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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Hier et aujourd’hui

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    Connaître l’Histoire pour comprendre le présent. Certains historiens critiquent sévèrement cette approche par trop « utilitariste » de l’Histoire mais les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il n’est pas inutile de regarder le passé.

    A un peu plus de 150 ans d’intervalle, deux phrases, ou plus exactement deux slogans, peuvent retenir notre attention.

    Le premier est le fameux « Enrichissez-vous » de François Guizot. Avant d’être un homme politique de premier plan sous la Monarchie de Juillet, Guizot est un penseur, un intellectuel libéral au sens politique du terme, fils de la Révolution française et lecteur assidu de Montesquieu et de Benjamin Constant. Sa conception de la démocratie, quand bien même apparaissant très réactionnaire aujourd’hui, ne manque pas d’intérêt, notamment son concept de « capacité » qui a longtemps marqué le débat avant que ne s’instaure le suffrage universel. La phrase de Guizot a été et est encore utilisée par certains, notamment à gauche, pour ce qu’elle n’était pas, à savoir un slogan économique dans la frénésie ambiante, il est vrai assez affairiste, régnant sous Louis-Philippe. Le véritable sens de la phrase de Guizot était en fait politique : le suffrage - le droit de vote - étant fixé par le cens, c'est-à-dire le montant de l’impôt payé par le citoyen lié à son revenu, l’idée de Guizot consistait à dire que si vous voulez être un citoyen avec un droit de vote, il faut vous enrichir – et donc payer le cens - pour être en « capacité » de voter. La phrase n’était pas un appel au développement de l’affairisme ou à l’exploitation des uns par les autres.

    Le second slogan est actuel : « Travailler plus pour gagner plus », phrase qui a, en partie, fait l’élection de l’actuel Président de la République. A l’inverse de Guizot, Nicolas Sarkozy n’est pas un intellectuel – ce n’est pas un reproche – et sa phrase est, elle, à l’inverse encore, une phrase économique qui a eu une utilisation politique. Le succès annoncé par le gouvernement Fillon des mesures venant appuyer la volonté politique exprimée par le slogan ne laisse pas de surprendre, car si le nombre d’heures supplémentaires déclarées a bien considérablement augmenté, il semble que le nombre moyen d’heures travaillées dans le mois soit stable sur le dernier trimestre ! Chacun interprétera cette contradiction suivant sa sensibilité politique.

    Ces deux slogans ont quand même deux choses en commun. D’abord ils font appel au bon sens. Après tout « Enrichissez-vous » n’est pas, pris au pied de la lettre, forcément une mauvaise chose, tout comme le « Travailler plus pour gagner plus » qui vante indirectement le mérite du travail. Le problème est que ce bon sens est mal traité dans l’affaire car les deux slogans donnent par trop dans le simplisme. Ensuite ils sont des leurres pour la démocratie. Qui peut raisonnablement croire que François Guizot était partisan d’un suffrage élargi et qu’il faisait le nécessaire pour que la richesse se développe de telle manière que le plus grand nombre puisse voter. Qui peut raisonnablement penser que Nicolas Sarkozy créé – ou est en position de  créer - aujourd’hui les conditions économiques pour que les personnes puissent travailler plus pour gagner plus ? En cela, les deux slogans sont essentiellement démagogiques, chacun à leur manière.

    Hélas, Chers Lecteurs, il n’y a aucun lien direct avec notre arrondissement sauf peut-être que Guizot a vécu un bon moment au Ministère des Affaires étrangères qui se trouvait au 19ème siècle au coin du boulevard des Capucines et de la rue du même nom et que Thiers, acteur de la chute de Guizot en 1848, habitait place Saint Georges. A notre connaissance, Nicolas Sarkozy n’a pas de lien particulier avec le 9ème arrondissement de Paris.

  • Conseils de quartier : le sondage

    Nous vous avons proposé du 31 mars au 18 avril de vous exprimer à propos des Conseils de quartier. Voici les résultats de ce sondage* :

    Nombre de visiteurs du blog  du 31 mars au 18 avril : 4946

    Nombre de votants : 17

    Parmi lesquels :

    • 47% de satisfaits de l’actuel découpage géographique de notre arrondissement
    • 53% de non satisfaits

     

    Autant dire que ce sondage n’a aucune signification quant au sujet traité. Il a néanmoins une signification autre. 17 votants sur 4946 visiteurs, soit 0.34% de lecteurs ayant voté ! Intéressant non ? Sauf à penser que seulement 0.34% des lecteurs de ce blog sont du 9ème arrondissement !

     

    Conseils de quartier :
    Le découpage en 5 quartiers (Lorette-Martyrs, Clichy-Trinité, La Fayette-Richer, Trudaine-Rochechouart, Provence-Opéra) tel qu'il existe dans notre arrondissement aujourd'hui est :

    - satisfaisant et peut être maintenu

    - n'est pas satisfaisant et doit être modifié
  • Un Premier adjoint passionné

    Laurent Chabas est Premier adjoint au Maire du 9ème arrondissement, délégué à l'éducation, la jeunesse, et la propreté.

     

    Laurent Chabas appartient peut-être à une espèce en voie de disparition : il pense et agit  collectif, intérêt général, dans une époque où l’individuel, l’intérêt personnel, si ce n’est privé, prédominent. Pourtant son parcours est des plus classiques. Ce parisien de 52 ans, marié et père de 4 enfants, habitant du quartier Trudaine Rochechouart, est cadre supérieur au Ministère des Finances, Receveur municipal dans une commune de banlieue ainsi que de l’office HLM de la même commune. En ancien français, cela donne « percepteur », ce qui fait que beaucoup de rigueur anime le personnage. Pensez donc, comptable ! Dans un sourire significatif, Laurent Chabas souligne que cela lui donne de la crédibilité en tant qu’élu, ce qui n’est pas faux. Titulaire d’une Maîtrise d’économie, ayant suivi le cursus traditionnel de l’Ecole du Trésor, c’est une carrière de fonctionnaire qu’il a suivie au gré des missions qui l’ont souvent confrontées aux problèmes très concrets des élus locaux, comme son séjour en Normandie par exemple – les anecdotes qu’il raconte à ce sujet, bien que se déroulant dans les années 80, renvoient aux Contes et Nouvelles de Maupassant.

    Son engagement politique remonte à ses 17 ans (début des années 70), moment où il a rencontré les idées de Michel Rocard alors à la tête du Parti Socialiste Unifié (PSU), ses idées d’autogestion, de progrès démocratique. La politique a toujours été partie intégrante de sa jeunesse, ou plus exactement l’engagement local, sa mère ayant été pendant 3 mandatures successives Conseillère municipale dans une ville de banlieue, et il est dans la tradition familiale d’avoir des élus locaux. Mais son engagement à gauche, pour lui, né dans une famille plus proche du centre et du fameux MRP de la IVème République que de la SFIO de l’époque, n’allait pas forcément de soi. Son engagement au PSU l’a conduit à faire la campagne d’Huguette Bouchardeau lors de la présidentielle 1981 mais il n’a rejoint le Parti Socialiste qu’en 1997, s’étant entre temps consacré aux activités associatives liées aux parents d’élèves au sein de la FCPE. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré Jacques Bravo, alors Conseiller d’arrondissement d’opposition dans le 9ème. Pour parler des valeurs qui sous-tendent son engagement politique, Laurent Chabas dit en préambule que c'est pour donner un sens à sa vie qu' il se consacre aux autres, que pour lui l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier et que la laïcité, l’égalité, la justice sociale, en bref l’humanisme, sont ses ressorts.

    Son élection en 2001 sur la liste Bravo fut pour lui non seulement une première, mais comme une surprise aussi, une façon de donner une expression concrète à son engagement. D’autant que contrairement à ce qui est dit généralement, la politique de Bertrand Delanoë a été plus décentralisée qu’on ne le pense affirme Laurent Chabas. « Nous avons eu une obligation de résultat à partir des objectifs assignés par Bertrand Delanoë et la majorité municipale» dit il, « dans le cadre d’engagements financiers clairement définis dans le temps, ce qui nous donnait une visibilité certaine à moyen terme et la possibilité de nous engager ». C’est dans ce cadre à la fois précis au niveau de la Ville de Paris et avec pas mal de marges de manœuvre au niveau de notre arrondissement que Laurent Chabas a traité le difficile dossier des crèches, des écoles maternelles et élémentaires. Et sans trop de flagornerie, avec un succès certain puisque sans être parfaite, la situation actuelle des écoles dans le 9ème est satisfaisante et permet d’envisager les années à venir avec sérénité, même si des efforts restent à faire.

    Justement, ces efforts sont ceux sur lesquels Laurent Chabas entend bien se concentrer au cours de cette seconde mandature qui le voit désormais en position de Premier adjoint. Beaucoup de projets ont été lancés au cours des mois précédant les élections municipales comme par exemple le grand chantier de l’école de la rue de la Tour d’Auvergne qui devrait ouvrir ses portes dès la fin de cette année, de l’école de la rue de Clichy dans trois ans. Laurent Chabas est aussi en charge de la réalisation du nouveau centre d’animation de la rue de la Tour des Dames, "centre Valeyre bis", à l’ouest de notre arrondissement, dont l’ouverture est prévue pour 2012, sans oublier le domaine au combien sensible de la propreté dont le Maire lui a confié la charge.

    C’est avec passion que Laurent Chabas parle de ses actions au sein de la Mairie. Passion certes retenue dans son expression – il est un comptable - mais passion réelle car en parlant des projets qu’il suit, il devient intarissable, voulant faire partager non seulement ses convictions mais aussi les moindres détails des choix qui sont faits, pas avare d’anecdotes, il veut convaincre. Dans sa modernité, il y a aussi de l’ancienne France chez lui : ce souci de la rigueur, de respecter à la fois une certaine déontologie et des convictions bien installées. Une espèce en voie de disparition.
  • Aimé Césaire

    « Longtemps, longtemps, longtemps

    Après que les poètes ont disparu

    Leurs chansons courent encore dans les rues

    ………. »

    L'âme des poètes

    Charles Trenet

     

    Aimé Césaire est en terre depuis dimanche. La presse n’a pas mieux traité cette personnalité que le journaliste sportif commentateur de matchs de football décédé 10 jours plus tôt. Ce fut un ramassis de lieux communs, parlant de négritude, de Martinique, faisant lire à quelque artiste de théâtre deux ou trois vers du poète. La cérémonie organisée en hommage avant son inhumation a été l’objet d’une tentative de récupération politique assez scandaleuse, pas à la hauteur de l’importance du personnage. Il y a fort à parier que reposant maintenant dans son île, Aimé Césaire ne fasse plus l’objet que de publications savantes et que la presse ne s’en préoccupe plus. Voilà notre époque et c’est bien triste.

    Parler d’Aimé Césaire sur ce blog est assez évident car il fut le combattant de la Liberté pour ces frères « Nègres » et à ce titre indissociable de Victor Schoelcher dont le souvenir est encore vivant dans le 9ème arrondissement.

    Le plus beau texte d’Aimé Césaire n’est pas un poème mais son introduction intitulée Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage aux textes du même Schoelcher traitant de l’esclavage et de la colonisation. Et Césaire n’y fait pas dans la demi-mesure.

    Qu’on en juge :

    « On aurait peine à imaginer ce qu’a pu être pour les Nègres des Antilles la terrible époque qui va du 17ème siècle au 19ème …….. Que l’on se représente Auschwitz et Dachau, Ravensbrück et Mauthausen, mais le tout à l’échelle immense – celle des siècles, celle des continents - l’Amérique transformée en  "univers concentrationnaire" ….

    L’admirable est que le Nègre ait tenu.

    Beaucoup mouraient. Les autres tenaient.

    Comment ?

    Par la bonté nègre qui fait que l’un fortifia l’autre.

    Par l’imagination nègre qui toujours leur présenta, à portée de main, la liberté.

    Par l’amour de la vie, et l’humour nègre qui les rendit supérieurs à leur condition et toujours juges de leurs maîtres »

     

    Lire le texte complet dans :

    Victor Schoelcher - Esclavage et colonisation

    Introduction par Aimé Césaire

    Les sources du débat

    PUF – 15€

    6c150318308c1eafc6c027f7f8d672dc.jpg99d9a11eaab38861f64362086388084a.jpgVictor Schoelcher

    &

    Aimé Césaire

  • Un Radical de Gauche à la mairie

    Xavier Laugaudin est Vice Président de la fédération de Paris du Parti Radical de Gauche (PRG). Si on voulait employer un cliché, on pourrait dire qu’il a effectivement la rondeur des Rad-Socs façon IIIème République. Il reconnaît lui-même que son engagement politique reste très ancré à gauche et que la question des inégalités sociales lui tient très à cœur. Son engagement politique réel date d’une dizaine d’années et il a été élu pour la première fois Conseiller dans le 17ème arrondissement, où il habite, en 2001.

    Son arrivée dans le 9ème est la conjonction d’un souhait personnel et des accords politiques entre le Parti Socialiste et le PRG. De fait, passer du 17ème au 9ème arrondissement l’a fait changer de monde. D’un Conseil avec 39 participants dans lequel il était dans l’opposition, il se retrouve dans un Conseil de 14 membres et dans la majorité. Ce n’est pas sans un certain plaisir qu’il parle de l’accueil qu’il a reçu de la part de ses colistiers et de la manière dont le Maire du 9ème manage son équipe. Il se sent en responsabilité et prêt à l’action.

    Les crèches, les Seniors et les anciens combattants, le lien entre les générations, et aussi la rénovation des places de la Trinité et de Clichy sont à son programme.

    Concernant les crèches, son approche est très pragmatique. La demande reste forte mais encore difficile à évaluer par rapport au besoin global. Le sujet ne lui est pas inconnu puisqu’il suivait déjà cette question dans le 17ème et aucune idée préconçue ne semble affecter son esprit. Xavier Laugaudin reconnaît volontiers que la question cruciale reste celle des locaux dans un arrondissement aussi dense et qu’il convient de saisir toute opportunité en la matière.

    Pour les Seniors, son action va se concentrer sur le Conseil des Sages qu’il définit lui-même comme une instance de consultation pour l’amélioration de la vie dans l’arrondissement. En effet, que ce soit que ce soit le Centre d’Actions Sociales ou le Comité des Fêtes, ses moyens d’intervention dans ces deux instances restent assez limités, le premier étant géré en central par la Maire de Paris, le second s’adressant à un public, certes actif, mais peu nombreux. Là encore aucune idée préconçue si ce n’est l’impression que le Conseil des Sages tel qu’il a fonctionné jusqu’à maintenant a peut être eu des objectifs un peu trop ambitieux.

    On l’aura compris, Xavier Laugaudin fait partie de ces personnes où s’allient convictions politiques bien assumées et sens des réalités bien senties. Portrait très flatteur me direz vous ! Aucune raison de faire a priori un procès d’intention, nous jugerons aux résultats.

    Xavier Laugaudin est Maire adjoint du 9ème, en charge de la petite enfance, du lien intergénérationnel, des Seniors, de la mémoire et du monde combattant, délégué au quartier Clichy-Trinité.

    50 ans, ingénieur commercial en informatique toujours en activité, papa d’une jeune fille de 14 ans qu’il élève seul, Xavier Laugaudin vient de rejoindre l’équipe municipale sur la liste Paris, un temps d’avance à l’occasion des dernières élections municipales. Ancien élève de l’école Centrale Marseille après ses classes préparatoires à Paris, il est également, depuis la rentrée 2007, professeur à mi temps à Paris I Sorbonne dans le cadre d’un master gestion Ressources Humaines. Quand on aura dit qu’il est aussi assez actif dans le monde associatif, notamment en ce qui concerne la prévention des adolescents vis-à-vis des sectes, on aura compris que le Maire adjoint a un agenda bien rempli.

  • L’Histoire fait l’actualité

    Décidemment, l’Histoire s’invite beaucoup sur ce blog ! Deux actualités le justifient.

    Maupassant. La vie de Maupassant est très liée à notre arrondissement et l’historien Bernard Vassor vient de faire une découverte intéressante. Contrairement à ce qui est dit ici ou là et même mentionné rue Clauzel par une plaque apposée sur un immeuble, Maupassant n’habitait pas au n°19 mais au n°17. Je vous laisse le soin de lire « Rue Clauzel, une erreur sur l’adresse de Guy de Maupassant ».

    Rue Saint Lazare. A l’initiative conjointe d’étudiants, de la Mairie du 9e en partenariat avec l’association 9e Histoire dont le président est aussi le Conseiller d’arrondissement en charge de la culture, la manifestation «  La rue Saint Lazare comme vous le l’avez encore jamais vue » est organisée ce samedi 3 mai entre 10h et 17h. C’est une initiative intéressante, ce quartier et cette rue en particulier étant très riche d’un passé mal connu souvent.

    L’Histoire est une discipline a manié avec prudence. L’information concernant les faits est un sujet très sensible. Beaucoup de livres et parmi les meilleurs véhiculent des informations souvent approximatives et parfois fausses. Celles-ci sont ensuite reprises et l’Histoire n’y trouve évidemment pas son compte.
     

    "La justice exacte et envers tous ; la vérité complète et sur toutes les choses. C’est là le droit et le devoir de l’histoire." François Guizot

  • Ulipo : 22 mai - Le storytelling ou les nouvelles armes de distraction massive

    Les débats citoyens d'ULIPO continuent leur chemin


    La prochaine réunion aura lieu au salon André, entrée par le Théâtre Trévise- 14 rue de Trévise - Paris 9ème

     

    le jeudi 22 mai 2008 à partir de19h30 sur le thème :

     

    Le storytelling ou le nouvelles armes de distraction massive

     

    Entre libre : chacun paie sa consommation.


    Le storytelling ou le nouvelles armes de distraction massive

    Quiz.
    Quel président américain a dit : "Le souci de l'image doit primer sur le sens" ?
    Quel conseiller de Ronald Reagan a dit : "L'idée est de détourner l'attention des gens des enjeux essentiels en créant un monde de mythes et de symboles..." ?
    Quel journaliste a dit : "Une campagne présidentielle est un grand festival de narration dans lequel la presse est à la fois l'acteur, le choeur et le public" ?

    Les spin doctors ont découvert que, pour maîtriser

    la complexité de la communication et ses multiples

    rebondissement, il était utile d'avoir recours

    au pouvoir hypnotique de la narration, du scénario :

    les story spinners sont nés.

    Hommes politiques, hommes du marketing, créatif publicitaires,

    managers ont compris la redoutable efficacité de la technique :

    ils nous servent des scénarios plausibles et formellement

    cohérents dans lesquels ils nous réservent un rôle.

    Leur rêve :

    transformer le monde en un "The Truman show" planétaire.

    Christian Salmon auteur de l'ouvrage "Storytelling, la machine

    à fabriquer des histoires et à formater les esprit"

    nous aidera à saisir l'étendue du phénomène,

    à y voir clair et à trouver la manière

    de ne pas trop tomber dans le panneau.

     

    Nous sommes ouverts à :

    - vos propositions de thèmes,

    - vos propositions de partenariat,

    - vos suggestions de lieux de rencontre.

     

    ULIPO Université libre populaire

    11 rue de Rochechouart 75009 PARIS

    Pour informations : ulipo9@gmail.com

    Et pour en savoir plus www.ulipo.com

     


  • Conseil d'arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 19 mai. Vous en trouverez l’ordre du jour sur le site de la Mairie. Points à retenir :

    • Les 15 premiers logements sociaux de la mandature – le Maire lors de la campagne électorale s’est fixé comme objectif d’en créer 1000 dans l’arrondissement d’ici 2014 - seront réalisés au 5 rue Montholon dans le cadre d’un contrat confié à la société d’économie mixte SGIM, la Ville ayant préempté l’immeuble fin 2007. Il faut noter la rapidité avec laquelle ce dossier a été traité malgré la pause due aux élections mais il faut aussi noter une certaine ambiguïté concernant le projet global des logements sociaux, si nous avons bien compris le débat qui a eu lieu à l’occasion de cette délibération. La Ville va créer 15 logements sociaux dans l’immeuble mais les 5 familles qui y résident encore se verront proposer un nouveau bail si tant est qu’elles soient éligibles à l’accès au logement social (rappelons que 72% de la population parisienne est éligible à l’accès à ce type de logement). Ce qui signifie que la Ville va bien créer 15 logements sociaux mais que seulement 10 familles nouvelles en profiteront.
    • Le Conseil a attribué 26 000 € de subventions à diverses associations de commerçants de l’arrondissement ce qui porte le montant total des subventions allouées aux commerçants lors des deux premiers Conseils d’arrondissement à la somme de 43 500 €, somme tout à fait considérable au regard de ce qui est attribué à d’autres associations. L’opposition a manifesté des réserves, estimant qu’il n’était pas bon que l’argent public soit dépensé pour soutenir des actions purement commerciales. Dans sa réponse, le Maire justifie certaines subventions par le nécessaire soutien qui doit être apporté au dynamisme des commerçants du quartier. Les Verts, quant à eux, ont fait remarquer que les subventions liées aux illuminations de Noël devraient tenir compte des économies d’énergie à réaliser dans le cadre du Plan Climat de la Ville. Ils ont aussi noté que l’action consistant à distribuer des bouteilles d’eau en plastique, si elle était sympathique, n’était pas dans l’esprit développement durable.
    • Le Conseil a attribué une subvention de fonctionnement de 50 000 € au cinéma Max Linder, une des dernières salles parisiennes avec Le Balzac par exemple, à la programmation originale et aux conditions de visionnage des films exceptionnellement bonnes.
    • Le Conseil a élu ses représentants aux différents conseils d’administration des écoles, collèges et lycées de l’arrondissement. Comme il l’avait annoncé, le Maire a laissé des places aux représentants de l’opposition.
    • Le Conseil a aussi désigné les élus référant pour les Conseils de quartier, à savoir :

    Clichy Trinité : Xavier Laugaudin

    La Fayette Richer : Pauline Véron

    Lorette Martyrs : Laurent Chabas

    Trudaine Rochechouart : Frédéric Hervo

    Provence Opéra : Catherine Dreyfus-Signolles

     

    Une réunion plénière des Conseils de quartier se tiendra en juin. Il y sera question de réviser l’actuelle charte. A noter qu’Amina Bécheur, en charge de ce dossier au sein de l’exécutif municipal n’a pas voulu être élu référant pour se consacrer à la coordination des travaux des Conseils.

     

    • Le Conseil a examiné deux questions orales posées par l’opposition. La première concerne la propreté des rues et vous trouverez ci-après les réponses apportées par Laurent Chabas, 1er adjoint au Maire en charge de cette question, telles qu’il a bien voulu nous les livrer lors d’une interview donnée samedi dernier au cours de la manifestation organisée par l’association Action Barbès.

     

     

    La seconde question touche à la vie quotidienne aux alentours de la place Turgot, sale et très encombrée par les deux roues de toute nature. Dans sa réponse, Laurent Chabas a indiqué que la place Turgot n’était pas oubliée des services de la propreté, loin de là, mais que le travail était gêné par la présence des deux roues. Pauline Véron, en charge de la voirie, a indiqué que des projets de réaménagement de la place Turgot étaient à l’étude et devraient faire l’objet d’une concertation avec les habitants sous peu.

     

    Il faut noter que le procédé des questions orales posées au cours d'un Conseil d'arrondissement fait l'objet d'une procédure très contraignante qui ne favorise pas beaucoup le débat : la question est lue par le/la Secrétaire de séance, le Maire répond ou désigne la personne qui répond, la personne à l'origine de la question a un droit de réponse ne pouvant dépasser 3 minutes.

     

    • Enfin, ce long Conseil s’est terminé par l’étude de deux vœux.
    Le premier, proposé par Pauline Véron et adopté par le Conseil, fait suite au dramatique accident survenu rue La Fayette début mai et qui a vu la mort d’une cycliste en Vélib’. Le texte du Vœu, commun avec le 10e arrondissement, sera soumis au Conseil de Paris la semaine prochaine de façon à ce qu’une signalétique appropriée aux cyclistes soit implantée aux alentours de la rue La Fayette et que des travaux d’aménagement soient envisagés si nécessaire. Le Maire a fait remarquer que la question des conditions de circulation rue La Fayette était posée et qu’un réaménagement de cette voie serait nécessaire. Il faut mentionner que cela fait plusieurs années que le sujet est d’actualité. Il semble même qu’une étude pour le  réaménagement des couloirs de bus dans le cadre du projet Mobilien existe mais on se heurte à deux écueils de taille : comment gérer le flot des voitures venant de la rue de Chateaudun et comment gérer le carrefour Magenta La Fayette dans le 10e qui pose déjà problème.

       

      Le deuxième Vœu, déposé par Les Verts, demande que la ligne T3 du tramway soit prolongée jusqu’à la porte d’Asnières et que l’Etat participe à son financement. Jugeant que l’impact de l’extension de cette ligne de tramway sur la ligne de métro 13 serait positif, le Vœu a été adopté, l’opposition ne prenant pas part au vote.
    • Livre : La vie secrète de Montmartre

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      Au fond, un livre nous procure un plaisir qu’Internet, malgré ses nombreux avantages, ne nous donnera jamais.

      La vie secrète de Montmartre de Philippe Mellot qui vient de paraître aux éditions Omnibus en est l’illustration parfaite. D’un format peu ordinaire (19cm x 25cm), ce gros livre de 240 pages se touche et se regarde avec un réel plaisir. Dos carré, imprimé sur du papier à fort grammage, dans une mise en page d’une grande élégance, il est en noir et rouge. Le texte est concis, dense, riche d’informations que les légendes des photos viennent compléter. Les photos justement : c’est là l’essentiel du livre. Une iconographie très riche qui nous montre Montmartre des débuts de la photo (1850/1860) à une époque plus récente (1920/1930), pas de photos actuelles. Feuilleter ce livre, en tous sens, pour le plaisir d’apprendre, le plaisir de voir, de rêver, de toucher aussi, voilà qui n’est pas courant.

      L’auteur nous parle de Montmartre en séparant le haut du bas. Le haut c’est bien sûr la butte,  les moulins, la place du Tertre, le Lapin Agile, la rue de l’Abreuvoir, le Sacré Cœur qui d’ailleurs n’occupe pas une place prépondérante dans le livre, etc. …. Le bas, c’est tout le Nord de notre arrondissement, de Blanche à Barbès en passant par Pigalle et la rue des Martyrs, les barrières. Deux mondes qui se côtoient mais qui sont assez différents. Ce que nous raconte l’auteur n’est pas l’Histoire de Montmartre, mais les histoires du lieu, les gens, certains célèbres d’autres moins, qui en ont fait la vie. On rencontre Lautrec, La Goulue, Bruant mais aussi la famille Debray, les Salis et tant d’autres qui ont marqué la vie du village. Il traite Montmartre presque rue par rue, maison par maison, nous entrons dans le secret de Montmartre comme le titre le laisse prévoir.

      Ne cachons pas notre plaisir, mais celui-ci a un coût et c’est peut être le seul reproche que l’on fera à ce livre : 29€. Bon, ce n’est pas encore inabordable.

       

      La vie secréte de Montmartre

      Philippe Mellot

      Omnibus - 29€

      Philippe Mellot sera à la librairie L'attrape Coeur le 27 mai à 20h. 

    • Delanoë : de l’audace ou du culot ?

      La sortie du livre du Maire de Paris De l’audace ! et la publication de bonnes feuilles de l’ouvrage dans le Nouvel Obs, celles où Bertrand Delanoë s’affirme « libéral et socialiste » remet Paris au coeur du débat politique national, ce qui n’était plus le cas depuis l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995. Cela nous permet aussi de rafraîchir notre mémoire sur les différentes idées auxquelles il est fait référence (libéralisme et socialisme) pour en apprécier la compatibilité.

      Certes, comparaison n’est pas raison, mais le « libéral et socialiste » de Bertrand Delanoë fait penser au « juif et catholique » de l’ancien cardinal, archevêque de Paris, Jean Marie Lustiger. Il n’est que de visiter le ghetto juif de Séville et de s’informer de ce que la reine d’Espagne Isabelle la Catholique a fait subir aux populations juives d’une part, ou bien de regarder le comportement contestable de Rome pendant le nazisme d’autre part pour se demander si il y a vraiment compatibilité entre judaïsme et catholicisme. Les excuses présentées par le pape Jean Paul II aux Juifs prouvent, s’il en était besoin, que le problème fut réel et les bonnes relations actuelles entre Catholiques et Juifs, si elles ont permis à Mgr Lustiger de faire son raccourci audacieux, ne permettent néanmoins pas de considérer que les deux religions sont compatibles, sauf à faire table rase des souffrances endurées par les Juifs et tomber dans un raccourci simplificateur du genre « le Christ n’était–il pas lui-même Juif ? ».

      Dans cette optique, regardons si le raccourci « libéral et socialiste » du Maire de Paris tient la route ?

      Le sociologue Edgar Morin a donné dès 1976 une très bonne définition du Parti socialiste.  Parlant de Mai 68, des gauchistes, du Parti communiste, il dit : «  A l’intérieur du Parti communiste, l’hémorragie ne s’est pas arrêtée, beaucoup, au bout d’un certain temps, trouvent lamentable la liturgie ou effrayant l’appareil, et s’en vont. Alors le parti Socialiste est tout prêt, avec son renouveau mitterrandisé, et comme un aimant il attire la limaille d’un peu partout, et notamment la limaille gauchiste. » On trouve déjà là tous les ingrédients qui expliquent la situation actuelle du PS et des socialistes français en général : la victoire de 1981 due à la génération issue de 68, l’exercice du pouvoir pendant 10 longues années avec François Mitterrand puis « l’accident » de 1997 qui voit la vieille garde socialiste revenir au pouvoir suite aux erreurs de Jacques Chirac, ont empêché les socialistes de réfléchir à l’évolution de leur corpus politique comme l’ont fait les travaillistes britanniques par exemple et la composante gauchiste (Lionel Jospin n’a-t-il pas fréquenté ce milieu dans sa jeunesse) leur a fait rejeter la fameuse troisième voie socialiste proposée en son temps par le trio Clinton-Blair-Schröeder pour s’accrocher à un socialisme très ancré dans les idées du 19ème siècle.

      Et du 19ème siècle parlons-en. « Je suis libéral parce que j’aime la Liberté » dit Bertrand Delanoë dans son livre. Et d’en appeler aux Lumières, à Montesquieu, à Locke. Ce n’est pas être trop méchant avec le Maire de Paris que de dire que ses propos donnent dans le flou. La grande question des Lumières était elle vraiment cette recherche de la Liberté ou bien la mise à bas, par le biais de la Raison,  d’une ordre social injuste imposant une hiérarchie devenue insupportable ? Rousseau lui-même, grande figure des Lumières s’il en est, était tout sauf un libéral. Evoquer le libéralisme de Montesquieu alors que ce concept n’a vu le jour qu’au début du 19ème siècle reste hasardeux  et la référence à John Locke, si elle peut épater la galerie, n’a guère de sens dans notre contexte français si différent de ce qui s’est passé en Angleterre au 17ème siècle.

      Si le libéralisme est bien la quête de la Liberté, il convient quand même de regarder ce que cela recouvre exactement. « Dans l’espèce de liberté dont nous sommes susceptibles, plus l’exercice de nos droits politiques nous laissera de temps pour nos intérêts privés, plus la liberté nous sera précieuse » nous dit un des pères du libéralisme, Benjamin Constant, au début du 19ème siècle. Ou encore : « La propriété industrielle est l’amélioration de la société toute entière, et on peut l’appeler la législatrice et la bienfaitrice du genre humain. Les gouvernements profiteront de son école parce que l’industrie a essentiellement besoin de sécurité et de garantie, l’Europe entière y gagnera parce que l’esprit commercial remplaçant l’esprit de conquête changera la haine en émulation et la rivalité en concurrence » nous dit Constant. La séparation faite entre libéralisme politique et libéralisme économique, si souvent revendiquée par les hommes politiques actuels, apparaît clairement comme artificielle. D’ailleurs, un des grands défenseurs du libéralisme n’a-t-il pas été l’économiste Jean Baptiste Say, disciple d’Adam Smith. L’arrivée au pouvoir des libéraux de l’époque lors des journées de juillet 1830 et la politique suivie par Louis Philippe et ses sbires en dit également long sur le sujet.

      Bien sûr, il nous faut relativiser tout cela. Ne pas regarder les idées émises ou les actions lancées dans le contexte politique des années de la Restauration ou de la Monarchie de Juillet comme d’actualité, mais les mots ont un sens. Le libéralisme a toujours été avant tout le défenseur de la propriété, la liberté n’étant en vérité qu’un moyen pour «optimiser » cette dernière. Pour employer une expression un peu défraîchie : le libéralisme est bourgeois.  Les socialistes du 19ème siècle ne s’y sont pas trompés.

      Dans le contexte culturel et politique français où l’égalité prime sur la liberté, dans un monde où l’économie a pris le pas sur tout le reste, où le collectif est abandonné au profit de l’individuel, l’utilisation des mots socialiste et libéral par Bertrand Delanoë aurait eu besoin d’un sérieux coup de jeune dans leur définition avant que d’être lâchés et on voit bien que ce grand écart n’a d’autre but que d’essayer de regrouper sous le même toit des personnes aux sensibilités pourtant incompatibles. Il montre aussi en creux la difficulté actuelle des socialistes à s’adapter au monde moderne, utilisant des termes et des concepts du passé pour parler de l’avenir.
    • Votation citoyenne édition 2008

       
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      La Ligue des Droits de l’Homme a organisé ces derniers jours la 4ème édition de la votation citoyenne à propos de la participation des résidents étrangers aux élections locales. Il n’y avait pas eu de votation citoyenne en 2007 pour cause d’élections présidentielle et législative. Rappelons que ce vote est purement consultatif et qu’il n’a aucune valeur légale, il est comme une sorte de pétition. Trois urnes ont été mises à disposition des habitants du 9ème arrondissement : une en Mairie, une à la Maison des Associations, une itinérante dans les rues commerçantes (Martyrs, Cadet, marché d’Anvers).
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       Jacques Bravo, Maire du 9eme a présidé le dépouillement des bulletins en Mairie
       
       Pour 2008, les résultats sont les suivants :

       

      2005

      2006

      2008

      Nombre de bulletins

      880

      723

      1139

      Oui

      614

      70%

      617

      85%

      1067

      94%

      Non

      266

      30%

      106

      15%

      72

      6%


      Rappelons que la question était :

      "Êtes-vous pour la reconnaissance du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales?"

      La participation est en très forte hausse (+57.5%) et le oui gagne du terrain avec un score de 94% cette année contre 85% en 2006. Petite particularité, c’est dans l’urne placée en Mairie que l’essentiel des votes non ont été recueillis.

    • L’entreprenariat au féminin

      Le discours officiel, ou si l’on préfère dans l’air du temps, va à la promotion de la création d’entreprises. On veut y voir non seulement une finalité économique mais aussi un aboutissement personnel dans une vie professionnelle devenue de plus en plus cahoteuse. C’est là le message délivré par les femmes d’expérience qui constituaient le panel venu échanger avec la salle. Elles ont parlé de liberté professionnelle, d’envie, même de rêve, et ont toutes déclaré que seules la volonté et la confiance en soi pouvaient permettre d’arriver à ses fins.

      La salle n’a pas tardé à prendre la parole et c’est en fait une autre musique que l’on a  entendue. Le besoin de parler de soi, de ses difficultés, de son malaise était le plus fort et on sentait s’exprimer une certaine détresse sociale, très en décalage avec le discours positif et volontariste ambiant.

      Les hommes en général, et les banquiers en particulier, ont certes eu les oreilles qui ont du siffler car cause, pour certaines, de leurs difficultés, mais le marché, l’adéquation entre l’idée de l’entreprise, du projet, et le marché, bref la réalité économique n’a que fort peu été évoquée.

      Le hiatus était presque physiquement palpable entre ces femmes, celles de la salle, dont certaines en situation difficile, venues écouter conseils et partage d’expériences, et celles du panel, venues justement dire leur expérience, ce qu’elles avaient vécu et manifestement réussi. Deux mondes en présence. A tel point qu’on pouvait légitimement se demander si la réponse proposée – la création d’entreprise – était adaptée à la réalité du problème – l’emploi des femmes de plus de 45 ans ?

      Véronique Morali a bien voulu nous accorder une petite interview au cours de laquelle différents sujets sont abordés.
       
      Liens :
       

      Véronique Morali, femme d’affaires influente, est Présidente de l’association Force Femmes. Pour la deuxième année consécutive, cette association organisait hier jeudi une journée d'information et d'échange sur la création d'entreprise à destination des femmes de plus de 45 ans.

      Entreprendre au féminin

      Dans son petit fascicule de présentation, Force Femmes est très clair quant à ses objectifs : « accompagner et soutenir des femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de recherche d’emploi » et donc aussi les aider dans le processus de création d’entreprise.

      La matinée était placée sous le thème de l'échange et du partage d'expériences.  Une table ronde traitant de l'entreprenariat au féminin a réuni des femmes aux parcours et profils variés : entrepreneuses confirmées et débutantes, femmes à la tête de grandes entreprises et femmes ayant créé leur propre emploi, entrepreneuses par volonté et entrepreneuses par nécessité.  

      L’après midi s'est ouvert sur une présentation du parcours et des acteurs de la création d'entreprise en France. Les femmes présentes ont pu obtenir des réponses concrètes à leurs questions, affiner leurs projets et prendre des contacts, grâce aux espaces de rencontre organisés sur :

      • monter son projet avec Action’Elles, Boutiques de Gestion, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat…
      • trouver des financements avec : Adie, Love money, France initiative, France Active…
      • lancer son activité avec A’dmissions, Paris Pionnières, Union des couveuses…
      • le coin des experts : Entreprendre pour la Cité, Greffe du Tribunal de commerce de Paris, Club des cédants et repreneurs d’affaires, etc.

       

      Le forum

      La salle Rossini était bien pleine et les quelques hommes présents se sentaient pour une fois bien seuls. Après les discours d’ouverture d’usage prononcés par Jacques Bravo, Maire de notre arrondissement, d’Augustin de Romanet, Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations et soutien actif de Force Femmes, on est entré dans le vif du sujet avec les témoignages des unes et des autres et les questions posées au panel de femmes entrepreneurs présentes.