Merci Didier pour ces billets, qui nous permettent de comparer les principales propositions des candidats en matière « d'écologie urbaine, quel sens pour le 9ème »
J’avoue que j’ai des difficultés à séparer les dimensions « locales » et « globales ». Toutes sont
Interdépendantes. Ce qui veut dire que, l’échelon politique « local » doit avoir une vision d’ensemble et être conscient des limites de son pouvoir surtout à Paris.
Paris n’est pas tout à fait une Ville comme les autres. Au niveau de l’arrondissement « local », les maires ont consultés sur presque tout et, ne décide de presque rien.
En effet, les mairies d’arrondissement de Paris n’ont pas la personnalité juridique. Les maires ne peuvent donc pas élaborer eux-mêmes leur propre budget, tant de fonctionnement que d’investissement, puisqu’ils ne disposent pas de recettes propres.
Donc, le programme d’investissement localisé (PIL) qui concerne les projets d’investissement que le Maire souhaite mettre en œuvre en accord avec les directions municipales : voirie, propreté, affaires scolaires, jeunesse et sports, architecture… Ce programme d’investissement, après discussions, est voté par le conseil de Paris .
Puis, il y a le budget de fonctionnement des équipements locaux (crèches , animation …) . C’est le seul budget voté par le conseil d’arrondissement
Quelles conséquences sur la vie de l’arrondissement ?
Concernant la propreté, le nombre de personnes chargées du nettoiement de l'espace public ne serait-il pas plus important dans le VIIIème que dans les XIème , XIXème ou XIXème ?
La mobilité (transports collectifs, individuels), l’échelon local fait des propositions pour améliorer ou créer des bus de quartiers, des zones de stationnement cela reste, des mesures certes indispensables, mais qui n’améliore pas fondamentalement la mobilité urbaine. Au contraire, sans approche systémique, on déporte le problème à la périphérie de son arrondissement.
L’habitat obéit à la même remarque. Est-il acceptable (hors problème de disponibilité de foncier) que seulement 4 arrondissements (13,14, 19,20è) répondent au critère de la loi SRU ?
Finalement la voirie semble un domaine où le local a un rôle important. La D.V.D sur propositions et après moult « palabres » (si budget) modifie une rue, élargit un trottoir, embellit un square.
Il ne s’agit pas de « désespérer Billancourt » et de conclure que rien ne peut être fait.
Via les conseils de quartiers, il faut imposer que pour des mesures qui impactent un ensemble plus vaste que son territoire des réunions inter C.Q.
De plus, la proposition annoncée par B. Delanoë (gestion de 10% du budget d’investissement PIL par les C.Q.) sera peut être bénéfique pour conduire de « bons projets »
Pour conclure, j’ai lu toutes les réponses des candidats, il y a des chefs d’oeuvre de « langue de bois ». Le générateur de langue de bois est vraiment le plus grand dénominateur commun à tous !
Peut-être que les réponses sont la conséquence qu’un Maire a peu de « pouvoirs » de décision. Dans ce cas, je préfère entendre la réponse : « je ferai de mon mieux, compte tenu du montant de mon PIL » et "j'attends des C.Q, des propositions en conceration avec DVD" Evidemment ce n’est pas générateur de voix.

Bernard, je suis de ceux qui savent qu'une dune est faite de l'accumulation de millions de grains de sable et que l'étude du comportement de chacun de ces grains de sable est importante pour l'ensemble. Suis je clair ?

Etes vous courroucé ?
Après la métaphore sur la dune de sable, je vous livre la mienne sur la dune de neige : “Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent responsable.”

je me dépêche de répondre car non seulement je ne suis pas en colère mais je suis content ! vos commentaires sont un réel plus pour ce blog, et je vois que votre métaphore du flocon complète parfaitement la mienne du grain de sable, à bon entendeur salut & fraternité comme on disait jadis -)