire et Vies du 10e et l'AVROC (Association pour la valorisation et le rayonnement de l'orgue Christie), Les Amis du Louxor vous proposent, le 18 octobre à 19 heures à la Mairie du 10e, une conférence avec images et musique sur « L'orgue de cinéma, du Louxor au Gaumont-Palace », par Julien Girard et Michel Chazot.

    Véritable orchestre à lui tout seul, avec de nombreuses possibilités de bruitage, l'orgue était l'instrument-roi qui accompagnait les films au temps du cinéma muet.
    Cette rencontre sera également l'occasion de voir un court-métrage de 1972 rarement projeté, Un quart d'heure d'entracte, présenté par son auteur Alain Villain : on y voit le plus grand des organistes du Gaumont Palace, Tommy Desserre, toucher pour la dernière fois cet orgue mythique avant son démontage.

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    Conférence proposée le 18 octobre 2011 à 19h
    Mairie du 10e
    72 rue du Faubourg Saint-Martin

     

    L'orgue Christie, celui du Gaumont Palace, avait des concurrents, entre autres l'orgue Wurlitzer, dans les mêmes années, bénéficiant du talent d'un des premiers organistes à se faire un nom internationalement, Jesse Crawford. Ci-dessous le Chicago Theater en 1924 et Jesse Crawford à la console. On voit à l'arrière Orlando Marsch, l'inventeur d'un système expérimental d'enregistrement.

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    Vous voulez entendre Old Virginia Moon, enregistrement Autograph de 1924 par Marsch ? Cliquez.


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    Retrouvez d'autres mélodies jouées par Jesse Crawford, toutes aussi anciennes, sur le site d'un Australien pour le moins passionné, Ian McIver.

  • Louxor : intox désintox

    paris,culture,patrimoine,louxor,cinémaLa nouvelle formule du quotidien Libération contient régulièrement une rubrique « Intox-Désintox ». Elle permet de relativiser certains propos d’hommes politiques qui souvent font un usage très abusif de certaines informations. Cette rubrique a un réel succès et Libération en a fait un blog.

    C’est avec cette approche que nous avons lu avec attention l’article quel traitement pour les décors peints du Louxor ? publié par l’association Les Amis du Louxor.

    François Loyer, historien d’art et d’architecture renommé, défenseur dès la première heure de la sauvegarde du Louxor dans son état d’origine, a bien voulu faire cette lecture critique avec nous. C'est aussi une occasion (et une leçon !) pour bien comprendre ce qu'est un défenseur du patrimoine.

    Plusieurs présupposés faits par Claire Bergeaud dans cette interview sont tout à fait critiquables, nous dit François Loyer.

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