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Culture - Page 166

  • Festival de danse aux Bouffes du Nord

    A partir de ce soir et jusqu'au 26 novembre a lieu un festival de danse au Théâtre des Bouffes du Nord.

    Pour accéder aux détails du programme : ici

     

    L' art change parce que le réel a changé. Créations, inédits, performances, reprises... Voici un panorama de quelques musts de ces danses fragiles à travers le monde du continent africain au continent américain en passant par l'Europe, avec les nouvelles créations de Raphäelle Delaunay et de Benoît Lachambre, trois chorégraphes interprètes venues d'Afrique : Kettly Noël, Nellisiwe Xaba et Dada Masilo (une inconnue en Europe), une œuvre mythique de Steven Cohen et le danseur au passé circassien Yoann Bourgeois.

    Pour vous donner envie et attiser votre curiosité, voici une brève vidéo où l'on peut voir Raphaëlle Delaunay à Poitiers en 2010 :

    Bitter Sugar from Tap Scène Nationale de Poitiers on Vimeo.

    Raphaëlle Delaunay a travaillé avec Pina Bausch au Tanztheater Wuppertal que le cinéma et la caméra de Wim Wenders ont mis en lumière au printemps de cette année : Pina. Et quelle lumière ! Une autre scène l'accueillera très bientôt : le Centre national de la dance à Pantin

  • Le Louxor : visite du chantier

    La Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) organise le lundi 21 novembre une visite du chantier du Louxor. Quelques membres de l'association Action Barbès feront la visite puis participeront à la réunion organisée au Centre Barbara par la même MCVP.

    paris,louxor,cinéma,culture,patrimoine

    Si vous avez des questions - voire des préoccupations - merci de nous en faire part à actionbarbes9@club-internet.fr, nous ferons le relais.

    Et vous aurez droit à un compte-rendu, bien sûr.

  • Vous qui habitez à Barbès, qu'en pensez-vous ?

    Sous la plume de SIBYLLE VINCENDON, on pouvait lire hier matin dans Libé une présentation des conclusions de la sociologue Virginie Milliot, qui livre un rapport intitutlé "Laboratoire du pluralisme". La journaliste n'est pas loin de penser avec elle que Barbès est bien le dernier quartier parisien où la tchache a encore sa place. Après lecture de cet article, dites nous ce que vous en pensez. Les commentaires sont ouverts en bas de page. La discussion s'engage...

    Article de Libé du 18 novembre, rubrique Société.

    Barbès (XVIIIe arrondissement) est le plus ancien quartier cosmopolite de Paris et l’un des plus précaires. Virginie Milliot, sociologue, s’est demandé si ce n’était pas aussi «un laboratoire du pluralisme», titre de son rapport. Elle a traîné dans la rue, observé les passants et constaté que ces espaces où tous se croisent fonctionnaient comme «un creuset de la formation des mentalités citadines et citoyennes».

    «Discours enchanté». Dans ce quartier pauvre, où l’on trouve aussi bien un «dépaysement», une «atmosphère dans laquelle on baigne» que des ventes de cigarettes de contrebande à ciel ouvert (et, plus discrètement, de drogue), la cohabitation des populations est une pratique délicate qui se fabrique sur le terrain. Il y a de plus en plus de classes moyennes ou supérieures. Parmi elles, deux groupes. D’abord, ceux qui défendent le village exotique, multiculturel. «Le discours enchanté», résume la sociologue. Souvent arrivés dans les années 80, ils se sont parfois engagés dans l’associatif, voire la politique. Le constat des inégalités leur donnait envie d’agir. A l’opposé se trouvent les habitants qui exacerbent les problèmes sociaux, «ici plus visibles qu’ailleurs». Ils sont plutôt arrivés vers les années 2000, ont eu une réaction de rejet, se sont constitués en association exigeant le «droit au calme». L’occupation de la rue par les trafiquants ou ceux qui y traînent les insupporte. «Ces nouveaux propriétaires visent à délégitimer des activités informelles et des modes d’occupation de la rue qui caractérisent ce quartier depuis des décennies», constate la sociologue.

    De fait, à Barbès, la rue est particulière. Il s’y passe toujours quelque chose et tout le monde s’en mêle. Le «pacte d’anonymat», cette sorte de distance entre les passants, n’a pas cours. Assise sur un banc, Virginie Milliot est abordée, prise à témoin et même embringuée dans un contrôle de police qui tourne mal. Pour elle, l’opposition présente dans d’autres quartiers mixtes joue à plein à Barbès : «La rue pour les classes populaires est un espace où l’on vit alors qu’elle est avant tout pour les classes moyennes un espace que l’on traverse.»

    «Parfaits inconnus». Barbès s’embourgeoise, mais bien plus lentement que les autres quartiers parisiens. C’est «une gentryfication hésitante». En tout cas, «ce quartier joue un rôle d’espace formateur du citadin», écrit Virginie Milliot. Pour la chercheuse, Barbès «délimite un morceau de ville» différent des cités de périphérie parce que «la pluralité se rencontre sur un mode non conflictuel dans un espace public». En clair, on se retrouve, comme elle l’écrit, «à parler avec de parfaits inconnus». Barbès ne ressemble pas au reste de Paris. Pour combien de temps encore ?

    Paris se cherche, titre encore le journal...

    En effet, ce rapport fait partie d'un programme de recherches "Paris 2030" qui existe depuis sept ans et a permis de fournir aux gestionnaires et politiques parisiens des travaux sur des thèmes aussi variés que "l'Utilisation de l'espace par le pigeon urbain" ou "Le travail indépendant à Paris et son avenir".

    Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'université et de la recherche, plaide pour ce programme qui certes coûte à la ville -  n'était-ce pas toutefois une promesse de campagne du candidat Delanoé en 2008 d'aider la recherche  et les chercheurs ? - mais accroit indéniablement son attractivité auprès des chercheurs étrangers, que les villes d'importance mondiale tentent de séduire avec chacune leurs atouts propres.

    Pour en savoir plus sur le colloque qui a eu lieu hier à l'Hôtel de ville, ses lauréats, ses ambitions, visitez cette page riche de nombreux liens vers les lauréats des années précédentes et les rapports accessibles en ligne (comme par exemple celui-ci  : le rapport Depaule sur les quartiers de Paris, dont la Goutte d'Or...)

     

  • Les ateliers d'artistes du quartier ouvrent leurs portes

    Dès maintenant vous pouvez toquer à la porte des ateliers qui participent à l'événement, devenu traditionnel au cours de ces dernières années D'Anvers aux Abbesses !

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      70 ateliers accueilleront les amateurs d'art pendant ces trois jours exceptionnels, les 18, 19 et 20 novembre. Plus d'une centaine d'artistes seront présents pour bavarder, expliquer, communiquer avec le public, avec les habitants du quartier qui tout au long de l'année passent devant les ateliers, parfois sans soupçonner toute la créativité qui s'y cache.

    Ne ratez pas cette aubaine.

    Une affiche-plan est remise gratuitement dans chaque atelier, qui vous permettra d'élaborer votre itinéraire. Une visite s'impose au 12 rue Hippolyte Lebas, où sont exposés les Emiles. Voir le détail du concours des Emiles sur le site de l'association : www.anversauxabbesses.fr

    Découvrez le parcours culturel concocté autour des adresses des ateliers ouverts aux amateurs : en cliquant ici. Plus d'une vingtaine de lieux y sont présentés.

    Si parmi les beaux arts, vous avez toutefois des préférences, l'association a aussi pensé à vous, en créant cette année des  parcours par discipline : une autre façon de découvrir les ateliers (plans à télécharger et à imprimer, cliquez sur les liens ci-dessous).

     

    Informations pratiques
    Portes Ouvertes « d'Anvers aux Abbesses »
    le vendredi 18 novembre de 18h à 21h
    le samedi 19 et le dimanche 20 novembre de 11h à 20h
    Entrée libre
    Informations au 01 40 23 02 92

    Nos mairies du 9e et du 18e relaient fidèlement les informations essentielles sur la manifestation. Mais le mieux n'est-il pas de pousser la porte des artistes qui affichent leur disponibilité ?

  • Ce soir à l'IMA : débat et projection du film "le silence du fleuve"

    Dans le cadre des Jeudis de l'Institut du Monde Arabe  et à l’occasion de la parution de la bande dessinée Octobre Noir (éditions Adlibris), l’IMA organise une soirée constituée d’un débat puis de la projection du film de Mehdi Lallaoui : Le Silence du fleuve

    salle du haut conseil - 18h30

    Institut du Monde Arabe

    img_nl_jeudima_oct61_0.jpgOCTOBRE 61 POUR MÉMOIRE

    Au cours des mois précédant la manifestation du 17 octobre 1961, 22 policiers sont tombés en France métropolitaine sous les balles des commandos du FLN (Front de Libération Nationale). A la demande des syndicats de police, un couvre-feu concernant les travailleurs algériens est alors instauré par le préfet de police de Paris Maurice Papon.
    Pour protester contre ce couvre-feu discriminatoire, la Fédération de France du FLN appelle les Algériens de la région parisienne à manifester pacifiquement, avec femmes et enfants, le 17 octobre, à 20h30, sur les Champs-Élysées.
    Le général de Gaulle, président de la République, donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire et disperser la manifestation perçue comme une pression sur les négociateurs français et indépendantistes algériens qui traitent, à Evian, du futur statut de l’Algérie. Les forces de l'ordre affrontent les manifestants et en arrêtent de nombreux qu’elles embarquent en différents lieux … On ne sait toujours pas aujourd’hui le nombre des morts. On compte entre 100 et 200 disparus et 2300 blessés suite à cette manifestation.

    Avec : Didier Daeninck, écrivain ; Mako (Lionel Makowski), illustrateur de bandes dessinées ; Benjamin Stora, historien et universitaire ; Mehdi Lallaoui, réalisateur et écrivain ; Samia Messaoudi, militante associative et fondatrice de l’association « Au Nom de la Mémoire » ; Jean Daniel, écrivain et journaliste ; Aïssa Dérrouaz, responsable des éditions AdLibris ; M’hamed Kaki, responsable associatif.

    Voir également sur le site de Mediapart, en clair, le film et en association avec Au nom de la mémoire, des textes d'écrivains réunis dans le livre 17 octobre, 17 écrivains se souviennent.