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  • Municipales 2008 : Les Verts

    Les Verts ont communiqué hier la liste des 14 candidats de leur liste pour le 9ème arrondissement. La voici :

    1 - Nicole Azzaro, productrice, conseillère de Paris (2001-2008), rue de Douai

    2 - Jean-Bernard Peyronel, chargé de mission, adjoint au Maire (2001-2008), rue Pierre Fontaine

    3 - Nadia Prete, enseignante, conseillère d'arondissement (2001-2008), rue Saulnier

    4 - Philippe Vicherat, bibliothécaire, bd de Rochechouart

    5 - Sandra Guillaumot, salariée d'une association, rue de la Tour d'Auvergne

    6 - Benjamin Hubert, urbaniste, rue Pigalle

    7 - Marie Anne Lebrec, chef de projet multimédia, rue du Cardinal Mercier

    8 - Yan Fournet, cadre dans une association, rue Fromentin

    9 - Aurore Sainflou, étudiante, rue de Douai

    10 - Hervé Moisan, enseignant, rue Duperré

    11 - Eve Moreau, marionnettiste, rue d'Amsterdam

    12 - Stéphane Sebert-Montels, enseignant, rue Fontaine

    13 - Marie Delouze, enseignante, rue Lallier

    14 - Bernard Laponche, expert en politique énergétique, rue Richer

     

    "La moyenne d'âge de notre liste est de 41 ans. Elle comporte majoritairement des membres des Verts, mais également des habitants du Neuvième arrondissement sans étiquette politique" précise Benjamin Hubert, Directeur de campagne.

     

  • Municipales 2008 - Pauline Véron : une femme engagée

    Elue pour la première fois en 2001, Pauline Véron occupe la place de n°2 sur la liste emmenée par Jacques Bravo. Sept ans de mandature ont changé cette jeune femme que nous vous avions présentée il y a deux ans. Bien sûr, elle a eu un bébé, là est sans doute pour elle l’événement de ces derniers mois, mais ses engagements, politique d’une part, dans la vie de notre arrondissement d’autre part, restent non seulement intacts mais cherchent à s’amplifier.

    Sa place de numéro 2 sur la liste Bravo n’est pas le fruit du hasard ou simplement parce qu’elle est une femme. La confiance des militants socialistes, l’expérience acquise depuis 2001, les méthodes de travail mises au point avec Jacques Bravo lui donnent envie de continuer son action. Et continuer signifie beaucoup pour elle puisque « c’est dans la durée qu’il faut juger la cohérence de ce que l’on fait » affirme t-elle.

    « De spectateur, mon élection en 2001 m’a fait acteur » dit-elle. Elle éprouve une réelle satisfaction à mettre en œuvre les idées qui sont les siennes notamment en matière d’urbanisme, de prévention et de sécurité, de défense des moins favorisés ou des sans-papiers dans le cadre d’une citoyenneté ouverte. « Le contact avec les gens est essentiel, dit elle. Savoir écouter, en avoir la patience, chercher des solutions concrètes aux problèmes les plus divers. On apprend surtout cela en tant que Conseiller d’arrondissement ».

    Si tout va bien pour la liste Bravo dans le 9ème, Pauline Véron siègera au Conseil de Paris. Sans trop anticiper, elle s’y prépare, notamment parce qu’il lui faudra faire des choix professionnels importants - elle est avocate – tout en gardant à l’esprit que le contact avec le monde du travail reste un élément important pour une responsable politique.

    Pour les 6 ans à venir, trois sujets retiennent plus particulièrement son attention : le logement, l’écologie et l’éthique politique, c'est-à-dire la « moralité » – c’est un grand mot – dans l’exercice du mandat.

    Notons enfin que Pauline Véron fait partie de ces socialistes qui reconnaissent volontiers l’apport des Verts et verrait sans doute d’un bon œil le maintien de ceux-ci dans l’exécutif de l’arrondissement.

    Les parisiens en décideront par leur vote.

  • Municipales 2008 : la presse

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    Les étudiants en journalisme de Sciences Po ont ouvert un blog : MuniParis à l'occasion des élections des 9 & 16 mars 2008.

    Tout n'y est pas inintéressant même si le traitement peut paraitre léger quelques fois! 

  • Municipales 2008 : la campagne comme elle va

    Le week-end est le moment où la campagne pour les élections est la plus visible. Du marché du square d’Anvers le vendredi soir au traditionnel rendez vous de la rue des Martyrs du dimanche matin en passant par la rue Cadet, les citoyens, les candidats et les militants se rencontrent et discutent.

    A l’UMP, Delphine Burkli finalise sa liste qui devrait être présentée au cours d’une conférence de presse mardi. L’information selon laquelle Claire Gibault, candidate MoDem aux législatives de 2007 dans notre circonscription, est numéro 3 de sa liste se confirme.

    Delphine Burkli a également publié ce week-end son programme pour le 9ème, nous y reviendrons sous peu. Elle le présentera au cours d’une réunion publique le 18 février à 19h au théâtre de Paris , 15 rue Blanche.

    Jacques Bravo, Parti Socialiste, a choisi lui de faire une campagne de proximité avec des réunions en appartement avec 15-20 personnes afin d’avoir des échanges plus approfondis. Vendredi se tenait une de ces réunions à laquelle nous avons participé. Lien social, vie associative, Démocratie participative, propreté mais aussi relations avec Les Verts ont été au programme. Il participe aussi à des points rencontres dans la rue et organise des réunions de café : de 18h à 20h le mardi 12 rue Saint Cécile, le mercredi 13 square de la Trinité, le jeudi 14 angle rue de Clichy rue de Bruxelles.

    Les Verts ont eux sillonné l’arrondissement tout le week-end ! Nicole Azzaro a publié sont programme pour le 9ème – nous y reviendrons également - et le présentera au cours d’une grande réunion publique le 18 février à 19h30 dans la salle d’IVT, 7 cité Chaptal. Dimanche 17, présentation de la « carte fruits & légumes » rue des Martyrs.

    Le MoDem semble un peu moins actif, finalisant sa liste de candidats mais annonçant au moins 5 réunions publiques dans les semaines qui viennent.

  • Municipales 2008 – Roger Auque : un homme libre

    Roger Auque occupe la deuxième place sur la liste UMP emmenée par Delphine Burkli dans le 9ème arrondissement pour les élections municipales des 9 et 16 mars prochain.

    Roger Auque, 52 ans, s’exprime avec facilité et surtout de façon directe. Avec facilité, la chose lui est naturelle puisqu’il est journaliste grand reporter. De façon directe, c'est-à-dire qu’il n’hésite pas à donner son avis, souvent bien tranché, sur beaucoup de sujets que les politiques traitent avec prudence quand ils acceptent de les traiter.

    Né dans le Nord dans un milieu qu’il qualifie lui-même de modeste, il est arrivé à Paris au début des années 80 et est aujourd’hui un Montmartrois amoureux de son quartier comme le sont tous les Montmartrois. Sa carrière professionnelle est à la fois simple : journaliste grand reporter à RTL, Paris-Match, pour les agences Gamme et SIPA, TF1-LCI, le Figaro Magazine, et compliquée : il a pas mal bourlingué de Beyrouth à Rome en passant par Bagdad ou l’ex-Yougoslavie. Bref, la plupart du temps dans les points chauds d’où il a couvert les conflits du moment.

    Son engagement politique est plus récent. Il y a bien eu une première tentative en 1993 à l’occasion des élections législatives mais celle-ci a avorté, Roger Auque préférant alors rester journaliste. Une deuxième tentative en 1999 à l’occasion des élections européennes mais la proposition qui lui a été faite alors d’être candidat mais en position non éligible sur la liste emmenée par Nicolas Sarkozy ne lui a pas convenu. De retour à Paris à l’été 2007, l’UMP lui a proposé de participer aux municipales de 2008 à Paris, dans un arrondissement où sa personnalité pourrait apporter un plus à la liste. Ses premiers contacts avec Delphine Burkli ayant été très bons, il a accepté d’être candidat dans le 9ème, à deux pas de chez lui.

    Roger Auque fait partie de ces gens qui cloisonnent volontiers les choses. Il voit une contradiction entre le métier de journaliste qui doit impérativement garder sa neutralité et l’engagement politique. Il a bien conscience qu’une victoire en mars prochain va le contraindre à faire des choix mais cela ne semble pas le gêner. On pourrait même dire qu’il en a envie : d’observateur qu’est par nécessité un journaliste, il a envie de devenir acteur, ressentant une espèce de frustration à ne pas agir. Il reconnait lui-même bien volontiers que beaucoup de ses confrères journalistes ne comprennent pas ses engagements. Le mépris réciproque que se vouent les hommes politiques et les journalistes ne l’aide guère dans sa démarche singulière. Mais peu lui importe, il a envie de faire et manifestement ne manque pas d’énergie.

    Car son engagement politique est lié à ses convictions, qu’il a fortes. Gaulliste, se disant proche d’un Charles Pasqua, il est un homme de valeurs et d’ordre. Dans le même temps, il reconnaît que la défense des acquis sociaux est un sujet important pour lui qui connaît le monde difficile du travail pénible qu’il a fréquenté pendant sa jeunesse dans le Nord. Il n’est pas opposé à la définition qu’on propose de lui comme "anarchiste de droite", avec son franc parler, sa liberté de ton, ses jugements nets sur les sujets et sur les hommes.

    De son expérience difficile à Beyrouth où il est resté otage pendant 12 longs mois, il ne parle guère sauf pour dire, au détour d’une phrase, que c’est là, par la lecture de l’Ancien et du Nouveau Testament pendant sa captivité, qu’il a acquis sa foi de chrétien.

    Ce que cherche Roger Auque en étant candidat dans notre arrondissement est simple : améliorer la vie quotidienne. De meilleurs aménagements, une vie culturelle plus intense, une ville propre, de l’aide pour les mamans, etc. …. Le programme défendu par Delphine Burkli lui convient très bien. Il le défend sans problème.

    Roger Auque est atypique. Il renouvelle l’idée que l’on a des hommes politiques mais, en fait, en est-il un d’homme politique ? A le regarder s’exprimer, aborder les sujets les plus divers et souvent délicats, on se dit que non et que c’est sans doute mieux ainsi.
  • Municipales 2008 : Paris hors ses murs

    Mais encore faut il se mettre d’accord sur la définition du niveau régional. Le sujet, pourtant essentiel, est plus ou moins traité dans le programme des candidats à la Mairie de Paris et nous vous proposons d’y jeter un coup d’œil.

    Dans son fascicule programme « Paris, un temps d’avance … », Bertrand Delanoë traite la question au chapitre IV en deux courtes pages intitulées « Agir à la bonne échelle » où il défend son projet Paris Métropole. Dans la continuité de ce qui a été lancé en 2006 avec la conférence métropolitaine, il préconise la mise en place d’assises de l’agglomération parisienne afin de définir un nouveau cadre institutionnel avec un calendrier de mise en place, assises qui regrouperaient outre Paris et les communes proches, l’Etat et la Région Ile de France. Projet au périmètre encore flou – le fascicule parle d’un espace urbain de 6 millions d’habitants formé de 4 départements – il se heurte à la bonne volonté des élus des autres communes et aussi, leitmotiv de campagne de Bertrand Delanoë, à la nécessaire solidarité financière des communes concernées.

    Françoise de Panafieu traite la question à la rubrique « intercommunalité » de son programme. Le projet n’est pas ici plus précis que celui du PS puisqu’il préconise des structures de coordination projet par projet (logement, déplacements, urbanisme) dans le cadre de nouveaux syndicats intercommunaux tout en souhaitant la création d’une communauté urbaine comme cela a été fait à Bordeaux par exemple.

    Le Mouvement Démocrate (MoDem), et sa tête de liste Marielle de Sarnez, est un peu plus précis (point 7 du programme) en utilisant d’ailleurs les mêmes méthodes que le PS ou l’UMP : mise en place d’une structure de concertation dès après les élections accompagnée de forums et de débats dans le cadre des « Etats Généraux du Grand Paris » tout en s’appuyant sur des démarches concrètes concernant certains projets prioritaires comme les transports ou le développement économique. Le projet est plus précis dans la mesure où il souhaite regrouper 80 communes constituant la zone dense de l’agglomération qui représentent 50% de la population francilienne.

    Dans leurs 50 propositions, Les Verts eux ne traitent pas cette question.

    Il est frappant de constater qu’un sujet aussi « capital » pour notre ville soit traité de cette manière. Est-ce une façon de reconnaître implicitement que les marges de manœuvre des élus locaux sont limitées et que c’est l’Etat qui reste maître des décisions en la matière ? Est-un manque d’imagination ou de volonté politique ? Commune aux trois partis politiques est la manière d’aborder le sujet : en fin de programme, un peu à la sauvette. C’est dommage.

    On pourra lire aussi le très intéressant dossier publié sur le sujet par le Nouvel Obs Paris n° 2256 et intitulé « La bataille du Grand Paris ».
     
    MAJ du 11 février : nous avons reçu le texte suivant de Nicole Azzaro - Les Verts - sur le sujet : " Les Verts  et les élus Municipaux et Régionaux souhaitent  la nécessaire intercommunalité, (que certains appellent maintenant Paris Métropole ou Gaand Paris). Depuis bien longtemps, car  ce qui concerne l'urbanisme , les déplacements, les solidarités le réclament. La position sur Paris Métropole et sur le Grand Paris, sera bientôt en ligne sur le site de campagne des Verts Paris. Un tout petit peu de patience !"

    L’histoire de Paris nous montre à travers les siècles que notre capitale a souvent rencontré, pour son agrandissement, un problème du type de celui qu’elle rencontre avec le boulevard périphérique actuel. Des barrières démolies sous Louis XIV et qui constituent aujourd’hui nos Grands Boulevards aux fortifications Thiers détruites au début du 20ème siècle dont les extérieurs suivent la trace en passant par la barrière des Fermiers Généraux de 1785 (« Le mur murant Paris rend Paris murmurant » - boulevards de Clichy et de Rochechouart dans le 9ème par exemple), les obstacles physiques n’ont pas manqué pour gêner ce qui finalement était devenu inéluctable, à savoir la croissance en taille de la ville. Dans cette perspective historique, regardons donc le périphérique non pas comme un obstacle insurmontable mais bien comme une péripétie dans l’histoire séculaire de la capitale.

    Tout le monde aujourd’hui est d’accord pour reconnaître que Paris souffre dans son périmètre actuel et que nombre de problèmes comme les transports, le logement, l’environnement, le développement économique, le traitement des déchets, etc. etc. ne pourront être traités qu’à un niveau régional. La chose est d’autant plus nécessaire que de réels déséquilibres existent entre Paris et ses alentours : déséquilibre  démographique -2 millions d’habitants à Paris et environ 10 millions hors Paris pour la région, déséquilibre économique : la Ville de Paris étant de loin la plus riche et contribuant largement au financement d’organismes communs comme le STIF par exemple.

  • Point de vue

    Dès mon élection à la Mairie du 9e, avec mon équipe, je lancerai la création de "deux rues vertes" dans notre arrondissement et développerai davantage le tri sélectif adapté pour que les habitants du 9e soient de ce point de vue exemplaires.

    Mais l'écologie urbaine c'est aussi plus de propreté. C’est une question d’hygiène et de santé publique. Comme beaucoup d'habitants du 9e, j'en ai assez de la saleté dans nos rues et je sais comment y remédier. Ne vous y trompez pas, la Mairie d'arrondissement a un réel pouvoir en matière environnementale, encore faut-il savoir et vouloir s'en servir.

    Nous réorganiserons en profondeur les services de propreté du 9e. Comme les autres Parisiens, les habitants du 9e paient leurs taxes locales mais ils n’ont pas accès à la même qualité de service public. Les rues Rodier, Condorcet, Trudaine, Milton, Choron, Hippolyte Lebas, Lamartine, Turgot, Gérando, Dunkerque, Tour d’Auvergne, Montholon et Bochart de Saron ne sont pas collectées certains jours ! Je veux qu’aucune rue ne soit abandonnée.

    Nous créerons une brigade d’intervention rapide de propreté 24h/24 pour les rues, les squares et jardins publics de l’arrondissement.

    En matière de transports, nous donnerons la priorité aux transports en commun en s’assurant de la régularité du passage des bus en semaine, le soir et le dimanche. Nous mettrons en place des navettes propres pour rejoindre l’Ouest du 9e dépourvu en équipements sportifs et culturels, avec l’Est, le Centre Valeyre, le conservatoire et nos deux piscines.

    Nous sensibiliserons les plus jeunes à la qualité de notre environnement par l’organisation d’éco-événements pédagogiques.

    A la Mairie, nous mènerons une politique d’achat éco-responsable : fourniture de bureau, faible impression de dépliants et d’affiches, réduction des déchets. Nous sensibiliserons le personnel municipal aux enjeux environnementaux et à de nouveaux comportements au quotidien. Enfin, nous renouvellerons le parc existant par des véhicules propres, faiblement émetteurs de CO2. Nous nous engageons à mener des projets de constructions de bâtiments à haute qualité environnementale.

    Sur tous ces sujets, je sais pouvoir compter sur le soutien du Ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo.

     

    Ecologie urbaine - UMP.pdf

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    par Delphine Burkli - UMP790ac4ef5825c711b6a51fb151b0e235.jpg

     

     

     

     

     

    C'est justement parce que le 9e arrondissement est une ville dans la ville que nous devons nous efforcer de lui redonner de l'oxygène.

    La France avec « le Grenelle de l’Environnement » a enfin pris conscience des graves conséquences liées au changement climatique, mais c'est à chacun de nous de faire, chaque jour, un petit plus pour l'environnement.

    Collecte et traitement des ordures ménagères, transports, nuisances sonores ou pollution, l’écologie urbaine est bien au cœur des domaines d’intervention du Maire d’arrondissement, et donc du 9e. Le 9e doit participer à cet effort et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, avec mon équipe, nous voulons favoriser une politique de développement durable propre à notre arrondissement pour que chacun vive dans un environnement de qualité.
  • Point de vue

    Ainsi, nos transports influent sur la pollution mais aussi sur la vie économique et sociale ; l’urbanisme influe sur la vie économique et sur l’habitat qui influent sur le lien social, sur la pollution, sur les déchets…etc…

    Dans le 9e l’écologie urbaine s’attache à rénover les quartiers de manière écologique : développement des circulations douces et les transports en commun, maîtrise énergétique des bâtiments, plantation  de  végétaux. Elle conduit à favoriser la mixité tant des activités que la mixité sociale de manière a éviter les ghettos : les quartiers de bureaux désertiques le soir,    quartiers de résidences désertiques le jour, quartiers pour pauvres, quartiers pour riches. Ecologistes, nous souhaitons que dans un même quartier, dans un même immeuble des commerces, des bureaux, des logements, des personnes de conditions et d’origines différentes  coexistent. Nous souhaitons que les déchets soient triés pour être réemployés et connaître une seconde vie, grâce aux «ressourceries » que nous mettrons en place, soit pour  être recyclés et préserver ainsi les précieuses matières premières. Nous souhaitons la réduction de la place de l’automobile au profit des personnes, des transports en commun et des circulations douces, pour moins de pollution et plus de confort. Nous souhaitons végétaliser les toitures et les murs qui s’y prêtent et planter des arbres partout ou c’est possible pour embellir bien sûr mais aussi pour constituer des puits de carbone qui absorbent les gaz à effet de serre et pour préserver notre biodiversité urbaine partie intégrante de notre patrimoine commun. Et tout cela nous voulons le faire en liaison avec les habitants dans une volonté de démocratie et de justice sociale. L’écologie urbaine a toute sa place dans le 9e arrondissement de Paris et le 9e a besoin d’écologie urbaine.
     

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Par Nicole Azzaro – Les Verts55b0506cfc0e1312d5eca30cfe9c1db2.jpg

     

     

     

     

    L’écologie  a pour objet l’étude des conditions naturelles, culturelles, sociales, économiques dans lesquelles nous vivons. L’écologie a donc du sens quel que soit le milieu dans lequel nous vivons et  tout autant ou plus encore dans une ville ou un arrondissement aussi dense que  le 9e, ou l’environnement est tant modelé par les hommes. L’écologie urbaine prend en compte tous les paramètres de notre environnement : transport, urbanisme, habitat, économie, social. Tous ces paramètres sont liés entre eux et s’impactent les uns les autres. L’écologie urbaine recherche leur équilibre pour un développement harmonieux et respectueux de notre environnement.

  • Muncipales 2008 - L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Nous publions aujourd'hui le premier des 3 points de vue que nous avons demandé aux candidats tête de liste dans notre arrondissement pour les 4 grands partis politiques.

    Le premier sujet est l'écologie urbaine.

     

    Nota important : les lecteurs de ce blog peuvent bien sûr commenter - c'est même recommandé - et suivant la nature des interpellations, un droit de réponse pourra être accordé.
  • Point de vue

    Le développement durable dans le 9è cela implique également que la mairie contribue activement à l’évolution de l’habitat ancien afin qu’il devienne plus écologique.

    Nous aiderons les propriétaires à établir un diagnostic énergétique de leurs logements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les gaspillages énergétiques et de les informer sur les aides ou subventions possibles.

    Nous souhaitons aussi limiter les nuisances liées à la climatisation en renforçant le réseau « Climespace » (réseau de climatisation souterrain) et en restreignant l’installation des climatiseurs à l’extérieur.

    Notre objectif est aussi de permettre que le 9è arrondissement retrouve un meilleur équilibre entre ses différentes activités pour le bien-être de ses habitants.

    En effet, le 9ème étant un arrondissement central il est énormément traversé, notamment par les automobilistes, et étant un arrondissement d’activités économiques et commerciales il accueille de nombreux bureaux. Ils se créent ainsi des déséquilibres : certaines rues sont suroccupées la semaine mais sont vides le week-end, pour d’autres c’est l’inverse.

    Notre volonté est que, dans notre arrondissement, traversé par de gros axes de circulation, il soit possible d’occuper l’espace public différemment afin que les habitants et notamment les enfants puissent y vivre dans la tranquillité, et ainsi se le réapproprient.

    Pour cela nous souhaitons notamment aménager certains axes de circulation pour en diminuer la dangerosité et fluidifier la circulation, transformer certaines grandes places routières, en places urbaines, plus sûres pour les piétons et les cyclistes, développer les pistes cyclables dans l’arrondissement, encourager une nouvelle façon d’utiliser la voiture (covoiturage, autolib’) et lutter contre l’envahissement de l’espace public par les deux-roues motorisés en créant de nouvelles zones de stationnement spécifiques, particulièrement dans certains de nos quartiers où les rues et donc les trottoirs sont étroits.

    Nous souhaitons également transformer certaines rues en espaces piétonniers temporaires, le dimanche par exemple, ou en « rues-jardin » à l’image de la rue Sainte-Cécile afin d’en faire de nouveaux lieux de détente et de loisirs pour les habitants.

    Le 9è, très « minéral » dispose de peu d’espaces verts. Pour y remédier nous poursuivrons la végétalisation de l’arrondissement en plantant des arbres partout où cela est possible, et en végétalisant des toitures et des murs pignons.
     

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Par Jacques Bravo – Parti Socialisteacfd2183eedc72643858470ffd87fd80.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    L’écologie urbaine dans un arrondissement très dense comme le 9ème cela signifie le faire évoluer dans une perspective de développement durable, c’est-à-dire permettre un développement maîtrisé et de qualité, et d’y instaurer un équilibre entre ses différents acteurs et entre le minéral et le végétal, afin d’améliorer le cadre de vie de ses habitants.

    Pour cela nous privilégierons l’éco-construction avec l’application du label Haute Qualité Environnementale dans les nouveaux programmes municipaux (écoles, crèches), la mise en place d’audits énergétiques, de l’isolation thermique et acoustique des bâtiments et des immeubles dépendants de la ville, ainsi que le développement de l’énergie solaire.

  • Municipales 2008 : les candidats de la liste Burkli

    Delphine Burkli, tête de liste UMP dans notre arrondissement, a dévoilé mardi matin la liste de ses colistiers. Seuls les trois premiers la liste sont identifiés, le rang des autres sera communiqué sous peu :

    Tête de liste :  Delphine Burkli

    n° 2 :             Roger Auque

    n° 3 :             Claire Gibault

    Puis dans l’ordre alphabétique des noms :

                         Marlène Azoulay

                         Viviane de Beaufort

                         Karim-Hervé Benkamla

                         Olivier Boileau-Descamps

                         Karen Douieb

                         Sébastien Dulermo

                         Sophie Jera

                         Grégoire Parcollet

                         Jean-Jacques Poupart

                         Olivier Robert

                         Emilia Sardo

     

    7 femmes, 7 hommes, moyenne d’âge environ 40 ans, tous de notre arrondissement sauf Roger Auque et Claire Gibault, beaucoup issus du monde associatif, 3 issus de la société civile (non encartés dans un parti politique). Telle est la liste des 14 candidats UMP.

  • Municipales 2008 : programmes pour le 9ème des Verts et de l’UMP

    Seuls pour l’instant Les Verts et l’UMP ont publié un programme spécifique pour notre arrondissement.

    On l’a déjà dit et un article publié sur MuniParis en date du 11 février confirme notre impression, il n’y a pas beaucoup de différences entre les programmes pour Paris tels qu’ils sont présentés par les grands partis. Qu’en est-il pour le 9ème ?

    L’impression générale est la suivante : Delphine Burkli (UMP) décline un programme lié aux services aux personnes, entendons par services tout ce qui contribue de près ou de loin à l’amélioration de la vie quotidienne alors que Nicole Azzaro (Les Verts) reste dans l’approche « écolo » des sujets quel qu’ils soient.

    Les Verts ont 22 propositions pour le 9ème qui cadrent avec les 50 de leur tête de liste pour Paris, Denis Baupin. Réaménagement des quartiers encore sensibles comme l’Opéra, la place de Clichy avec ce que cela comporte dans la répartition de l’espace public entre voitures, vélos et piétons, « végétalisation », et, nouveauté, mise en double sens de la circulation automobile sur les Grands Boulevards. Traitement de la question du logement par un état des lieux des immeubles vacants en vue de réquisition. Aide aux personnes les moins favorisées par l’ouverture d’une bagagerie pour les SDF et soutien aux Seniors avec l’ouverture d’une maison de retraite. Enfin du bio à la cantine et peut être sur un nouveau marché alimentaire à créer autour du square Berlioz.

    L’UMP développe son programme en 8 points autour du service aux habitants incluant entre autres le logement, la sécurité, la propreté, le développement durable. Retenons quelques propositions originales comme la création d’un parking résidentiel de 500 places dans le quartier de la rue des Martyrs, la mise en double sens de la circulation automobile sur les Grands Boulevards, la création d’une brigade d’intervention rapide de propreté 24h/24, la mise en place d’un système de vidéosurveillance, construire des logements neufs. Enfin, l’accent est mis sur l’aide à apporter aux associations caritatives qui accompagnent les nombreux exclus vivant dans notre arrondissement. Le tout là aussi est en ligne avec le programme de la tête de liste UMP Françoise de Panafieu.

     

    Sans être désagréable, il n’y a rien dans chacun des deux programmes qui puisse enthousiasmer l’électeur moyen !