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Rechercher : projet Balcon vert

  • Toujours de l'émotion autour de l'église Saint-Bernard

    Nous avons écrit en janvier dernier un article sur le projet d'extension de l'école située près de l'église Saint-Bernard dans le quartier de la Goutte d'Or. Cette extension suscite beaucoup d'émotion, des positions favorables et de nombreuses oppositions. Les permis de construire se sont succédés, sans beaucoup de modifications notables, puisque le résultat est toujours combattu par un groupe d'habitants très engagés dans la sauvegarde du patrimoine, parmi eux l'association Cavé-Goutte d'Or et également AQSB, les Amis du Quartier Saint-Bernard.

    P1050529 Travaux rue Saint Luc - Version 2.jpg

    La faible actualité du blog nous permet d'afficher le tract que nous a fait parvenir AQSB et qui reprend de façon simple et illustrée l'enjeu de ce dossier : cacher en partie l'église classée pour agrandir l'école, ou augmenter la surface utile de l'établissement scolaire sans nuire au patrimoine ? Deux projets... à vous de vous faire une opinion. 

    Aux habitants concernés par les alentours de l’église Saint Bernard …

    Protégeons ce qui reste du patrimoine architectural de la Goutte d’Or, hélas furieusement défiguré depuis une bonne trentaine d'années.

    L'agrandissement de l'école Saint Bernard, à quelques mètres de l'église du même nom, classée monument historique, est imminent.

    Personne, ni aucune association (Action Barbès, Cavé Goutte d’Or …) ne met en doute la nécessité de l’extension de cette école que tous apprécient.

    Mais le bâtiment prévu ne s’intègre absolument pas dans ce lieu protégé, entre le monument historique et la Salle Saint Bruno.

    Pour vous en convaincre, voici à gauche une photo 1 du surélévement de l’immeuble existant, et à droite l’”empreinte” du bâtiment prévu, cachant une partie de l’Eglise (photo 2) :

    Capture d’écran 2016-07-31 à 18.58.42.jpg
    Un autre architecte a fait une proposition de bon sens : surélever d’un étage le bâtiment existant, ce qui préserve la cour, ménage l'environnement de la place, et augmente la surface de l’extension !

    Voici à gauche le bâtiment prévu (dans la cour) et à droite la surélévation proposée :

    Capture d’écran 2016-07-31 à 19.00.29.jpg

    Vous êtes convaincu ? Diffusez largement ce document, affichez-le dans vos commerces, envoyez-le à vos voisins, votre conseiller municipal, à l’Archevêque de Paris, aux associations, aux conseils de quartier à la Maire de Paris … à toute personne qui voudra s’associer à cette préservation de notre quartier.

    Merci d’avance.

     

  • Librairie Le Pied à Terre, une nouvelle venue à Château-Rouge

    C'est tout tout en bas de la rue Custine. Jusqu'à il y a peu, c'était un grand marchand de peinture, modèle gros bidons jusqu'au plafond. Puis le magasin s'est empoussiéré, a fermé.

    librairie,18e,custine


    Ce bel espace abandonné n'est pas tombé dans l'oreille d'un aveugle ! Trois potes, Lucie, Julien et Thibaud, qui ont du naître entre deux pages de bouquin se sont associés et ont acheté l'endroit.

    Fait tomber le faux plafond. Belle hauteur. Tout passé au blanc. Bel éclairage, tout simple, tout visible. Superbe carrelage d'époque. Des livres, des livres, que des livres partout ! Jusqu’au fond, tout là-bas ! "Non, monsieur, ce n'est pas un miroir, la librairie va bien jusque tout là-bas" ! Là-bas, c'est un bel espace BD, de 0 à 11,5 ans côté pile, de 11,5 à 100 ans côté face.

    Et voilà, vous êtes à la belle librairie, Le Pied à Terre, trente mètres de façade, à 60 mètres du métro Château Rouge. Le gang des trois a signé le local … en avril, juste avant la Covid "On ne pouvait pas lâcher, le projet était trop beau", dit Lucie. 

    librairie,18e,custine

    Le 22 septembre, la vraie ouverture. Et c'est rigolo, on a l'impression que le Pied à Terre a toujours été là, à deux pas du Rio Grande qui sépare la Goutte d'Or de Montmartre (aka le boulevard Barbès). Justement, pourquoi là ? La réponse fuse : "Pour la vivacité du quartier !". Et le grand voisin, Gibert Joseph ? "Pas de problème, et même, ils ont de très bons vendeurs livres. Le Pied à Terre, ce n'est pas le même projet, c'est une vraie librairie de quartier. On fait tout à nous trois. Que des livres, pas d'enveloppes, de stylos, de DVD, pas de machine à café. Pas de "scolaire", sauf sur commande". Et vous lisez tout ? "Oui, ou presque, et on met plein d'annotations sur les livres. On aide, on suggère, on guide". Alors, deux conseils ! "Ahhh, une seconde ! Ça serait "Autobiographie du Rouge", un roman d'apprentissage de Anne Carson, inspiré de la mythologie grecque. Aussi "L'Arabe du Futur 5", bien d'aujourd'hui !". Allez Lucie, un dernier ! " Alors, "Histoires de la Nuit" de Laurent Mauvignier, un thriller psychologique MAGISTRAL !"
    Nous abandonnons Lucie à sa pratique, aussi près, enfin!, des cadeaux de noël, et promettons de revenir, dès que nous aurons deux ou trois heures de temps libre !

    librairie,18e,custine


    Librairie Le Pied à Terre

    9 rue Custine, Paris 18e

    01 44 85 20 68 

    contact@librairielepiedaterre.com

    Du lundi 7 au 31 décembre, tous les jours :

    • Du lundi au samedi : 10h-20h
    • Le dimanche : 11h-19h
  • À l'agenda d'Action Barbès

    Les engagements ne manquent pas pour Action Barbès et l'agenda est rarement vide. Dans les jours et semaines à venir, comme tout au long de l'année, nous avons de nombreux rendez-vous prévus.

    action-barbès,agenda,réunion-publique,comité

    La journée commence à Barbès (photo J.-R. B.)

    Pour exemple, quelques rendez-vous importants durant une même semaine :

    • 12 mars : Réunion publique de présentation des aménagements autour de la gare du Nord ; ça sera là la restitution du travail de concertation mené ces dernières semaines (ce genre de réunion dure généralement de deux à trois heures).
    • 13 mars : Comité de voisinage de la ZSP 10-18 ; un rendez-vous régulier pour faire le point sur les opérations de police et de la BPSP, et faire remonter les observations et les suggestions des associations de riverains (ici aussi, c'est deux à trois heures).
    • 13 mars : Réunion sur l'extension de la zone Paris respire à Château Rouge (encore deux heures).
    • 15 mars : Jury du concours des Parisculteurs, pour la parcelle située sur la Promenade urbaine ; Action Barbès est conviée comme membre, sans voix délibérative, du jury qui choisira le projet qui s'implantera sur le pont de La Chapelle, au dessus des voies de chemin de fer de l'Est. Un choix à faire entre de beaux projets - dont un nous séduit particulièrement, mais nous ne pouvons pas en dire plus pour l'instant - (là c'est trois heures annoncées).

    Et la tendance est à la démultiplication des réunions, comités et autres commissions, à la durée souvent excessive, qui gagneraient en efficacité avec une meilleure gestion du temps et de la prise de parole. Et la perspective des élections municipales de 2020, même si cela paraît bien loin pour beaucoup de Parisiens, est déjà une préoccupation pour les élus de tous bords et autres impétrants, et va inévitablement conduire à décupler les rencontres publiques. Le bénévolat associatif demande parfois de l'endurance !

    Nous ne vous cacherons pas que certaines semaines, voire certains jours, c'est un véritable casse-tête pour se répartir les réunions entre les membres du Conseil d'administration, toutes et tous bénévoles rappelons-le. Car il est vrai que parfois le manque de coordination entre les services, les mairies d'arrondissement, l'Hôtel de ville et la préfecture conduit à des surcharges d'agenda, et pas que pour nous, même certains élus sont confrontés à ce dilemme. Il nous faut donc prioriser selon l'importance des réunions et l'actualité des sujets.

    Mais rappelons que toutes ces rencontres montrent avant tout une vitalité citoyenne certaine, qui, même si elle demande beaucoup de temps et d'énergie, si elle prend parfois des tournures un peu virulentes et si elle ne donne pas toujours satisfaction, loin de là, il est plutôt rassurant que la vie de la cité préoccupe ses habitants et qu'ils y prennent part activement.

  • Promenade urbaine : l'inquiétant silence de la ville

    Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?

    Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.

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    Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)

    Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.

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    Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)

    Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.

    Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin. 

  • Conseil de quartier – 4ème partie et conclusions

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Provence Opéra s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 54 personnes. La réunion de Septembre où l’on traitait des questions de propreté est celle qui a eu le plus de succès (20 personnes). Si la fréquentation de ce Conseil peut paraître faible, il faut bien considérer ses particularités. Ce petit îlot au cœur de la zone des grands magasins et des bureaux est très peu habité comparé aux autres quartiers. Suivant certaines sources, il aurait même une des densités de population résidante les plus faibles de la capitale tout comme celle du fameux « Triangle d’Or » de l’avenue Montaigne. La faible quantité de résidants mais la très grande quantité de personnes y travaillant ou étant en transit (145 millions par an affirme le rapport) lui posent des problèmes spécifiques. Dans ce contexte, il est normal que les questions de propreté et de circulation soient les priorités. Plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens notamment par la création de zones de stationnement pour les deux roues. A noter que ce quartier bénéficie d’une association de commerçants très active (rue Vignon), force d’animations et de propositions.

     

    L’investissement principal de ce Conseil a été en 2004 l’installation d’une jardinière au carrefour Haussmann Auber ne représentant néanmoins que 24% de son budget d’investissement. Il n’a quasiment rien dépensé en fonctionnement sur les deux dernières années.

     

    Que conclure de tout cela ?

     

    Sans y revenir particulièrement, la première conclusion est la relativement faible participation des citoyens aux Conseil de quartier. Le temps nous dira si cela est du aux modifications de comportement longues à se mettre en place ou si ces Conseils sont perçus de manière négative, c'est-à-dire sans influence réelle sur le cours des choses. Le Maire a beau nous dire que les décisions des Conseils de quartier tiennent une place importante au moment où une décision est prise, soit dans le 9ème, soit au niveau de l’Hôtel de Ville, reste à prouver que ces Conseils ont un réel pouvoir d’infléchir les choses. Ceci n’est pas encore démontré. De cette efficacité tient sans doute une plus grande participation aux réunions.

     

    La question de la faible utilisation des budgets, pourtant modestes, mis à disposition des Conseils demeure. Les participants n’ont-ils pas d’idées, ce qui est peu probable, ou est il difficile de faire émerger des idées qui reçoivent l’assentiment d’une majorité ? On touche là au fonctionnement même des Conseils dans notre arrondissement. Encore faudra t-il vérifier cette hypothèse en regardant comment d’autres Conseils dans d’autres arrondissements se sont comportés. Sans faire trop d’éloges à la Mairie, ce travail fait dans une transparence réelle dans le 9ème sera difficile à mener si on en juge par le comportement de certains autres Maires d’arrondissement.

     

    Arrondissement très urbain, le 9ème se concentre sur les questions liées au bien être (espaces verts, circulation, …) mais les animations, la vie de quartier, le lien social demeurent une préoccupation dans un arrondissement où les habitants (55 000) sont quotidiennement confrontés aux flux de personnes venant y travailler ou faire des achats (plusieurs centaines de milliers chaque jour). Les délibérations des Conseils traduisent bien ces deux faits.

     

    Disons pour conclure que la création de ces Conseils de quartier représente une réelle opportunité pour chaque citoyen de s’exprimer et d’influencer les décisions à prendre. Cela reste très relatif, certes, mais cet « outil » de la démocratie existe, peut être est il temps de s’en saisir.

  • A l’UDF

    medium_UDF.jpgL’actuelle embellie dans les sondages concernant François Bayrou donne espoir et surtout dynamisme à la section UDF du 9ème arrondissement ! N’y comptant aucun élu, l’UDF y est nettement moins visible que l’UMP ou le PS par exemple, bien que sa section existe depuis de nombreuses années.

    Partie intégrante de la Fédération de Paris, la section UDF du 9ème compte une bonne centaine d’adhérents et environ 30 avec une activité militante régulière. Si elle est absente du débat local dans notre arrondissement, l’UDF n’est guère plus présente sur la scène politique parisienne. Avec 12 élus au Conseil de Paris, sa présence reste marginale, d’autant qu’aucun ténor de ce parti n’est parisien, mise à part Marielle de Sarnez, Vice Présidente Exécutive de l’UDF et bras droit de François Bayrou. D’ailleurs, la dame est d’ores et déjà candidate tête de liste aux élections municipales de 2008 à Paris.

    Pour la section UDF du 9ème arrondissement, la priorité est bien sûr à l’élection présidentielle. Elle s’organise au mieux pour distribuer dans l’ensemble du 9ème des tracts et organise quelques réunions de façon régulière bien que ne possédant pas de locaux.

    En ce qui concerne les élections législatives puis municipales, il est admis que l’UDF aura un candidat dans la 4ème circonscription de Paris (8ème & 9ème arrondissements) et un candidat tête de liste à la Mairie du 9ème, mais dans quelles conditions, il est trop tôt pour le dire. Le candidat à la députation – ou la candidate car l’UDF semble décider à respecter la parité – sera désigné(e) par le parti courant Mars. Une liste UDF sera mise au point pour les municipales mais probablement pas avant la rentrée 2007. Mais il est clair que, comme pour les autres partis politiques, les résultats de l’élection présidentielle impacteront fortement sur la manière dont l’UDF ira aux combats, législatif puis municipal. En attendant, se voulant résolument moderne, surfant sur la vague faisant de François Bayrou l’actuel chouchou de la blogosphère, la section UDF du 9ème a ouvert son propre blog, UDF Paris, l’œil 9. Il est savoureux d’y lire une passe d’armes sans concession entre militants locaux de l’UMP et du PS. L’UDF, au milieu, compterait-elle les coups et va-t-elle ramasser la mise ? Réponse en Juin.

     

    Articles déjà parus :

    à l'UMP

    au Parti Socialiste

    Les Verts 

  • Plan Climat de Paris

    Néanmoins, deux points n’ont pas été traités.

    D’abord l’élaboration d’un état des lieux « objectif » par une autorité experte indiscutable. Il n’est bien sûr pas question de contester la légitimité de telle ou telle association ou de tel ou tel organisme à traiter cette question mais la multiplication des avis ne constitue pas pour ceux qui ne sont pas spécialistes des points de repères sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour se forger une opinion équilibrée et surtout évaluer les risques encourus Ne serait-ce pas par exemple, le rôle du Conseil Economique et Social de nous faire un point complet et neutre de la situation ?

    Ensuite, il serait utile d’établir les zones de divergences entre les différents avis, autrement dit de quoi parlons-nous exactement ? Où s’arrête notre consensus sur le nucléaire ? Que sommes-nous prêts à accepter concernant les OGM ? Quand et avec quelle intensité sommes-nous prêts à modifier nos comportements individuels pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Les solutions viendront elles d’une attitude « de conservation » comme certains le préconisent ou bien dans le développement de la technologie comme le demandent certains autres ?

    Pour rester positif, reconnaissons que ces débats en cours, que ce soit à l’échelle de Paris ou à celui du pays tout entier, sont utiles et même nécessaires tant la question de l’environnement est cruciale et urgente. Adopté par le Conseil de Paris, il est souhaitable que la Plan Climat de Paris fasse l’objet d’une appropriation par l’ensemble des parisiens, sans quoi il sera sans effet.

    6a37e7a4307a74a04f759ce80c71369f.jpgAinsi le Conseil de Paris a adopté le Plan Climat à l'unanimité.

    Le débat lui-même n’a rien apporté de nouveau, les intervenants restant sur leurs positions respectives à savoir une sorte d’autosatisfaction du côté socialiste, une tentative de récupération du processus par l’UMP s’appuyant sur le Grenelle de l’environnement actuellement en cours, un entre deux de la part du MoDem courtisé à la fois par les socialistes et l’UMP, une radicalisation des Verts dont le discours est assez dur vis-à-vis des socialistes. Bref, il est clair que la perspective des élections municipales était dans toutes les têtes lors du Conseil de Paris la semaine dernière, et pour un tel sujet, on peut le regretter.

    Vous trouverez dans les documents mis à disposition sur le site de la Maire de Paris les orientations et mesures qui seront mises en œuvre par la Ville (logements, transports, consommation de la Ville) afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chacun est bien conscient qu’il ne s’agit là que d’une contribution, certes importante puisque Paris contribue largement au processus de rejet de gaz à effet de serre, mais que rien ne sera possible sans une « globalisation » du problème d’une part, sans des changements de comportement individuel d’autre part.

    Si la Plan Climat a le mérite de sensibiliser les Parisiens sur la question du réchauffement climatique, on peut s’interroger sur la méthode employée pour l’élaborer, la question se posant également à propos de l’actuel « Grenelle de l’environnement ».

  • Conseil d’arrondissement

    ed1ffbdf110429a6d9a4e7dad4a6b318.jpgLe dernier Conseil d’arrondissement de la mandature s’est tenu lundi. Un peu d’émotion perceptible chez certains à cette occasion en remarquant que le Conseil avait commencé ses travaux en avril 2001.

    Ordre du jour du Conseil d'arrondissement

    Rien de bien extraordinaire au niveau des décisions si ce n’est l’autorisation donnée au Maire de Paris de signer l’attribution du marché de maitrise d’œuvre pour la création de l’école élémentaire de la rue de Clichy (hôtel Wendel) dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire 2011. A noter aussi que le Conseil de Paris sera amené lors de sa prochaine séance à voter une subvention pour la restauration de la façade de la caserne des sapeurs pompiers rue Blanche (273 000 €).

    Le Maire a aussi fait le bilan des Conseils de quartier 2007. Il a mentionné que pour lui les modifications de la Charte des Conseils intervenues en 2006 en avaient amélioré le fonctionnement, notamment en ce qui concerne les collectifs d’animation. En vérité, beaucoup d’autosatisfaction sur un sujet controversé, les responsabilités d'un fonctionnement difficile n’étant pas d’ailleurs uniquement du côté de la municipalité mais des citoyens eux-mêmes.

    Si le Conseil était le dernier de la mandature, le Maire et les Conseillers d’arrondissement restent en fonction jusqu’au 30 mars puisque c’est là la date limite de leur mandat.

    On peut classer les Conseillers qui ont assisté à cette réunion (5 absents sur 14) en deux catégories : ceux qui savent qu’ils ne reviendront pas et ceux qui espèrent être de retour en avril prochain.

    Les 5 absents savent qu’ils ne siègeront pas dans le prochain Conseil : Pierre Lellouche, Vincent Reina pour l’UMP, Jean Claude Legrand pour le Parti Radical de Gauche, Magarita Modrono pour le MDC, Astrid Panosyan pour le PS.

    Parmi ceux que l’on ne retrouvera pas figurent aussi Corine Barlis qui pour des raisons professionnelles n’a pas souhaité être à nouveau candidate, Patrice Cohen-Seat pour le Parti Communiste et Christiane Bornet pour l’UMP. Il convient de faire une mention spéciale concernant le départ de Mme Bornet. Elue pour la première fois en 1983, voilà donc 25 ans qu’elle siège au Conseil d’arrondissement. Elle a exercé d’ailleurs d’importantes responsabilités tant dans le 9ème qu’au Conseil de Paris lors des mandatures Chirac et Tiberi. Mme Bornet est une femme de conviction, connaissant bien ses dossiers, très agréable de contacts, assidue aux Conseils, ayant bien mérité de notre arrondissement. Le Maire d’ailleurs n’a pas manqué de lui rendre un hommage appuyé.

    Parmi ceux qui espèrent revenir figurent les 3 élus Verts et bien sûr le Maire actuel avec 2 Conseillers, Pauline Véron et Laurent Chabas.

    Le prochain Conseil d’arrondissement devrait se tenir début avril et sera essentiellement consacré à l’élection du nouveau Maire du 9è arrondissement et de ses adjoints.

  • Point de vue

    Le développement durable dans le 9è cela implique également que la mairie contribue activement à l’évolution de l’habitat ancien afin qu’il devienne plus écologique.

    Nous aiderons les propriétaires à établir un diagnostic énergétique de leurs logements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les gaspillages énergétiques et de les informer sur les aides ou subventions possibles.

    Nous souhaitons aussi limiter les nuisances liées à la climatisation en renforçant le réseau « Climespace » (réseau de climatisation souterrain) et en restreignant l’installation des climatiseurs à l’extérieur.

    Notre objectif est aussi de permettre que le 9è arrondissement retrouve un meilleur équilibre entre ses différentes activités pour le bien-être de ses habitants.

    En effet, le 9ème étant un arrondissement central il est énormément traversé, notamment par les automobilistes, et étant un arrondissement d’activités économiques et commerciales il accueille de nombreux bureaux. Ils se créent ainsi des déséquilibres : certaines rues sont suroccupées la semaine mais sont vides le week-end, pour d’autres c’est l’inverse.

    Notre volonté est que, dans notre arrondissement, traversé par de gros axes de circulation, il soit possible d’occuper l’espace public différemment afin que les habitants et notamment les enfants puissent y vivre dans la tranquillité, et ainsi se le réapproprient.

    Pour cela nous souhaitons notamment aménager certains axes de circulation pour en diminuer la dangerosité et fluidifier la circulation, transformer certaines grandes places routières, en places urbaines, plus sûres pour les piétons et les cyclistes, développer les pistes cyclables dans l’arrondissement, encourager une nouvelle façon d’utiliser la voiture (covoiturage, autolib’) et lutter contre l’envahissement de l’espace public par les deux-roues motorisés en créant de nouvelles zones de stationnement spécifiques, particulièrement dans certains de nos quartiers où les rues et donc les trottoirs sont étroits.

    Nous souhaitons également transformer certaines rues en espaces piétonniers temporaires, le dimanche par exemple, ou en « rues-jardin » à l’image de la rue Sainte-Cécile afin d’en faire de nouveaux lieux de détente et de loisirs pour les habitants.

    Le 9è, très « minéral » dispose de peu d’espaces verts. Pour y remédier nous poursuivrons la végétalisation de l’arrondissement en plantant des arbres partout où cela est possible, et en végétalisant des toitures et des murs pignons.
     

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Par Jacques Bravo – Parti Socialisteacfd2183eedc72643858470ffd87fd80.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    L’écologie urbaine dans un arrondissement très dense comme le 9ème cela signifie le faire évoluer dans une perspective de développement durable, c’est-à-dire permettre un développement maîtrisé et de qualité, et d’y instaurer un équilibre entre ses différents acteurs et entre le minéral et le végétal, afin d’améliorer le cadre de vie de ses habitants.

    Pour cela nous privilégierons l’éco-construction avec l’application du label Haute Qualité Environnementale dans les nouveaux programmes municipaux (écoles, crèches), la mise en place d’audits énergétiques, de l’isolation thermique et acoustique des bâtiments et des immeubles dépendants de la ville, ainsi que le développement de l’énergie solaire.

  • Un enclos sous le viaduc

    Nous avions évoqué en novembre dernier le campement de jeunes hommes, essentiellement, immigrés et selon toute vraisemblance sans papiers, campement démembré à la demande de la mairie.

    Depuis lors, des mesures de fermeture de cet espace ont été prises et il est désormais entouré d'un grillage vert d'environ deux mètres de hauteur, qui en interdit l'accès. On peut imaginer que la suppression de l'abri ne supprime pas les personnes qui s'y rassemblaient. Où sont-elles maintenant ?

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    On a connu ces dernières années, rien que dans le 10e, l'expulsion des tentes le long du Canal Saint-Martin, l'expulsion des jeunes Afghans du square Villemin, le réaménagement du parvis de la Gare du Nord (dépose de la marquise et fermeture des recoins au pied de la façade), et d'autres sans doute.

    En juillet dernier, Le Monde relatait l'évacuation, une de plus à cet endroit, des quelque deux cents personnes, qui vivaient le long du canal Saint-Martin, sous les ponts Louis-Blanc et La Fayette, dans des conditions d'insalubrité et de précarité qui ont conduit régulièrement à de la violence. Les communiqués de la Mairie de Paris et du Ministère de l'émigration d'alors sont ensuite contradictoires: les uns affirmaient qu'une majorité de migrants étaient des demandeurs d'asile et à ce titre étaient en attente d'un hébergement, que l'Etat tardait à mettre en place. Les autres prétendaient qu'ils étaient en situation irrégulière, sans autorisation de séjour en France et constituaient "la principale plate-forme de transit des filières d'immigration irrégulière à destination de la Grande-Bretagne"... Qui croire ?  La Ville de Paris réserve toutefois une part importante de son budget pour tenter d'apporter une aide suffisante à ces populations dont le nombre ne diminue pas. Pas simple!

     Oserons-nous reprendre quelques commentaires extraits du Monde à la suite de la publication de cet article paru le 20 juillet 2010 ?

    "A quand l'évacuation des nombreux camps français, composés d'individus lourdement armés, en Afghanistan. Tu viens désarmé chez l'occidental et t'es un problème, il vient chez toi armé, t'occupe et te bombarde et il trouve ça juste et bien. Quelle belle mentalité!"

    "Des soldats français se font tuer en Afghanistan pour libérer le pays de la dictature des talibans, et pendant ce temps, le contribuable français paie pour accueillir des Afghans qui préfèrent déserter leur pays plutôt que de contribuer à sa libération. On marche vraiment sur la tête."

    Le monde est compliqué, même vu du coin de la rue.

  • Avec l’enceinte de Thiers 1840 : Paris se coupe durablement de ses banlieues

    D'une enceinte à l'autre

    Notre carrefour Barbès et le quartier du même nom, auquel nous avons modestement contribué à donner une existance aux yeux des élus, était au coeur du développement de Paris au moment de la destruction de l’enceinte des Fermiers Généraux et des nombreuses barrières qui en permettaient le franchissement, moyennant l’abandon de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est à cheval sur les faubourgs et les nouveaux quartiers, qui n’étaient quelques années auparavant que la « zone », et offraient des habitations très précaires à des populations venues parfois de loin avec l’espoir de louer leurs bras et de gagner leur pain. La chute de ce mur a largement contribué à la dynamique de la ville. 


    Paris visite guidée #6, Pavillon de l'Arsenal par Pavillon-Arsenal

    (Malgré une tentative auprès du Pavillon de l'Arsenal, on ne saura pas ce qu'a fait Orson Welles, subjugué par la gare d'Orsay... Vous le savez peut-être ? Dites-le nous.)

    Plus tard, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’effacement de l’enceinte de Thiers, si comme le dit la vidéo du Pavillon de l’Arsenal a constitué une réserve d’espaces verts, n’a pas fait disparaître la coupure avec la banlieue. Aujourd’hui comme hier, d’une autre manière, ce sont ses gares qui relient Paris à sa banlieue. Quand la ville était enserrée dans ses « fortif », les seules percées étaient les lignes ferroviaires. Depuis des décennies maintenant, le boulevard périphérique a repris ce rôle d’isolement de la capitale. L’arrivée de banlieusards en rangs serrés dans les gares parisiennes chaque matin reflètent pourtant la relation étroite et l’interdépendance qui existent entre les deux. Malgré son importance, le flux piétonnier rassure. Les centaines de kilomètres d’embouteillage sur les accès autoroutiers, en revanche, inquiètent…

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    En dehors des activités contraintes, comme se rendre sur son lieu de travail, le passage des enceintes qu’elles soient dans la réalité ou dans les têtes, a du mal à aller de soi. Il n’est qu’à observer les habitudes des habitants de chaque côté du viaduc du métro, dans notre quartier, comme celles des habitants de Paris ou d’Aubervilliers, pour ne citer que ceux qui nous sont proches. L'attraction vient du centre, du cœur de ville, rarement en sens inverse. Pourquoi dans ces conditions s’étonner que les jeunes des quartiers périphériques préfèrent faire la fête dans Paris, préférent ses bars et ses terrasses ? Les actifs viennent y travailler le jour par milliers en descendant du train ou du RER, les mêmes et d’autres souhaitent profiter de la vie nocturne parisienne… Il sera difficile d'aller à contre courant.

    L’attrait inverse, c’est à dire de l’extérieur sur ceux de l’intérieur, ne s’exerce qu’avec l’âge, l'arrivée des jeunes enfants, le besoin d’espace et de nature… Mais qu’ils atteignent quinze ou seize ans et tout est à reprendre !

  • Le point sur les déchets et la propreté dans notre quartier

    Nous vous proposons de visionner la vidéo du SYCTOM, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, pour faire le point sur l'état du tri sélectif des ordures ménagères en Ile-de-France.  Vous reconnaîtrez au cours de cette présentation notre interlocuteur de la Mairie de Paris, l'adjoint au maire chargé de la Propeté, François Dagnaud, qui est aussi président du SYCTOM. Souvenez-vous, en 2008, nous lui avions adressé des cartes postales de notre quartier.... Il nous répondait à l'époque qu'une rue propre est d'abord une rue qu'on ne salit pas.

    Juste 7 minutes d'information sur la situation :
    ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire, pourquoi, dans quel but ?

    Si nous avons un peu avancé depuis lors, grâce notamment à plusieurs réunions du Comité de pilotage Barbès qui consacre une bonne partie de son temps à réfléchir à comment améliorer la situation des abords de la station Barbès, et la qualité de l'environnement dans les rues adjacentes, chacun de nos interlocuteurs accepte nos critiques et admet que tout n'est pas parfait. De notre côté nous reconnaissons qu'un dispositif est en place, avec des passages réguliers et nombreux des agents de la DPE et des engins à leur disposition. Un constat est toutefois bien encombrant : celui des horaires de nettoiement. Nous avons compris que le personnel ne se sent pas en sécurité quand il s'agit de nettoyer dans notre quartier passée une certaine heure matinale. Il y a trop de monde sur les trottoirs, il y a trop de monde tout court.  Les agents ne se sentent pas à l'aise, ils craignent de déranger des trafics, ils craignent des réactions brutales. Le maire du 18e et la section locale de la DPE ont confirmé des incidents et déplorent les demandes de mutation vers des quartiers moins peuplés, plus tranquilles...

    De la même façon, les inspecteurs, dont la tâche est de rappeler les usages de respect de l'environnement et les normes de civisme toutes simples (on n'urine pas au pied des piliers, on ne jette pas ses déchets au sol, etc.), voire de sanctionner et de verbaliser quand ils le jugent nécessaire, les inspecteurs, donc, ne se sentent pas en capacité de le faire sans une protection policière.

    Oserons-nous dire que nous sommes mal partis ? Que se passe-t-il dans  notre société pour qu'un agent municipal se sente menacé dans le cadre de sa mission ? La violence est-elle à ce point devenue le seul recours pour exprimer un sentiment, un désaccord, une colère ? Et de quelle colère peut-il bien s'agir devant un homme en vert muni d'un balai ou d'un jet d'eau ?

    Pour revenir à nos trottoirs, le nettoyage a donc lieu le matin pour les rives sud du carrefour Barbès, entre 8h et 10h  et le soir après la fermeture des magasins de l'autre côté. Naturellement, la grande foule qui circule sur nos boulevards (Barbès, Rochechouart, Magenta et La Chapelle), est surtout là pour les nombreux magasins qui s'y succèdent. Les nombreuses heures de circulation piétonne intense de l'ouverture à la fermeture desdits commerces, la présence fréquente de distributeurs de flyers (pub, promo, voyance, etc), la permanence des vendeurs de cigarettes et les trafics de toutes sortes font que rues et trottoirs sont sales toute la journée et propres la nuit pour les uns, le matin pour les autres.

    Et nous voyons mal comment la situation pourrait évoluer.