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  • Aujourd'hui Fête de l'énergie, découvrez l'APC

    NTI3300_225.png?1318351023Grande journée Portes-ouvertes

    à l’Agence Parisienne du Climat

    ou A.P.C.

    19 octobre 2011, de 10h à 17h
    sans interruption

    profitez d'une pause pour faire un tour dans le beau jardin du Parc de Bercy. Le Pavillon du lac baigne dans un environnement de rêve...
    La surprise en cadeau : une maison solaire
    Pour toute visite, repartez avec une petite maison équipée d’un panneau solaire à construire vous-même ou avec votre enfant !
  • L'orgue de cinéma, souvenir du Louxor

    document?id=15150&id_attribute=111En collaboration avec Histoire et Vies du 10e et l'AVROC (Association pour la valorisation et le rayonnement de l'orgue Christie), Les Amis du Louxor vous proposent, le 18 octobre à 19 heures à la Mairie du 10e, une conférence avec images et musique sur « L'orgue de cinéma, du Louxor au Gaumont-Palace », par Julien Girard et Michel Chazot.

    Véritable orchestre à lui tout seul, avec de nombreuses possibilités de bruitage, l'orgue était l'instrument-roi qui accompagnait les films au temps du cinéma muet.
    Cette rencontre sera également l'occasion de voir un court-métrage de 1972 rarement projeté, Un quart d'heure d'entracte, présenté par son auteur Alain Villain : on y voit le plus grand des organistes du Gaumont Palace, Tommy Desserre, toucher pour la dernière fois cet orgue mythique avant son démontage.

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    Conférence proposée le 18 octobre 2011 à 19h
    Mairie du 10e
    72 rue du Faubourg Saint-Martin

     

    L'orgue Christie, celui du Gaumont Palace, avait des concurrents, entre autres l'orgue Wurlitzer, dans les mêmes années, bénéficiant du talent d'un des premiers organistes à se faire un nom internationalement, Jesse Crawford. Ci-dessous le Chicago Theater en 1924 et Jesse Crawford à la console. On voit à l'arrière Orlando Marsch, l'inventeur d'un système expérimental d'enregistrement.

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    paris,10e,orgue,Wurlitzer,Chicago-Theatre,Crawford

    Vous voulez entendre Old Virginia Moon, enregistrement Autograph de 1924 par Marsch ? Cliquez.


    podcastparis,10e,orgue,histoire-et-vie-du-10e,histoire,conférence

     

    Retrouvez d'autres mélodies jouées par Jesse Crawford, toutes aussi anciennes, sur le site d'un Australien pour le moins passionné, Ian McIver.

  • Louxor : intox désintox

    paris,culture,patrimoine,louxor,cinémaLa nouvelle formule du quotidien Libération contient régulièrement une rubrique « Intox-Désintox ». Elle permet de relativiser certains propos d’hommes politiques qui souvent font un usage très abusif de certaines informations. Cette rubrique a un réel succès et Libération en a fait un blog.

    C’est avec cette approche que nous avons lu avec attention l’article quel traitement pour les décors peints du Louxor ? publié par l’association Les Amis du Louxor.

    François Loyer, historien d’art et d’architecture renommé, défenseur dès la première heure de la sauvegarde du Louxor dans son état d’origine, a bien voulu faire cette lecture critique avec nous. C'est aussi une occasion (et une leçon !) pour bien comprendre ce qu'est un défenseur du patrimoine.

    Plusieurs présupposés faits par Claire Bergeaud dans cette interview sont tout à fait critiquables, nous dit François Loyer.

    Lire la suite

  • Jacques Rigon quitte le commissariat central du 10e

    Jacques-rigon,commissaireLa lecture attentive des notes d'information de la Préfecture de police nous a appris que le commissaire divisionnaire Jacques Rigon, commissaire central du 10e arrondissement, a quitté la rue Louis Blanc, pour embrasser de nouvelles fonctions, celles d'adjoint au chef du 2e district et de commissaire central du 19e arrondissement.

    Comme d'autres qui avaient su apprécier pendant ces trop courtes années de présence au commissariat central du 10ème, son sens de l'écoute et l'importance qu'il attachait aux contacts avec les associations et avec le public, quel qu'il soit, nous regretterons son départ vers un autre arrondissement.

    Sollicité par l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, il avait participé à plusieurs reprises à des réunions publiques de ce CQ. Nous pensons notamment à la réunion au printemps 2009 sur le thème de la toxicomanie, déjà... le titre en était "Drogue dans notre quartier". De même il avait accepté de recevoir Action Barbès pour faire le point sur la situation de notre quartier, chaque fois que nous lui en avions fait la demande, et était venu répondre aux questions de nos adhérents en direct au cours de notre assemblée générale de 2009.

    Nous lui souhaitons bonne route.



  • A ne pas manquer : les Stein et leur collection au Grand Palais

    Loin de Barbès, certes, mais est-ce bien une raison pour passer sous silence cette exceptionnelle exposition ? Il va falloir se battre une fois de plus pour entrer dans le musée à un horaire où il n'est pas pris d'assaut par les touristes, les cars de jeunes retraités, venus tout exprès.... Quelle joie que la peinture captive tant de personnes ! Mais quel dommage qu'il faille partager cette passion avec tant de monde...

    Du 5 octobre 2011 au 16 janvier 2012, musée du Grand Palais



    Découvrez "Matisse, Cézanne, Picasso... l'aventure des Stein" au Grand Palais sur Culturebox !

  • Dernier jour pour apprendre à faire des économies d'énergie dans votre copro....

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    Le jeudi 13 octobre, organisé en partenariat avec Planète Copropriété, association à laquelle est adhérente l’Agence Parisienne du Climat, est dédiée aux économies d’énergie et au développement durable en copropriété.

    Retrouvez un Conseiller Info Energie Climat sur le stand Espace Info Energie.

    Ne ratez pas la conférence sur l’accompagnement des rénovations énergétiques, le 13 octobre à 14h15, avec la participation de l’Agence Parisienne du Climat.

    Halle Freyssinet, 55 bd Auriol, Paris 13e

    13 octobre 2011, de 9h30 à 19h.

    Entrée libre et gratuite (9h - 18h45).

  • Trudaine et l'école de commerce

    Nous avions suivi dans le cadre du conseil de quartier Trudaine Rochechouart le dossier de l'école de commerce située au 39, avenue Trudaine.

    Après plusieurs réunions entre les habitants de l'avenue Trudaine et de la rue Bochard de Saron, la commission d'urbanisme du CQ et les élus impliqués dans l'urbanisme, les inquiétudes avaient baissé d'un cran. Au printemps, il semblait acquis que le façade du bâtiment serait conservée et l'on s'orientait vers une construction respectueuse des hauteurs autorisées par le plan local d'urbanisme. Puis la demande de permis de construire a de nouveau fait bouger les lignes. Une brève information dans la lettre d'information de la mairie d'octobre revient sur le sujet :

    « Je souhaite informer les habitants du 9e que le Maire de Paris a refusé de délivrer le permis de construire sollicité par la société Nacarat pour réaliser un projet de surélévation au 39 avenue Trudaine, par un arrêté du 6 septembre. La société devra donc présenter une nouvelle demande concernant un nouveau projet à cette adresse. Dans le cadre de l'instruction de ce permis, j'avais émis le 29 juillet un avis défavorable, comme je m'y étais engagé lors de la réunion publique du 29 juin dernier ».

    Jacques BRAVO, Maire du 9e arrondissement

    A suivre.

    Extrait de la Lettre d'info de la mairie du 9e du 3/10/2011

  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

    Paris,18e,conseil-de-quartier-Montmartre,propreté

    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Mairie du 9e - mairie du 10e - mairie du 18e, conseil d'arrondissement ce soir

    paris,10e,conseil-d'arrondissement,délibérations,subventionsLe prochain conseil d'arrondissement du 9e aura lieu le lundi 10 octobre à la marie du 9e. Voir l'ordre du jour en ligne.

    Outre les traditionnels sujets relevant de la compétence des arrondissements, un point intéresse plus particulièrement le carrefour Barbès, au moins indirectement. Il s'agit d'une proposition de voeu émise par la majorité municipale à propos de l'envahisssement des cars dans l'arrondissement. Si ces derniers temps les choses s'étaient un petit peu arrangées boulevard de Rochechouart, il est clair que les cars sont de retour, déversant leurs flots de touristes au pied de la Butte. Bien sûr le tourisme est important, mais la vie quotidienne des riverains tout autant. A suivre

     

    paris, mairie,10e

     

    Le prochain conseil d’arrondissement du 10e aura lieu le lundi 10 octobre à la mairie du 10e.

    L'ordre du jour comprend plusieurs délibérations concernant des subventions à des associations : FNACA (10e), Emmaüs (1er), Horizons (10e), associationFranco-asiatique pour l'enfance pour la crèche Yves Toudic, Croix Rouge Française (15e) pour la crèche collective Gabriel de Mun (1Oe), AIRES 10 (10e), deux associations sportives du 10e, association Espace Farabi, ARC 75 (4e) pour l'accueil des familles du Club Tournesol.

    C'est aussi lors de ce conseil que les élus valideront le changement de dénomination de la rue Jean Moinon, qui deviendra très justement rue Jean et Marie Moinon.

    Enfin, une délibération qui concerne de près de notre quartier, les élus voteront (au moins ,on l'imagine) la location par bail emphytéotique au profit de Paris Habitat-OPH, de l'immeuble communal 158, boulevard Magenta (10e).

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    document?id=5&id_attribute=52Au conseil d’arrondissement du 18e, les élus débatteront également du bien fondé de nombreuses subventions, d’abord culturelles, aux associations Le Petit Ney, La Reine Blanche, La Compagnie Susceptible, des associations qui gèrent des lieux d’accueil, L’Araignée Gentille, la Salle Saint Bruno, ou sont actives dans l’animation comme Simplon en fêtes, parmi d’autres. Vous en trouverez le détail dans le document que nous fait parvenir réguliuèrement la mairie du 18e, c’est ici.

    Une délibération intéressante nous donnera des informations sur le photovoltaïque. En effet, Michel Neyreneuf, adjoint au maire chargé du logement dans le 18e, défendra le principe de vente de l'électricité d'origine photovoltaïque produite sur des bâtiments municipaux pour 7 installations produisant 141,6 MWh par an et la signature des contrats d'achat de l'électricité établis par EdF pour un montant global de recette annuelle de 49 370 Euros.

  • des vidéos..... interactives pour un dimanche gris

    Ce dimanche s'annonce beaucoup moins ensoleillé que ces derniers jours. Pourquoi dans ces conditions ne pas jeter un coup d'oeil sur ce site ? 

    Je ne sais pas vous… mais moi, j’aime les courts métrages, les vidéos un peu dérangées, pour ne pas dire déjantées. Si vous partagez ce goût, je vais vous tendre une perche, un lien plutôt, vers un site qui en propose une certaine quantité, en toute hétérogénéité, et offre de surcroît l’interactivité. Vous pourrez suggérer des mots qui définissent un thème après que le logiciel a reconnu ce dont il s’agit… à tâtons. Vous visionnez une courte vidéo, une minute tout au plus. Puis des chiffres sont proposés, assez hétéroclites également. Un exemple ? La valeur du marché de la pizza surgelée (en millions… en millions de quoi, on ne nous le dit pas. Disons de dollars.) Et là, on comprend que la France n’est pas les States. Si en France le chiffre annoncé est de 107 millions de “?”, aux USA, il est de 6 480 millions de “?”. On aurait aimé avoir une idée des sources. Pas grave.

    Laissez-vous guider au gré des mots et des suggestions que génére le site. C'est LÀ.

    paris, gaité-lyrique,code-barre

    Code barre : un voyage interactif bizarre, au gré des mots d'objet de la vie quotidienne qui vous viennent à l'esprit. Il sera repris à la Gaïté Lyrique, espace des cultures numériques parisien. --> La Gaîté lyrique, 3 bis, rue Papin, Paris-3e. Mo Réaumur-Sébastopol. Du mardi au samedi de 14 h à 20 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Jusqu'au 10 novembre. Entrée libre.

    Ce que dit Le Monde pour vous donner une idée plus précise de la chose....

    Le principe de ce webdocumentaire est de faire de l'internaute un acteur, plus qu'un simple spectateur. En lisant le code-barres d'un objet avec votre smartphone (après avoir téléchargé l'application « Code-barre » sur iTunes Store) ou avec webcam connectée au site Internet Codebarre.tv, vous déclenchez un film d'une minute en lien avec l'objet en question. En soixante secondes, clés, Post-it, machine à laver, chaussure, préservatif, cafetière, pince à épiler, cigarette, voiture, biscuit, rouge à lèvres... tout y passe. Des vidéos d'artistes à partager, que les internautes peuvent enrichir, soit en postant sur un blog dédié un texte et une photo de leur totem, soit en scannant de nouveaux objets qui iront enrichir la base de données du projet Code barre. Une manière inédite d'accéder à des créations multimédias grâce aux technologies modernes.

    Quand on préfère la simplicité, les vidéos sont très accessibles sur l'écran d'un ordinateur, il n'est pas vraiment nécessaire de charger une application sur iTunes.

  • Des messages alarmants

    Nous recevons de temps en temps des messages d’inconnus du quartier qui nous connaissent malgré tout, à travers une participation à une réunion en mairie ou à un conseil de quartier, ou encore grâce à un surf sur internet qui les a conduit sur notre blog.

    Pas même adhérents, pas même voisins proches, mais animés du besoin de dire ce qu’ils pensent de la situation, de leur environnement, le dire à des personnes qui les entendraient, témoigner que parfois trop, c’est trop, y compris quand on est conscient que rien n’est simple, que les causes du mal sont complexes, que les solutions sont difficiles à mettre en œuvre.

    Ce lundi, nous avons reçu un long message de ce type. Ce n’est pas le premier. D’autres ont porté davantage sur la propreté, les tags, les vendeurs à la sauvette. Nous avons toujours répondu et relayé vers les élus, en ajoutant les compléments d’information dont nous disposions, en regroupant les témoignages pour leur donner plus de poids. Cette fois, le message se concentre sur la situation aux abords de l’Hôpital, à la sortie de la gare du Nord, côté rue de Maubeuge, et au cheminement rue Ambroise Paré. Une zone précise où se concentrent un marché de la drogue et les allers et venues des usagers, vendeurs et acheteurs de substances illicites.

    Coïncidence ou téléscopage de deux constatations : nous avions prévu de réagir à une invitation de la mairie de Paris, à travers sa Mission de prévention des toxicomanies – DASES,  à participer à une conférence sur les salles de consommation à moindres risques qui avait lieu le mercredi 5 octobre au Salon des arcades de l’Hôtel de Ville. Notre article est en ligne sur le blog à la date du 6 octobre. Le message de notre interlocutrice est ici ci-dessous : elle nous a autorisés à le diffuser.

    Je sais bien que ça paraît chaque fois un peu mesquin de s'inquiéter de son bout de chez soi, mais allez, je vais passer outre cette réserve et râler un bon coup sur mon bout de chez moi.

    En l'occurence, mon lieu de passage quotidien, journalier, et qui, s'il ne fut jamais buccolique, devient franchement sinistre et glauque.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionLa rue Ambroise Paré que j'emprunte depuis plusieurs années, contre laquelle je râle et peste au gré de sa saleté et de sa puanteur : de l'angle avec la rue Guy Patin et son urinoir sauvage - à noter que le bitume est brulé par les coulées d'urine ; depuis plusieurs semaines y est aussi abandonnée une barrière, allez comprendre pourquoi – jusqu'à l'entrée du RER rue de Maubeuge – idem pour les odeurs avec en prime la crasse, les poubelles non ramassées, en hiver les éclairages défaillants, les changements incessants de sens de circulation.

    Itinéraire de semaine. Il existe une variante possible le week-end, pire en crasse et odeur, le passage par les marches qui conduisent à la Gare du Nord, coté taxi.

    La mairie que j'avais interpelée à ce sujet il y a déjà 1 an – quand les algecos des chantiers de la Gare occupaient les ¾ du trottoir Maubeuge obligeant les piétons à s'enfiler les uns derrière les autres entre crottes de chien, cheminées des parkings, sans ampoule au lampadaire – la mairie donc me répondait que vivre à coté des gares avait quelques inconvénients ! Pertinent...

    Avec un certain fatalisme, j'observe que la propreté est un combat ardu quoiqu'entreprenne la mairie. Alors, j'enfouie mon nez dans mes cheveux et je passe.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionNon, ce qui m'inquiète, c'est les morts-vivants comme j'ai entendu les nommer une concierge de la rue Ambroise Paré. En 5 ans de temps, la rue est devenue un marché régulier où il y a de plus en plus de monde et toute la journée. La semaine dernière, à 8h du matin, j'ai vu deux gamines se précipiter au lieu de rassemblement, là, devant l'entrée des bureaux de la SNCF et interpeller les gens en quête de leur vendeur. Ca m'a plombée.

    Alors certes, jusqu'à présent, une certaine organisation des trottoirs réserve celui coté SNCF au marché, l'autre, coté Lariboisière, aux piétons. M'enfin, le marché a vraiment la côte : un seul trottoir va finir par faire juste. Certes aussi, je n'ai assisté à aucune violence visible, à aucune intimidation, si ce n'est des gens abimés et paumés (il y a eu meurtres quand même en 2009). Mon sentiment est que ce coin est lâché, abandonné ; en dehors de l'association Gaia régulièrement présente avec son bus (dorénavant 2 à 3 fois par semaine), aucune présence de personnes, pas de flics ou si peu que ça compte pour du beurre (la dernière fois où j'ai vu des uniformes, ils mettaient des PV aux véhicules ; c'est sûr qu'en matière de contrôle de la toxicomanie, c'est efficace !) : c'est là, que ça y reste ! Après tout, une partie de la rue est occupée par l'hopital et des bureaux, d'où moins de riverains, donc moins de protestations...

    Doit-on être fataliste là aussi ? Il y a des consignes pour éviter ce secteur et les remous qu'une intervention policière pourrait créer ?

    Il est impossible de décourager l'incrustation de ce marché dans ce bout de rue bien moche déjà ?

    Voilà...

    Merci si vous pouvez d'une manière ou d'une autre relayer l'info qu'il existe rue Ambroise Paré un marché de la dope qui s'incruste.

    Par ailleurs, la semaine dernière avait lieu une réunion du conseil de quartier (C.Q.) Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (lien vers le site des CQ du 10e). Le thème principal en était le logement dans le 10e, quels constats et quels enjeux ? Toutefois les animateurs, juste après leur présentation des règles du conseil de quartier, ont demandé au représentant de Coordination toxicomanie de faire un point, comme un retour sur le dernier CQ, en avril 2011 consacré à l’errance entre les deux gares, de rappeler ce que sont les Caarud, de dire aux habitants comment leurs animateurs travaillent dans ce secteur. Et surtout comment ils espèrent pouvoir intervenir différemment à l’avenir. Le projet est de reconquérir un territoire. C’est bien de cela dont il s’agit en effet. Les trois médiateurs qui interviennent près de l’Hôpital, autour du dispositif de distribution de seringues, situé rue de Maubeuge, avec le bus Gaia stationné à proximité, ont pour mission d’accompagner le processus de réduction des risques mais également de mener une médiation sociale. Sur cette emprise SNCF, à la sortie du parking Vinci, près du distributeur, entre l’entrée de l’Hôpital et les quelques commerçants de la rue, la situation est préoccupante – comme en témoigne si justement le message de notre correspondante -. Il faut certes recréer des liens entre les habitants qui désespèrent de la situation dans leur rue, contacter les commerçants, les gardiens d’immeubles, sensibiliser les riverains. Mais il faudrait réellement faire pression sur le législateur pour qu’il se montre moins obtu face à des solutions expérimentales. Seule une opinion publique – et donc un électorat potentiel – est en capacité de faire avancer les choses. Encore faut-il que l’information cherche à l’atteindre. Que la communication ne se limite pas à informer des publics déjà convaincus. C’est déjà ce que nous écrivions jeudi.

    Les expériences réalisées dans des villes comme Bilbao, Rotterdam ou Vancouver, qui faisaient l’objet de cette conférence (lien vers le programme en pdf),  montrent qu’une autre approche est possible. Une approche qui tente de rendre un peu de dignité aux usagers des drogues et un peu de tranquillité aux riverains de ces zones où se concentrent les problèmes. C’est maintenant dans les quartiers qu’il faut apporter ces vidéos, projeter ces documentaires édifiants, faire venir les chercheurs et les médecins. Ne tardons pas. Même les meilleurs fatiguent.


  • les conférences sur les salles de consommation à moindres risques

    Dans notre bulletin d’information, nous nous sommes fait l’écho plusieurs fois de l’expérimentation intéressante des salles de consommation, sous-entendu de drogues,  à moindres risques dans des villes étrangères, comme Genève et Bilbao. (Voir bulletin n°23 de mars 2010, page 5 et bulletin n°25 de novembre 2010 page 4)

    Nous avons aussi participé à des conférences, des colloques, des réunions sur ce thème (à l'Hôtel de Ville sous l'autorité de Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire chargé de la Santé, dans le 18e, animée par Coordination Toxicomanie, à la mairie du 10e pour une restitution d'enquêtes très complètes sur la jeunesse et ses comportements face aux drogues une autre fois...) et enfin, lors de notre assemblée générale de novembre 2010, nous avions invité des experts parisiens pour présenter à nos adhérents un  état des lieux : Marguerite Arène, Pierre Leyrit et le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen (Mission de prévention des toxicomanies-Dases / Coordination Toxicomanie).

    Or depuis l’été 2010, la publication du rapport de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et les prises de positions de Roselyne Bachelot, notamment, vivement recadrée par le gouvernement Fillon, nous assistons à une mise sous le boisseau de toute la problématique. Pourtant les différents rapports publiés par l'OEDT (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies) ne laissent pas beaucoup de doute sur la progression du mal. Alors quoi ? On oublie ou on regarde ?

    Il ne faut rien attendre du côté de l’état qui est farouchement opposé à toute avancée dans ce domaine. Jean-Marie Le Guen évoquait un mur idéologique en juin dernier lors d’une conférence à la Bourse du Travail sur les salles de conso. Ce gouvernement est opposé à l’idée même que la toxicomanie existe et existera, qu’elle est inhérente à la condition humaine, que jamais on ne parviendra à l’éradiquer. Mais qu’en revanche on puisse la circonscrire, diminuer le calvaire des toxicos, limiter les risques qu’ils courent et qu’ils font courir, réfléchir aux conditions qui conduisent à la prise de psychotropes, remonter les filières qui dispensent  la petite mort, qu’on observe le mal sereinement au lieu de le criminaliser d’entrée de jeu…

    Ce gouvernement préfère faire l’autruche et regarder ailleurs. Chacun tentant de protéger ses propres rejetons. Restent ceux que personne ne protège. Ils sont de plus en plus nombreux. Ils errent dans nos rues, un chien en laisse, les yeux troubles. Les habitants du quartier, dont nos adhérents, nous le disent tous. Le marasme de l’emploi des jeunes ajoute son quota de désespoir. Puis ils vieillissent, car les toxicomanes vieillissent aussi, quand ils ne meurent pas d’une overdose ou du sida. Et toujours la rue. Bien entendu nous parlons ici de la situation des toxicomanes « confirmés », pas des fêtes du week end avec cannabis à volonté et alcoolisation souvent excessive, bien que… il faille toujours rester vigilant. On ne tombe pas dans la drogue sans signes avant-coureurs.

    paris,salle-de-consommation, hôtel-de-ville, prévention-de-la-toxicomanieLa Ville nous invitait à nouveau à participer à une conférence débat hier à l’Hôtel de Ville sur ce même  thème : « Les salles de consommation à moindres risques pour usagers de drogues ». Il est louable, et nous l’en remercions, de continuer à organiser des conférences qui réunissent les experts, les médecins spécialisés, les associations qui travaillent sur le sujet, en somme un public convaincu, mais si nous voulons que l’opinion publique parisienne se familiarise avec cette idée, avec cette expérimentation qui a fait ses preuves ailleurs, il faut venir la lui présenter dans les quartiers, où en toute logique ces salles devront être implantées. Faute de quoi, en tant qu’opinion publique, elle ne pourra jamais faire pression sur les autorités nationales qui s’opposent au processus et à l’ouverture de tels lieux. C'est la position que nous n'avons cessé d'affirmer auprès des élus et notamment dès notre première entrevue avec le directeur de cabinet de J.M Le Guen.

    Entretien avec Jean-Marie Le Guen en mai 2011

    Dans notre quartier, c'est une nécessité. N'attendons plus.