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Rechercher : projet 360°

  • Quelle chaleur ce matin lors de l'inauguration du Mobilien 26 !

    Pas un jour sans iparis, 10e, saint-vincent-de-paul, laves-émaillées, jollivet, hittorfnauguration en ces journées de forte chaleur : hier le parvis de l'église Saint Vincent de Paul et la pose des laves émaillées, ce matin devant le square Montholon, au bord de la rue La Fayette.

    En plus d'améliorer l'itinéraire de la ligne 26, la troisième de Paris pour le nombre des personnes transportées, le but était ici de traiter également ce carrefour difficile pour les piétons et les circulations douces (vélo, bus). S'y croisent, y débouchent ou en partent les rues La Fayette et son flux très important, les rues Pierre Sémart, Mayran, Papillon, de Montholon et enfin la rue Riboutté.

    paris, 9e, square Montholon; rue-La-Fayette, Mobilien 26

    Pauline Véron, chargée de l'urbanisme dans le 9e, avait demandé à la Direction de la voirie qu'elle réfléchisse à l'implantation d'une plareforme surélevée (voir ci-contre à l'entrée de la rue Riboutté) sur la partie de la rue La Fayette qui longe le square.

    Naïvement, nous avions cru que cet aménagement serait un ralentisseur plus efficace. Il ne semble pas ralentir beaucoup. C'est plus par leur nombre que les automobiles sont ralenties. En ravanche, la voie de bus en site propre, avec un vrai séparateur, fait l'unanimité. Le 26 file vers la gare du Nord. Après... il reste du travail jusqu'à Nation.

    paris, Mobilien-26, rue-La-Fayette, inauguration, gare-saint-lazare, gare-du-nordUne fanfare a ouvert l'inauguration dans une bonne et chaude ambiance (au sens propre) : les élus voisins étaient venus en nombre. On reconnaît sur la photo ci-contre : Jacques Bravo, maire du 9e, Rémi Féraud, maire du 10e, Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris, chargée des déplacements, Pauline Véron, élue du 9e, et Elise Fajgeles, élue du 10e, toutes deux chargées des transports et de l'espace public (libellé avec des variantes...), Alexandra Cordebard, première adjointe du 10e, Tony Dreyfus, député du 10e, et comme il s'est plu à le souligner lui-même l'élu de l'étape, le conseiller régional représentant Jean-Paul Huchon, Michel Fève, président de la commission des transports du Conseil régional d'Ile-de-France.

    On remercie la DVD d'avoir créer là-aussi un stationnement pour les cycles, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Qu'en est-il du projet de leur réserver des emplacements aussi dans les parkings en sous-sol ?

    paris, La Fayette, Mobilien 26, stationnement-deux-roues-motorisés

    Des déclarations successives de nos élus, nous avons encore retenu en vrac, que le co-financement du projet Mobilien a réuni 7 millions d'euros, dont 2,5 de la région et autant du STIF (syndicat des transports d'Ile-de-France). Que les couloirs de bus continueront à être protégés par des séparateurs, aussi longtemps que tous les automobilistes ne seront pas convaincus qu'il est essentiel de les respecter. Là Annick Lepetit s'est fait le porte parole des habitants qui les réclament, notamment avenue de Clichy, dans les concertations. Que les premiers retours des utilisateurs de vélos sont positifs quant aux pistes cyclables de la rue La Fayette, bien identifiées par les piétons et par les voitures. Elus et services avaient pris conscience assez rapidement qu'il fallait faire autrement que sur Magenta, où les conflits sont permanents.

    Nous avons également salué nos interlocuteurs de la RATP, Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, et Frédéric Dupouy, son directeur, avec lesquels nous avons partagé le bus pour rejoindre la gare du Nord. Le passage du boulevard de Magenta place de Valenciennes pour accéder au boulevard de Denain ne s'est pas fait d'une traite. Il y a encore une marge de progrès à faire, chacun en est bien persuadé.

  • Plan vélo dans le 10e : premières pistes

    Conseils de quartier, associations et habitants avaient été invités le 28 mai à la mairie du 10e pour un échange sur les premières propositions de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD). La salle des mariages semblait un peu grande pour la petite quinzaine de personnes, certes motivées, qui se retrouvaient là.

    La première heure a essentiellement été consacrée à la présentation du plan vélo parisien 2015-2020 et les propositions de la DVD pour l'arrondissement. Nous avons eu l'autorisation de vous présenter le document de la Ville, en précisant bien qu'il s'agit d'un document de travail, susceptible de subir des modifications au cours des ateliers successifs de concertation, en tenant compte notamment des indications de la Préfecture de police. Pour l'intégralité du document cité et visualiser les propositions de la DVD pour le 10e, cliquez ici.

    Pour la capitale, l'objectif est de passer de 5% à 15% de déplacements à vélo et de 700 à 1400km de pistes cyclables d'ici à la fin de cette mandature. Autre point fort, le développement des zones 30 qui verront donc les rues concernées par la réduction de vitesse mises à double sens cyclable. Ne rêvons pas, les grands axes routiers resteront à 50km/h ; on peut le regretter. Ces axes devraient cependant bénéficier de voies cyclables.

    Il y a une volonté de faciliter et sécuriser les déplacements à vélo car, à la ville, on a bien conscience que beaucoup d'habitants n'hésiteraient plus à utiliser le vélo si les parcours étaient sécurisés.

    Les pistes étudiées pour le 10e

    Les responsables de la DVD ont précisé que les pistes sur trottoir n'étaient plus d'actualité. Les aménagements du boulevard de Magenta ne donnent pas satisfaction : trop de conflits piétons-cyclistes. Pour autant, le budget ne permettra pas de revoir l'implantation des pistes. Par contre, on réfléchit aux zones de traversées piétonnes pour lesquelles il n'y a pas de distinction entre les zones de revêtement en granit et la piste, ce qui génère de la confusion. Dès cet été, l'idée est de tenter d'y remédier en prolongeant la partie asphaltée jusqu'aux traversées piétonnes.

    Boulevard de Strasbourg (comme pour le boulevard de Sébastopol et la rue de Rivoli) tous très fréquentés, les couloirs de bus ont atteint leur limite. Bus et cyclistes se gênent mutuellement. La réflexion porte sur l'aménagement de pistes bi-directionnelles. Sur le boulevard de Strasbourg, elles pourraient être situées sur la partie gauche de la chaussée (sens sud-nord) et d'une largeur de 3 mètres. Donc bien protégées. Cette modification  signifiera réduction de la chaussée. 

    D'autres réflexions portent sur la rue du faubourg Saint-Martin vers la gare de l'Est et sur une possible mise à sens unique (O-E) de la rue du 8 Mai 1945, une occasion de retravailler sur les traversées piétonnes. Peut-être aussi une piste bi-directionnelle dans la rue Philippe-de-Girard préférée à la rue du Château-Landon, trop contrainte par des carrefours difficiles à gérer. Cela permettrait de récupérer la rue d’Aubervilliers. Il reste une réflexion à mener également sur une partie de la rue La Fayette vers la rue de Dunkerque. Plus, à l'Est de l'arrondissement, les avenues Claude Vellefaux et Parmentier seront plus tard au programme.

    Stationnement vélos et deux roues motorisées seront séparées. Après un diagnostic assez fin, on souhaite le densifier. D'ici la fin de l'année, un espace Véligo sera implanté gare de l'Est (il faudra posséder un pass navigo). 

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    Suite à notre question sur le lien nécessaire avec le travail de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) sur le projet de  Promenade urbaine,  on nous a confirmé qu'une concertation APUR-DVD a bien au lieu,  ce qui a mis en relief la nécessité de revoir le plan de circulation. Elise Fajgeles, adjointe chargée des transports et de la circulation dans le 10e, souhaite  qu'une présentation des propositions de l'APUR dans le cadre du projet de Promenade urbaine soit réalisée avant l'été.

    Par ailleurs, une nouvelle réunion sera fixée début septembre pour commencer le travail de concertation sur l'ensemble des aménagements "vélo" du 10e avec un début des travaux prévu courant 2016.

    Pour donner des idées, voici une photo que nous a transmise un de nos adhérents "grand voyageur" prise tout récemment à Toronto (Canada). Il s'agit de casier sécurisé pour les vélos, dit en langue locale "Bike Locker". Un peu austère, non ?

    IMG_0374.JPG

     

  • Le Plan local d'urbanisme à nouveau sur scène à Paris

    Avez-vous vu des feuilles A3 platifiées accrochées au matériel urbain, balottées par le vent, jaunies sous les rayons du soleil printanier ?

    C'est l'information obligatoire relative à la l'enquête publique sur les modifications du Plan local d'urbanisme. Le PLU ? C'est ça. Les plus motivés se souviendront des sets de crayons de couleurs et des cartes, mis à disposition dans certains conseils de quartier, ou dans les mairies, pour réfléchir tous ensemble et lancer les grandes lignes d'une rénovation urbaine. Ici un trottoir plus large, ici une placette pourrait accueillir des arbres, là les immeubles ne devront pas être trop hauts, et cette vieille construction ne mérite-t-elle pas d'être protégée pour illustrer si bien les quartiers populaires de la fin du 19e siècle ?

    Ce projet de modification du PLU est soumis à une enquête publique qui aura lieu dans les 20 mairies d’arrondissement de Paris, du lundi 16 mai au vendredi 17 juin 2011 inclus.

    Cette modification du PLU n'a toutefois rien à voir avec la précédente, en 2006, d'envergure celle-là. Il s'agit plutôt d'une mise à jour.

    Après l’enquête publique, le Plan local d’urbanisme de Paris, éventuellement modifié, sera approuvé par délibération du Conseil de Paris.

    Le principe :

    Le Plan Local d'Urbanisme est en vigueur depuis le 1er septembre 2006. Il s'agit d'un document évolutif, qui doit s'adapter aux modifications des textes législatifs et réglementaires ainsi qu'aux transformations de la ville et aux nouveaux besoins des habitants. Une première modification générale du PLU, approuvée en septembre 2009, visait à favoriser la production de logements, notamment sociaux, et à favoriser l’application du Plan Climat.

    le contexte précis et le cas de deux articles annulés :

    La délibération d’approbation du PLU de Paris de juin 2006 a fait l’objet de recours contentieux, qui ont abouti, dans un premier temps, à l’annulation par le Tribunal administratif de Paris en appel des règlements de deux zones du PLU – la zone naturelle et forestière N et la zone urbaine verte UV. Suite au pourvoi de la Ville en cassation, le Conseil d’Etat a, dans son arrêt du 18 juin 2010, rétabli ces deux règlements, à l’exception de leurs articles 6 et 7, qui demeurent donc annulés.

    les autres propositions ou adaptations :

    Outre ces deux articles 6 et 7 des zones N et UV, qui réglementent l’implantation des constructions, le projet de modification propose :
    - l’adaptation - amélioration ou actualisation - de certaines autres dispositions du règlement du PLU,
    - des adaptations visant à prendre en compte les études et la concertation menées dans certains secteurs d’aménagement,
    - l’intégration en zone urbaine verte UV de jardins publics récemment réalisés,
    - des mesures en faveur de la protection de l’enseignement supérieur.
    - l'actualisation et la mise à jour des documents.

    Toute modification étant soumise à enquête préalable, les documents sont consultables dans les mairies à des dates et horaires précis. En voici la liste pour nos arrondissements :

    • mercredi 1er juin 2011 de 9h00 à 12h00, en mairie du 9e

    • mercredi 1er juin 2011 de 14h00 à 17h00, en mairie du 10e

    • lundi 6 juin 2011 de 9h00 à 12h00. en mairie du 18e

  • Ouverture de la médiathèque Françoise Sagan

    paris,médiathèque-françoise-sagan,culture,livresPar un curieux hasard, voilà Marguerite Yourcenar, l'érudite écrivaine quelque peu solitaire, et Françoise Sagan, la brillante et mondaine romancière, réunies. Et par qui ? Par la mairie de Paris qui après avoir donné le nom de Marguerite Yourcenar à la première médiathèque de la capitale dans le 15e il y a quelques années, a baptisé "Françoise Sagan" celle qui vient d'ouvrir dans le 10e. L'attribution de ce nom à la nouvelle médiathèque avait d'ailleurs en son temps créé quelques remous au sein du conseil d'arrondissement du 10e (voir notre article du 22 janvier 2014).

    Sur le site paris.fr, la mairie de Paris nous explique très bien le projet - Ouverture de la médiathèque Françoise Sagan - et s'il en était besoin le site de la médiathèque vient en renfort pour plus de détails - le site de la médiathèque Françoise Sagan.

    Nous y sommes allés dès l'ouverture samedi 16 mai au matin et voilà nos premières impressions.

    Nichée au fond du square Alban Satragne, la médiathèque n'est pas facile à trouver. Interrogé sur ce point, le maire du 10e, Rémi Féraud, en convient et des efforts de signalétique devraient être engagés. Néanmoins, il faut relativiser cet inconvénient par la présence proche d'autres structures à forte fréquentation comme le centre de sport voisin ou le petit square avec jeux d'enfants par exemple.

    Une panthère géante garde les lieux. Vous verrez en fin de cet article une courte vidéo présentant sa réalisation par l'artiste Philippe Baudelocque.

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    Si on voulait se moquer un peu, nous pourrions dire que la Ville de Paris a anticipé le changement climatique puisque que c'est une ambiance aux aspects méditerranéens qui accueille le visiteur dans le jardin devant la médiathèque. Mais c'est très réussi. Tout comme est réussi le traitement architectural global de l'édifice : clair avec de larges fenêtres, spacieux, sobre sans chichi (pierres apparentes et béton brut dans les parties de circulation), très efficace.

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    Outre le RdC où se trouve l'accueil général et la salle dite "d'actualité" où l'on peut consulter la presse, la médiathèque se répartit en 4 étages : jeunesse au 1er avec un "coin des histoires"; BD, sciences, loisirs, atelier numérique et salle de travail au 2e; arts au 3e; cinéma, musique et romans au 4e.

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    Le coin des histoires pour les petits

    La Ville de Paris a investi 20 millions d'euros dans ce projet. 40 agents de la ville y travaillent, tous volontaires car il y fallait des personnes non seulement motivées mais aussi acceptant certaines contraintes comme par exemple travailler de temps en temps le dimanche.

    Nous sommes à l'ère du numérique, fini la bibliothèque de papa ! Ici partout des ordinateurs, des lecteurs de DVD et de CD, des écrans, une excellente couverture WiFi dans tout le bâtiment (c'est rare) et puis ces belles machines qui permettent d'emprunter et de rendre les documents en utilisant les codes barre. On peut même réserver les documents de chez soi par internet.

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    Ne cachons pas notre plaisir. C'est un très bel endroit que vient de nous donner la Ville de Paris. Beau par sa forme, beau par ce qu'il contient. En ce samedi matin de week-end de l'Ascension, la présence de beaucoup d'enfants faisait vraiment plaisir à voir. Eux n'ont pas tardé, sans trop hésiter, à s'approprier les lieux. C'est bon signe. 

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    Une panthère sur les murs de la médiathèque... par mairiedeparis

     

  • Un conseil de quartier très bio !

    Le conseil de quartier Anvers-Montholon s'est réuni en session plénière le 29 novembre. La chose est assez rare pour être mentionnée d'autant que le sujet à l'ordre du jour était "Manger sain et local dans le 9e".

    Une petite trentaine de personnes s'étaient déplacées, majoritairement des femmes. Notons au passage qu'il y avait dans l'assistance quelques adhérents d'Action Barbès.

    La réunion a été très intéressante avec successivement la présentation de La ruche qui dit oui, puis celle de l'AMAP du 15e arrondissement suivie de la présentation du projet d'AMAP pour le 9e et enfin celle de Paniers du Val de Loire.

    Présents le mardi soir au centre de la Tour des Dames et le samedi matin devant le centre Valeyre, les petites camionnettes de La ruche qui dit oui sont bien connues des habitants du 9e...

    ... La ruche qui dit oui propose une assez large gamme de produits, c'est à dire pas seulement des fruits et légumes mais aussi de la viande, du poisson, etc. ... On commande sur leur site internet et on vient chercher son panier. C'est assez simple d'autant qu'il n'y a pas d'engagement dans le temps, on peut le faire quand on veut, pas d'obligation de le faire chaque semaine. Chaque point de distribution est géré par un auto-entrepreneur rémunéré au pourcentage des ventes.

    Une AMAP est une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne. Le principe est assez différent de celui de La Ruche qui dit oui car il s'agit d'une structure dans laquelle les clients sont aussi des acteurs de l'association. La distribution des produits, essentiellement du maraîchage, est faite dans un local géré par les membres de l'association (on les appelle les "amapiens"). L'engagement est pour l'année car l'idée de base est de garantir au(x) producteur(s) un revenu stable. Il existe déjà pas mal d'AMAP à Paris. Nous vous avons déjà parlé de La Louve dans le 18e. Un projet est en cours de lancement pour le 9e. Six personnes s'en occupent aujourd'hui, mais il faut encore trouver un local et dans le 9e la chose n'est pas évidente et, ensuite, aussi trouver des producteurs.

    Paniers du Val de Loire est un peu l'intermédiaire entre La ruche et l'AMAP. On vient chercher chaque semaine son panier sans pour autant décider de son contenu, c'est suivant la saison et la production. Les paniers sont délivrés dans des points de distribution partenaires volontaires de l'opération et il y en a pas mal dans le 9e. Un engagement sur la durée est requis afin, là aussi, d'assurer un revenu stable au(x) producteur(s). A partir de janvier 2017, il y aura deux formules, un panier de 2,5kg et un de 5kg.

    Les prix des paniers pour ces trois organismes sont à peu près équivalents, soit une dizaine d'euros pour le plus petit panier. Paniers du Val de Loire et La Ruche qui dit oui proposent des circuits courts, c'est à dire que les producteurs ne sont pas très éloignés de Paris. La chose est un peu moins vraie pour AMAP. Les produits sont bio dans la plupart des cas ou au moins avec le critère "agriculture raisonnée", ce qui signifie que le producteur s'engage à limiter au strict minimum l'utilisation de produits chimiques. C'est un engagement "moral", alors que le critère bio fait, lui, l'objet d'un contrôle rigoureux. D'assez nombreux producteurs sont aussi en phase de transition pour passer de l'agriculture traditionnelle à la bio.

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  • Le Conseil de Paris vote un branle-bas de combat pour le marché de Barbès

    Suite à nos articles du 22 février et du 4 mars sur le marché alimentaire Barbès, nous évoquions hier notre récent projet destiné à "aérer" ce marché pour recréer un marché agréable à fréquenter et limiter les débordements. Malheureusement, notre projet fut débouté par la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de Paris.

    Suite à nos alertes, ce sujet du marché Barbès fut également à l'ordre du jour du Conseil de Paris au début de la semaine. Dans notre article du 14 mars dernier, nous avons évoqué en détail le voeu présenté par le groupe Les Républicains et citoyens indépendants.

    Prenez la peine de lire vous-même le texte du voeu que le Conseil de Paris a voté le 30 mars dernier, suite au débat lié à ce voeu de l'opposition municipale : 

     

    Conseil de Paris 

    Séance des 29, 30 et 31 mars

    Vœu de l’exécutif sur la situation du marché Barbés 

     

    Considérant l’attachement de la Maire de Paris au maintien d’une offre alimentaire de qualité sur l’ensemble du territoire parisien, au travers notamment de ses 71 marchés découverts et 9 marchés couverts ;

    Considérant les améliorations qui vont être apportées dans le cadre des nouvelles délégations de service public par lesquelles sont gérés les marchés alimentaires découverts, notamment les nouvelles exigences en matière de qualité des installations ;

    Considérant les dysfonctionnements constatés sur le marché Barbés, qui entrainent des nuisances tant pour les riverains – du fait notamment de livraisons nocturnes abusives et de stationnement illicite- que pour les commerçants et les clients du marché – de par la présence de vendeurs à la sauvette et de problèmes sanitaires ; 

    Considérant que des contrôles sont déjà régulièrement menés, et ont permis de sanctionner les commerçants contrevenants ; 

    Considérant la visite sur place de l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce avec le Maire du 18e et son adjointe ;

    Considérant cependant que l’aggravation de la situation rend indispensable une mobilisation de tous,  au-delà des services de la Ville, afin de permettre une action ferme et coordonnée ;

    Considérant que, dès le 11 mars,  l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce a réuni les services de la Ville, le commissariat du 18e arrondissement, le délégataire, ainsi que les représentants de l’Adjointe à la Maire de Paris chargée de la sécurité, de la prévention, de la politique de la ville et de l’intégration, des Maires des 18e et 10e arrondissements et de l’association Action Barbés;

    Considérant que les services de la Ville ont entrepris dans ce cadre une démarche pour réorienter et coordonner leurs actions, en renforçant les contrôles des commerçants sur le marché ;

    Considérant qu’il est également indispensable que le délégataire, chargé de la gestion de ce marché par délégation de service public, travaille à l’amélioration de la qualité de la présentation des stands des commerçants ;

     

    Sur proposition de l’exécutif, le Conseil de Paris émet le vœu qu’une action d’ampleur, coordonnée entre les services de la préfecture de police et ceux de la Ville, permette que soit efficacement sanctionné l’ensemble des manquements (hygiène, livraisons, stationnement et vente à la sauvette). Cette action sera amenée à être reconduite autant que nécessaire, afin d’assurer dans le temps le bon fonctionnement du marché.

     

     -o-o-o-

     

    Enfin de bonnes résolutions ! Maintenant, nous allons suivre sur le terrain ce qui va être entrepris et les résultats que ces mesures engendreront. 

    Affaire à suivre plus que jamais...

     

  • Phono Museum Paris, tel le phénix

    Paris,musique,phono-museum,paris 9eDans un article publié mi-Février, nous nous demandions si le musée du son enregistré, Phono Museum Paris, situé au 53 boulevard de Rochechouart allait survivre à ses problèmes financiers. Et bien oui, le musée est sorti de ce mauvais pas, même si tout n'est pas encore réglé. Quelles sont les étapes de ce sauvetage ?

     

    Le financement participatif

    Avec une dette cumulée de 50 000€, le musée se devait d'abord de trouver des fonds pour se relancer. Une campagne de financement participatif a été lancée et les soutiens sont arrivés du monde entier. Les fonds collectés se montent à 32 000€, au-delà de l'objectif des 30 000 que le musée avait fixé.

    Cette campagne a été non seulement l'occasion de trouver des fonds mais aussi d'augmenter très significativement la notoriété du musée, notamment par une couverture presse très importante (Le Figaro, Les Inrocks, France Musique, Hartzine, Radio Nova Planet, mais aussi Business Sky.com télévision chinoise dans un joli reportage tourné à Montmartre, A journal of Musical Things, Mental Floss, un site américain avec 20 millions de visites chaque mois, ....

    Cette couverture presse a été doublée d'une campagne d'affichage très originale comme le relate le site Golem 13.

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    Devant Le Lapin Agile à Montmartre

    Pour connaître toute l'épopée de toute cette campagne, vous pouvez vous référer à la page Facebook du musée.

    Repartir sur des bases financières saines

    Le montant du loyer est le principal problème du musée. Le local est situé au pied d'un immeuble appartenant à la Ville de Paris et géré par Paris Habitat, bailleur de logements sociaux. Une médiation sous la double égide de la mairie du 9e et de l'Hôtel de Ville entre Paris Habitat et le musée est en cours et il semble que les nouvelles ne soient pas trop mauvaises de ce côté-là, le bailleur social semblant être d'accord pour une révision du montant du loyer. Le musée s'est par ailleurs déclaré prêt à assumer sa dette avec un échéancier précis à négocier.

    Obtenir le soutien financier de la mairie de Paris

    Le musée n'a pas ménagé ses efforts pour obtenir une aide financière de la Ville de Paris, mais celle-ci s'est fait attendre et a placé le musée dans cette délicate situation. Consciente du problème, la Direction des Affaires Culturelles a regardé la question de plus près et semble disposée, sous certaines conditions, à subventionner le projet.

    Un musée multi-facettes

    Le musée ne se contente pas de présenter des "machines parlantes", des affiches, des jukebox, des disques, des cylindres mais verra ses activités élargies en actions pédagogiques, cours de danse Belle Époque et Années Folles, projets d'expositions temporaires avec la Médiathèque de Paris et peut-être même avec la Bibliothèque Nationale de France ou le musée des Arts & Métiers. D'autres activités plus lucratives qui viennent financer le musée sont déjà en place telle la location de matériels au cinéma comme cela a été le cas pour le film Marguerite.

    Même si il reste beaucoup à faire, les choses ne se présentent pas trop mal. Beaucoup de travail en perspective pour l'équipe de bénévoles qui gèrent actuellement le musée, mais la passion est là.

    Un livre à propos de Montmartre

    paris,musique,phono-museum,paris 9eEt puisque nous vous parlons de Montmartre, il faut vous signaler la réédition d'un livre vraiment formidable. Il s'agit de "Montmartre du plaisir et du crime" de Louis Chevalier aux éditions La Fabrique (22€). C'est la réédition du livre paru dans les années 80 chez Robert Laffont. Louis Chevalier est un historien important de Paris. Le livre nous parle des plaisirs à Montmartre, non sur la Butte mais sur les boulevards de Rochechouart et de Clichy. De Zola à Mac Orlan, de La Goulue à Mistinguett, l'auteur passe au crible toutes les époques et décrit dans les moindres détails tout ce qui s'est fait entre La Chapelle et la place de Clichy. Pour les actuels habitants de ces quartiers qui connaissent bien leur environnement, c'est un enchantement de voir décrites les rues du haut du 9e, de la Goutte d'Or, de La Chapelle avec leurs souteneurs, leurs prostituées, leurs bandes, ... A lire, absolument.

     

  • Salle de conso : un rapport parlementaire édifiant

    Nous vous l'avions annoncé en décembre dernier (cf. notre article du 29 décembre 2013), l'Assemblée Nationale, via la commission des Affaires sociales et la commission des Lois constitutionnelles, a confié aux députés Anne-Yvonne Le Dain, députée de la 2e circonscription de l'Hérault (PS) et Laurent Marcangeli, député de la 1ère circonscription de Corse du Sud (UMP) la préparation d'un rapport d'évaluation à propos des politiques publiques en matière d'utilisation de substances illicites. Ce rapport vient d'être publié sous le titre

    "L'augmentation de l'usage de substances illicites : que fait-on ?"

    (lien avec le rapport complet).

    A beaucoup d'égards, ce rapport est édifiant. Son but est clair : quels sont les impacts, quelle est l'efficacité des politiques publiques suivies depuis la loi de 1970 qui interdit le port et l'usage de produits illicites, en clair de drogues? On sait que cette loi de 1970 est extrêmement répressive. Mai 68 et son cortège de hippies fumant du cannabis ou pire se shootant au LSD sont passés par là et la majorité gaulliste d'alors s'est empressée de mettre en place un système répressif sévère, espérant endiguer une bonne fois pour toute un phénomène - la consommation de drogues - qui allait croissant. Force est de constater que cette loi ne sert à rien. Malgré les 153 000 interpellations faites en 2013 pour usage de cannabis, la France, ou plutôt les Français, demeure le pays d'Europe où il s'en consomme le plus.

    Télécharger la synthèse du rapport

    En gros, que nous dit ce rapport ?

    - la politique de lutte contre l'usage de substances illicites en France coûte 2 milliards d'€ par an dont 850 millions pour la seule application de la loi et seulement 300 millions pour la prévention. A eux seuls, ces deux montants en disent long sur l'erreur que commet notre société en ne pensant que répression quand il s'agit de drogues ;

    - héroïne et cocaïne présentent des niveaux d'expérimentation et de consommation assez faible en proportion de la population générale mais la tendance est à la hausse ;

    - les programmes de prévention doivent être revus, notamment auprès des jeunes. Le rapport préconise une rationalisation des programmes de prévention délivrés par police et gendarmerie mais le citoyen n'est-il pas en droit de se poser la question de savoir si ces deux entités police et gendarmerie sont les mieux placées pour s'adresser aux jeunes sur un tel sujet ?

    - la politique de réduction des risques a fait ses preuves mais sur les salles de consommation à moindre risque, les deux rapporteurs divergent

     

    Rapport parlementaire usage de drogues.png

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Comme on pouvait s'y attendre, la députée socialiste défend ce type de structure alors que le député UMP s'y oppose. Contrairement à ce qui est prévu dans le projet de loi actuellement en discussion au Parlement, A-Y Le Dain préconise une expérimentation de 18 mois alors que le projet de loi indique 6 ans. M. Marcangeli se déclare lui contre ce type de structure avec les arguments classiques des opposants. Néanmoins, un point mérite attention. Il s'agit "des incertitudes concrètes sur le positionnement des forces de l'ordre aux abords des salles". C'est là une question cruciale qui n'a toujours pas reçu de réponse à notre connaissance.

    Ce rapport ne fait qu'une chose : démontrer l'inefficacité des politiques répressives suivies jusqu'à maintenant. Leur coût est faramineux pour des résultats médiocres. La lutte contre la drogue, la lutte contre l'addiction à la drogue, absolument nécessaires, doivent prendre un autre chemin. Nous devons avoir une autre approche de la question. La réduction des risques liés à l'usage de drogues ne résoudra pas le problème mais la salle de consommation à moindre risque doit faire partie de cette nouvelle approche.

     

  • Comité de pilotage Barbès : on avance !

    paris,copil-barbèsDepuis 2007 et à l'initiative d'Action Barbès, la mairie de Paris a mis en place un comité de pilotage spécialement dédié au carrefour Barbès et ses alentours. On le nomme Copil Barbès. Après une assez longue phase de sommeil en partie due aux élections municipales de mars, le comité, placé sous la responsabilité du Secrétaire général de la Ville de Paris, Philippe Chotard, s'est réuni le 20 novembre dernier à l'Hôtel de Ville et ce pour la 8e fois de son existence. Le 7e et dernier du nom s'était tenu en avril 2013. Nous vous en avions parlé ici, ou encore ici.

    Outre le Secrétaire général, rappelons que ce Copil Barbès est composé des trois maires d'arrondissement bordant le carrefour (9e, 10e et 18e), des trois commissaires divisionnaires des mêmes arrondissements et du Directeur de cabinet du Préfet de police, du Secrétaire général de l'hôpital Lariboisière, d'un représentant de la RATP, de nombreux conseillers dans les différents cabinets — maire de Paris, adjoints à la propreté, aux transports, à la sécurité, ... — et des associations dont bien sûr Action Barbès, mais aussi Les Amis du Louxor. Cela fait pas mal de monde qui se penche sur le quartier.

    Il n'est pas question ici de vous faire un compte rendu exhaustif de tout ce qui a été dit pendant cette réunion mais de vous en dire l'essentiel.

    D'abord, et le Secrétaire général de la Ville le premier, tout le monde a reconnu l'utilité d'un tel comité et souhaité qu'il se réunisse plus régulièrement. Les maires des 10e et 18e ont également insisté pour que le Copil Barbès ne se concentre pas uniquement sur le carrefour. " Attention à ne pas voir Barbès de façon trop réduite. La Gare du Nord est sous la pression des problèmes de Barbès" déclare Rémi Féraud, maire du 10e, recevant l'approbation générale. Enfin, notons que l'accueil réservé à Action Barbès de la part des participants est toujours aussi sympathique et attentif. Nous constatons que notre blog est lu !

     

    La sécurité

    Barbès demeure un sujet clé pour la Préfecture de police de Paris. Les commissaires n'hésitent pas à parler de "reconquête du terrain" en particulier autour du kiosque, ce qui nécessite une vigilance de tous les instants. Les problèmes de sécurité sont essentiellement situés dans le 18e arrondissement mais la Préfecture reconnait "un effet report" sur les 9e et 10e. La Préfecture reconnait que les problèmes de différentes natures — trafics en tous genres, marché à la sauvette, présence de migrants, bagarres entre bandes rivales, ... — tout cela s'accumule mais pense aussi que la situation, sans être idéale, s'est améliorée surtout depuis la mise en place de la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP+BST).

     

    Promenade Urbaine

    Après différents échanges à propos de la propreté notamment autour du marché, problème lui aussi récurrent, des problèmes de circulation rencontrés les jours de marché, il était logique de parler du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad proposé pendant la campagne électorale par Action Barbès et qui n'avait pas encore trouvé début de concrétisation. Et là, ce fut la bonne nouvelle ! L'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR), invité spécialement par Philippe Chotard à participer à cette réunion, a été saisi par la mairie de Paris d'une demande d'étude pour le tronçon sous viaduc. L'APUR a annoncé qu'il avait déjà fait des visites sur place et que le sujet était complexe avec de nombreux points "bloquants" comme les stations de métro Barbès et Chapelle mais aussi la place de la Chapelle. L'APUR pense que la bonne approche est celle qui va consister à réfléchir à moyen et long terme aux questions d'usages de cet espace public. Cela devra se faire par une large concertation des acteurs concernés, de façon pragmatique, l'APUR apportant des éléments de diagnostic. Voilà donc un projet presque mis sur ses rails. Une première réunion à laquelle Action Barbès sera évidemment conviée devrait se tenir "avant Noël" dixit l'APUR. On y croit.

  • On phosphore au Conseil de quartier Goutte d'or

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    Le 15 novembre dernier, s'est tenu le Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge à l'école élémentaire Cavé dans la rue éponyme. La soirée était consacrée à la question des budgets dédiés au quartier, et plus précisément aux budgets orientés vers les initiatives citoyennes. L'objectif étant de faire connaitre ces possibilités de financement et également de permettre aux habitants de partager leurs idées dans la perspective du prochain Budget participatif de 2018.

    Ce conseil de quartier s'est déroulé en deux temps, commençant d'abord par une présentation des fonds disponibles pour les initiatives des habitants et des associations du quartier, en l'occurrence le Fond de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH), les budgets de fonctionnement de d'investissement du Conseil de quartier lui-même et le Budget participatif de la ville de Paris.

     

    Des fonds méconnus

    Le FSIH a été présenté par la directrice de la Salle Saint-Bruno. Ce fonds destiné à soutenir les initiatives d'habitants et d'associations "pour améliorer le lien social et la vie locale dans le quartier" est distribué au fil des demandes et attribués par un "comité de gestion" composé d'habitants et de représentants associatifs du quartier. Les aides financières octroyées sont plafonnées à 700 euros par projet. Il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser la dotation annuelle malgré sa modestie, il n'est donc pas vain de faire connaitre ce dispositif utile.

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    Le Conseil de quartier dispose lui de deux enveloppes budgétaires, l'une dite de fonctionnement (3306 € par an), attribuée par l'équipe d'animation du Conseil de quartier, et l'autre dite d'investissement (8264 € par an reportable une fois à l'année suivante si non épuisé), attribuées par le Conseil de quartier en réunion plénière. Là aussi cet argent est destiné à soutenir des initiatives permettant de contribuer positivement à la vie du quartier, et là aussi il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser ces budgets, loin de-là. 

    La présentation du Budget participatif a permis de faire un bilan positif pour 2017, le quartier se voyant doté de 1.670.000 € (contre 22.500 € en 2016) pour quatre projets lauréats, dont celui de "La rue-jardin Richomme" proposé par Action Barbès. Il a été souligné la mobilisation particulièrement active dans le quartier cette année qui a contribué à ce succès. 

     

    Le Budget participatif, un dispositif qui fait succès

    La suite du Conseil de quartier s'est inscrit dans la continuité de cette dynamique pour d'emblée commencer à réfléchir collectivement à des propositions pour le Budget participatif 2018.

    Un échange collectif dans la salle a permis de recenser les idées des habitants présents pour ensuite regrouper les idées par thématiques afin de développer et préciser les propositions qui pourraient en émerger en vue du Budget participatif. Les participants se sont donc réunis autour de ces thèmes pour réfléchir sur les premières propositions, comme l'implantation de nouvelles sanisettes, l'embellissement des ponts qui enjambent les voies de chemin de fer du Nord, des outils numériques pour promouvoir la vie du quartier, la continuation de la rénovation de la rue Marcadet ou encore la création d'une "diagonale verte" qui relierait par le végétal le square de Jessaint à la future rue-jardin Richomme en passant par les squares Bashung et Léon.

    Ce travail collectif a permis de préciser ces idées et de faire se rencontrer des habitants autour d'elles. D'ailleurs, une prochaine réunion du Conseil de quartier se tiendra bientôt pour continuer ce travail de réflexion et le faire aboutir à des propositions concrètes pour le Budget participatif à venir.

  • Le logement social à Paris

    Voici ce qu'on construisait dans les années d'après-guerre :

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    Vous le connaissez bien sûr. Il s'agit de l'ensemble des habitations, connu sous le nom de "La Sablière", apparentés à la SNCF. Sur la photo, nous sommes à l'angle des rues Ambroise-Paré et Saint-Vincent-de-Paul. Belle allure. Belle construction. Rénovation récente.

    Malheureusement le foncier est rare et cher à Paris. Ce qui ne laisse pas beaucoup de parcelles libres pour y élever des bâtiments destinés au logement social. Et quand la Ville en trouve, après de patientes recherches et un peu de chance - des emprises privées ou appartenant à d'es institutions type SNCF, RATP qui souhaitent s'en défaire -, ses projets déclenchent souvent des tollés de protestations. On ne veut pas de cela chez nous ! Référez-vous au projet municipal de construire des équipements sociaux, plutôt du logement étudiant, sur la parcelle délaissée par la Chambre de Commerce de Paris avenue Trudaine - angle Bochard de Saron ! Il y a des cas encore plus controversés dans les beaux quartiers, comme par exemple dans le 16e. (Le cri de la Muette ici avec tout l'humour noir qui convient.)

    On fait alors dans le discret, ou dans des quartiers moins flamboyants... comme par exemple en haut de la rue de Rochechouart, où vous n'avez pas manqué de voir des palissades de chantier qui cachent en partie les façades des immeubles du 90 et du 92. Nous nous sommes renseignés auprès de notre élue chargée du Logement et des Solidarités dans le 9e, Claire Morel. Il s'agit de la réhabilitation d'un immeuble déjà occupé par des locataires. Le conventionnement de 2006 a défini les catégories de financement, et il s'agira donc de logements de type PLS qui sont loués aux environs de 9,62€ le m² valeur juin 2006.

    Pour vous faire une idée des catégories de logements aidés existant sur Paris, et savoir ce que sont les PLS, voici le détail fourni par la mairie du 18e sur son site :

    PLA-I : Prêt Locatif Aidé d'Intégration
    Les logements de catégorie PLA-I sont destinés à des ménages aux ressources plus modestes que les locataires du PLUS :

    • en dessous de 1200 € par mois pour une personne seule.
    • ou de 2900 € pour un couple avec 2 enfants.

    > Le loyer de base des logements PLA-I créés à partir du 1er juillet 2007 s'élève à 5,42 €/m², hors-charges.

    PLUS : Prêt Locatif à Usage Social
    Les logements de type PLUS, qui ont remplacé à partir de l'année 2000 les logements PLA, constituent la catégorie de droit commun du logement social.
    Les plafonds de ressources des locataires s'élèvent à :

    • environ 2200 € par mois pour une personne seule.
    • 5300 € par mois pour un couple avec 2 enfants.

    > Le loyer de base des logements PLUS créés à partir du 1er juillet 2007 s'élève à 6,09 €/m², hors-charges.

    PLS : Prêt Locatif Social
    Les logements PLS sont des logements destinés en particulier aux classes moyennes. Le plafond de ressources est d'environ :

    • 2900 € par mois pour une personne seule
    • de près de 6800 € pour un couple avec 2 enfants

    > Le loyer de base des logements PLS créés à partir du 1er juillet 2007 s'élève à 9,14 €/m², hors-charges.

    Les tarifs ne sont pas à prendre au centime près, car ils sont mis à jour régulièrement, ils donnent une indication.

    Un supplément d'information concerne l'ancien café "Chez Camille" (l'enseigne orange), dont le bail commercial à la fin des travaux sera de nouveau proposé.

  • Les progrès de notre brasserie de Barbès

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    Côté construction, ça pousse bien. Les entreprises engagées sur ce chantier ne ménagent pas leur peine, et sont relativement bien intégrées au paysage derrière leurs palissades. Si le bruit perturbe parfois un peu les riverains, il ne dépasse guère le niveau de décibels habituel dans ce carrefour déjà bruyant.

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    En revanche, le chantier ne perturbe que très peu les vendeurs de cigarettes à la sauvette, entre deux passages des unités de police. C'est bien dommage. Cette situation a poussé les preneurs de bail de la future brasserie de Barbès à solliciter une réunion avec la mairie et le représentant de la Préfecture de police. Nous avons eu confirmation de sa tenue par l'élue chargée du commerce dans le 18e. Il s'agissait en toute sérénité d'anticiper l'état de sécurité aux abords de l'établissement.

    Nous résumerons donc que les affaires vont leurs cours, que le propriétaire de la parcelle est satisfait de ses preneurs de bail, et que ces derniers sont impatients que le bâti soit terminé pour débuter les aménagements intérieurs. Afaf Gabelotaud nous a affirmé qu'il s'agissait d'un beau projet, d'un café de qualité. Attendons l'ouverture qui, selon le planning, devrait avoir lieu en février 2014. Gageons que nous y tiendrons des réunions politiques lors de la campagne municipale !!

    Du côté de l'autre parcelle — car vous vous souvenez, que Vano occupait deux parcelles distinctes appartenant à deux propriétaires-bailleurs distincts eux-aussi — les perspectives n'en finissent pas de s'assombrir. Il a été question d'une implantation de l'agence Gaz de France située boulevard Barbès, plus haut. Un transfert qui leur aurait permis de mettre l'agence aux normes d'accessibilité pour tous. Le projet est tombé à l'eau. Un bref moment, on a parlé d'une épicerie fine, peut-être pas Fauchon, mais un commerce de qualité, donné sans suite. Plus tard, une supérette devait prendre la suite : coulée aussi. Il subsiste l'éventualité qu'un Foot Locker ne vienne ou ne revienne (car l'on me dit que déjà un magasin de chaussures de sport avait pignon sur rue à cet endroit) s'installer là. Ce n'est pas très folichon ! On espérait un commerce de proximité, une enseigne qui nous fasse un peu plus rêver que des Nike ou des Reebok, ou même des Adidas ou du Coq Sportif (pas très présent sur les présentoirs!). D'autant que le nec plus ultra, à l'heure d'internet et des commandes en ligne, devient quand même de profiter des promotions sur le site de l'importateur (la page des promos du moment).

    Le but du propriétaire bailleur est de viser le meilleur profit et de privilégier le type de commerce susceptible de lui garantir une location pérenne, sans accident de parcours pendant les longues années du bail. Son raisonnement le conduit à cibler une clientèle locale, à savoir beaucoup de jeunes de milieu modeste qui chaussent plus sûrement des baskets que des mocassins semelle cuir. Nous pouvons difficilement l'en blâmer, nous vivons dans une économie de marché capitaliste. Souvenons-nous que nous avons échappé à un KFC, une enseigne que notre propriétaire n'aurait pas spontanément refuser...

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    Foot Locker, cette enseigne de vente de chaussures de sport dispose déjà de 5 magasins à Paris, dont ceux du 45, rue de Rovoli, de la mezzanine dans la Gare du Nord, de l'espace commercial de la gare Saint-Lazare.

    Il semble que les enseignes nord-américaines inspirent confiance au propriétaire des lieux.