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Rechercher : conseils de quartier

  • Retour sur le Comité de suivi de la ZSP

    Le mardi 11 septembre dernier, Action Barbès a assisté au commissariat du 19ème arrondissement à la réunion du comité de suivi de la ZSP "Barbès-Chapelle-Lariboisière". Côté police, étaient présents le commissaire divisionnaire Rigon, les commissaires du 10ème et du 18ème arrondissements et les responsables de secteur de la ZSP ; côté ville, Sarah Proust, adjointe au maire du 18ème arrondissement, et Stéphane Bribard, adjoint à la maire du 10ème arrondissement, tous deux chargés de la sécurité, ainsi que les responsables administratifs de ce secteur. Les associations et collectifs habituels étaient présents, à l'exception de l'association SOS La Chapelle qui avait fait savoir qu'elle boycottait cette réunion pour protester contre la dégradation de la situation durant l'été.

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    La réunion a débuté par le bilan des actions menées par les services de police sur le secteur de la ZSP portant sur les huit premiers mois d'activités en 2018, à savoir, 8791 faits constatés (contre 10140 pour la même période en 2017) dont 3171 de délinquance de voie publique (3282 en 2017). Même si elle n'est pas forcément palpable dans le quotidien des habitants, il y a une baisse significative des faits constatés, alors que le renforcement des effectifs policiers auraient dû au contraire l'augmenter. Si le chiffre des vols avec violence reste stable (824 en 2017 et 811 en 2018), celui sur les infractions aux stupéfiants est en nette régression avec une baisse de 11% (827 en 2017 et 736 en 2018). Concernant les ventes à la sauvette, sans distinction entre les différents types de vente, il a été procédé à 34297 évictions, 6820 PV simplifiés, 523 interpellations, l'ensemble représentant 76 tonnes de marchandises saisies.

    Pour ce qui est de la mairie du 18ème arrondissement, et de la DPSP en particulier, le bilan à huit mois montre une augmentation de 46% des PV pour dépôt sauvage, de 15% pour jet de mégot de cigarette et de 12% pour les ventes à la sauvette. L'ensemble représente 5094 PV. Il a été dressé 12506 PV pour stationnement gênant dont 5800 pour le seul secteur de Château Rouge. 

    La prise de parole des associations et collectifs s'est focalisée sur la situation de la place de la Chapelle qui s'est très fortement dégradée durant le mois d'août dernier. Une situation largement aggravée par l'absence d'éclairage public durant trois semaines. Tous ont déploré la gestion du problème par la mairie du 18ème arrondissement qui a tardé à réagir et dont la communication sur les réseaux sociaux a fortement agacé. Sarah Proust s'est abritée derrière des questions de délais d'intervention et la complexité des chaînes de procédure, une explication qui n'a satisfait personne. La situation s'est encore compliquée avec le démantèlement répété du campement sauvage d'usagers de crack à la porte de la Chapelle, qui a précipité un grand nombre de ces derniers dans les rues du secteur et un retour marqué à Stalingrad, recréant une situation de scènes de drogue qui avait disparue depuis plusieurs années à cet endroit. À notre avis, cela plaide pour l'ouverture d'autres salles de consommation à moindre risque (SCMR) que nous demandons de longue date, notamment pour les usagers de crack, l'éviction ne faisant que repousser encore et encore les problèmes créés par la consommation de drogues dans l'espace public. Cela éviterait également de laisser seule la SCMR de la rue Ambroise-Paré où prennent ancrage tous les usagers de drogue du Nord parisien.

    La question des "mineurs marocains" a été évoquée et particulièrement la venue d'une délégation consulaire du Maroc (et non la police marocaine comme il a pu être dit) pour collaborer avec la police française afin d'identifier ces jeunes. Ce travail a permis d'en identifier une trentaine ayant atteint la majorité. La police française a également échangé avec la police suédoise, la Suède connaissant la même présence de mineurs marocains mais dans des proportions beaucoup plus considérables qu'à Paris. Pour notre part, malgré les effort engagés par la ville, nous déplorons toujours qu'une solution durable de prise en charge de ces mineurs, souvent dans des états de santé très inquiétants, et sombrant durablement dans la petite délinquance, ne soit trouvée.

    Plus généralement, et quel que soit le secteur, Marcadet, Marx-Dormoy, La Chapelle ou encore Barbès, les associations et collectifs ont tous marqué leur impatience de voir se concrétiser enfin une réelle amélioration, notamment pour des phénomènes signalés et connus de longue date. En ce sens, Action Barbès a déploré que le pourtour de la station Barbès-Rochechouart soit toujours totalement confisqué par les "vendeurs de clopes", rendant très difficile la vie des habitants et des commerçants du secteur et en particulier pour le kiosque à journaux dont l'activité pâtit très fortement de cette situation. De même, nous avons déploré que perdurent des situations pourtant connues depuis longtemps des autorités, et laissent les habitants dans la perplexité la plus totale face à ce qui peut sembler être une forme d'impunité dont semblent bénéficier certains, à l'instar de cette association cultuelle qui transforme tous les dimanches le parvis de Saint-Bernard en parking ou encore tel café rue Cavé dont la clientèle s'éparpille tout autour et occupe les trottoirs créant une gêne incontestable pour les riverains.

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    Carotte de buraliste nuitamment installée au coeur du marché de vente de cigarettes, samedi 15 septembre 2018 (photo JRB)

     

    Le cours de cette réunion a été amplement marqué par l'agacement et l'impatience des habitants qui sont vraiment las d'un quotidien difficile sur certains secteurs et exigent de la ville et de l'État, via la préfecture de police, qu'enfin la vie de nos quartiers redevienne plus paisible et vivable pour tous, les habitants mais aussi les commerçants, les artisans et les visiteurs.

  • Les restaurants gagnent du terrain dans le haut de la rue de Rochechouart

    Si vous n’étiez pas encore convaincu que l’un des meilleurs business à Paris, quartier populaire ou pas, reste la restauration, voici quelques photos qui pourront peut-être achever de le faire. Il y a quelques temps déjà, nous avions observé les transformations du haut de la rue de Rochechouart, avant l’intersection avec l’avenue Trudaine. Restaurants, pizzeria, bar à bière, vente à emporter…. remplaçaient la supérette, la quincaillerie, le photographe…  
    Passée l’avenue Trudaine, les commerces étaient jusque là plus diversifiés : boulangerie, agence immobilière, horloger, maroquinier, salon de beauté, coiffeur, épicier, boucher, bijoux fantaisie, prêt-à-porter, etc, etc… et aussi quelques restaurants chinois ou turc. 
     
    Du point de vue architecture, cette partie de la rue de Rochechouart offre deux côtés assez dissemblables. Côté des numéros pairs, des immeubles variés, hauteurs différentes, trois, quatre ou cinq étages, balcon ou pas, volets ou pas… En revanche, côté des numéros impairs, une régularité irréprochable assez haussmannienne (!): cinq étages, balcon filant au cinquième, chambres sous les toits, cinq fenêtres en façade, un portail au centre surmonté d’un fronton, et flanqué d’une boutique de chaque côté. En conséquence les commerces sont nombreux. 

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    L’an passé, le Zaganin a laissé place à Avis de tempête, un bar branché qui a trouvé son public (des fans de sports collectifs?). Nous avons perdu un bon petit restaurant de cuisine française qui servait à l’occasion Sancerre et Quincy pas mauvais du tout. Ensuite les restaurants se succédaient : Au Boeuf braisé, une pizzeria, un restaurant libanais, un turc, en face des restaurants asiatiques … Ils se succèdent toujours mais ont changé d’enseigne : Bulldog 100% vegan remplace le Boeuf braisé (oups !), Walk Take Wok remplace une pizzeria, pourquoi pas…. Le Désir est toujours du Liban et livre à domicile vos falafels au besoin. En face aussi l’été a fait fleurir de nouvelles enseignes : la pharmacie à l’angle de la rue du Delta a laissé place à un bar à cocktails moderne, tout en verrière, qui fait petite restauration façon tapas et en début de soirée (18 h - 21 h) propose des tarifs Happy hour. Son nom ? Marty, tout en discrétion, visible sur l’ardoise du menu. Un peu plus haut le local de la Semaest a trouvé un preneur : Kazu, le menu à des prix très raisonnables offre des salades, classiques ou sur mesure, seules ou accompagnées de poisson ou viande.  À tester. 

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    Une découverte encore en cette fin d’été, un Leclerc Drive…. Drive est peut-être excessif, si l’on pense aux habituels "drive" hors les murs, qui permettent de récupérer la commande passée sur le net directement dans son coffre de voiture. Ce sera sans doute plutôt du "caddy drive" ! On nous dit qu'il s'agit d'un " drive piéton", dont acte.

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    Nous n’avons pas encore testé toutes ces nouvelles enseignes, à vous de nous dire à l’occasion ce que vous en pensez. 
  • Nouveau modèle de corbeilles de rue : encore raté !

    Au début de l'été 2019, on avait vu commencer le déploiement des nouveaux modèles de corbeille de rue - nous vous en avions parlé à la rentrée dernière -, un déploiement qui se poursuit toujours. Plus solide, "anti-rongeurs" et équipé d'un cendrier, ce modèle, nous promettait-on, viendrait corriger les défauts de l'ancien modèle, et que cette fois serait la bonne.

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    Un "ancien" modèle de corbeille de rue attendant son remplacement

    Le look de ce nouveau modèle est plutôt réussi, et nous espérions qu'enfin les rues parisiennes soient équipées de corbeilles de rue solides, esthétiques et durables. Mais quelques mois à peine après les premières installations le constat est amer : ces corbeilles de rues sont déjà couvertes de tags et d'autocollants, et surtout elles sont  fortement dégradées.

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    Un nouveau modèle de corbeille de rue et son cendrier, par terre à droite

    En effet, un petit tour de corbeilles, et l'on constate qu'elles offrent un aspect peu reluisant, elle sont systématiquement couvertes d'autocollants et de tags. Boulevard de Rochechouart, par exemple, c'est la totalité des corbeilles qui est concernée. Il faut dire que ce modèle offre des surfaces idéales pour que ceux dont l'étrange passe-temps consiste à mettre son nom ou sa marque sur une poubelle (!) puissent s'adonner à leur hobby favori. On y trouve aussi des affiches annonçant des spectacles, sur des poubelles, donc.

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    Côté cendrier, un dispositif amovible accolé à la corbeille, c'est une catastrophe : il est tellement facile de les enlever que déjà beaucoup de corbeilles ont vu le leur disparaître, tout simplement. Et ne parlons pas des portes sur le coté qui elles aussi s'ouvrent très facilement...

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    Le précédent modèle n'était pas une réussite, il avait vite montré des faiblesses structurelles, mais celui-ci semble battre des records en la matière. Il y a clairement un problème dans le processus de sélection, de conception et de tests pour ce type de mobilier urbain, dont le coût pour la Ville est loin d'être anecdotique.

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    On ne saurait donc pas concevoir des corbeilles de rue solides, esthétiques et durables, à Paris, au vingt-et-unième siècle ? Cela ne paraît pas être un défi insurmontable, bien d'autres villes y parviennent. Mais ce n'était manifestement pas le cas la fois précédente, cela semble prendre le même chemin pour celle-ci, la prochaine sera-t-elle la bonne ? Chiche !

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  • Exposition : ”De la couleur et de la vie avec Isma B”

    La Mairie du 9e vous invite à découvrir les oeuvres de l'artiste Isma B qui fêtent la vie retrouvée !

    Les illustrations pimpantes d'Isma B sont à découvrir du 1er au 15 juillet, dans la cour de la Mairie du 9e, sur les kiosques à journaux, dans les couloirs de métro du 9e, ou encore au square d'Anvers.

    Le magnifique et pétillant travail d'artiste d'Isma B vient ainsi éclairer le 9e arrondissement d'une lumière joyeuse et élégante. À travers les coups de crayon précis et délicats de l'illustratrice Isma B, ce sont cinq portes d'entrée de notre bel arrondissement que nous avons mis en avant : de l'Opéra de Paris aux Folies Bergère, en passant par le square d'Anvers et la Gare Saint-Lazare sans oublier la place Pigalle.

    Exposition en plein air, l'entrée est libre.

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  • Les Pleyel, au carrefour de la musique.

    medium_g._sand.3.jpgCourt préambule : notre historien du 9ème, Bernard Vassor, nous fait remarquer que le 1er Juillet est la date anniversaire de la naisance de George Sand (1804 soit 201 ans) et du décès de Erik Satie (1925 soit 80 ans), deux personnes qui ont marqué le 9èmeDe la rue Cadet à la rue de Rochechouart,de Mozart à Chopin, de Haydn à Berliozpar Bernard Vassor in André Roussard, Les Montmartrois, éditions Roussard Paris, ©2004Lieux du 9ème :9-11, rue Cadet - hôtel Cromot du Bourg (succession Dutuit)20-24, rue de Rochechouart - ateliers, salle de concert, dépôt de charbon, et réserves…Un Pleyel. Encore un nom propre qui devient un nom commun !!!medium_iganzpleyel.jpgC’est d’abord Ignace Pleyel, né le 18 juin 1757 à Ruppersthal en Basse-Autriche, qui va faire parler de lui. Il est l’élève privilégié de Joseph Haydn. En 1787, Maître de Chapelle de la cathédrale de Strasbourg, il épouse Gabrielle Lefèbvre, la fille d’un ébéniste strasbourgeois. Ils donneront naissance en 1788 à un garçon prénommé Camille, qui deviendra le futur associé de son père.Ignace est alors un concertiste réputé et un compositeur reconnu, les éditions de ses œuvres sont innombrables, le succès de la musique de Pleyel fut prodigieux ! Ses contrats pharaoniques.Dès 1784, Mozart, enthousiasmé par une œuvre de Pleyel écrivait à son père : « Il vient de paraître des quatuors d’un certain Pleyel qui est un élève de Joseph Haydn. Si vous ne les connaissez pas encore, essayez de les trouver, ils méritent toute notre attention. Ils sont très bien composés et fort agréables à entendre. Quel bonheur pour la musique, si Pleyel pouvait nous remplacer Haydn ! »Haydn quant à lui témoignera, après avoir craint « une guerre harmonique meurtrière » créée par des organisateurs de concerts pour des raisons publicitaires (déjà !) et le Maître incontesté dira : « Pleyel dès son arrivée, se montra d’une telle modestie qu’il a regagné toute mon affection. On nous voit très souvent ensemble. Nous partagerons notre gloire de manière juste, et retournerons chez nous avec satisfaction »Hélas, la postérité ignora Pleyel pendant deux siècles et ce n’est que depuis une dizaine d’années que l’on redécouvre Ignace Pleyel compositeur.Grâce à ses importants cachets, il ouvre boulevard Bonne Nouvelle, un magasin de musique et d’édition. Fortune faite, en 1795, il devient propriétaire de l’hôtel Cromot du Bourg où il installe les ateliers de fabrication de pianos. Il y donne dans les salons du deuxième étage des concerts dans ce qui sera la première Salle Pleyel. Après une carrière bien remplie, il se retire à la campagne, laissant à son fils le soin de continuer la factorerie de pianos.medium_camille_pleyel.jpgNé en 1788, Camille Pleyel dirige la maison à partir de 1824. En 1832 Frédéric Chopin donne son premier concert parisien dans les salons de la rue Cadet en compagnie d’autres pianistes virtuoses dont les frères Jacques et Henri Hertz qui étaient les concurrents facteurs de pianos de la rue de la Victoire. Chopin et Liszt ont toujours préféré les pianos Pleyel en raison de « leur sonorité argentine » Pendant son séjour à Palma avec George Sand, Chopin s’impatiente. Il demande à Camille de lui envoyer un piano Pleyel car il ne pouvait composer sans en avoir un :«Mon piano n’est pas encore arrivé. Comment l’avez-vous envoyé ? Par Marseille ou par Perpignan ? » Dans une autre lettre il indique : « Je vous envoie mes préludes que j’ai terminés sur votre pianino » (petit piano droit que l’on voit sur le daguerréotype joint)

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    Pour le développement de la fabrique, Camille Pleyel s’associe à Kalkbrenner, puis à Auguste Wolff, pour s’agrandir et s’installer dans le lotissement du 20-24 rue de Rochechouart.Auguste Désiré Bernard Wolff, né en 1821, remporte un premier prix de piano en même temps que Victor Massé fin 1839. Doué d’un rare esprit d’invention, il va apporter de nombreux perfectionnements et d’inventions comme l’échappement double, la pédale tonale, et de nouvelles combinaisons de constructions métalliques applicables à tous les climats.Camille Pleyel meurt le 4 mai 1853 laissant à Wolff son successeur une fabrique en pleine prospérité.Un incendie ayant dévasté les locaux de la rue de Rochechouart en 1851, la maison Pleyel-Wolff ira s’établir à Saint Denis sur une immense superficie qui occupe aujourd’hui le quartier Pleyel !Rue de Rochechouart, sur les ruines, un terrain vague va très longtemps rester. Une habitante du Neuvième arrondissement, se souvient avoir vu avant la guerre de 40 des wagons de chemin de fer réformés servir de classes pour des écoles primaires. Ensuite, ça sera un stade pendant plusieurs années. Durant l’occupation et à la Libération, un poste de secours de la Croix-Rouge aura ses quartiers à cet endroit, pour finalement laisser place à la rentrée de 1970 au Centre Valeyre.medium_pleyel_marie.jpgLa femme de Camille Pleyel, Marie Félicie Denise, fut aussi une grande concertiste. Avant son mariage, elle avait une foule d’admirateurs et d’amoureux transis, dont Hector Berlioz, qui apprit le mariage de la belle inconstante, au cours d’une tournée en Italie. Fou de jalousie, il acheta un pistolet à Rome avec l’intention de tuer son rival. Mais, c’est une autre histoire….Sources :Fétis, François-Joseph (1784-1871). Biographie universelle des musiciens, 8 volumes et 2 suppléments 1860-1868, T VII et VIII ET SUP II, librairie Firmin-Didot Paris 1867-1868.Cyprian Norwid, le Piano de Chopin, traduction de Christophe Jezewski, © éditions Richard Masse, 1983.Les Grands maîtres de la musique, 8 volumes, sd, ParisSous-Direction du Patrimoine Culturel 9-11 rue CadetArchives de Paris d1p4Archives privées Bertrand Vargas

  • Compte rendu de mandat

    La réunion annuelle de compte rendu de mandat tenue par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, se tiendra le Jeudi 8 Décembre à 18h45 salle Rossini à la Mairie du 9ème, 6 rue Drouot.

    Pour ceux que cela interesse et préparer cette réunion, l'Hôtel de Ville a mis en ligne un compte rendu pour les 12 derniers mois. Il est à votre disposition en cliquant ICI.

  • Les dates de septembre

    Quelques lieux et domiciles le concernant dans le quartier :

    Par l'intermédiaire d’Emile Bernard, il fait la connaissance du «Père Tanguy » rue Clauzel qui lui présente des oeuvres de Cézanne. En mai, sa mère achète le château de Malromé, non loin de Bordeaux, où Henri passera souvent ses étés. Il entre dans l'atelier du célèbre peintre de salon Léon Bonnat, situé au n° 30 de l'avenue de Clichy. Bonnat, qui deviendra professeur à l'Académie de Paris en 1883, est un professeur de dessin très sévère, mais il n'a guère d'estime pour cet élève. Après la fermeture de l'atelier Bonnat en septembre, Henri devient, comme la plupart de ses condisciples, l'élève de Fernand Cormon dont l'atelier se trouve 10 rue Constance. Il a pour camarades d'étude Rachou, Albert Grenier, Charles Laval, François Gauzi, Louis Anquetin. Chez Cormon, il fera aussi la connaissance d'Emile Bernard et de Vincent Van Gogh.

    1887 - Habite avec le médecin Henri Bourges au n° 19 de la rue Fontaine jusqu'en 1891. A Paris, il expose avec Van Gogh et Anquetin 62 boulevard de Clichy (au Tambourin) et 43 avenue de Clichy (le restaurant du Chalet) S'initie à l’art japonais comme la plupart des impressionniste  puis des « synthétistes »

     

    1884 - S'installe à Montmartre, 19bis rue Fontaine, comme sous-locataire de Lily et Albert Grenier. Fait la connaissance d'Edgar Degas, qui a son atelier dans la maison attenante (jusqu'en 1891), et lui voue une grande admiration. Ensuite, Henri loge et peint chez son ami Rachou, 22 rue Canneron, puis chez Gauzi, 7 rue Tourlaque

     

    1891 - S'installe avec Bourges dans la maison voisine, au n° 21 de la rue Fontaine. Séjours à Arcachon et Malromé en août. A l'automne, son cousin et ami Gabriel Tapié de Céleyran vient à Paris pour faire ses études de médecine. Premières gravures. Exécute A la Mie et la fameuse affiche du Moulin-Rouge qui le rendent célèbre dans le Tout-Paris du jour au lendemain.

    1897 - Nouvel atelier 15, avenue Frochot. Où il installe son atelier de lithographie, Publication de l'album Elles, fruit de son travail dans les maisons closes, dont le frontispice est  lithographié. Pour se rapprocher de son fils, en 1898, sa mère loue un appartement au n° 9 de la rue de Douai.

     

    17 septembre 1863 : décès d’Alfred de Vigny, né à Loches le 27 mars.1797 Alors que l'enfant a dix-huit mois, sa famille déménage à Paris, rue d’Artois (rue Laffitte). Officier d’infanterie, ses expériences l’influenceront dans son œuvre. Vers 1820, il fréquente Charles Nodier et Victor Hugo au « Cénacle ». En 1825, il épouse Lydia, une Anglaise. Vers 1830, il entretient une relation amoureuse avec Marie Dorval. En 1832, il publie Stello dans la Revue des deux Mondes dont il fait la lecture chez Tattet, 10 rue de la Grange Batelière. Publication de « Servitudes et grandeur militaires ». Rupture avec Marie d’Orval vers 1848. Selon certaines sources, Augusta Holmès  (que nous allons rencontrer au cours de la balade du 9 septembre) aurait été sa fille naturelle.  Il meurt le 17 septembre 1863, probablement d’un cancer de l’estomac.

      

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    3 septembre 1859 : naissance à Castres (Tarn) de Jean Jaurès (1859 - 1914), homme politique philosophe, historien et théoricien socialiste fut l'une des grandes figures du courant socialiste français. Ses prises de position en faveur du pacifisme le rendent très impopulaire parmi les nationalistes et il est assassiné au Café du Croissant, rue Montmartre à Paris le 31 juillet 1914. Son meurtrier, Raoul Villain, après 56 mois de détention préventive, est acquitté le 29 mars 1919.

    Le site de la fondation

     

     

    23 septembre 1865 : naissance de Marie Clémentine Valadon, dite Suzanne Valadon à Bessines-sur-Gartempe. De père inconnu, elle arrive à Paris à l’âge de 5 ans avec sa mère, une lingère qui fait des ménages. Elle travaille à 11 ans dans un atelier de couture, serveuse dans un restaurant, garde d’enfants, marchande de légumes aux Batignolles.

    Dans le cirque Molier,elle est acrobate jusqu’à ce qu’une chute ne brise sa brève carrière.

    En livrant du linge que sa mère avait « blanchi » elle fait la connaissance de Puvis de Chavanne dans son atelier du 11 place Pigalle. Elle se fait à l’époque appeler Maria, et racontera que toutes les figures du tableau de Puvis le Bois Sacré lui doivent quelque chose.

    Elle pose alors pour la princesse Mathilde, pour Henner, pour Guiseppe de Nittis, mais ne posera jamais pour celui qui allait devenir son mentor, Edgard Degas (qui la surnomme : la terrible Maria) et qui l’encouragera à peindre. Son premier  essai, de 1883, est un autoportrait prometteur. Celui-ci l’initiera à la gravure. Par la suite, ses amis Renoir, Zandomeneghi Toulouse-Lautrec - qui fut pour elle plus qu’un ami - transformeront Maria en Suzanne Valadon, artiste aimée et reconnue. Eric Satie, dont elle a fait le portrait rue Cortot, était tombé follement amoureux d’elle. Elle se marie avec un riche commerçant qui refuse de reconnaître son fils Maurice. Après son divorce, elle rencontra André Utter avec qui elle se maria (Maria) en 1914. Après avoir été célébrée par Apollinaire, Derain, Max Jacob, André Salmon et Mac Orlan, elle meurt en 1938.

    Sources : articles d’Alphonse Tabarant, Sophie Monneret : L’Impressionnisme et son époque, Denoël 1979

     

    Prosper MERIMEE, né le 28 septembre 1803 et mort le 23 septembre 1870

    Edgard. DEGAS, né 8 rue Saint Georges, décédé le 27 septembre 1917 article en cours sur Autour du Père Tanguy

    Louis PASTEUR, décédé le 28 septembre 1895

    Georges CLEMENCEAU, né le 28 septembre 1841

    Emile ZOLA, décédé le 29 septembre 1903

     

    Dates de septembre, par Bernard Vassor, avec la complicité d’Arlette Choury, Secrétaire des Amis de George Sand.

     

    4 septembre 1768 : Chateaubriand, François René, vicomte de (1768-1848) est né à Saint-Malo. Il est mort à Paris le 4 juillet 1848 et est enterré le 19 Juillet, selon ses dernières volontés, sur le rocher du Grand-Bé, dans la rade de Saint-Malo.

     

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    7 septembre 1801: Hortense Allard née à Milan. Maîtresse et muse de Chateaubriand, elle écrit des romans. Elle est l’amie de Béranger. Elle mourra brutalement en 1879. Son corps repose au cimetière de Bourg-la-Reine

     

    9 septembre 1901 : décès, auprès de sa mère, de Henri, Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Malromé. Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran. Il est né en 1864 à Albi. Son corps est inhumé à Verdelais.

  • Quelques jours de vacances

    Paris Neuvième prend quelques jours de vacances. Retour vers le 10 novembre.

  • Compte rendu de mandat

    medium_Bertrand_Delanoe.jpgLe traditionnel compte rendu annuel de mandat de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, aura lieu le jeudi 14 décembre à 18h45 salle Rossini à la Mairie du 9ème. Comme l’an passé, ce sera la dernière du marathon pour le Maire. L’exercice est intéressant dans son principe mais la forme prise par ces réunions a été jusqu’à maintenant un peu décevante, tant du côté du Maire qui s’est obstiné à répondre aux questions posées en séries que du côté du public, beaucoup de participants suivant le Maire dans sa tournée parisienne et lui posant toujours les mêmes questions (voir le CR de 2005).

    Pour préparer cette réunion, vous pouvez lire le document mis en ligne sur le site de la Ville : CR_Mandat_2006_B._Delanoe.pdf

  • Les dates de Décembre

    par Bernard Vassor

     

    Voici les dates anniversaires de personnalités ayant vécu ou fréquenté le Neuvième (sauf Mozart bien sûr) en collaboration avec Arlette Choury, Secrétaire des Amis de George Sand.

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    Alexandre Dumas 

    Edmond Rostand est mort (de la terrible épidémie de grippe espagnole) le 2 décembre 1918

    Alexandre Dumas  (père) disparu le 5 décembre 1870 - Voir l’article "Parcours Dumas"

    Mozart décédé le 5 décembre 1791

    Camille Claudel née le 8 décembre 1864 - Galerie « Art nouveau » Bing 22 rue de Provence, chez Blot, 7 boulevard de la Madeleine 

    Alfred de Musset né le 11 décembre 1810 - chez Tattet 10 rue Grange Batelière 

    Hector Berlioz né le 11 décembre 1803

    Alphonse Daudet mort le 16 décembre 1897 -Brasserie des Martyrs 9 rue des Martyrs

    Adam Mickiewicz né le 24 décembre 1796 -Rue Cadet 9 et 16

    Maurice Utrillo né le 26 décembre 1883 - Rue Saint Georges 41

    Liane de Pougy décédée le 26 décembre 1950 - Café de « La Nouvelle Athènes » 9 place Pigalle

    Maurice Rollinat né le 29 décembre 1846 (filleul littéraire de George Sand) - Concerts au Chat noir, et chez l’inventeur de la pile électrique Leclanché 9 rue Victor Massé

    Marie d’Agoult née le 30 décembre 1805 - Habituée du salon célèbre de « l’Hôtel de France » 19 rue Laffitte.

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    Marie d'Agoult

     

  • Point de vue

    Dès mon élection à la Mairie du 9e, avec mon équipe, je lancerai la création de "deux rues vertes" dans notre arrondissement et développerai davantage le tri sélectif adapté pour que les habitants du 9e soient de ce point de vue exemplaires.

    Mais l'écologie urbaine c'est aussi plus de propreté. C’est une question d’hygiène et de santé publique. Comme beaucoup d'habitants du 9e, j'en ai assez de la saleté dans nos rues et je sais comment y remédier. Ne vous y trompez pas, la Mairie d'arrondissement a un réel pouvoir en matière environnementale, encore faut-il savoir et vouloir s'en servir.

    Nous réorganiserons en profondeur les services de propreté du 9e. Comme les autres Parisiens, les habitants du 9e paient leurs taxes locales mais ils n’ont pas accès à la même qualité de service public. Les rues Rodier, Condorcet, Trudaine, Milton, Choron, Hippolyte Lebas, Lamartine, Turgot, Gérando, Dunkerque, Tour d’Auvergne, Montholon et Bochart de Saron ne sont pas collectées certains jours ! Je veux qu’aucune rue ne soit abandonnée.

    Nous créerons une brigade d’intervention rapide de propreté 24h/24 pour les rues, les squares et jardins publics de l’arrondissement.

    En matière de transports, nous donnerons la priorité aux transports en commun en s’assurant de la régularité du passage des bus en semaine, le soir et le dimanche. Nous mettrons en place des navettes propres pour rejoindre l’Ouest du 9e dépourvu en équipements sportifs et culturels, avec l’Est, le Centre Valeyre, le conservatoire et nos deux piscines.

    Nous sensibiliserons les plus jeunes à la qualité de notre environnement par l’organisation d’éco-événements pédagogiques.

    A la Mairie, nous mènerons une politique d’achat éco-responsable : fourniture de bureau, faible impression de dépliants et d’affiches, réduction des déchets. Nous sensibiliserons le personnel municipal aux enjeux environnementaux et à de nouveaux comportements au quotidien. Enfin, nous renouvellerons le parc existant par des véhicules propres, faiblement émetteurs de CO2. Nous nous engageons à mener des projets de constructions de bâtiments à haute qualité environnementale.

    Sur tous ces sujets, je sais pouvoir compter sur le soutien du Ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo.

     

    Ecologie urbaine - UMP.pdf

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    par Delphine Burkli - UMP790ac4ef5825c711b6a51fb151b0e235.jpg

     

     

     

     

     

    C'est justement parce que le 9e arrondissement est une ville dans la ville que nous devons nous efforcer de lui redonner de l'oxygène.

    La France avec « le Grenelle de l’Environnement » a enfin pris conscience des graves conséquences liées au changement climatique, mais c'est à chacun de nous de faire, chaque jour, un petit plus pour l'environnement.

    Collecte et traitement des ordures ménagères, transports, nuisances sonores ou pollution, l’écologie urbaine est bien au cœur des domaines d’intervention du Maire d’arrondissement, et donc du 9e. Le 9e doit participer à cet effort et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, avec mon équipe, nous voulons favoriser une politique de développement durable propre à notre arrondissement pour que chacun vive dans un environnement de qualité.
  • Point de vue

    Ainsi, nos transports influent sur la pollution mais aussi sur la vie économique et sociale ; l’urbanisme influe sur la vie économique et sur l’habitat qui influent sur le lien social, sur la pollution, sur les déchets…etc…

    Dans le 9e l’écologie urbaine s’attache à rénover les quartiers de manière écologique : développement des circulations douces et les transports en commun, maîtrise énergétique des bâtiments, plantation  de  végétaux. Elle conduit à favoriser la mixité tant des activités que la mixité sociale de manière a éviter les ghettos : les quartiers de bureaux désertiques le soir,    quartiers de résidences désertiques le jour, quartiers pour pauvres, quartiers pour riches. Ecologistes, nous souhaitons que dans un même quartier, dans un même immeuble des commerces, des bureaux, des logements, des personnes de conditions et d’origines différentes  coexistent. Nous souhaitons que les déchets soient triés pour être réemployés et connaître une seconde vie, grâce aux «ressourceries » que nous mettrons en place, soit pour  être recyclés et préserver ainsi les précieuses matières premières. Nous souhaitons la réduction de la place de l’automobile au profit des personnes, des transports en commun et des circulations douces, pour moins de pollution et plus de confort. Nous souhaitons végétaliser les toitures et les murs qui s’y prêtent et planter des arbres partout ou c’est possible pour embellir bien sûr mais aussi pour constituer des puits de carbone qui absorbent les gaz à effet de serre et pour préserver notre biodiversité urbaine partie intégrante de notre patrimoine commun. Et tout cela nous voulons le faire en liaison avec les habitants dans une volonté de démocratie et de justice sociale. L’écologie urbaine a toute sa place dans le 9e arrondissement de Paris et le 9e a besoin d’écologie urbaine.
     

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Par Nicole Azzaro – Les Verts55b0506cfc0e1312d5eca30cfe9c1db2.jpg

     

     

     

     

    L’écologie  a pour objet l’étude des conditions naturelles, culturelles, sociales, économiques dans lesquelles nous vivons. L’écologie a donc du sens quel que soit le milieu dans lequel nous vivons et  tout autant ou plus encore dans une ville ou un arrondissement aussi dense que  le 9e, ou l’environnement est tant modelé par les hommes. L’écologie urbaine prend en compte tous les paramètres de notre environnement : transport, urbanisme, habitat, économie, social. Tous ces paramètres sont liés entre eux et s’impactent les uns les autres. L’écologie urbaine recherche leur équilibre pour un développement harmonieux et respectueux de notre environnement.