Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • Une belle conférence en perspective !

    Habitants du 9e et d'ailleurs, l'association 9e Histoire vous propose une belle conférence de l'excellent historien Alexandre Gady dont le sujet est :

     Formation et déformation d'un îlot du Faubourg Montmartre (1495-1935)

    mardi 6 décembre à 18h30

    salle du conseil - mairie du 9e - rue Drouot

    Alexandre Gady, outre d'être Vice-Président de 9e Histoire, est un historien de l'architecture, défenseur du patrimoine. Son dernier livre Le Louvre et les Tuileries, la fabrique d'un chef-d'oeuvre est remarquable. Plus d'infos sur le site de 9e Histoire.

  • Budget participatif : on en parle demain à la mairie du 10e

    La mairie du 10e organise mardi 20 janvier à 19h une réunion publique sur le budget participatif 2015  (salle des mariages).

    Habitants, conseils de quartier, associatifs sont conviés à cette réunion pour tenter de faire émerger des projets. Les élus présenteront la démarche et le calendrier. Action Barbès sera à ce premier rendez-vous.

    Nous avons posé quelques questions précises à Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée de la démocratie locale. Davantage d'informations donc dans un prochain article.

    Capture d’écran 2015-01-14 à 23.06.00.jpg 

    A savoir: si vous souhaitez lancer une idée, une plateforme est en ligne sur le site de la ville de Paris pendant deux mois.

     

  • Sécurité à Paris : à quel prix ?

    Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité, lors de sa dernière séance tenue le 20 octobre, l'adoption d'un vœu présenté par Delphine Bürkli, maire du 9e, Jean-Baptiste de Froment, Gypsie Bloch, conseillers de Paris du 9e et l'ensemble du groupe UMP.

    paris,sécurité,police,commerce

    Cliquez sur l'image pour voir le message sur Twitter

     

    Que dit ce vœu ? Il autorise "la présence d'agents de sécurité privée dans le périmètre des enseignes qui en feraient la demande dans une limite géographique à fixer conjointement avec elles". Tel est le texte exact de la demande faite au Préfet de Police.

    Quels sont les motifs de ce vœu tels qu'on peut les comprendre à la lecture des "considérants" ? C'est la zone Haussmann des Grands Magasins qui est visée. Le très grand nombre de personnes qui y passe chaque année (45 millions nous dit-on), la forte présence de touristes dont la moitié serait asiatique, les faits de délinquance dont ces mêmes touristes sont les victimes et le souhait de certaines enseignes de renforcer la sécurité à leurs abords immédiats, voilà ce qui motive le vœu. (télécharger le texte du voeu).

    Avant de le regarder plus en détail, faisons un petit rappel de ce qu'est un vœu pour le Conseil de Paris. L'article 14 du règlement intérieur du Conseil de Paris précise les conditions de dépôt, de discussion et d'adoption d'un vœu.

    La valeur, notamment juridique, d'un vœu reste un mystère. Rien dans le règlement intérieur du Conseil de Paris ne le précise a contrario de ce qui est écrit à propos des délibérations qui elles sont exécutoires dès leur affichage. Interrogé sur la question, le Secrétariat Général de la Ville ne nous a pas répondu. Un vœu reste donc un vœu, pieux dirons certains. Dans le cas qui nous préoccupe, le vœu consiste en une demande au préfet de police. Rien n'oblige le préfet à satisfaire cette demande quand bien même celle-ci a été votée à l'unanimité du conseil de Paris.

    Passons à l'interprétation de celui-ci adopté par le Conseil de Paris en ce 20 octobre, adopté à l'unanimité, rappelons-le.

    Il y a une certaine ambiguïté dans ce texte. Le vœu, basé sur des informations relatives au quartier Haussmann s'applique uniquement au périmètre des Grands Magasins. C'est l'interprétation la plus logique. Mais rien ne dit que celui-ci ne puisse s'appliquer à l'ensemble du territoire parisien et en conséquence toutes les enseignes qui feraient la demande d'une zone de sécurité, qu'elles soient aux Champs Elysées, à Nation ou aux Halles sont susceptibles de bénéficier de cette autorisation de présence d'agents de sécurité privée. Donc, l'adoption de ce vœu signifie que le Conseil de Paris reconnait que la problématique spécifique au quartier des Grands Magasins est en fait générale à la capitale et que "les vols à la tire ou les escroqueries à la fausse pétition" sévissent un peu partout dans Paris. Quoiqu'il en soit, cette disposition crée un précédent, ouvre une porte restée fermée jusqu'à maintenant : l'arrivée de sociétés privées de sécurité dans l'espace public à Paris.

    Avec l'adoption de ce vœu, le Conseil de Paris admet implicitement que toutes les enseignes parisiennes proches du boulevard Haussmann sont prêtes à faire appel à des sociétés de sécurité privée. Mais si cela n'était pas le cas, on aurait alors l'apparition d'une différence de traitement de la sécurité, les zones où les enseignes ont les moyens de se payer les services d'une société de sécurité et celles qui ne les auraient pas.

    L'autorisation de présence d'agents de sécurité privée n'est valable que dans un périmètre conjointement fixé par la mairie de Paris et les enseignes. Donc, la mairie de Paris va donner à des entreprises privées un droit de regard, ici au nom de la sécurité, sur ce qui se passe dans l'espace public. Personne ne doute que ces entreprises respecteront scrupuleusement la loi mais cette disposition ne manque pas de poser des questions. De quel périmètre parlons-nous au juste ? Quels seront les pouvoirs de ces agents de sécurité ? Pour un périmètre aussi vaste que celui du boulevard Haussmann et de la rue Auber autour des Galeries Lafayette et du Printemps sans parler des autres grandes enseignes, y aura-t-il une seule société de sécurité ou plusieurs suivant le choix des enseignes impliquées ?

    Les agents de sécurité ne seront pas armés, précise le texte du vœu. Fort bien. Mais ne met-on pas le doigt dans un engrenage dangereux car il y a fort à parier qu'à la première bavure, des armes seront requises pour ces agents. Et seront-ils identifiés comme tels, c'est à dire différenciés de la police nationale, par leurs tenues par exemple ?

    Par ailleurs, de quelle sécurité parle-t-on en fait ? Bien sûr, on nous présente la chose comme le souci de la sécurité des personnes, mais en réalité ne s'agit-il pas plutôt de la sécurité des enseignes qui veulent vendre, dont c'est là l'objectif premier. On ne peut pas le leur reprocher mais il y a quand même beaucoup d'hypocrisie à présenter ce type de disposition comme un plus pour la population alors que les premiers bénéficiaires seront les enseignes.

    Enfin, il en va hélas du traitement de la sécurité aux abords des magasins comme celui des toxicomanes. On repousse le problème de quartiers en quartiers, on ne le traite pas.

  • Un nouveau vide grenier le 18 septembre

    Il y a très longtemps que les abords du square Montholon n'ont pas accueilli un vide-grenier. Cette longue absence dans ce quartier va être réparée par l'équipe du Conseil de Quartier Trudaine-Rochechouart avec la participation active de la Croix-Rouge française du 9e (vestiboutique du 32 rue de Maubeuge).

    En tant que vendeur, vous pouvez vous inscrire si vous êtes résident du 9e arrondissement. Pour vous inscrire, rien de plus simple, rendez-vous sur le site de la mairie du 9e ici.

    Les inscriptions auront lieu auprès de la Croix-Rouge (01 48 78 12 62)  les mardi 6 septembre, jeudi 8 septembre, mardi 13 septembre et jeudi 15 septembre, de 15h à 18h.

    paris, 9e, square-montholon, vide-grenier

  • Dernier jour pour apprendre à faire des économies d'énergie dans votre copro....

    NTA2300_225.png?1317835691

     

    Le jeudi 13 octobre, organisé en partenariat avec Planète Copropriété, association à laquelle est adhérente l’Agence Parisienne du Climat, est dédiée aux économies d’énergie et au développement durable en copropriété.

    Retrouvez un Conseiller Info Energie Climat sur le stand Espace Info Energie.

    Ne ratez pas la conférence sur l’accompagnement des rénovations énergétiques, le 13 octobre à 14h15, avec la participation de l’Agence Parisienne du Climat.

    Halle Freyssinet, 55 bd Auriol, Paris 13e

    13 octobre 2011, de 9h30 à 19h.

    Entrée libre et gratuite (9h - 18h45).

  • Festival des tout petits dans le 18e

    Le conseil des parents des crèches du 18e organisent le premier P'tit Festival de la Butte d'Or avec le soutien de la mairie d'arrondissement.

    Rendez-vous samedi 21  mai de 10h à 18h au centre Barbara et à la Bibliothèque de la Goutte d'Or (les deux lieux se font face).

    Demandez le programme!

    paris,paris 18e,petite enfance,centre barbara,bibliothèque fleury

    Musiciens, contes, marionnettistes, chorale, grand bal des tout petits mais aussi pêche à la ligne, chamboule-tout, coloriage, maquillage et beaucoup d'autres activités ludiques et artistiques pour petits et grands à suivre dans la joie et la bonne humeur. Voir le programme détaillé ci-dessous.

    paris,paris 18e,petite enfance,centre barbara,bibliothèque fleury

    Plus d'infos sur la page facebook du festival

  • Sous le soleil au square d'Anvers

    Samedi dernier, le 6 octobre, s'est tenue la fête de quartier et le vide-grenier du Conseil de quartier Anvers-Montholon dans le square d'Anvers, dans le 9e arrondissement. C'est sous un agréable soleil d'octobre que s'est déroulé cet évènement plébiscité par le public de petits et grands.

    Affiche_fêtequartierAnvers2018.jpg

     

    Action Barbès était présente dans le carré des associations pendant l'après-midi. Une bonne occasion de pouvoir rencontrer des élus locaux et de pouvoir échanger avec des adhérents venus nous rendre visite. Une bonne occasion également d'enregistrer de nouvelles adhésions, marque d'un soutien à nos actions pour améliorer le cadre de vie de nos quartiers.

     

    Do09fO6X0AEvyPu.jpg

  • Une expérience !

    La technologie au service de la Démocratie. Vaste  programme !

     

    Internet a permis le développement de nombreux blogs jouant un rôle aujourd’hui non négligeable dans le processus démocratique, même s’il ne faut pas en exagérer l’importance au stade actuel. Paris Neuvième défend l’idée que c’est d’abord par l’information et le débat ouverts à tous que ce processus démocratique doit fonctionner, chacun se faisant sa propre opinion dans un second temps.

    Dans ce contexte, nous vous proposons une expérience à l’initiative du blog Paris14.info avec lequel Paris Neuvième partage beaucoup de points de vue quant à la manière de traiter l’information locale. Il s’agit dans un premier temps de suivre en direct, via votre blog, une interview vidéo en direct de René Dutrey, Conseiller de Paris, Président du groupe Les Verts au Conseil de Paris et 1er adjoint au Maire du 14ème arrondissement, interview suivie d’une session questions/réponses en direct (chat). Le tout aura lieu lundi 20 novembre à 11h.

    Vous trouverez des informations complémentaires sur le site Paris14.info.

    Si l’expérience est concluante, nous essaierons de la continuer en invitant d’autres personnes des tous les horizons politiques parisiens dans le cadre de la préparation des élections municipales de 2008 avec une priorité, place aux jeunes.

     

    Bien entendu, vos commentaires et suggestions sont les bienvenus.

     

    Sur le plan pratique, nous vous communiquerons lundi matin vers 10h sur ce blog le lien qui vous permettra d’accéder à la vidéo et au chat. L’expérience est tentée avec le concours de GasPanik.tv qui souhaite développer une nouvelle forme de TV via le Net.

  • Déconcentration des pouvoirs

    Qu’est-ce qu’un Etat Spécial d’Arrondissement ?

    L’état spécial d’arrondissement finance les dépenses de gestion des équipements de proximité gérés par les Mairies d’arrondissement. Il s’agit donc, de fait, d’un budget mis à disposition de chaque Mairie d’arrondissement. Ou, plus exactement, il s’agit de 20 petits budgets localisés, un par arrondissement, créés en 1982, mais renforcés depuis la loi Démocratie de proximité de 2002. Ces budgets constituent la source d’autonomie financière des Mairies d’arrondissement.

    Ce budget est à lui tout seul l’exemple même de l’articulation complexe entre la Ville de Paris et les Mairies d’arrondissement : il est inclus en tant qu’annexe détaillée dans le budget de la Ville de Paris, mais c’est le Maire d’arrondissement seul qui peut l’exécuter ; c’est le Conseil de Paris qui en fixe le montant total (en octobre), mais c’est le Conseil d’arrondissement qui en vote la répartition (fin novembre ou début décembre). Le Conseil de Paris reprend cette répartition lors du vote du budget général en décembre.

    De plus le législateur, en créant un report de plein droit sur l’année suivante des crédits non consommés d’un exercice, par exception aux règles comptables publiques, a assuré une protection supplémentaire aux budgets des arrondissements. Le montant de ces « reports » était de 37,5 M€ en 2006 pour l’ensemble de Paris, le Maire du 9ème étant lui assez fier d’avoir réduit de manière très significative le montant de ces reports pour notre arrondissement.

    Mais, même début 2002, les états spéciaux d’arrondissement ne représentaient que 22,2 M€. C’est la loi « Démocratie de proximité » du 27 février 2002 qui, en renforçant la démocratie locale, et la gestion au plus proche des citoyens, a été le facteur déclenchant d’une série de transferts de gestion sans précédent à Paris : écoles, bibliothèques, équipements sportifs, centres d’animation, maisons des associations, bains douches et conservatoires municipaux, sont désormais pilotés au quotidien dans les arrondissements.

    En 4 ans, entre 2002 et 2006, le budget des Mairies est ainsi passé de 22,2 à 92,9 M€, soit une multiplication par plus de 4. Les écoles représentent 26% de ces crédits, les crèches 17%, les centres d’animation 16% et les Mairies d’arrondissement 10%.

    La compétence des Mairies d’arrondissement a cependant ses limites : dépenses de personnels et investissements lourds continuent de relever des services centraux de la Ville. Dans ces conditions, les états spéciaux représentent encore moins de 1,5% des dépenses municipales.

    La loi du 27 février 2002 a également fixé la structure actuelle de l’état spécial d’arrondissement en trois dotations :

    • une dotation de gestion locale, qui représente 83% du total, destinée à permettre le fonctionnement des équipements, dont la Mairie elle-même,
    • une dotation d’investissement, qui permet de financer des travaux dans les établissements,
    • et une dotation d’animation locale, permettant l’animation de terrain, l’information des habitants, le fonctionnement des 121 conseils de quartier parisiens, ainsi que des réparations urgentes dans les équipements.

    Même si son montant reste limité (environ 10 M€ sur tout Paris), c’est dans cette dernière enveloppe, qui ne se compose pas de dépenses strictement reconductibles, que réside désormais la principale originalité des états spéciaux d’arrondissement : repas de quartier, guides pratiques ou associatifs, expositions culturelles, concerts, manifestations sportives ou citoyennes…


    De cet exposé un peu technique, il ressort néanmoins clairement que la marge de manouvre des arrondissements via les budgets alloués en propre demeure faible. Parler de ces questions avec les responsables politiques de la capitale amène invariablement la langue de bois, chacun s’accordant à dire qu’il y aurait sans doute quelque chose à faire, mais comme pour le développement de la Démocratie de proximité, la déconcentration des moyens et la relative autonomie que pourrait acquérir les arrondissements au détriment de l’Hôtel de Ville reste un sujet tabou tant, tout comme l’Etat, la Ville de Paris et ses élus tiennent à leurs prérogatives.

     

    Quelques chiffres :

    1. Budget 2007 : les Etats Spéciaux d’Arrondissement (ESA) se monteront (après le vote du Conseil de Paris de décembre) 105,256 M€, sur lesquels le 9ème représente 3,3 M€, soit 3,1%
    2. Pour 2007, là encore, la dotation de gestion locale est de 2,835 M€, la dotation d'animation 0,292 M€ et la dotation d'animation 0,169 M€ dans le 9ème. Bref, on fait surtout de la gestion...
    3. Depuis 2002, sur tout Paris, on est à une multiplication par 4,74 (x 5,4 dans le 9ème) du montant des ESA, soit +374%. Depuis 2001, dans le 9ème, c'est une multiplication par 6,5 soit en moyenne une augmentation de 40% par an.
    Etat Spécial d'Arrondissement : 2005 - 9ème arrondissement

    Cet article a été rédigé avec l’aide du Directeur des Services Généraux de la Mairie du 9ème que Paris Neuvième remercie chaleureusement.

    Vous trouverez beaucoup d’informations sur le budget de la Ville et les états spéciaux d’arrondissement sur le site paris.fr – rapport financier

    Au moment où le débat sur la Démocratie participative, c'est-à-dire de proximité, vient d’être lancé, il n’est pas inutile de se pencher sur le fonctionnement de la Ville de Paris et notamment sur les marges de manœuvre dont disposent les arrondissements par rapport à l’Hôtel de Ville.

    A observer le fonctionnement des conseils d’arrondissement, il n’est pas bien difficile d’en conclure que ceux-ci ont des champs de responsabilité limités et que tout ou presque est encore décidé par le Conseil de Paris avec le soutien des Services Techniques de la Ville. Certes, il ne faut pas en conclure que les Mairies d’arrondissement ne servent à rien mais une certaine déconcentration des pouvoirs serait peut être utile pour gagner en efficacité et en proximité. C’est un équilibre difficile à trouver car il est évidemment nécessaire que la ville de Paris garde son homogénéité et aussi que l’autonomie des arrondissements ne soit pas telle qu’elle permette aux arrondissements d’une couleur politique différente de celle de la majorité d’entraver voire de s’opposer aux volontés de cette dernière.

     

    Regarder cette question, c’est s’intéresser aux moyens et d’abord aux budgets. Cela est résumé dans le fonctionnement de l’Etat Spécial de l’Arrondissement. Pour le 9ème, cet état spécial a été approuvé par le conseil d’arrondissement du 13 octobre dernier. On compte 56 structures qui en dépendent. Regardons la chose de plus près.

  • Accueil des nouveaux citoyens français

    2006 a été décrétée année de la citoyenneté par la Mairie du 9ème et quelques manifestations ont émaillé son cours. La dernière en date est très symbolique puisqu’il s’agissait d’accueillir les personnes étrangères ayant acquis la nationalité française entre juin 2005 et juin 2006. 70 personnes étaient concernées pour notre arrondissement et une bonne trentaine se sont retrouvées le mardi 5 décembre dans la salle du Conseil de la Mairie, la plupart venues en famille.

    medium_Accueil_citoyens_francais_dec_2006_2.JPG

     

    La salle du Conseil a-t-elle intimidé l’assistance, c’est possible, quoiqu’il en soit l’ambiance était à une certaine réserve. Le Maire, Jacques Bravo, assisté de son Adjointe à la Citoyenneté Pauline Véron, a accueilli solennellement nos nouveaux compatriotes dans un discours assez lyrique reliant dans un raccourci audacieux le poète grec Eschyle aux Révolutionnaires de 1789. D’Eschyle, il a cité les mots suivants : « Le ciel s’est hérissé des mains droites levées de tout le peuple, et il a été décrété unanimement que nous pourrions habiter cette terre en liberté, …, et que ni citoyens, ni étrangers ne pourraient nous emmener en servitude comme une proie. De plus, si quelque citoyen ne nous venait point en aide contre la violence, il serait par sentence du peuple, privé du droit de cité et condamné à l’exil ». Des Révolutionnaires de 89, il reprend le principe en déclarant: « Ce n’est plus le nom, ce n’est plus la terre, ce n’est plus le sang, qui fait un français. C’est la Liberté, c’est l’Egalité, c’est la Fraternité ».


    medium_Accueil_citoyens_francais_dec_2006_1.JPG

    Gageons que ces mots trouvent un impact dans les temps difficiles que nous vivons en matière d’intégration dans la nouvelle diversité que la France est en train de connaître. Un jeune kosovar venu avec sa femme et sa petite fille ne cachait pas son plaisir d’être ainsi accueilli.

  • Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats

    medium_DSCN3145.JPG

     

    Sympathique réunion mercredi 31 janvier pour le lancement du guide « Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats » !

    medium_DSCN3152.JPG

     

    Forte présence bien sûr des habitants du quartier mais pas seulement, les amoureux du 9ème se sont mobilisés. Et on a même eu droit à la présence de Marie Pierre de La Gontrie, Adjointe au Maire de Paris en charge de la Démocratie locale.

    medium_DSCN3151.JPG

     

    Le guide est le résultat du travail du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart. L’idée a été lancée il y a deux ans et un petit groupe de travail s’est attelé à la tâche qui n’était pas mince. Coincé entre Montmartre et les Grands Boulevards, le quartier Trudaine Rochechouart est mal connu et a même parfois mauvaise image. Pourtant, il s’en est passé des choses et il continue à être bien vivant.

    C’est à une promenade historique et architecturale que nous invitent les 4 dames qui ont réalisé le guide. Elles ont fait un travail remarquable, tant en ce qui concerne la recherche historique qu’iconographique, mais aussi dans la recherche de témoignages des personnes y vivant et y travaillant encore aujourd’hui. Le guide fourmille de détails tous plus intéressants les uns que les autres et permet de découvrir toute la richesse d’un quartier inconnu.

    Sa présentation est extrêmement soignée. D’un format poche agréable, avec un dos carré, imprimé sur du papier glacé, il est un objet agréable à tenir en mains. Le quartier a été découpé en trois zones et permet au lecteur de se balader au fil des rues à la découverte de l’histoire.

    C’est une première à Paris. Les habitants du quartier Trudaine Rochechouart ont bien raison d’en être fiers et il sera offert à tous les nouveaux arrivants, notamment lors des mariages. Il sera aussi diffusé lors des Conseils de quartier. Considérant qu’il était « exemplaire », les 4 auteures ont été invitées à l’Hôtel de Ville le 24 mars pour participer au forum de la Démocratie afin de présenter le guide aux autres arrondissements.

  • Municipales 2008 : une tentative d’analyse

    Quelle est la situation aujourd’hui ? Un petit tableau vaut mieux qu’un long discours.

    La majorité actuelle se compose de 88 Conseillers et l’opposition de 73, en tenant compte des non inscrits - Mme Auffray bien que non inscrite étant Adjointe au Maire est considérée dans la majorité. Le Maire de Paris doit recueillir 82 suffrages pour être élu, la Loi PLM de 1982 fixant en fait le nombre de Conseillers de Paris à 163.

    Il n’est pas inutile de remarquer que l’attribution des sièges de Conseillers de Paris par arrondissement via une élection au suffrage universel à deux tours dans un scrutin de listes fait jouer à plein le fait majoritaire. Par exemple, dans notre 9ème, la liste emmenée par l’ex-RPR en 2001 a perdu de 730 voix sur un total de 19 000 votants et n’a eu qu’un seul Conseiller de Paris, la majorité PS-PRG/PC/MRC/Les Verts « empochant » 3 sièges. Il ne s’agit pas ici de critiquer le mode d’élection des Conseillers de Paris mais de souligner que des transferts de voix, même minimes, peuvent avoir des conséquences sur le nombre de Conseillers et sur l’élection du Maire de Paris in fine.

    Les cas de notre arrondissement et du 12ème sont significatifs à cet égard. Si l’UMP réussit à faire un bon score dans ces deux arrondissements, nous pourrions nous retrouver non pas avec un seul, comme c'est le cas aujourd'hui, mais deux Conseillers de Paris UMP pour le 9ème et 2 ou 3 en plus dans le 12ème. Ajouter a cela les luttes fratricides dans le 2ème arrondissement entre le PS et Les Verts qui pourraient leur faire perdre un siège, on voit que la courte majorité actuelle de Bertrand Delanoë (6 sièges) pourrait être menacée et ce quelque soit la personnalité de la tête de liste UMP. La Ville de Paris n’est pas encore perdue pour ce parti. Il est clair aussi que Françoise de Panafieu, probablement avec le soutien du président de la République, a tout fait pour que Jean Marie Cavada prenne la direction des opérations dans le 12ème et fera tout pour que dans les autres arrondissements, le MoDem s’associe à l’UMP.

     

    A ce stade nous sommes donc devant deux inconnues :

    1. quelle sera la performance des Verts ? Avec 13% des voix en 2001 leur donnant 17 sièges, ils ont été portés par la dynamique de la gauche plurielle de l’époque mais renouvelleront-ils cette performance ? Il n’est pas contestable, quoiqu’on en dise, qu’un certain courant de sympathie existe pour ce parti à Paris. Cela se traduira t-il dans les urnes, l’inconnue est de taille et le PS sera-t-il prêt à donner un coup de mains aux Verts en 2008 comme il l’a fait en 2001 ? L’idée des Verts, Denis Baupin en tête, n’est elle pas de « capitaliser » sur ce courant de sympathie ? Le pari est très risqué pour Les Verts qui en cas d’échec pourraient être purement et simplement rayés de la carte politique parisienne, le PS ne semblant pas prêt à jouer les sauveurs ;
    2. quelle est la réalité du MoDem à Paris ? La relativement bonne performance de François Bayrou à Paris (21% des voix), celle de la candidate MoDem dans notre arrondissement (16%) aux législatives sèment le trouble. Les électeurs du MoDem sont-ils des déçus du PS qui retourneront vers ce parti au moment du choix final ou ont-ils une existence propre ? Les atermoiements des uns et des autres, à commencer par la tête de liste Marielle de Sarnez, ne facilitent pas la clarification. Si le MoDem a une existence politique réelle, alors Bertrand Delanoë peut se faire du souci car il sera contraint de faire alliance avec lui rejetant Les Verts dans son opposition. Il semble l’avoir compris et sa campagne en demi-teinte est probablement faite pour aller chasser sur les terres d’un centre qui a plus un pouvoir de nuisance qu’une réelle capacité à faire des choses.

    La publication des listes, celle des programmes, enfin et surtout celle des alliances possibles vont nous aider à y voir encore plus clair en janvier. Par exemple, dans notre arrondissement, quel impact pourrait avoir le fait que la liste UMP comporte des transfuges d’anciens socialistes ralliés au Président Sarkozy ? Quel sera l’impact de l’arrivée de personnalités nouvellement engagées dans la politique comme Philippe Torreton ?  La question pourrait sembler marginale si le rapport de force n’était pas aussi serré : rappelons que N. Sarkozy a fait 50.7% des voix contre 49.3% à S. Royal et que l’UMP a fait jeu égal avec la gauche aux législatives (40% des voix environ chacun). Pour se fixer des repères, plus lointains, les résultats du 1er tour en 2001 étaient les suivants :

    • J. Bravo – PS - 35%
    • P. Lellouche – RPR - 28%
    • V. Reina – RPR dissident - 16%
    • N. Azzaro – Verts - 13%
    • Extrême droite – 4.5%
    • Extrême gauche – 2%
    • Autres – 1.5%


    Si le Maire actuel bénéficie d’un réel courant de sympathie dans l’arrondissement, il reconnaît lui-même que le combat sera difficile.

    db1bfc2b7e4c3f2b461e5dbcd11f801c.jpg

    Les récentes péripéties intervenues dans le cadre de la campagne pour les élections municipales à Paris nous permettent d’y voir un peu plus clair et de tenter une première analyse, certes très conjoncturelle, mais pouvant aider à cerner les enjeux.

    Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que le Maire de Paris n’est pas élu au suffrage universel direct mais bien par le collège de Conseillers de Paris élus eux au suffrage universel direct arrondissement par arrondissement. Regarder Paris dans sa globalité pour une analyse politique est donc inutile et c’est bien au niveau des 20 arrondissements qu’il nous faut étudier la chose. Les difficultés des uns et des autres pour nommer des têtes de listes le prouvent amplement. Et pour s’en convaincre tout à fait, mentionnons que la gauche a recueilli 313 075 voix en 2001 contre 318 099 pour la droite à Paris dans son ensemble. L’élection du Maire de Paris se fait donc dans les arrondissements.