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Rechercher : conseils de quartier

  • Fête de la Goutte d'Or et de la goutte de pluie !

    Souhaitons que les festivités ne soient pas gâchées par les petites averses de pluie qui commencent vraiment à nous saper le moral...

     

     

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  • Lancement de la campagne de collecte de la Banque Alimentaire

    images?q=tbn:ANd9GcTMbOpbofiS7Zx93mPUu8TVa6Hh8Ox9DxxeitvP6_U1tPseIWjIDevant une assemblée nombreuse, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, a rappelé que le 10e était un arrondissement de solidarité et d'engagement comme l'est la Banque alimentaire. C'est sans doute la raison du choix d'Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de l'exclusion, d'organiser le lancement de la campagne de collecte alimentaire dans cet arrondissement. Une première.

    L'an dernier, près de 400 cartons avaient été rassemblés dans cette mairie.

    Alain Seugé, président de la Banque alimentaire s'est félicité des 100 000 gilets oranges qui devront convaincre aujourd'hui et demain des millions de personnes sur tout le territoire d'accomplir un geste simple, acheter des denrées, en plus de leurs courses et les remettre aux bénévoles.

    « C'est une nécessité absolue, on ne peut pas laisser de côté 18 millions de citoyens européens dans cette situation de grande précarité alors même que l'aide alimentaire européenne est remise en cause ». Des propos repris d'ailleurs par les deux ministres présents, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion,  et Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.

    Au Salon de l'Agriculture en février dernier, Alain Seugé avait expliqué comment le partenariat avec la FNSEA pouvait être un atout pour la Banque alimentaire, particulièrement au niveau local. Ecoutez-le : 

    Hier soir, Olga Trostiansky a précisé que 200 agents de la ville sont engagés auprès des bénévoles. Paris consacre 6 millions d'euros, chaque année, à l'aide alimentaire. L'élue a insisté sur le choix de la Ville de privilégier la restauration sociale, car c'est une façon d'améliorer la qualité nutritive des repas distribués, ce qui reste difficile quand la distribution a lieu dans la rue. 5 restaurants solidaires sont déjà ouverts; un 6e le sera à la fin de l'année dans le 11e arrondissement et un autre, géré par les Restos du coeur, dans le 1er. « Nous comptons sur le gouvernement pour intervenir au niveau européen » a-t-elle conclu.

    Les associations elles-aussi participent activement : par exemple, l'association des Enfants du canal a images?q=tbn:ANd9GcSDPTWyBOILG-Sj_ZrQm31fc39HnO26UW_LoEOSalWwmw18-mtLrécolté 7,5 t de denrées alimentaires, ce qui a permis de nourrir intégralement 51 personnes et de fournir deux centres d'hébergement, dans lesquels les résidents participent eux-aussi à la collecte.

    M.-A. Carlotti ne veut pas se résigner.  Même si les chiffres, malheureusement ne cessent d'augmenter : il y a en France 400 000 personnes pauvres de plus que l'an dernier. Une Conférence de lutte contre la pauvreté et la précarité aura lieu les 10 et 11 décembre d'où devra sortir une feuille de route des futures actions. Pour la 1ère fois, la Banque Alimentaire a une ligne budgétaire particulière dans le budget de l'Etat et trois millions de personnes en profiteront.

    Au niveau européen, le Programme d'aide alimentaire européenne (PEAD) est en discussion ces jours-ci. Des menaces planent pour 2014 et des manifestations ont eu lieu à Bruxelles.

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    « 18 millions de pauvres dans 19 pays européens, ce n'est donc pas un problème spécifiquement français, a précisé Marie-Arlette Carlotti. Comment fera l'Europe si elle supprime les aides? Le gouvernement est déterminé pour qu'il y ait un fonds dédié et lié à la politique agricole (stocks). » 

    « Oui, l'agriculture est liée à la question alimentaire »,  a rebondi le ministre de l'agriculture.

    Il faut toutefois savoir que les excédents agricoles ont baissé et qu'on est passé progressivement à un système basé sur le soutien financier, or celui-ci a été remis en cause par certains pays. D'autres, comme l'Espagne et la Pologne notamment, restent cependant favorables à une redistribution des excédents.

    Se souvenir que 97 banques et antennes permettent de distribuer l'équivalent de 185 millions de repas par an à 5100 associations grâce au travail et à la générosité de 4500 bénévoles.

    Pensez vous-aussi à participer à cette entraide, indispensable pour beaucoup de familles et de personnes isolées.

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  • Projet de salle de consommation de drogues à moindre risque

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque a refait surface dans la campagne électorale et on pourrait s'en féliciter si c'était là l'occasion d'un véritable débat. Mais les opposants au projet n'y sont manifestement pas prêts et la récupération politicienne électoraliste va grand train. Qu'on en juge.

    Le 5 Février, le candidat tête de liste dans le 10e arrondissement pour le parti politique nouvellement créé Paris Libéré, Serge Federbusch, a organisé une réunion dite "débat sans tabou" sur le sujet que ces opposants, n'ayant pas très bien compris la nature exacte du projet, persistent à appeler "salle de shoot". Présents à ce débat, le politicien Charles Beigbeder et le président de l'association "Parents contre la drogue". Mais de spécialistes médecins addictologues, psychologues voire associations chargées de gérer des projets similaires, point. "Débat sans tabou" mais à sens unique. Nous n'avons à ce jour pas trouvé de propositions concrètes issues de ce "débat".

    Le même jour, Deborah Pawlik, candidate tête de liste dans le même arrondissement mais pour le compte cette fois de l'UMP, organisait une "opération coup de poing" boulevard de La Chapelle. On pourrait dire que nous avons mauvais esprit en faisant remarquer que Mme Pawlik et M. Federbusch sont en concurrence directe pour ces élections puisque ce dernier agit en dissidence du parti sous l'étiquette duquel il a été élu en 2008, à savoir l'UMP. Même sujet, même date, disons qu'il s'agit d'une heureuse coïncidence.

    N'ayant pas participé à la réunion organisée par M. Federbusch, nous n'en dirons pas plus. Par contre, à l'occasion de son "opération coup de poing", Mme Pawlik a fait diffuser un texte par courriel et un tract qui nous permettent de mieux connaitre sa position sur le sujet. Nous ne pousserons pas l'autoflagellation jusqu'à diffuser ce texte tant il est dans le déni de la réalité et empreint de mauvaise foi, mais nous pouvons le commenter.

    Mme Pawlik fait semblant de croire que l'éventuelle élection de Mme Hidalgo serait suffisante pour relancer le projet et le voir se concrétiser rapidement. C'est là une intoxication à destinées politiciennes électoralistes puisque en l'état actuel des choses, la reprise du projet ne peut se faire dès lors que la loi de 1970 n'a pas été modifiée. Cela ne dépend pas de la mairie de Paris mais du gouvernement et du Parlement. Mais Mme Pawlik n'est pas à ce détail près.

    Mme Pawlik prétend ensuite que le quartier serait condamné, sans bien préciser le type de condamnation d'ailleurs, mais il y a fort à parier qu'elle voit des hordes de toxicomanes et de dealers se ruer dans le 10e arrondissement. Jouer sur la peur du citoyen électeur fait aussi partie des actes à destinées politiciennes électoralistes.

    Ensuite, dans un français très approximatif, Mme Pawlik nous propose deux alternatives (sic) : "mise en place d'une structure d’accueil, de prévention, de suivi et d’accompagnement des toxicomanes, portée dans le cadre d’un projet “inter-arrondissement” {ndlr : arrondissement sans s} et "à l’extrémité nord de l’hôpital Lariboisière", c'est à dire en gros un projet édulcoré par rapport au projet actuel,  sans autorisation d'y prendre de la drogue pour les toxicomanes, toutes choses qui ont déjà fait par le passé l'objet de nombreuses expériences sans résultat probant, dans le 18e voisin par exemple où d'ailleurs une structure assez semblable à ce qui est proposé devrait ouvrir ses portes sous peu.. A croire aussi que Mme Pawlik ignore le grand projet de restructuration des hôpitaux Saint Louis Lariboisière Fernand Widal de l'AP-HP et qui concerne directement le secteur Nord de Lariboisière où un nouveau bâtiment devrait être construit.

    Enfin, la philosophie de Mme Pawlik et à n'en pas douter celle de son parti, est clairement explicitée dans sa conclusion : faire du quartier des deux gares, comme elle appelle cette zone, un lieu réservé au développement économique, le tirant selon elle "vers le haut" alors qu'un projet concernant les toxicomanes le tirerait vers le bas.

    La mauvaise foi, le déni de réalité l'emportent et on peut être triste qu'un réel débat contradictoire entre personnes responsables ne puisse être mis sur pied. Il est triste aussi de constater que les opposants au projet ne voient pas qu'il s'agit d'une question de santé publique générale et qu'ils se contentent de défendre des intérêts particuliers.

    En attendant, nous vous proposons un petit clip de 3 minutes qui nous ramène à cette réalité. Il nous dit pourquoi le projet de salle de consommation à moindre risque pour les toxicomanes est bénéfique pour les habitants du quartier Barbès et au-delà, mais aussi pour les toxicomanes eux-mêmes. Certaines images au début sont assez dures mais il nous faut regarder, nous, la réalité en face.


    A MOINDRE RISQUE par agathonart

  • Les abeilles parisiennes dans le cycle de conférences de Graine de jardin

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    Nous reprenons les coordonnées

    21 rue de Jessaint dans le 18e, métro La Chapelle

    tel : 09 82 42 43 46

    contact@grainedejardins.fr

    www.jardinons-ensemble.org

  • Rue de Dunkerque : de longs travaux de canalisation en perspective

    Mardi 6 octobre, on découvrait avec étonnement qu’à partir de son carrefour avec la rue du faubourg Poissonnière, tout le tronçon de la rue de Dunkerque qui mène au boulevard de Magenta était maintenant en sens interdit. En vue de travaux, importants de toute évidence, des barrières de protection réduisaient déjà sa largeur de moitié, deux panneaux de sens interdit avaient été placés à ce carrefour et un feu rouge installé juste devant la boulangerie qui fait l’angle. Mais d’explication aucune et tous les véhicules continuaient tranquillement à emprunter ce passage nouvellement interdit. Bigre !

    Comme cela manquait vraiment de transparence, à force de chercher sur le net, on a fini par trouver un début d'explication, assez laconique sur le site de la Ville :

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    Pour des travaux annoncés sur sept mois, on n'en savait pas plus. Réseau EDF, GDF, Eau... ?

    Explication fournie depuis sur un grand panneau posé à l’aval des barrières de chantier : il s’agit de la phase deux de l’opération "Villette-Passy" concernant le renouvellement d’une conduite de transport d’eau dans le 10e, rues de l’Aqueduc et Lafayette, boulevard de Magenta et rue de Dunkerque. Mazette, ça c’est de la canalisation !

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    Mais ce dimanche 11 octobre, certains véhicules (voitures, taxis, deux-roues motorisés) continuent à faire la sourde oreille à ce sens nouvellement interdit et empruntent toujours ce tronçon de la rue de Dunkerque en sens contraire. Et pourtant, de deux gros panneaux de sens interdit, on est passé à quatre maintenant pour les chauffeurs qui ne les auraient pas encore vus !

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    Les plus obéissants qui arrivent du haut Dunkerque doivent rejoindre le Magenta et la gare du Nord en tournant à gauche dans la rue du faubourg Poissonnière, puis à droite au bout, presque en face du Louxor.

    Logiquement, on pourrait aussi supposer que tout en haut de la rue de Dunkerque, boulevard de Rochechouart au niveau du café-restaurant Les Oiseaux, un panneau avertirait de ce sens interdit à une centaine de mètres plus bas, mais rien. Donc venant du boulevard, toutes les voitures qui empruntent régulièrement ce raccourci qu’offre la rue de Dunkerque pour rejoindre directement le Magenta et la gare du Nord doivent maintenant tourner à gauche rue du Faubourg Poissonnière pour se retrouver….. juste un peu plus bas du boulevard qu’ils viennent de quitter, au carrefour avec le Magenta.

    Allez y comprendre quelque chose dans tout ça…… Mais l’enseigne qui a tout de suite compris ce qu’il allait lui en coûter pendant ces sept mois est la brasserie Bellanger, à l’angle des rues de Dunkerque et du faubourg Poissonnière. Très réactive, illico elle a déménagé en partie sa terrasse pour l’installer maintenant côté Poissonnière.

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  • Compte Rendu de mandat du Maire de Paris

    Quelle curieuse réunion que celle qui s’est tenue hier soir salle Rossini pour la dernière réunion 2005 de compte rendu de mandat de B. Delanoë ! La salle était pourtant bien pleine, le public avait l’air motivé mais restait néanmoins calme.

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    Le Maire de Paris est un formidable communicant. Il sait être tour à tour drôle, incisif, moqueur, parler comme tout le monde. Bref, il sait tenir une salle. Mais dans sa forme, ce type de réunion reste assez spécial.

     

    D’abord et bien que le Maire vienne rencontrer ses administrés, on réserve les deux premiers rangs de la salle pour les élus en tout genre, sorte de cordon sanitaire. S’y ajoutent quelques Directeurs des Services centraux de la Ville.

     

    Le Maire est venu avec quelques adjoints. Hier, Anne Hidalgo, Pénélope Komitès, Denis Baupin. Ceux-ci papotent dans leur coin et ont l’air de beaucoup s’ennuyer.

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    Le Maire fait un petit discours introductif sans véritable structure passant allègrement des logements sociaux aux pistes cyclables en passant par les crèches, les JO et les immeubles insalubres. Il est en forme et stimulé par la présence de Pierre Lellouche, aussi émaille t-il son propos de quelques piques très politiciennes au deuxième degré.

     

    Le pire est à venir. On donne la parole à la salle et là on fait la queue devant deux micros pour poser sa question. Une salve de 20 en premier, puis 20 autres ! Le Maire prend des notes. Il faut aussi noter que les participants ne sont pas tous de notre arrondissement. Pas de problème. Mais il semble que certains soient des habitués en vont de réunions en réunions toujours avec les mêmes questions.

     

    Sur le fond, rien. Le Maire ne dit pas ce qui va ou ce qui ne va pas, ses projets à court et moyen terme. Le Maire dit nous avons fait mieux que les précédents. Cela semble lui suffire. On lui parle de sécurité, il répond c’est la faute de la police qui n’est pas sous sa responsabilité. On lui parle des crèches, ce n’est pas de sa faute si tant de retard a été pris sous l’ancienne mandature en ce domaine. On lui parle des JO, ce n’est pas de sa faute si toutes les voix des pays de l’ex-Europe de l’Est ont manqué à Paris au sein du CIO (suivez mon regard vers l’Elysée et les propos de J. Chirac concernant la Pologne).

     

    B. Delanoë parle de son mandat en regardant dans un rétroviseur.

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    N’accablons pas le Maire. Reconnaissons qu’il y a une part de vrai dans ses propos mais après cinq ans de mandature, l’argument du passé n’est pas vraiment convaincant. Chacun sait bien que tout n’est pas possible, chacun comprend que les difficultés sont grandes. Mais cette manière de se défausser des problèmes sur les autres est pénible.

     

    En vérité, c’est la Démocratie qui est perdante dans cette affaire. Un dialogue direct entre le Maire et les Parisiens est souhaitable. Mais sous cette forme, on ne peut ressentir que de la frustration.

  • La nouvelle école maternelle de la rue de Rochechouart

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    Certes l’architecture dénote un peu dans l’environnement. Situé dans l’îlot qui fait angle entre la rue de Rochechouart et la rue de Dunkerque, le nouveau bâtiment occupe l’emplacement d’un ancien centre des assurances maladies. D’une largeur de 20m en façade sur rue, le bâtiment est en fait à considérer dans sa profondeur à partir de la porte d’entrée qui se trouve dans le renfoncement de l’immeuble situé juste avant au n° 66 de la rue de Rochechouart.

     

    L’immeuble en lui-même a en fait deux fonctions. Il est une école maternelle de 5 classes pouvant recevoir jusqu’à 150 enfants mais aussi la cuisine centrale pour la réalisation des repas des cantines scolaires de l’ensemble de l’arrondissement. Il est donc constitué de trois zones horizontales distinctes : le sous-sol pour la livraison et le stockage de ce qui est nécessaire à la cuisine, le rez-de-chaussée et les trois premiers étages pour l’école, le quatrième étage pour la cuisine elle-même. Sa conception et sa réalisation ont suivi des recommandations spécifiques liées au respect de l'environnement. Vous trouverez en annexe une fiche fournie par les Services de la Mairie de Paris décrivant la démarche Haute Qualité Environnement appliquée à ce bâtiment. Demarche_HQE.pdf

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    La cour de récréation du RdC en préparation

     

    Le RdC et les trois étages consacrés à l’école ont été spécialement conçus pour les plus petits avec cours de récréation sur deux niveaux, 5 salles de classes très lumineuses et colorées, des salles de repos pour la traditionnelle sieste de l’après midi, des salles de jeux, sans parler des commodités.

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    Tout est à l'échelle des petits !

    Au troisième étage se trouve la cantine pouvant accueillir tout ce petit monde et le faire manger en deux services comme c’est l’habitude à Paris. A noter que cet étage compte une particularité intéressante puisque juste à côté de la cantine ouvrira une bibliothèque où les enfants pourront consulter les livres de leur âge et aussi les emprunter pour les emporter à la maison en prêt.

     

    En cette rentrée 2006, l’école devrait accueillir quelques 130 enfants répartis en 3 classes pour les « petits », une classe pour les « moyens » et une classe pour les « moyens grands ». Une nouvelle directrice venant du 5ème arrondissement a été nommée ainsi que 5 institutrices dont 4 exerçaient déjà dans le 9ème.

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    Une des 5 salles de classe bientôt prête

     

    La cuisine centrale gérée par la Caisse des Ecoles du 9ème entrera en fonction en janvier 2007. Elle occupe tout le quatrième étage du bâtiment et ressemble plus à un laboratoire qu’à une cuisine traditionnelle. A terme, 12 personnes y travailleront afin de préparer les repas et goûters pour l’arrondissement. Les conditions de travail de ce personnel ont été particulièrement étudiées avec par exemple un plafond aspirant couvrant la grande pièce de cuisson afin d’en évacuer les odeurs ou de larges fenêtres permettant à la lumière de pénétrer sans problème.

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    Il s’agit là d’un investissement important, plus de 5 millions d’€, dont il est juste de dire qu’il est assez réussi. Mais ce sont les enfants eux-mêmes qui nous diront cela. S’y sentiront-ils bien ? Réponse dans quelques mois.

     

    Vous pouvez télécharger la fiche de présentation du projet prpérarée par l'architecte mais attention, ce fichiers PDF est assez lourd ! Presentation_du_projet_-_fiche_1.pdf

    ainsi que qu'une fiche d'information plus générale fournie par la Mairie de Paris

    Quelques_questions_concernant_le_70_Rochechouart.pdf

  • Plus de distributeur au 93 rue de Maubeuge

     

     

    Les habitants du 93, rue de Maubeuge ont eu raison du distributeur.
    Non, il ne s'agit pas de billets de banque, mais de seringues.

    Affaire ancienne, puisque, déjà, lors de notre assemblée générale, en octobre dernier, une délégation d'habitants de cet immeuble était venue nous rencontrer, en apprenant que les commissaires centraux des 10e et 18e arrondissements avaient accepté notre invitation.

    blog maubeuge 93 distributeur de seringue web.JPGLes travaux entrepris par la SNCF dans les îlots situés entre la gare et l'hôpital ont entrainé des changements, notamment le déplacement d'un distributeur de seringues, géré par l'association SAFE, d'un trottoir à l'autre de la rue de Maubeuge, là où a lieu la boucle de réapprovisionnement de la station de taxis. Ce distributeur, plaqué contre des bureaux auparavant , ne semblait pas poser trop de problèmes, si ce n'est les emballages laissés sur les rebords de fenêtres. Pourtant, une fois la chaussée traversée, il n'a cessé de subir les foudres des habitants de l'immeuble du 93, alors le porche le plus proche. Pourquoi une telle différence pour quelques mètres de distance ? Vraisemblablement l'opportunité de trouver un hall, une cage d'escalier, un coin tranquille... et une porte facilement ouverte, due à l'existence d'une agence de taxis au pied de l'immeuble.

    Il n'en faut pas plus. Ce qui était à 10 mètres de là un distributeur sans problème est devenu une concentration de difficultés : des intrusions d'individus sous l'emprise de stupéfiants, des injections sur les paliers ou au dernier étage, des seringues ou des emballages retrouvés dans les boites aux lettres, un sentiment d'insécurité latent...

    Les rondes de police, promises par le commissaire Rigon, lors de notre AG, ont été faites et n'ont pas permis de définir une criminalité notoire à cet endroit. Fatalement, l'événement ne se produit pas juste quand on l'attend... Ce qui a fait le déclic ? Une agression sur une habitante. La Mairie du 10e a alors pris la mesure du problème et en collaboration avec SAFE, a sollicité les avis de la DASES de Paris, de l'hôpital Lariboisière, d'une association de médiation (Coordination toxicomanie), de la voirie et de la SNCF. Cette concertation a mené au blog maubeuge nouvel emplacement distributeur.JPGchoix d'un autre emplacement, acceptable pour tous, qui tienne compte des contraintes et des besoins des usagers. N'oublions pas que ces dispositifs ont pour but de mettre à la disposition des toxicomanes des sets de seringues propres afin de lutter contre la transmission du VIH et des autres maladies transmissibles par le sang.

    Nous n'avons plus entendu parler des habitants du 93, ce qui doit signifier que leur problème est réglé. Le distributeur est implanté en amont, avant la rue Ambroise Paré, adossé au bâtiment de réanimation de Lariboisière.

    Action Barbès avait voulu en savoir plus et avait rencontré le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, chargé des problèmes de santé à la Mairie de Paris. L'Hôtel de Ville aimerait faire plus que de disséminer ça et là des distributeurs  de seringues. Prendre exemple sur les expériences de salles d'injection réalisées dans des pays voisins devrait relever du possible, si l'on prend soin de sensibiliser les citadins aux problèmes de la drogue, aux problèmes des jeunes gens et des jeunes filles, tombés sous son emprise...

  • Le changement de sens de la rue Chabrol : quelle conséquence ?

    Il était question depuis un certain temps dans les réflexions de la direction de la voirie de tenter le changement de sens dans la rue Chabrol. La partie située entre la rue La Fayette et la rue d'Hauteville était déjà interdite à la circulation de passage, n'autorisant que les riverains. Mais le respect de ces subtilités circulatoires n'est pas le fort des automobilistes parisiens. Pour être efficace en terme de réduction de flux, il faut trancher dans le vif et interdire radicalement ou inverser le sens de circulation.

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    Le but est de trouver des solutions pour réduire les embouteillages récurrents qui ralentissent à la fois la circulation générale sur le boulevard de Magenta et les circulations douces (bus et taxis) sur les voies qui le traversent. Pour illustrer la situation, et nous rendre compte de ce que vivent les usagers des lignes de bus qui empruntent la rue La Fayette vers la Gare du Nord, par exemple, nous avons pris le 43 entre la place d'Estienne d'Orves et la Gare du Nord à 18 heures, lundi 4 juillet.

    Le lundi n'est pas connu pour être le jour le plus chargé de la semaine, et le mois de juillet... disons que certains sont déjà en vacances. Malgré ces données favorables, il a fallu plus de 20 minutes au 43 pour aller du square Montholon à son terminus, la Gare du Nord. Le chauffeur, interrogé, a déclaré que la voie en site propre, protégé derrière son séparateur en granit, n'empêchait pas la vitesse d'escargot tous les soirs à la même heure ! A 16h, la rue était déjà très encombrée. Même constat le jour suivant à 17h30.

    De plus, il est navrant de constater que la piste cyclable très pratique est utilisée par de très nombreux deux roues motorisées et parfois à grande vitesse.

    Alors ? Que pensez des déclarations récentes sur l'inauguration du Mobilien 26, fêtée en fanfare par les élus du 9e et du 10e, de la Ville et de la Région, rassemblés, et les instances de la RATP ?

    L'inversion du sens de la rue de Chabrol, nous y revenons, aurait pour but de supprimer une entrée de véhicules sur le Magenta et donc de le fluidifier. Le Magenta plus fluide, moins d'embouteillage aux carrefours, moins de ralentissement des bus qui le traversent... vous saississez ? Dans le même ordre d'idée, le changement d'itinéraire du 26, en abandonnant sa sortie par le boulevard de Denain pour prendre la rue La Fayette à contre sens, avant les travaux, avait également permis de supprimer un cycle de feu. En effet, tout se joue sur des secondes grapillées à droite et à gauche.

    Mais tout cela est-il suffisant pour obtenir une circulation fluide - et réduite !- au coeur de Paris, tant que des boulevards, voire des autoroutes, laissent pénétrer en ville des milliers de véhicules par les entrées ouest notamment. Se souvenir de la largeur de l'avenue de la Grande Armée et de l'avenue du bois, qui déversent leurs flots quotidiens de voitures qui ne s'arrêtent certes pas aux Champs Elysées.

  • Autour de Saint-Vincent-de-Paul

    L138xH312_jpg_image_kermesse_2011_site-5c208.jpgVous avez encore une chance de passer sur les stands de la kermesse ce dimanche matin et jusqu'à 17 heures ce soir. Le choix sera peut-être un peu réduit car d'autres seront passés avant vous vendredi ou samedi, mais l'ambiance du dernier jour est imparable !

    Cette kermesse est un peu un marché de Noël en avance. Elle propose des stands de restauration: crêpes, hot dog, dégustation d'huîtres, de fromages, des animations pour les enfants, des ventes d'objet de brocante aussi bien sûr et tout cela dans la bonne humeur du bénévolat.

    Une activité originale, surtout à l'automne, consistera à proposer des boutures de plantes variées. Nous serons peut-être un peu circonspects vis à vis de cette activité, mais qui n'essaie rien n'a rien !

    De 11h30 à 17 h au 12 rue Bossuet

    Pour plus de renseignements, clic ici.

  • Des nouvelles fraîches de la brasserie de Barbès

    Ce mardi matin, dès l'aube, quand le soleil blanchit la campagne, ou le carrefour..., nous recevions un appel téléphonique de l'entreprise Bati-Coppey, de Deuil la Barre, qui oeuvre sur la chantier de la brasserie : il nous proposait des photos de la verrière de notre future brasserie, celle qui va ensoleiller les sorties des cinéphiles devenus les fidèles clients du Louxor. 

    Il ne se passe pas une journée sans qu'un voisin ne nous pose la question : "Et la brasserie ? Elle ouvre quand ?" Nous faisons en sorte de vous transmettre les informations au fur et à mesure et de continuer à y croire dur comme fer. C'est lent mais elle est sur les rails. On ne peut mieux dire ! Regardez cette vidéo transmise par le constructeur la Sarl Lajouanie à Salon de Provence, montrant la verrière en mouvement sur des rails. Nous ne connaissons pas les détails, mais il semble que ce dispositif permettra d'ouvrir le toit les jours de beau temps. Chic ! (Cliquer sur l'image pour voir la verrière se déplacer latéralement.)



    Le mois de septembre, exceptionnellement beau cette année, permet au chantier de bien avancer et nous permet, à nous, d'espérer une ouverture prochaine. Oui, bien sûr, nous avons écrit ces mêmes mots tellement de fois qu'il vous est légitime de hausser les épaules, mais les façades blanches, les huisseries toutes neuves, ne sont-elles pas autant de démonstrations que la situation avance favorablement ?

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     Cliquer sur les photos pour les agrandir

    Merci aux entreprises Bati-Coppey et Sarl Lajouanie pour la fourniture des photos.

  • Habits de cérémonie, habits de princesse

    Nous avons souvent râlé contre la mono-activité. Rassurez-vous, on continuera à le faire ! Que ce soit celle des salons de massage qui se sont implantés un peu partout dans le 9e ou que ce soit celle des habits de cérémonie dans le 10e, essentiellement boulevard de Magenta.

    Néanmoins, nous avons découvert sur le site de RUE89 un article bien fait qui certes date de novembre 2014 mais parle de ces boutiques pour robes et costumes de mariage. Et nous avons voulu le partager avec vous.

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    Cliquer sur l'image pour accéder à l'article