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  • Concert ce soir rue Pierre l'Ermite : musique indienne

    De nouveau, de la musique près de chez vous, dans un cadre très agréable, au coeur de la Goutte d'Or, ce soir à 18h, chez Alban Caussé, 3,rue Pierre-l'Ermite.

    Annoncez-vous au 06 60 87 75 46 car si l'entrée est libre, elle reste dans la limite des places disponibles. Participation libre au profit de l'association ActionsTiersMonde. 

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    Pour débuter l'année, Alban Caussé propose un voyage au cœur de l'Inde et de sa musique avec les "frères Kawa" qui sont de passage à Paris. Originaires de l'Inde du nord (Jaipur), ils nous offrent une soirée exceptionnelle de Tablas et de Sarangui, instruments traditionnels. Issus d'une famille de musiciens depuis plusieurs générations, ils perpétuent la tradition de cette musique séculaire et de ses codes. C'est une occasion rare d'approcher cette musique et ses interprètes. Alban espère que vous serez plus que jamais curieux et nombreux à cette occasion.
    Cliquez ici pour une biographie plus complète des musiciens.
  • Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord ce soir

    C'est dans la salle des fêtes de la mairie du 10e qu'aura lieu cette année le concert annuel de l'harmonie du Chemin de Fer du Nord.

     

    Samedi 26 janvier à 16h30 


    Salle des fêtes de la mairie du 10e 


    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Au programme :

    • Slavia, Jan Van der Roost
    • Sur un Marché Persan, Albert W. Ketelbey
    • Apocalyps II, Piet Swerts
    • Carpe Diem, Jean-Philippe Vanbeselaere
    • Libertango, Astor Piazzola
    • Le Chemin de Fer du Nord, Stéphane Loridan

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  • La poissonnerie de la rue des Martyrs

    La poissonnerie bleue de la rue des Martyrs est fermée. Vous l'aviez noté aussi ! Une belle poissonnerie, installée depuis bien longtemps et fréquentée par tous les amateurs de poissons du quartier. 
    Que s'est-il passé ? 
    Un départ en retraite sans repreneur ?? 

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    Nous nous sommes renseignés auprès de l'élu du 9e chargé du commerce (notamment du commerce, car ses délégations sont plus vastes) : "Elle a effectivement fermé fin novembre, par suite d'un litige privé entre le bailleur et le commerçant. Le local est concerné par la disposition du PLU qui protège les locaux artisanaux rue des Martyrs. Seul un artisan est donc susceptible de reprendre ce local. A notre connaissance, pas moins d'une quinzaine de poissonniers ont manifesté un intérêt et deux offres seraient en cours d'examen par le propriétaire bailleur, en vue d'une reprise effective qui serait programmée en février." Merci à Frédéric Hervo pour ces informations.
     
    Concernant la protection de l'artisanat local, Pauline Véron, ajointe au maire de Paris et élue du 9e, nous disait également qu'elle se félicitait de cette clause qu'elle avait contribué à faire inscrire au Plan local d'urbanisme (PLU) lors de sa dernière mouture, car elle renforce les moyens de la municipalité pour veiller au maintien des commerces de bouche, notamment, mais de l'artisanat parisien en général. 
    Nous sommes heureux de cette issue, car les poissonneries ne sont plus très nombreuses. Doit-on y voir à nouveau un signe de l'intolérance des habitants à l'égard de nuisances, cette fois olfactives ?
  • Sur les pas de Gervaise - suite

    A la suite de notre article sur Gervaise et la Goutte d'Or, un de nos adhérents et fidèle lecteur nous a écrit. Voici son message .... Nous le remercions pour ces pages relatives à la Goutte d'Or qu'il nous a fait connaître.

    « Les quelques lignes que je vous soumets (voir transcription ci-dessous) relatives à la rue de la Charbonnière et aux parages de celle-ci (jusqu'au boulevard de la Chapelle) donnent pourtant à voir une misère et des problèmes sociaux guère différents de l'évocation de Zola. Nous sommes pourtant vers 1910 et les auteurs (Léon et Maurice Bonneff, écrivains "prolétariens", auxquels je suis apparenté) enquêtent sur les ravages de l'acoolisme, y compris ce que nous appellerions l'"alcoolisme mondain". Ils dénoncent en particulier les cabaretiers, "mastroquets" et autres débiteurs de boissons, qui assujettissent leur clientèle ouvrière par l'alccol et la dette (ces enquêtes très détaillées ont paru sous le titre "Marchands de folie", Ed. Marcel Rivière & Cie, Paris, 1913, 186 p.).

    Les frères Bonneff (tous deux "morts au champ d'honneur", en 1914) sont les auteurs de nombreux articles journalistiques (dans La Depêche du Midi, l'Humanité de Jaurès, etc.) et d'enquêtes sur la classe ouvrière et les "métiers qui tuent", parues en volumes; également de romans et piécettes de théâtre. »

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    L'arrière-Boutique

    La rue de la Charbonnière commence boulevard de la Chapelle et se termine rue de la Goutte d'Or. La première partie, du n°1 au n°17 et du n°2 au 20, n'offre rien de remarquable. Mais dans la seconde section, le passant constate avec surprise que la grande majorité des maisons, pour ne pas dire toutes, sont occupées par des débits et des hôtels.

    Derrière les vitres, devant les comptoirs, des filles postées qui cognent au carreau pour appeler les passants. Jadis, les trottoirs étaient infestés par les malheureuses : une plainte des habitants eut pour effet de leur interdire le stationnement sur la voie publique. Alors les cafés les recueillirent et les arrières-boutiques servirent d'alcôves. Dans ce quartier populeux, à proximité des grandes voies qui mènent à Clignancourt, à la Villette, au faubourg Saint-Denis, aux deux gares, les louches débits attirent les jeunes ouvriers. Ils trinquent avec les filles, et, de même que le mastroquet des Halles, ne loge sa clientèle que si elle absorbe au préalable absinthe et cognac, le cabaretier proxénète n'abrite les amours des passants que s'ils payent une contribution en petits verres. Jour et nuit, la maison distribue l'alcool et les plaisirs frelatés.

    Le soir, la rue de la Charbonnière, qui dans Paris n'a pas sa pareille, devient le rendez-vous des malandrins. A la lueur d'une lampe à pétrole qui fume dans l'estaminet, on aperçoit les filles et leurs protecteurs. Le samedi les bals-musettes reçoivent leurs habitués. Et c'est là que parfois la police opère des arrestations. Il n'est point rare qu'au milieu d'une danse la salle soit envahie par les inspecteurs, qui imposent silence aux musiciens de l'orchestre, enjoignent aux assistants de lever les mains ­– ceci pour échapper aux agressions de la bande – et appréhendent les hommes dont ils ont le signalement. Dans ce quartier où le commerce des vins prédomine, ce ne sont point seulement les marchands de charbon, les hôteliers, les épiciers, les buralistes, qui vendent l'alcool en importante quantité, mais aussi les maîtres de lavoir, qui tiennent cantine. Ils ont la clientèle des ménagères, blanchisseuses et repasseuses qui choquent le petit verre d'alcool avec les couleurs de lessive. Le bon marché du produit : deux ou trois sous le verre d'eau-de-vie, favorise la consommation. Rues de la Goutte-d'Or, de Chartres, boulevard de la Chapelle, les estaminets ne sont pas rares qui ressemblent à ceux de la rue de la Charbonnière. Un loueur de voitures tient un débit pour les marchandes des quatre saisons. Le matin, quand elles viennent chercher leur véhicule, le soir, quand elles le remisent, elles peuvent déguster les apétitifs dans la maison. Et tous les comptes se règlent sur le zinc, devant des consommations variées.


    Dans le fac simile édité en 1978 par Hachette du Guide Parisien d'Adolphe Joanne (édition 1863), on peut lire la description un brin méprisante ci-après :

    Marchands de vin - Liquoristes

    Nous n'avons rien à dire des marchands de vin, sinon que leurs établissements ne sont guère fréquentés que par les ouvriers, les commissionnaires et les cochers. On comptait avant l'annexion (1860 ndlr), plus de 4000 cabaretiers et marchands de vin au détail; ce nombre c'est certainement accru dans une très forte proportion depuis l'agrandissement de Paris.

    Les liquoristes chez lesquels il n'est pas de très-bon goût d'entrer, vendent au détail des fruits à l'eau de vie, des liqueurs, de l'eau de vie, du rhum, de l'absinthe, etc. La principale maison de ce genre est celle de la Mère Moreaux, place de l'Ecole, 4.


  • Une conférence sur la peinture de Géricault à la mairie du 9e

    Nous recevons régulièrement de la part de 9e Histoire la liste des activités que l'association propose. Cette fois il s'agit de peinture et la conférence aura lieu demain à 18h30 dans la salle du conseil de la mairie du 9e. 

    Pour profiter dans les meilleures conditions de cette conférence, nous avons regardé sur la "toile" ce qui valait à ce peintre du 19e s. sa réputation, son originalité et le souvenir qu'il laisse dans les esprits. Sa mort à 32 ans (1791-1824), son talent lui aussi très précoce, sa vie tourmentée d'artiste romantique ne sont pas étrangers à son aura. 

    doc-346.jpgEn plus du Radeau de la Méduse, chacun associe au nom du peintre l'image de ce fier cavalier domptant sa monture, cabrée, les naseaux dilatés... c'est "L'Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant". Le voici :

    doc-345.jpg

     

     

     

     

     

     

    Lors du Salon de 1812, Géricault est âgé de vingt ans. La légende rapporte qu'un cheval de trait, cabré dans le poudroiement de la route de Saint-Germain, inspira le peintre. Il sait réunir dans une puissante unité ses diverses sources d'inspiration : l'Antiquité, Rubens, l'influence de son premier maître Carle Vernet, celle de Gros, tout en les conciliant et les vivifiant par l'expérience d'une vision personnelle. Après la mort de Géricault, l’œuvre est achetée par le duc d’Orléans.

    Une composition originale

    Un puissant cheval gris pommelé se cabre devant un obstacle, écumant de sueur, les yeux exorbités de peur, les naseaux dilatés d’excitation. Pour le cavalier, qui reste bien ferme en selle, impassible, Géricault a fait poser un de ses amis lieutenant des chasseurs à cheval, Alexandre Dieudonné. Le cadrage de la composition est très resserré : le cheval dessine une diagonale ascendante vers la droite et occupe toute la largeur du tableau. Le ciel se scinde en deux - le crépuscule et le feu - suivant la même oblique. La ligne d’horizon, placée très bas, renforce l’effet de relief et projette le sujet vers le spectateur. A gauche, un cavalier sonne la charge, tandis que le chasseur achève le signal en abaissant son sabre dans un violent mouvement de torsion. Il semble s’adresser à ses troupes et pourtant son regard se perd vers un point invisible.

    Vous pouvez lire la suite sur le site du Louvre en cliquant ici. 

    Géricault fait sa première entrée au Salon de 1812 avec cette œuvre. A défaut d’un triomphe, il est néanmoins remarqué pour son originalité et sa puissance d’exécution et récompensé d’une médaille d’or. 

    Le conférencier s'attachera particulierement à analyser et faire découvrir le cheval dans l'oeuvre de Géricault. il s'agit de Jean-François BELHOSTE, ingénieur centralien, historien des techniques et directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (4° section) qui est passionné par cette question.

  • Métro Barbès Rochechouart

    La RATP publie régulièrement des statistiques à propos de la fréquentation des stations de métro à Paris.

    L'agence Data Publica en a fait une présentation originale très bien conçue qui donne le nombre de passagers par an et le rang de la station sur les 301 que compte au total la capitale.

    Barbès Rochechouart est en bonne place avec quelques 9 323 474 personnes par an, se plaçant ainsi à la 20e place.

    Sans surprise, la station Gare du Nord est en tête avec plus de 48 millions de passagers par an.  Si on y ajoute la station Gare de l'Est-Verdun (de son vrai nom..) toute proche avec ses plus de 19 millions de voyageurs (5e place), on a une petite idée des flux dans le quartier, c'est considérable.

    Pour voir l'infographie cliquer sur la carte ci-dessous

    Trafic voyageurs RATP par station.JPG

     

    Pour ceux qui veulent s'amuser avec ces chiffres, nous joignons une feuille de calcul Excel

    MetroTraffic.xls

  • Un nouveau revêtement anti-bruit


    paris,neige,Paris sous une neige de plusieurs centimètres, voilà bien longtemps qu'on n'avait pas connu cela. Pour ceux qui n'ont pas lapossibilité de prendre quelques jours de vacances à la montagne, c'est le moment d'en profiter. La neige craque sous les pieds et c'est bien agréable. Et surtout, les voitures, peu nombreuses, roulent très lentement. Neige et vitesse atténuent considérablement le bruit. Paris en "zone blanche" deviendrait vraiment plus calme.

     

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