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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Conseil d'arrondissement du 18e lundi 3 mai 18h30

     

    CONSEIL D'ARRONDISSEMENT DU 18e ARRONDISSEMENT le 3 MAI

    Mairie du 18e, place Jules Joffrin, 18h30.

    Voir l'ordre du jour ordinaire de la séance de demain.

    Vous pouvez aussi assister à la retransmission vidéo en direct du conseil depuis le site de la mairie.

     

    les abbesses.jpg

  • PETITE ENFANCE, une nouvelle crèche dans le 10e

    4 mai 2010
    inauguration de la crèche collective municipale
    « Carré Saint-Lazare »

    Inauguration de la crèche collective municipale « Carré Saint-Lazare » et des nouveaux locaux du centre social « Pari’s des Faubourgs » en présence de Christophe Najdovski, adjoint chargé de la petite enfance, Myriam El Khomri, adjointe chargée de la protection des mineurs et de la prévention spécialisée, Tony Dreyfus et Rémi Féraud, respectivement député et maire du 10e.

    carré Saint-Lazare les officiels.JPG– 6, rue Léon Schwartzenberg (10e).

    C’est un site chargé d’histoire : il n’est qu’à rechercher carré ou enclos Saint-Lazare sur la toile pour voir défiler des pages d’articles hautement référencés sur le lieu. Aujourd’hui, la Ville inaugure un autre avenir, plus joyeux que le couvent des Lazaristes, ou la prison qu’il était devenu après un sac mémorable qui fit disparaître, dit-on, une bibliothèque riche de milliers de volumes. Aux temps de la Révolution de 1789…

    Patrick Rubin.JPG

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  • Pas de pitié pour les distraits...

    Les vols « à la détourne »

    Quand on anime une association, on se doit de glaner les informations un peu partout, et c’est ce qui nous a conduits à parcourir à maintes reprises le site de la préfecture de police. Elle diffuse un bulletin avec ses "gros coups", les prises qui marquent les esprits, les nouvelles, mais également des conseils de prudence et de bons comportements pour éviter certaines déconvenues.

    Par exemple, la description de ce vol bien délicat mais, oh, combien efficace.

    La technique du vol « à la détourne » aux distributeurs automatiques de billets consiste à… détourner l’attention d’une personne effectuant un retrait pendant qu’un complice manipule le clavier pour éjecter la carte bancaire. La carte est alors dissimulée dans un portefeuille, un journal…
    Il suffit ensuite aux escrocs, qui en général présentent bien et parlent poliment, de convaincre la victime que sa carte va ressortir si elle recompose son code secret… Une fois le code mémorisé, des retraits frauduleux ainsi que des achats sont aussitôt opérés avec la carte dérobée.

    Simple, non ?

    source : le PPRAMA n° 105 du 7 avril 2010

    Le site de la prédecture de police n'est pas aussi passionnant qu'un bon roman policier, surtout en période estivale, néanmoins on y découvre une grande quantité de renseignements, assez facilement - tout est relatif en ce domaine - et certainement plus rapidement qu'en téléphonant... Regardez-vous même : cliquez PP !

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  • La poste de la Gare du Nord

    La Poste de la Gare du Nord côté fg web.JPG

    Poste ou banque ?

    La poste a bien changé ces derniers temps. Les locaux se sont modernisés, bien sûr, il faut se mettre au goût du jour... mais derrière les guichets relookés, désormais on devine davantage l'anticipation d'une demande de la clientèle qu'une attention à l'usager. Il suffit de regarde autour de soi : tout n'est que présentoirs de produits déclinés aux couleurs de la maison, ou des entreprises associées (Colissimo, Chronopost, prêts-à-poster, etc). Et surtout la poste est devenue la banque postale, même si, dans votre vocabulaire personnel, vous allez encore chercher un colis ou un recommandé à la poste, en fait vous vous rendez à la Banque postale.

    Ne soyons pas râleurs et réjouissons-nous de l'ouverture d'un nouvel établissement de la Banque postale, dans notre quartier, implanté dans le bâtiment, appartenant encore à la Gare du Nord, c'est-à-dire à l'angle de la rue de Dunkerque et de la rue du faubourg Saint-Denis.

    Coordonnées :
    8 RUE DE DUNKERQUE
    75010 PARIS
    Tél : 3631 (Appel non surtaxé)


    Horaires d'ouverture (25/03 - 31/12) :

    • Lundi08:00-20:00
    • Mardi08:00-20:00
    • Mercredi08:00-20:00
    • Jeudi08:00-20:00
    • Vendredi08:00-20:00
    • Samedi09:00-13:00 / 14:00-17:00

    La Poste de la Gare du Nord plafond web.JPG

    Toutes les boiseries extérieures sont peintes en un joli bleu ardoisé, qui se marie bien à l'ensemble de l'édifice en pierres de taille. A l'intérieur, les plafonds à caissons, très hauts, ont été rénovés et repeints. Il est clair que les architectes chargés de cette rénovation ont tout fait pour donner de l'élégance à ce lieu.

     

    Le 29 avril dernier, Rémi Féraud et Tony Dreyfus, maire et député du 10e arrondissement, s'étaient donné rendez-vous pour fêter l'événement avec des responsablLa Poste de la Gare du Nord RF et TD web.JPGes de la Banque postale.

     

  • Plus de distributeur au 93 rue de Maubeuge

     

     

    Les habitants du 93, rue de Maubeuge ont eu raison du distributeur.
    Non, il ne s'agit pas de billets de banque, mais de seringues.

    Affaire ancienne, puisque, déjà, lors de notre assemblée générale, en octobre dernier, une délégation d'habitants de cet immeuble était venue nous rencontrer, en apprenant que les commissaires centraux des 10e et 18e arrondissements avaient accepté notre invitation.

    blog maubeuge 93 distributeur de seringue web.JPGLes travaux entrepris par la SNCF dans les îlots situés entre la gare et l'hôpital ont entrainé des changements, notamment le déplacement d'un distributeur de seringues, géré par l'association SAFE, d'un trottoir à l'autre de la rue de Maubeuge, là où a lieu la boucle de réapprovisionnement de la station de taxis. Ce distributeur, plaqué contre des bureaux auparavant , ne semblait pas poser trop de problèmes, si ce n'est les emballages laissés sur les rebords de fenêtres. Pourtant, une fois la chaussée traversée, il n'a cessé de subir les foudres des habitants de l'immeuble du 93, alors le porche le plus proche. Pourquoi une telle différence pour quelques mètres de distance ? Vraisemblablement l'opportunité de trouver un hall, une cage d'escalier, un coin tranquille... et une porte facilement ouverte, due à l'existence d'une agence de taxis au pied de l'immeuble.

    Il n'en faut pas plus. Ce qui était à 10 mètres de là un distributeur sans problème est devenu une concentration de difficultés : des intrusions d'individus sous l'emprise de stupéfiants, des injections sur les paliers ou au dernier étage, des seringues ou des emballages retrouvés dans les boites aux lettres, un sentiment d'insécurité latent...

    Les rondes de police, promises par le commissaire Rigon, lors de notre AG, ont été faites et n'ont pas permis de définir une criminalité notoire à cet endroit. Fatalement, l'événement ne se produit pas juste quand on l'attend... Ce qui a fait le déclic ? Une agression sur une habitante. La Mairie du 10e a alors pris la mesure du problème et en collaboration avec SAFE, a sollicité les avis de la DASES de Paris, de l'hôpital Lariboisière, d'une association de médiation (Coordination toxicomanie), de la voirie et de la SNCF. Cette concertation a mené au blog maubeuge nouvel emplacement distributeur.JPGchoix d'un autre emplacement, acceptable pour tous, qui tienne compte des contraintes et des besoins des usagers. N'oublions pas que ces dispositifs ont pour but de mettre à la disposition des toxicomanes des sets de seringues propres afin de lutter contre la transmission du VIH et des autres maladies transmissibles par le sang.

    Nous n'avons plus entendu parler des habitants du 93, ce qui doit signifier que leur problème est réglé. Le distributeur est implanté en amont, avant la rue Ambroise Paré, adossé au bâtiment de réanimation de Lariboisière.

    Action Barbès avait voulu en savoir plus et avait rencontré le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, chargé des problèmes de santé à la Mairie de Paris. L'Hôtel de Ville aimerait faire plus que de disséminer ça et là des distributeurs  de seringues. Prendre exemple sur les expériences de salles d'injection réalisées dans des pays voisins devrait relever du possible, si l'on prend soin de sensibiliser les citadins aux problèmes de la drogue, aux problèmes des jeunes gens et des jeunes filles, tombés sous son emprise...

  • Place du vélo et doubles-sens cyclables au conseil de quartier Lariboisière-St-Vincent-de-Paul

    Une assemblée clairsemée... le 30 mars, à l'école de la rue de Belzunce, 10e.

    Comme toujours, piétons et cyclistes s'opposent parce que sur le boulevard de Magenta, les pistes cyclables sont sur les trottoirs. Qui a donc la priorité? On n'a pas fini d'en débattre !

    piste cyclable bd de Magenta impairs.JPG

    Les piétons protestent contre la vitesse des cyclistes, le non respect des feux ; les usagers des bus se plaignent de devoir franchir la piste cyclable, lorsqu'ils descendent aux arrêts... Toujours la même rengaine. Oui, les piétons ont bien la priorité sur les trottoirs. Mais l'enjeu, ce n'est pas la « guerre » entre piétons et vélos, c'est le partage de l'espace public, le vivre ensemble, comme il est souvent dit et rarement vécu. Ce n'est pas chose facile. Chacun a raison, chacun voit midi à sa porte. Comment progresser dans ces circonstances ?

    On met en avant, parfois, le taux d'accidentologie. Est-il significatif ? Tous les accidentés ne font pas état de leur accident... Pas de statistiques fiables dès lors.

    En revanche, dans le cas précis des doubles-sens cyclables, l'expérience d'autres villes montrent que ces aménagements sont sûrs. Dans le jargon des municipalités et de la prévention routière, ils ne sont pas « accidentogènes ».

    Alexandra Cordebard, première adjointe au maire du 10e, rappelle que chacun se doit de respecter les règles. « L'espace a été regagné pour les piétons, mais il fut un temps pas si lointain, où ces derniers trouvaient difficilement leur chemin au cœur d'embouteillages monstrueux. Il faut maintenant rationaliser les parcours cyclistes pour leur faire économiser les détours et ainsi leur éviter des conflits avec les autres usagers de la voirie. La volonté assumée de la Ville est bien de favoriser les circulations douces. »

    rue de Maubeuge vers Bd Chapelle - future zone 30.JPGL'un des thèmes de la réunion était le double-sens cyclable, qui devra faire son apparition dans toutes les voies où la vitesse de circulation des automobiles est limitée à 30 km à l'heure. Dans notre quartier, pas de zone 30, donc pas de double-sens cyclable en vue. Du moins pour le moment. On pourrait imaginer une zone 30 autour de Lariboisière, par exemple, comme l'a suggéré Action Barbès, qui met toute son énergie à pacifier la circulation aux abords de l'hôpital et notamment sur le boulevard de La Chapelle.

    L'équipe d'animation avait aussi convié un responsable de la société Decaux en charge de Vélib' pour faire un point. Celui-ci n'est jamais arrivé, malgré une présence promise. Chacun y donnera le sens qu'il veut...

    Les habitants non plus n'étaient pas au rendez-vous. Seulement une petite trentaine, dont toute l'équipe d'animation qui appelait, ce soir-là, au renforcement des troupes... Une seule personne s'est proposée pour intégrer l'équipe : un jeune homme, habitant de la rue de Rocroy, curieux des affaires du quartier, prêt à s'impliquer dans la vie de ses habitants.  Elu dans l'instant, bien sûr.

    De quoi interpeller... Il est vrai qu'il faut se rendre disponible, avoir du temps libre, pour s'impliquer dans une action. Pas simple pour de jeunes parents, pas simple non plus lorsqu'on a des activités professionnelles qui exigent toujours plus, et que l'on rentre tard.

    Côté motivation :  plus de grands réaménagements dans notre quartier, plus de grands projets en cours, des projets qui tardent, pas vraiment de concertation non plus sur les aménagements courants, on se contente de dispenser de l'information et on garde en tête des questions ... sans réponse. Les maires d'arrondissement ont peu de pouvoir et les décisions sont prises à l'Hôtel de ville. Un cocktail démobilisateur?

    Y aurait-il également un manque de visibilité sur les pouvoirs du conseil de quartier ? Autant de raisons qui n'aident pas à la vitalité démocratique.

    Espace public, espace partagé, vivre ensemble.... beaucoup de travail de sensibilisation en perspective !!!

    partage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta.JPGpartage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta 2.JPG

     

     

     

    Ci-contre, deux vues des trottoirs au carrefour du  boulevard de Magenta et de la rue de Rocroy... un samedi, mais quand même.

     

     

  • Art brut japonais à la Halle Saint Pierre

     

    expo_0.jpg

    Une brève pour vous conseiller de voir cette expo insolite à la Halle Saint-Pierre

    Pas de panique : elle vient d'ouvrir et ne fermera ses portes que le 2 janvier 2011...

    Halle Saint Pierre
    2, rue Ronsard - 75018 Paris
    Tél. : 33 (0) 1 42 58 72 89

    Ouvert tous les jours de 10h à 18h
    Fermeture billetterie à 17h30
    Expositions temporaires : 7,50€, tarif réduit 6€

  • La ligne 85 détournée !

     

    Pour une brève période, l'autobus 85 ne pourra suivre son itinéraire habituel dans le 9e. Du 19 au 30 avril, il suivra, en effet, une partie du boulevard de Magenta, à partir du carrefour Barbès, puis la rue de Maubeuge, qu'il rejoint sinon en bas de la rue Rodier.

    bus 85.JPG

    Pourquoi ce détour ?

    Il s'agit de mettre aux normes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite l'arrêt du 85 situé au 33 rue Rodier, soit l'arrêt proche de la rue de la Tour d'Auvergne. Le trottoir sera surélevé et le caniveau refait à la suite de cette surélévation.

    Seuls les véhicules de la poste, de la propreté de Paris, et d'urgence seront autorisés à circuler sur le tronçon compris entre la rue Condorcet et la rue de la Tour d'Auvergne.

    Et les piétons, bien sûr !

     

  • Logement social et mixité sociale : face à la réalité

    Le logement et la mixité sociale au dernier conseil de quartier Goutte d'Or Château rouge : vaste sujet, qui a permis d'entendre quelques déclarations intelligentes et circonstanciées, parmi des développements hors sujet, que le thème favorisait.

    rue Myrha mars 2008 -4-.JPG

    Pourquoi parler d'erreurs de la part de la mairie du 18e dans le choix des peuplements du quartier de la Goutte d'Or, quand son pouvoir d'attribution de logements n'excède pas une quarantaine par an, comme l'a expliqué Michel Neyreneuf, qui pour un deuxième mandat a accepté d'assumer la délégation au logement. Quel impact ont ces quelques familles sur les milliers de résidents déjà installés ? Aucun.

    Le problème, c'est l'habitat insalubre, qui régresse trop lentement, malgré les efforts poursuivis par la municipalité, y compris du temps du RPR. C'est l'habitat dégradé, sans confort, où seuls les plus démunis acceptent encore de se loger. Or, ces immeubles appartiennent au parc privé. La Ville a tenté de mettre en place des aides et des structures pour amener les propriétaires à rénover et mettre aux normes les logements mis en location. Quand rien n'avance, elle use de son droit d'expropriation et de préemption, si le bien est mis en vente. Malheureusement l'éradication des poches d'insalubrité est longue, car elle relève d'une procédure légale qui passe par le relogement de tous les actuels locataires.

    On voit bien dès lors que la mairie ne favorise pas la concentration de populations défavorisées, issues de l'immigration ou non, comme on lui a reproché dans la salle, ajoutant que son action irait à l'inverse de son souci affiché de mixité sociale. Il n'en est rien. Les programmes menés par Siemp, RIVP, Batigère ou Paris Habitat mélangent les catégories de logements, qui sont aidés à des niveaux différents. Michel Neyreneuf explique que, pour la première fois dans la Goutte d'Or, il y aura des logements PLS - ceux s'adressant à des revenus moyens, donc -, car la Ville s'était engagée, pour bénéficier d'un financement de l'ANRU (Etat), à ne construire que des PLUS dans le secteur Château-rouge. La mixité sociale y perdait, regrette-t-il, autant dans l'immeuble lui-même que dans le quartier. Rappelons parallèlement que la Ville n'est pas seule quand elle constuit du logement social. Ces programmes se font en partenariat financier avec l'Etat, les collectivités territoriales, la Caisse des Dépôts et Consignations, le 1% logement (part patronale à l'effort de construction), les caisses d'allocations familiales..., et tous en tirent un droit à se voir attribuer des logements, au proratat de leur participation.

    Des participants ont toutefois exprimé leur inquiétude face à la montée des comportements violents au cœur du quartier, y compris à l'encontre d'adolescents qui se sentent intégrés. Pourquoi ? Y a-t-il réellement des problèmes d'insécurité ? Les familles remplissent-elles leur rôle ? Les adultes sont-ils encore présents ? Les enfants dans la rue sont-ils désormais en danger faute d'encadrement ? Ces remarques nous éloignent-elles vraiment du thème du débat ? Comme l'a fait remarquer un des animateurs de la réunion. Pas sûr.

    On revient à l'habitat très rapidement, quand une mère de famille de six enfants exprime sa gratitude à Gertrude et à l'association Macadam, qui a toujours accueilli ses enfants pour les devoirs ou simplement pour les sortir de leur 35m2... Peut-on en déduire que l'habitat détermine en partie le comportement des jeunes ? En partie, oui. Il a des conséquences, il induit des habitudes, celle de la porte ouverte, par exemple... quand la tension est trop grande dans le foyer.

    Vers la fin de la réunion, Abdel Madjid Kebe, membre du collège des habitants extra-communautaires du CQ, a recadré la problématique en des termes mesurés, qui ont permis de réconcilier tous les présents. Répondant à une remarque d'un habitant du quartier sur la composition de la salle, peu représentative de la diversité culturelle et sociale de la Goutte d'or que d'autres ont tendance à stigmatiser, voire à déplorer, ce jeune homme a calmement interrogé : « Mais, à qui la faute ? » « Ces instances de démocratie locale sont ouvertes à tous, offertes même, avec bienveillance, pour qu'on les investisse... Sachons en faire bon usage. Il nous faut admettre que la rue ici n'est pas un lieu sûr où nos enfants sont en sécurité, comme ils auraient pu l'être à Alger ou à Bamako, ou dans les villages, sous les yeux de la communauté, là où les adultes exercent une autorité, rappellent les règles du collectif à l'occasion. Rien de tout cela ici. Il faut en revanche un temps d'adaptation à des familles issues de milieu rural avant qu'elles intègrent les règles de la ville, celles d'un univers urbain. Il leur faut en apprendre les clés et ne pas entrer en opposition ou choquer les habitants qui ont toujours vécu en ville et qui parfois se sentent dépossédés de leur quartier.»

    Quant à la gentrification observée (déplorée, dénoncée ?) par un des intervenants, Abdel a su souligner que les nouveaux propriétaires ont le droit de vivre tranquillement, comme tout un chacun : leur demande est légitime, elle devrait être partagée par tous les habitants, propriétaires ou locataires. L'intervention du président de l'association de locataires Léon 13 est allée dans ce sens : Immeuble livré en 2006, rapidement confronté à des problèmes de propreté, d'occupation des couloirs, puis de communication avec le bailleur, enfin une initiative lumineuse, la création d'une amicale entre locataires pour se parler et ensemble trouver des solutions... les comportements ont évolué, le vivre ensemble est devenu une réalité !

    La mixité ne devrait pas être un handicap pour ce quartier, qui a vu de nombreuses vagues d'immigration le peupler et l'enrichir. Actuellement, le malaise vient davantage de la confrontation à la misère que de celle à l'étranger. Or, les immeubles délabrés restants sont des poches de misère, où les conditions d'existence des habitants ne sont pas optimales pour donner une éducation de qualité aux enfants et transmettre les règles nécessaires à la vie collective.

    rue Myrha mars 2008 -1-.JPGrue Myrha mars 2008 -2-.JPGrue Myrha mars 2008 -5-.JPG

    rue Myrha mars 2008 -3-.JPGLe processus est enclenché, l'insalubrité régresse. On est peut-être sur le bon chemin. Ajoutons à cela une meilleure communication entre les uns et les autres, susceptible d'apporter des apaisements et des comportements plus adaptés.

     

    Nota : les photos de cet article datent de mars 2008, elles témoignent de ce qu'était la rue Myrha. Le printemps aidant (les photos sous la pluie... bof), nous vous proposons un reportage dans les prochaines semaines sur les transformations, en essayant de retrouver ces emplacements. Certaines de ces friches ont acceuilli pour quelques mois des jardins éphémères, des jardins partagés.

     

  • Exceptionnel CIRCUL'LIVRES ce dimanche

     

    agendavert2.JPG

    Dans le 10e, au marché Saint-Quentin,

    En raison du week-end de Paques, le conseil de quartier Lariboisiere St Vincent de Paul modifie exceptionnellement le rendez-vous du marché Saint-Quentin : au lieu du dimanche 4 avril, il se tiendra dimanche 11 avril.

    Et le prochain........... le 2 mai !

  • La propreté sur le devant de la scène

     

    Propreté, l’affaire de tous ?

     

    ma rue propre 18e web.jpgTel est le thème qu'aborderont les animateurs du prochain conseil de quartier Goutte d'Or - Château rouge le 10 juin, à 19h30, dans les locaux de l'école élémentaire, 5 rue Pierre Budin.

    L'équipe d'animation détaillera les démarches menées par et au nom du conseil de quartier, celles impulsées par les élus et conduites par les services techniques. Tous seront représentés pour répondre aux questions et - nous l'espérons- aux suggestions des habitants.

    En présence de Félix Beppo, adjoint au maire du 18e, chargé de l'espace public ; de Michel Neyreneuf, adjoint au maire du 18e, chargé de l'urbanisme et des politiques du logement et du développement durable; de Saïd Agouni, chef de secteur Propreté 18e, à la direction de la propreté et de l'eau de la Ville de Paris; réunion présidée par Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé des transports.

    Action Barbès qui attend de Dominique Lamy qu’il fixe un rendez vous pour rencontrer sa Commission circulation à propos de l’axe Chapelle-Marx-Dormoy ne manquera pas de se rendre à cette réunion… pour obtenir une date.

    Illustration : deux photos souvenir : l'entrée du marché Dejean et une manifestation individuelle, dans la Goutte d'Or, en 2003....

     

    banderole.jpg
  • Le Sacré Coeur : un monument mal aimé

     

    C’est la question que pose 9e Histoire, la société historique du 9e, sous la plume de ses animateurs Françoise Robert & Jean Aubert.

    Une visite du Sacré Coeur commentée par Alexandre Gady vous est proposée par 9e Histoire dans son programme de juin.
    Rendez-vous à 10h00 le samedi 5 juin, devant la façade principale, en haut du grand escalier.

    sacré Coeur.JPG

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