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Circulation & voirie - Page 47

  • Quand la promenade urbaine rencontre le budget participatif

    Les informations sur notre projet de Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad sont rares, si rares que nous ne résistons pas à l'envie de vous parler de la réunion du 25 mai qui a rassemblé les principaux acteurs qui doivent œuvrer à la progression de ce dossier. Nous attendions depuis de longs mois une réunion publique qui invitent les habitants à prendre connaissance des analyses et des pistes de réflexion avancées par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).

    Le 25 mai dernier, nous étions nombreux d'Action Barbès, mais pas que.... d'autres associations, locale comme DemainChapelle ou parisienne comme Paris en selle à être toute ouïe.

    Nous ne reprendrons pas le détail des travaux de l'Apur sur le sujet puisque nous avons participé en leur temps à ses ateliers et que vous pouvez tout à loisir en trouver le bilan ici même.

    En revanche, nous voulons souligner l'information donnée par le chef de projet de la Direction de la Voirie et des déplacements (DVD), Hugues Vanderzwalm, à savoir l'incidence de la proposition d'éclairage du sous-viaduc qui avait été validée par le vote des habitants du 18e dans le cadre des budgets participatifs (BP) de 2015. Nous avions compris que cette mise en lumière n'aurait pas à attendre les travaux de la promenade urbaine. Le viaduc étant le niveau supérieur, voire aérien, et le terre-plein central le rez de chaussée. Raté. Nous ne savions pas alors non plus que le sous viaduc sur ce tronçon nécessiterait des travaux anti-corrosion — que la RATP réalise environ tous les 18-20 ans — et que l'éclairage ne pourrait se faire avant la fin de cette étape supplémentaire.

    Cerise sur le gâteau : ce 25 mai, nous apprenons de la bouche du chef de projet, que l'éclairage du viaduc sera partiel, comprendre concentré sur des endroits précis, étant donné le budget alloué (200 000 Euros), sous-entendu, modique. Résumons-nous. La proposition déposée sur la plate forme du budget participatif (BP) décrivait la nécessité d'éclairer mieux ce parcours pour le rendre à la fois plus sûr et plus agréable (voir plus bas). L'impression actuelle partagée par nombre d'habitants du quartier est l'insécurité ambiante, générée moins par les rencontres que l'on peut y faire que par la malpropreté récurrente, les odeurs d'urine, les dépôts sauvages, les coins sombres, un certain laisser-aller qui n'attire pas le promeneur. L'éclairage avait donc pour but affiché de remédier à cet état des lieux. L'estimation du coût a été faite par les services de la DVD : 200 000 euros. Le vote des habitants du 18e est intervenu ensuite. Evidemment il ne remet pas en question le montant estimé par la DVD. Le budget est donc entériné, programmé, inscrit.

    Or, un an plus tard, grosso modo, le chef de projet annonce que le budget est trop étroit pour que la proposition votée soit menée à bien. Dans ce cas, qui se trompe ? Le service qui a estimé le montant dans le cadre du BP, service qui croule sous la tâche et dont les estimations deviennent aléatoires ? Ou le chef de projet actuel qui n'a pas la même règle à calcul ?

    Pourquoi ce mouvement d'humeur de notre part ? Finalement ce ne serait pas si mal, déjà, de pouvoir éclairer de belle manière certains points de la promenade …. Et bien, non, voyez-vous, car qui dit éclairer certains points dit laisser dans l'ombre les autres. Or, ce sont les coins sombres qui génèrent les inquiétudes et éloignent les passants qui, forcément, se concentreront là où ils se sentent bien, à la lumière, là où l'on se voit. Parallèlement, les trafics et les malfrats aiment l'ombre et la discrétion. Dans ce cas, l'intention que portait la proposition validée par les habitants semble ignorée. Par ailleurs, nous ne pouvons croire que la DVD soit seule décisionnaire.

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    Une jolie vue du viaduc place de la Chapelle, éclairé par le soleil du soir... en attendant mieux !

    (Photo empruntée au blog de ParisLaChapelle)

    Bien sûr, tout peut encore changer d'ici à la mise en œuvre de ce fameux éclairage du sous-viaduc. De l'eau passera sous les ponts... puisqu'il faudra attendre la fin des travaux de la RATP, le transfert du marché de Barbès dans un autre lieu pendant environ un an (si, si, vous ne le saviez pas ? et bien, nous non plus !) et se coordonner avec les aménagements de la promenade urbaine elle-même. Sans compter les travaux du centre hospitalier Lariboisière en 2018. Une ère nouvelle s'ouvre...

    *-*-*

    Pour mémoire la description du projet, déposé sur la plateforme de paris.fr en mars 2015 et qui a emporté l'adhésion populaire en septembre 2015 :

    Objectif de l'idée

    Mettre en valeur l'ouvrage d'art qu'est le viaduc du métro aérien entre Barbès-Rochechouart et Stalingrad, et rendre plus agréab

    Descriptif de l'idée proposée

    Les possibilités sont multiples, de la formule la plus modeste avec des lampadaires traditionnels qui jalonneraient la promenade, à des illuminations plus ambitieuses qui mettraient en valeur la structure métallique qui est dans la droite ligne de la Tour Eiffel. Et le mérite bien !

    Le viaduc qui supporte la Ligne 2 (Dauphine-Nation) dans sa partie aérienne (d'Anvers où le métro sort de terre à Colonel Fabien où il y retourne) date des premières années du 20e siècle, entre 1903 et 1909. Voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/de...

    Situation actuelle - diagnostic

    Des situations différentes selon les tronçons. Certains ont fait l'objet de réfection des voutains en brique il y a une bonne dizaine d'années, à Barbès par exemple, avec interruption du trafic (voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/me... ) « ces voutains quand ils sont endommagés, sont remplacés par des éléments en béton teinté dans la masse et dont l'habillage copie la brique pour respecter le style d'origine et restituer une cohérence architecturale à l'ensemble »; certains piliers du viaduc présentent des fissures et sont actuellement cerclés en prévision de futurs travaux... (dixit la RATP) ;

    Ce souci de la RATP de respecter la cohérence architecturale du viaduc mérite un accompagnement lumineux de qualité.

    OR partout on remarque un manque d'éclairage qui rend l'ensemble du terre-plein central sous viaduc inhospitalier. Il semble acté que les équipements sportifs seront décloisonnés et modifiés, mais rien n'est prévu pour rendre agréable les zones qui deviendront des espaces propres à la promenade dans un cadre rendu sûr par l'éclairage que nous souhaitons.

    Le projet a déjà été expérimenté au sein d'un autre organisme?

    Dans le 13e, le pont de la Petite ceinture qui traverse la rue du Patay a été mis en lumière, toutefois ce n'est pas la qualité de l'ouvrage qu'on cherchait là à mettre en valeur, il s'agissait plutôt de rendre plus agréable ce passage assez inhospitalier lui-aussi.

    Rue de Patay Paris 13e

    http://www.agencedevillers.com/archives/110

    Lieu précis

    Viaduc de la Ligne 2 du métro aérien, entre la station Barbès-Rochechouart et la station Stalingrad (voire plus loin)

    source : https://idee.paris.fr/notre-viaduc-en-lumiere-de-barbes-stalingrad

     

  • Les pistes cyclables se font une beauté boulevard de la Chapelle

    En attendant le prochain comité de pilotage Barbès qui aura lieu début juin, nous sommes heureux de vous présenter les derniers travaux de voirie qui consistent à rénover complètement les séparateurs des pistes cyclables du boulevard de La Chapelle entre le carrefour Barbès et le carrefour Tombouctou-Maubeuge. Tant côté 18e qui a démarré la première phase que du côté 10e, en cours lors de notre reportage.

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    A plusieurs reprises nous avions protesté contre la présence de morceaux de granit du séparateur qui s'en allait en lambeaux — lambeaux n'est peut-être pas le terme le plus approprié étant donné le poids de chacun de ces tronçons de séparateur ! — et que l'on retrouvait un peu partout, sur les trottoirs, au pied du distributeur de seringues, le long du mur de l'hôpital... Cela a duré toute l'année passée. Les remettre en place simplement avec un peu de ciment de scellement n'était pas une solution, car les camions des commerçants du marché chevauchent le séparateur allègrement et les descellent très rapidement. Une dépense inutile de l'argent public.

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    Cette fois il s'agit d'un séparateur fait de deux blocs de granit, pesant chacun 110kg, enterrés à environ 10 cm de profondeur et scellés dans du ciment. La partie entre les deux rangées étant elle-même comblée par un mortier. Du solide, semble-t-il ! 

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    Voyez-vous mêmes les photos que nous avons prises pour vous lors de la mise en place la semaine dernière entre le carrefour Barbès et la rue Guy Patin. Ci-dessous un ouvrier trace avec une scie circulaire, une sorte de découpeuse à béton, la limite du macadam à défoncer et à déposer entre la rue Guy Patin et la rue de Maubeuge.

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  • Vous savez ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge ??

    Le Parisien du 12 mai nous annonce une action en justice contre la Mairie de Paris menée par l’association 40 Millions d’automobilistes, très remontée contre la décision de la Ville de Paris d’interdire les véhicules immatriculés avant 1997 sur son territoire. Oh, quel drame ! Les voitures de plus de 20 ans ne pourraient plus rouler dans Paris. 

    Et de demander une indemnisation, bien sûr. 

    Regardons dans La Centrale, par exemple, ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge, qui n’est pas une voiture de collection, car, n’en doutons pas, il y aura des dérogations pour les voitures de collection. 
    Ne doutons pas non plus que les heureux propriétaires de ces engins aux 20 bougies ne réclameront pas plus que ce que les assurances leur rembourseraient en cas de dommages irréversibles à leur chère voiture.
     
    De qui se moque-t-on ?
    Prenons donc quelques exemples : 
    La voiture phare de la fin du siècle dernier chez Peugeot était la 306; son prix oscille actuellement entre 1000 et 1500 euros, pour un kilométrage compris entre 134 480 et 263 500 km. Elles tenaient la distance les petites Peugeot de l’époque !
    Le concurrent direct, Renault, avait un modèle populaire, la CLIO. son prix oscille entre 600 et 950 euros pour un kilométrage compris entre 169 042 et 253 000 km. Pas mal non plus ! 
    Pour ne pas rester franco-français, nous avons aussi trouvé dans le cru 1997 en Ile-de-France une Opel Vectra à 1490 euros pour 217 000 km, une VW Polo à 2000 euros (le record) avec seulement 91 500 km, un petit rouleur… (et la Golf à 1500 € pour 1500 km !).
    Bien sûr les voitures de luxe comme Porsche et Mercedes ont de vieux modèles qui tiennent bien la côte, autour de 11-12 000 euros, là aussi avec plus de 150 000 km au compteur, mais ce n’est pas la voiture de Monsieur-Tout-le-monde en banlieue parisienne. Restons réalistes.
     
    Nous voulons bien comprendre que certains ménages peu argentés utilisent encore ces véhicules anciens et voient d’un mauvais oeil leur interdiction à partir de janvier prochain, mais n’allaient-ils pas de toutes façons changer cette voiture dans les mois à venir ? Ne s’attendaient-ils pas à ce que leur voiture tombe en panne à brève échéance ? Ce n’est donc qu’un petit coup de pouce. 
     
    Par ailleurs, si les indemnisations devaient entrer en jeu, elles ne couteraient pas plus cher que les amendes que devra payer la France pour se mettre en conformité avec les normes européennes de pollution de l’air. On pouvait lire récemment dans MaPlanete, un blog de Sud-Ouest, à la suite d’un article de l’AFP : 

     La qualité de l'air que nous respirons est le gros contentieux environnemental qui oppose l'Hexagone à l'Europe, avec celui de la pollution de l'eau par les nitrates. Depuis des années, les particules fines qui empoisonnent l'atmosphère d'une dizaine de nos grandes agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble, dépassent régulièrement les limites maximales journalières et sanitaires, admissibles pour l'Europe. Après plusieurs mises en garde, le 29 avril dernier, la Commission européenne a fini par menacer la France d’un renvoi en justice, si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter cette pollution néfaste pour la santé des habitants. 

    Depuis 2005 la plupart des grandes villes européennes ont pris des mesures pour réduire les émissions de particules fines :
     La plupart des pays européens et de leurs grandes villes ont, depuis dix ans, adopté des mesures drastiques destinées à faire diminuer les émissions des particules fines : zones de circulation basse émission (LEZ, Low Emission Zone, et péages urbains, notamment) tout en développant leurs réseaux de transports en commun et les alternatives à la voiture, ou encore en interdisant les feux de cheminée en foyer ouvert et en limitant les épandages de pesticides lors des épisodes de pollution atmosphérique. « Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée », rappelle la Commission européenne.
     
    Quant au montant des amendes, il ne s’agit pas d’une plaisanterie ! 
    Le pays pourrait être passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, s'il ne parvient pas à diminuer ces taux de pollution par les émissions de microparticules. Cela pourrait se traduire non seulement par une amende, mais surtout par des pénalités pour chaque jour de retard jusqu'à ce que les normes de la qualité de l'air soient respectées. Le montant pourrait être de 240.000 euros par jour. 
     
    On est loin de l’indemnisation de la Twingo…. même si les propriétaires de vieux véhicules, par leur action collective, réclament et obtiennent la moitié de la valeur de leur voiture. Il paraît, d’après l’asso des automobilistes, qu’ils seraient 513 000, à voir… Malgré ce nombre important, une indemnité de 750 euros par exemple monterait le coût total à 38,5 millions d’euros. Pour un air plus propre, des poumons d’enfants moins encrassés, nous, on dit : allez-y. 
     
  • Fermeture de la station Château-Rouge: on y est

    Dans le cadre de l'opération d'agrandissement et de rénovation de la station Château-Rouge, cette dernière sera totalement fermée du 20 mai 2016 au 31 juillet 2017.
     
    Comme l'indique la RATP dans sa lettre d'information distribuée récemment dans le quartier alentour, cette fermeture est indispensable pour la réalisation des travaux de démolition souterrains nécessaires pour connecter la partie existante avec les nouveaux volumes créés sous le boulevard Barbés et pour les travaux d'aménagement et de rénovation complète de la station.

    La RATP invite à emprunter les stations les plus proches : Barbès-Rochechouart et Marcadet- Poissonniers. Il est à espérer que des mesures d'accompagnements importantes seront mises en œuvre par la RATP, comme elle s'y était engagée, pour absorber ses flux supplémentaires dans ces stations déjà bien utilisées.

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    Il est à noter que la RATP précise dans sa lettre que le marché Dejean continuera à se tenir chaque samedi aux horaires et emplacements habituels, sans doute en raison des polémiques récentes sur ce sujet (cf notre article du 20 février).

    Et pour plus d'information sur les objectifs de l'opération voir notre article du 29 novembre 2014.

  • Enfin la réunion publique sur la Promenade Urbaine

    La réunion annoncée et très attendue sur le projet de Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad aura lieu le 25 mai à 18h30.

    Il s'agira d'une réunion d'échanges après une présentation du projet- enfin c'est ce que nous avons compris- car rien n'est précisé dans l'invitation. Rémi Féraud et Eric Lejoindre, respectivement maires des 10e et 18e seront présents mais nous n'avons pas réussi à connaitre les noms des intervenants de l'hôtel de ville en charge du dossier.

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    Le mieux est donc d'y participer. Rendez-vous au gymnase Micheline Ostermeyer, Esplanade Nathalie Sarraute dans le 18e (Halle Pajol).