Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • La collecte du miel sur les toits de GrDF 4 rue Condorcet, Paris 9e

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologie21 juin, jour de l’été. Un temps incertain cette année malgré la date choisie pour la collecte annuelle du miel du 9e. Oui, vous avez bien entendu : le miel du 9e. En effet, il y a trois ans, plusieurs ruches ont été installées sur un toit intérieur en terrasse du siège historique de Gaz de France au 6, rue Condorcet. Aujourd’hui l’entreprise qui nous livre l’énergie est plus connue sous le nom de GrDF, soit Gaz Réseau Distribution France. Certains diront que c’est une opération de communication en faveur du gaz. Oui, aussi, mais elle est intelligente, en faveur du respect de la nature, en la matière en faveur des abeilles et de la polinisation qu’elle assure, et tournée vers les écoles.

    Nous étions invités : le premier adjoint du 9e, Laurent Chabas, et une classe de CE1 de l’école de la rue Milton. L’entreprise avait consacré une grande partie de la journée à mettre en valeur le miel et les abeilles, comme nous avons pu le constater sur le menu affiché dans le restaurant d’entreprise. Mais nous y reviendrons, puisque c’est là que nous avons goutté le divin nectar.

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieLes six ruches de l’établissement sont en ligne sur une terrasse visible depuis un couloir verrière, idéal pour l’observation des enfants tout en les préservant d’éventuelles piqûres d’insectes. Grâce à un objet proche du soufflet de cheminée ancien, l’apiculteur enfume la ruche et perturbe les abeilles qui sont censées rester amicales pendant l’opération : les différents étages de la ruche peuvent alors paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieêtre manipulés, les cadres déplacés, les hausses déposées et reposées. Les hausses ? ce sont des étages supplémentaires que l’on ajoute quand la famille s’accroît. L’essaim dans sa ruche, quand il s’y plaît, augmente en nombre d’individus et pour éviter qu’il ne se divise et s’installe ailleurs, on lui ouvre un étage supplémentaire.


    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieLes enfants ont pu voir de très près, juste séparés par la vitre, les abeilles sur un cadre et ses avéoles que leur montrait l’apiculteur. Non sans mal, il a même réussi à trouver celui où se trouvait la reine. Difficile car les insectes sont en mouvement permanent, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, la reine n’est pas très différente de ses « sujets », les butineuses. Le signe distinctif est son abdomen plus développé : elle pond… paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologiejusqu’à 2000 œufs par jour. Pas mal !

    Il fallait vraiment l’œil de l’expert pour la repérer dans cette masse bourdonnante.

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieLa suite se déroulait dans le restaurant de GrDF. Là les apiculteurs de l’UNAF nous avaient précédés, une partie de leur collecte sous le bras. Autour d’une table basse, maitrisant au mieux les débordements des gamins curieux, ils nous ont proposé de goûter le produit brut tel qu’il sort de la ruche. C’est un amalgame de sirop clair et de morceaux d’alvéoles détaché du cadre avec une lame. Le goût est sublime, léger. Il ne reste bientôt en bouche après mastication qu’un reliquat compact et un peu collant, qui n’est autre que la cire. Si vous l’avalez, ce n’est pas dangereux, mais cela ne présente pas d’intérêt…

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologie

    Cette masse est alors introduite dans un cylindre qui fait office de baratte, où la force centrifuge – manuelle bien sûr, en tournant simplement une manivelle – permet de séparer le miel de la cire. Le miel se plaque sur les parois et est récupéré au bas du cylindre. Nous avons goutté cette récolte 2012 à la petite cuillère… D’après Laurent Chabas, il est encore meilleur que la précédente cuvée.

     


    L’accueil chez GrDF a été parfait, tant pour les élus, les enfants que les accompagnatrices. Et merci à ces apiculteurs bénévoles qui font connaître l’importance de l’abeille pour notre agriculture et notre environnement en général.

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologie

    Une photo de classe s’imposait….

  • Au bord de l'eau, au son des chorales : voix sur berge

    3.500 choristes appartenant à 142 chorales de tous les styles musicaux, de la musique sacrée au gospel, en passant par le jazz, le rock et les musiques du monde. Cette 17ème édition des VOIX SUR BERGES va réunir encore cette année de nombreuses chorales et groupes vocaux de la région parisienne qui chantent « a cappella » sur 18 sites naturels différents répartis sur deux rives du canal Saint Martin et dans le parc Villemin.
    Sans podium, ni sono, car comme d'habitude dans les manifestations organisées par l'association CANAL, « les seuls amplificateurs autorisés sont les oreilles »

    ev_crl_vsb_juin12.jpgLe grand rassemblement final aura lieu à 19h30, face à l'Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, où près de 1000 choristes interpréteront trois chants en commun.

    Est-il utile de préciser que ce rassemblement est entièrement gratuit et que toutes les chorales viennent participer à ce rassemblement de manière entièrement bénévole, pour le seul plaisir de la rencontre, d'abord entre elles, mais aussi avec un public chaque année plus important et attentif.
    Nous sommes bien sûr disposés à vous mettre en contact avec certaines chorales participantes et vous confier des photos réalisées les années précédentes.

    Cette opération est organisée conjointement par CANAL, association locale chargée de l'animation du site lorsqu'il est réservé aux seuls piétons, et le Centre d'Animation Espace Jemmapes (géré par l'association CRL10), avec l'appui logistique et financier de la Mairie du 10e arrondissement et de la Caisse des Dépôts.

    Télécharger le programme.

  • Le square des Droits de l'Homme à l'ombre de Saint Bernard

    La mairie du 18e nous invite le samedi 23 juin à l'inauguration du square Saint BERNARD-Saïd BOUZIRI. Il se peut que vous ignoriez qui était Saïd Bouziri, décédé en juin 2009, le 23 justement, alors que longtemps il a habité ce même quartier de la Goutte d'Or, pratiquement quarante ans...

    Nous avons emprunté dans sa quasi-totalité l'hommage à ce militant important des droits humains et des droits des étrangers, que nous avons trouvé sur le site de Génériques, dont il était président.

    a_la_une.jpg

    Né le 4 juin 1947 à Tunis et décédé à Paris le mardi 23 juin 2009, Saïd Bouziri, arrive en France en 1966 pour poursuivre des études d'économie à Lyon puis à Paris. Il s'engage au lendemain des évènements de mai 1968 dans la défense des droits des Palestiniens et des immigrés.
    Alors même que des étrangers sont exclus du droit d'association, Saïd Bouziri, étudiant-travailleur participe à la fondation des Comités Palestine puis du Mouvement des Travailleurs Arabes et du Comité de Défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés.

    En 1972, il est visé ainsi que sa femme par une mesure d'expulsion du territoire pour atteinte à l'ordre public. Leur grève de la faim en février de cette année une des premières organisées par des immigrés depuis la guerre d'Algérie a un grand retentissement. Titulaire des mois durant d'un titre de séjour renouvelable, Saïd Bouziri se lance néanmoins dans l'organisation active des grèves de la faim pour la régularisation des années 1972-1973, puis dans l'appel, le 14 septembre 1973, à une grève générale des travailleurs immigrés de la région parisienne contre la vague raciste du midi de la France puis participe de manière active au comité de soutien au mouvement de grèves des loyers des foyers Sonacotra (voir notamment sur ces grèves le témoignage d'Assane Ba dans le colloque des 30 ans du Gisti).

    Après André Legouy, c'est un autre infatigable militant de la cause des étrangers qui disparaît. Il était notamment trésorier de la Ligue des droits de l'Homme et président de l'association Génériques.

    Combats pour les droits de l'homme souhaite s'associer aux hommages qui lui sont rendus.

    Durant la deuxième moitié des années 1970, Said Bouziri milite dans le quartier qu'il a habité jusqu'à son décès : la Goutte d'Or, en créant une association culturelle d'animation du quartier et une librairie rue Stephenson.
    Après avoir été l'un des fondateurs des journaux Sans Frontière (1979-1986) puis Baraka , il est aussi l'un des pionniers des radios libres : en juin 1981, il créée avec ses amis Radio Soleil Goutte d'Or .
    Membre du Conseil d'administration du Fonds Action Social (FAS), du Conseil national des populations immigrées et du Conseil d'administration de la Fonda, Saïd Bouziri participe en 1987 à la création de l'association Génériques dont il deviendra le deuxième président.
    Responsable de la Commission immigrés de la Ligue des Droits de l'Homme puis trésorier national (il venait d’être réélu à cette fonction le 2 juin dernier lors du dernier congrès de la LDH), Saïd Bouziri a animé jusqu'à ses derniers moments la campagne de la votation citoyenne , en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales.

    Les insignes du Chevalier de l’ordre national du mérite lui ont été décernées le 1er décembre 1994.
    Engagé dans la vie syndicale de son entreprise jusqu'à sa retraite, Said Bouziri a gardé toute sa vie et quelles que soient ses responsabilités nationales une sensibilité particulière aux plus démunis dont les sans-papiers et à l'action de terrain. C’est ainsi qu’il a animé aux côtés notamment de l’anthropologue Emmanuel Terray le quatrième collectif des sans papiers qui a mobilisé de nombreux travailleurs irréguliers d’Asie.

    Directeur de publication de la revue Migrance, revue spécialisée dans l’histoire de l’immigration, Saïd Bouziri donnait en juin 2009 le dernier le coup d’envoi à une grande exposition accueillie aux archives municipales de Lyon et qui s’intitulait : "Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France", visible plus tard à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris.

    affiche-generations-a4-v2def.1246203835.jpg

    Biographie communiquée par Génériques

  • L'espace public se mercantilise un peu plus

    Même si le temps n'est pas très engageant et qu'il faut une dose d'énergie importante pour affronter les flots de touristes qui montent et descendent la rue de Steinkerque, nous sommes allés jusques aux pieds des jardins du Sacré Coeur pour faire des photos.

    Depuis plusieurs mois traine sur notre bureau une coupure de presse (Le Parisien du 10 avril 2012), conservée là parce qu'elle avait piqué notre curiosité. Le titre en était "Halte à la baraque à frites". Ici, à Barbès, la baraque à frites nous a laissés un souvenir brûlant. Les derniers arrivés ne savent pas : en lieu et place de la station de Vélib' située sous le viaduc, côté 9e-18e, se trouvait au début des années 2000 une grande baraque dite à frites, même si les gaufres étaient davantage sa spécialité. Elle a brûlé un samedi matin. Les flammes qui s'en échappaient léchaient et noircissaient les voûtes du viaduc devant un cordon de sécurité et des centaines de badauds fascinés par le feu. Cette roulotte ambulante n'a pas été autorisée à reprendre son emplacement par la suite ; elle est désormais stationnée en haut de la trémie du métro, au carrefour des rues de Clignancourt et de Rochechouart avec le boulevard. Là où se trouvait plus tôt un kiosque à journaux. Qui lui a changé de trottoir, pour s'établir près de la fontaine Wallace.... On n'est pas loin du jeu des chaises musicales.

    Revenons à l'article : " Halte à la baraque à frites. » C’est le mot d’ordre de la mairie de pour les nouveaux commerces de rue qui s’implantent aujourd’hui dans la capitale. Onze kiosques ont d’ores et déjà vu le jour sur les seize emplacements prévus aux abords de lieux prestigieux, comme Montmartre (XVIIIe), la tour Eiffel (VIIe) ou le rond-point des Champs- Elysées (VIIIe). "

    Nous sommes allés voir place Suzanne Valadon, au pied du funiculaire, où les touristes attendent tranquillement de monter dans la voiture.

    Voici la place qui accueille la gare basse du funicuaire avant l'installation des boutiques miniatures.


    Agrandir le plan

     Maintenant deux boutiques de rue trônent au milieu de l'espace, en vis-à-vis des sanisettes, formant une haie d'honneur aux touristes et promeneurs amateurs de Montmartre.

    paris,sacré-coeur,funiculaire,palce-suzanne-valadon,boutiques-de-rue

    paris,sacré-coeur,funiculaire,palce-suzanne-valadon,boutiques-de-rue
     

    De face : le kiosque du même style que les kiosques à journaux de la Ville de Paris propose des chapeaux, c'est Mademoiselle Charivari.

    L'autre, plus petit mais plus original, propriété de deux vaillantes entrepreneuses, vend des jogurts sous différentes formes. Actuellement le panneau annonce "Frozen jogurt", on dira qu'ils sont glacés peut-être.

     

     

     

     La station basse du funiculaire. Nous la trouvons bien jolie avec ses deux ailes en verre au-dessus des guichets.

     

     

     

     

    paris,sacré-coeur,funiculaire,palce-suzanne-valadon,boutiques-de-rueLes mêmes de dos.

    A y regarder de plus près, les personnes qui attendent au fond de l'image, sont devant les deux sanisettes...

  • 10e : un travail d'équipes

    Une première depuis 2008.

    paris,10e,conseil-de-quartier,démocratie-locale,coordinationGrâce à l'initiative de quelques membres, les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e se sont rencontrées tout un samedi matin au très beau centre d'hébergement Louvel-Tessier.  C'est dire s'il fallait être motivé!
    Cinq conseils de quartier représentés sur six, et une moyenne d'âge de plus de 50 ans... Tout un symbole sur l'engagement du citoyen mais peut-être aussi en cause l'indisponibilité des jeunes parents. On peut toutefois penser qu'il existe des citoyens entre ces deux âges, ou non... ?
    Les membres des équipes n'ont que rarement l'occasion de se rencontrer. Parfois, lors d'une réunion en mairie (du temps de Vélib', Autolib', un aménagement de voirie commun à deux conseils de quartier). Ce qui était plus courant lors de la première mandature de Bertrand Delanoë. De là à en déduire qu'à l'époque les concertations étaient plus nombreuses et plus intensives ?
    La nécessité d'échanger des expériences ou des difficultés a souvent été évoquée ces dernières années. Il fallait des volontaires pour lancer la machine. C'est chose faite.

    Chaque quartier a ses spécificités, mais on y fait partout un constat identique. Un gros travail de réflexion est  fourni par des animateurs de conseil de quartier, l'étude et ses résultats sont transmis, puis parfois aucune suite n'est donnée. Il y a certes les problèmes budgétaires évoqués mais aussi une absence d'information et de suivi (voir l'exemple du CQ Saint-Denis). Autre souci rencontré : le renouvellement des équipes. On constate souvent "un consumérisme  ambiant " chez les habitants qui viennent aux conseils de quartier. Chacun rapporte son problème, réclame des solutions. Chacun son pas de porte et pas plus... c'est un peu cela qui ressort des réfexions des animateurs, déçus par le manque de retour sur investissement... personnel.

    Des commissions de travail se sont donc constituées pour poursuivre la réflexion. Une sur le thème des plénières afin de réfléchir à la communication et à comment faire venir les habitants en plus grand nombre, une autre sur le statut des conseils de quartier, le rôle de la mairie, le suivi des propositions, la concertation et enfin une troisième sur l'organisation de café-débat.

    La prochaine réunion est prévue en octobre. Les équipes d'animation espèrent se réunir deux fois l'an. Un pari qui ne sera réussi que si elles obtiennent des avancées significatives. Sinon elles aussi se lasseront...