Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Convivialité - Page 97

  • La Librairie solidaire du 10e change d'adresse

    La Librairie solidaire qui avait son local rue d'Hauteville se déplace vers l'est pour s'installer au 27 rue du Château d'Eau (comme nous l'indiquions déjà le 15 mars). Nous vous avions présentée cette Librairie Solidaire en septembre 2014 dans cet article.

    Les habitants sont conviés à son inauguration le samedi 30 mai à partir de 16h, l'occasion de découvrir les nouveaux locaux et de rencontrer l'équipe de bénévoles qui fait vivre ce projet solidaire.

    paris,paris 10e,librairie solidaire

    Ce même jour, la librairie participera à la Nuit de la Littérature de 17h à 23h. Manifestation proposée  par le Forum des Instituts Culturels Étrangers. Plusieurs lectures auront lieu dans divers lieux du 10e animés par un auteur étranger et un comédien. A la librairie, on pourra écouter la poétesse chypriote Alexandra Galamou et la comédienne Dimitra Kontou.

    Une belle initiative pour cette Nuit de la Littérature.

    N'hésitez pas à découvrir la librairie qui sera ouverte du mercredi au vendredi et le 1er samedi du mois de 12h à 19h. 

     

  • La Goutte d'or cherche des bénévoles pour faire la fête

    logo_fgo_30ans.jpg

    Comme chaque année, la Salle Saint-Bruno invite les habitants du quartier et tous ceux qui sont intéressés à venir participer et à aider à l'animation de la Goutte d'Or en Fête.

     

    Cette année encore, les personnes motivées seront les bien venues pour aider au bon déroulement des 5 jours de festivités.

     

     

    Pour donner aussi notre coup de main, nous faisons circuler l'information :  
    et la fiche d'inscription bénévole (cliquer ici)

     

    affichefgo2015_web.jpg

    NB : L'organisateur a besoin de bénévoles pour la semaine du 25 mai pour aider à communiquer sur la fête, afficher et tracter.

     

  • Le Printemps des Rues : édition 2015

    Théâtre, cirque, marionnettes, musique seront au programme de cette nouvelle édition du Printemps des Rues, les 16 et 17 mai. Pour les lieux, ce sera encore dans le 19e au Jardin d’Éole, aux abords du canal Saint-Martin dans le 10e (Jardin Villemin, cour de l'hôpital Saint-Louis) avec une nouveauté de taille : un parcours dans le carré Saint-Lazare à l'occasion de l'ouverture de la médiathèque Françoise-Sagan. Rappelons que ce nouvel espace culturel attendu depuis plusieurs années ouvrira ses portes demain.

    paris 10e,paris 18e,canal st martin,jardin d'éole,culture,printemps des rues

    Pour le programme détaillé des festivités , c'est ici.

     

  • Une visite de la Gare du Nord le 3 juin

    Nous prenons les devants pour vous annoncer une visite de la Gare du Nord prévue le mercredi 3 juin, car elle est limitée à vingt personnes, et quand le jeu en vaut la chandelle, vingt personnes sont vite atteintes. Voici donc l'annonce que nous adresse une association amie ASA PNE :

    3 juin : à la découverte de la gare du Nord

    Au moment où le secteur des deux gares (gare du Nord et gare de l'Est) s'intègre dans le nouveau périmètre de Paris Nord-Est, la direction régionale de Paris Nord de la SNCF et ASA PNE organisent une visite de la gare du Nord : le mercredi 3 juin 2015 à 14h30

              

    Informations et Inscriptions jusqu’au 20 mai au plus tard

    au 06.21.89.91.97 ou par mail : asa.pne18@laposte.net

     

    Attention : groupe limité à 20 personnes

     

  • Quartier Ramey-Clignancourt-Muller : Une drôle de réunion

    Lundi dernier avait lieu à la mairie du 18e la première réunion de suivi après la signature de la charte de vie nocturne le 10 mars. De quoi s'agissait-il ?

    Souvenez-vous du carrefour Ramey-Clignancourt-Muller, de l'animation qui y règne depuis une petite dizaine d'années, grâce aux bars et restaurants qui ont ouvert à l'intersection de ces trois rues et des incontournables soucis avec les riverains qui ont suivi l'interdiction de fumer dans les endroits clos. Nous écrivions sur le sujet dès décembre 2013 un article intitulé « Pour une cohabitation harmonieuse avec les riverains ».

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concertsMise en cause par l'un des protagonistes dans un long commentaire posté à la suite de cet article mais six mois plus tard, notre association avait accepté de participer aux réunions de médiation orchestrées par la mairie, au lendemain des élections municipales du printemps 2014. Le jeune élu chargé de la médiation, Mario Gonzalez (ci-contre), souhaitait entendre toutes les parties et, sans négliger les protestations locales qui avaient conduit à des fermetures administratives, très préjudiciables aux commerces, son intention était de rétablir les autorisations de terrasses en les encadrant.

    Comment évolue la situation ?

    A ce jour, la situation s'est clairement améliorée. Les autorisations de terrasses ont été restituées, moyennant des engagements des commerçants, comme la fermeture des portes à 22h30 pour éviter la diffusion de la musique, le repli des terrasses à minuit au lieu de 2h du matin en général, la présence de « chuteur » pour limiter les conversations fortes des clients, parmi les mesures souhaitées et adoptées dans la majorité des cas. Il est à noter toutefois que certains établissements ont beaucoup souffert de la diète appliquée, qu'ils s'en remettent doucement et que leur chiffre d'affaires ne leur permet pas de répondre positivement à toutes les requêtes de la charte. Ainsi en est-il de L'Attrape cœurs qui dispose d'un fumoir mais pas de chuteur. On pourrait croire que l'un compense l'autre, mais dès qu'il fait chaud les fumeurs préfèrent fumer dehors à l'air libre que dans le fumoir. Que faire ? S'entendre avec les voisins, tenter de limiter les éclats de voix, réduite le son de la sono... ou comme l'a fait L'Attrappe-coeurs supprimer ses concerts la mort dans l'âme.

    L'avenir

    Les patrons et gérants de bar défendent leur activité, ils ont fait des efforts pour récupérer leurs terrasses qui sont indéniablement un plus dans ce métier, ils continuent dans cette voie avec le secret espoir de repousser le repli des tables d'une heure. Leur argument est assez recevable en cette matière : ils disent que les clients assis à une terrasse font moins de bruit que les buveurs debout. Nous serions tentés de les croire.

    De son côté, Mario Gonzalez veut encadrer les éventuels débordements qu'il craint en période estivale. Une programmation musicale de qualité pour la fête de la musique serait un atout, la présence des Pierrots de la nuit avec des animations festives dans le style des arts de la rue estomperaient les craintes de l'élu. Sans doute à la satisfaction des riverains. Des affiches avec le logo de "Silence on fête" seront à nouveau distribuée. Des badges pour identifier les chuteurs sont en vue également. 

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concerts

    Que dire des riverains ?

    En dehors de notre association, qui tout en assistant aux débats autour de la charte signée en mars, n'en est pas signataire, les autres associations ou collectifs du quartier brillent par leur absence. Nous avons largement expliqué que nous n'étions pas à la source du conflit entre riverains et gérants de bars, encore moins à l'origine des fermetures administratives, expliqué aussi que nos adhérents du quartier se plaignent du manque de propreté mais pas du bruit — ce qui est lié à leur lieu de domicile peut-être. Malgré ces déclarations répétées, il se trouve un participant, représentant des commerçants, ou du moins qui semble parler en leurs noms, présent à toutes les réunions, qui remet notre parole en doute en permanence, dans le but d'opposer notre association à l'ensemble des commerçants. Dès lors on peut comprendre que ces derniers s'interrogent. En effet, des représentants de la contestation initiale il ne subsiste qu'une seule personne, appartenant au Collectif Clignancourt-Ramey-Muller, que nous avions représenté lors de la signature de la charte en mars, mais qui avoue parler en son nom. Certes, cette personne a changé son discours depuis les réunions de l'automne et c'est bien la preuve que les rapports se sont adoucis. Le porte-parole cité plus haut quant à lui affirme qu'il a contacté tous les habitants des immeubles environnants, qu'il s'engage dans la création d'une association réunissant commerçants et riverains, qu'il représente déjà l'association Clign'ensemble, la plus importante du quartier avec ses 500 adhérents, désormais satisfaits de la situation, et qu'il va le démontrer dans un questionnaire qu'il s'apprête à leur adresser dans les jours qui viennent. Feuille de route ambitieuse. Mario Gonzalez se déclare intéressé par la formule si elle est faite dans les règles de l'art. Pourquoi dans ce cas, les autres associations de riverains ne sont-elles pas présentes aux réunions ? Il est légitime que les bars s'irritent de ne pas trouver à qui parler. Qui dit médiation suppose qu'il y ait au moins deux parties, association ou collectif, en somme la partie qui a motivé les fermetures administratives et les suppressions d'autorisation de terrasses, afin qu'elle donne son avis.

    Qu'allions-nous faire dans cette galère ?

    Etant donné que nous ne sommes pas vus comme une association de bonne volonté, prête à recueillir des témoignages de riverains, y compris via notre blog, comme l'a fait le porte-parole de certains bars en juillet 2014, prête à participer à la médiation et au dialogue, mais plutôt comme un adversaire irréductible et mal-intentionné, nous nous interrogeons sur notre présence à l'avenir dans de telles réunions. Nous n'apportons rien, disons-le clairement, puisque nos adhérents ne se plaignent pas des bars ou résolvent leur problème directement.

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concerts