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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Edmond Baudoin à La Régulière

    edmond baudoinDimanche 20 janvier, à 15h, la librairie La Régulière accueille l'auteur de bandes dessinées Edmond Baudoin pour une rencontre, une performance et une séance de dédicace. Edmond Baudoin, un des maîtres de la BD contemporaine française, vient de publier son dernier livre, Le corps collectif, chez Gallimard Bande dessinée, co-organisateur de cette rencontre.

    L'accès à cette rencontre est libre, mais dans la limite des places disponibles. La Régulière est une sympathique mais néanmoins petite librairie, et vu la renommée de l'auteur, il convient donc d'être à l'heure pour y trouver une place. 

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    C'est où ?

    Librairie La Régulière, 43 rue Myrha, Paris 18e

    C'est quand ?

    Dimanche 20 janvier 2019, de 15h à 19h

     

  • Un avis sur la brigade de lutte contre les incivilités

    Nous avons déjà évoqué à de nombreuses reprises dans nos colonnes la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités. Elle est en place dans le 18e depuis plusieurs mois mais ce n'est pas encore le cas partout notamment dans le 10e. Il est donc trop tôt pour dresser un bilan.

    Un de nos adhérents habitant de la Goutte d'or nous a demandé de publier un texte où il s'exprime sur la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités issue de la direction de la prévention de la sécurité et de la protection. Ce que nous faisons volontiers même si nous ne partageons pas l'ensemble de ses propos. Nul doute qu'il provoquera des commentaires! Il a choisi de l'intituler : La brigade "anti-civilités" dans ses oeuvres.

    " La Mairie de Paris l'avait annoncé, elle l'a fait : la DPSP (Direction Prévention-Sécurité-Protection), dite brigade anti-incivilités, est à l'oeuvre dans nos rues. Cette police de l'urbanité, issue d'une réforme ayant officiellement coûté 10 millions d'euros, doit compter 1800 agents, en partie prélevés dans les effectifs existants (dont ceux de la surveillance des parcs et jardins, ce qui pose quelques problèmes, et explique en partie la déliquescence de certains squares comme le jardin Alain Bashung qui ne sont plus surveillés  ) voir article du 21 juin sur le blog d'Action Barbès.
     
    On peut observer actuellement l'action de la DPSP "in-vivo" dans les rues de Montmartre, en particulier rue des Trois-Frères à l'heure de l'apéritif. Des agents en civil distribuent nombre de contraventions, qui visent principalement les fumeurs qui jettent leur mégot dans le caniveau devant les bars. Les "brigadiers" ressemblent à des policiers de la BAC, tant par leur allure particulièrement anodine que par leurs méthodes. On peut même les voir "planquer", guettant un fumeur "suspect" et lui "sautant sur le poil" quand l'infraction est commise (comme les policiers en civil ils sont censés arborer un brassard au moment où ils interviennent, mais je ne les ai jamais vu le faire). Il n'y a pas d'information, pas d'avertissement (on aurait pu imaginer par exemple une campagne préalable d'affichettes prévenant que le jet de mégots ne serait plus toléré), juste une répression "aveugle". Cela n'a pas grand chose à voir avec ce que nous avait annoncé l'année dernière la mairie de Paris, par la voix de Colombe Brossel, adjointe à la Sécurité, qui déclarait : « La verbalisation n’est pas la mission prioritaire de cette nouvelle brigade », « l’objectif de cette réforme est de renforcer la présence visible des agents sur le terrain » (Le Parisien, 12/9/2016). Les très nombreuses personnes qui se font verbaliser réagissent avec tristesse : d'abord elles sont sidérées, car en général elles ne connaissent même pas l'existence de cette "police" en civil ; amères car elles ont le sentiment d'être victimes d'une injustice ; blessées souvent car l'amende est d'un montant très élevé : 68 euros - soit l'équivalent d'une journée de salaire d'un parisien "moyen" -, pour une incivilité modeste par rapport à d'innombrables autres. Même réaction de la part de commerçants sanctionnés pour peu de chose, par exemple la présence d'un panonceau présentant le menu devant un restaurant, d'autant plus que cela était jusqu'ici tout à fait admis dans la petite bulle de liberté qui est (ou était) typique de Montmartre. Le plus souvent il s'agit de commerces extrêmement modestes, par exemple une petite boutique de souvenirs, punie parce qu'elle a mis devant sa porte un simple tourniquet de cartes postales. En d'autres termes, cette répression "aveugle" est peut-être un bon moyen d'atteindre le but recherché, mais elle est tout sauf pédagogique, alors que la prévention est, officiellement, la première mission de cette brigade. De même, seuls les commerçants déclarés et les citoyens honnêtes ou naïfs sont, en réalité, sanctionnés : cette brigade n'ayant pas de pouvoirs de police, rien n'est plus simple que de donner un faux nom et une fausse adresse pour échapper au paiement de la contravention.  

    Mais quand on remonte la même rue après le passage de la BSPP, ou a fortiori quand on parcourt, juste à côté, la rue des Abbesses, on est un peu surpris : devant certains commerces il y a toujours des objets non autorisés sur le trottoir, les terrasses de nombreux restaurants débordent allègrement les limites autorisées (tant mieux d'ailleurs, dès lors que cela ne dérange personne, car cela donne beaucoup de charme et de vie à ces rues), etc. Il est difficile de comprendre cette différence de traitement. De même, je n'ai jamais vu ou entendu parler, par exemple, d'actions contre les "graffeurs" qui souillent les murs de Montmartre, certains, bien connus, de manière quasi-quotidienne ; aucune action non plus, à ma connaissance, contre les petits groupes qui mènent grand train et grand bruit toutes les nuits place des Abbesses. Enfin, je n'ai jamais vu la BSPP verbaliser un fumeur ailleurs que devant un bar (cela existe peut-être mais n'a pas l'air très courant) : il faut croire que le mégot abandonné sur le trottoir par un passant est moins incivil et moins polluant que celui jeté devant un bar (alors que ces derniers sont généralement ramassés par les propriétaires après la fermeture).

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    Vu de Barbès ou de la Goutte d'Or, à 300 mètres de là, la situation est assez exotique, voire hallucinante. Dans nos quartiers, n'importe qui peut déverser n'importe quoi dans la rue, y compris ses propres déjections, y compris des déchets alimentaires (certains commerces n'ont même pas de poubelles...), des artisans peuvent jeter des monceaux de gravats, etc., sans risquer, en pratique, quelque contrôle ou contravention que ce soit. Certes il y a un début de début d'essai de retour à la légalité, en sanctionnant des cas extrêmes (commerces non-déclarés, ou insalubres, ou participant au trafic d'objets volés), mais le jour est bien loin où des agents de la Ville de Paris y sèmeront l'effroi chez les jeteurs de mégots... (si vous voyez cela arriver, prévenez tout de suite Le Parisien, il pourrait en faire sa "Une", mais prévenez aussi le GIPN, cela pourrait être utile !). Pour le moment, on en est plutôt à constater que des aliments "frais" (ou périmés) sont vendus en toute illégalité mais librement dans la rue, que des commerces installés dans des locaux appartenant à la Ville de Paris se livrent au su et au vu de tous à des activités parfaitement illégales (par exemple faire de la restauration sans aucune autorisation ni respect des normes d'hygiène), que la police refuse de se déplacer en cas de tapage nocturne, etc. (voir par exemple l'édifiante tribune d'un habitant de la Goutte d'Or, publiée récemment par Le Monde le 14 juin). On sait aussi qu'à la Goutte d'Or l'un des grands fauteurs de trouble est... la Ville de Paris elle-même, car la gestion des poubelles des immeubles de Paris Habitat ne respecte pas les règlements (si votre copropriété a déjà été sanctionnée pour avoir laissé dans la rue les conteneurs verts un peu au-delà de l'heure légale, sachez que cette règle s'applique de manière "différenciée" selon les propriétaires et les adresses). Bref, inutile d'épiloguer, chacun d'entre nous, vivant dans ces quartiers, pourrait dresser une très longue liste des activités illégales ou inciviques dont il est témoin à chaque fois qu'il met un pied dehors. Car il est aujourd'hui, en pratique, beaucoup plus risqué, et beaucoup moins toléré par les autorités, de jeter un mégot rue des Trois-Frères que de dealer rue de la Goutte d'Or, à 30 mètres du poste de police et sous le regard des caméras de surveillance.

    Quant à la dimension "Protection" de la BSPP, une expérience vécue ces jours-ci me laisse dubitatif : j'ai vu une agression très violente se produire non loin d'un groupe de la BSPP qui stationnait à un carrefour (quatre agents en uniforme et un véhicule). Ils n'ont pas réagi, il a fallu que des passants crient pour qu'ils daignent s'interesser à la scène. Finalement deux agents ont accompagné des victimes à la pharmacie la plus proche (elles ne voyaient plus rien, ayant reçu des jets de bombe lacrymogène à bout portant dans les yeux, ce qui peut rendre définitivement aveugle) ; les deux autres agents, comme pour se donner une contenance, ont choisi de... contrôler un vendeur de fruits installé près d'un kiosque à journaux (ce sont des militaires de la mission Sentinelle passant là par hasard qui ont décidé de remonter la rue empruntée par l'agresseur, alors que ce n'est évidemment pas leur mission). Certes la BSPP n'a pas vocation à remplacer la police, mais on peut se demander si les victimes n'auraient pas été fondées à déposer plainte pour non-assistance à personne en danger, de la part d'agents dépositaires de l'autorité publique.
     
    En conclusion, il paraît évident que l'action de la DPSP, à ce jour, se concentre sur les cibles les plus faciles, les plus vulnérables, alors qu'on aurait pu imaginer qu'elle débute son activité par la répression des infractions ou délits les plus graves,  et "descende" ensuite vers des incivilités plus anodines. Et si le projet est en réalité celui de la "tolérance zéro", qu'il s'applique à tout et à tous. L'action de la DPSP obéit aussi, manifestement, à des pressions : dans le cas de la rue des Trois-Frères, de celle d'un collectif de riverains (essentiellement composé de deux personnes) qui se plaignent de nuisances causées par les bars et restaurants traditionnellement implantés dans cette rue, et harcèlent en permanence, depuis deux ans, les autorités policières et municipales (comme quoi cela peut marcher, mais il n'est pas sûr que vous obteniez le même résultat si vous habitez boulevard Barbès, rue Dejean, rue de la Goutte d'Or ou boulevard de La Chapelle !). Le "petit" problème est qu'une loi ou une règle n'est digne de ce nom que lorsqu'elle s'applique de manière indifférenciée à tous et partout. Or ici ce n'est manifestement pas le cas (on sait d'ailleurs que cette différence de traitement a même été reconnue et sanctionnée par la justice, qui, sur plainte de l'association La Vie Dejean, a condamné la ville et l'Etat pour la rupture d'égalité que constitue la défaillance des autorités à Château-Rouge). Une loi ou une règle dont l'application est "modulée" selon les lieux ou les individus, contrevient aux principes mêmes de la République, de la démocratie et des Droits de l'homme. Quand elle ne bénéficie qu'à quelques-uns, ce n'est plus une loi, mais plutôt un privilège (étymologiquement une "loi privée"), comme aux temps féodaux. De ce point de vue, il est à craindre que l'action de la DPSP n'aboutisse pas à un certain rétablissement de l'ordre républicain, mais contribue plutôt à renforcer l'arbitraire et l'injustice, ainsi que la différence de traitement en fonction de la richesse des quartiers et de l'origine de leurs habitants : selon que vous serez à l'Ouest ou à l'Est du boulevard Barbès, un même acte sera considéré comme illégal ou comme normal... "

  • Rencontres Photographiques du 10e : appel à candidatures

    L’association Fetart, en collaboration avec la Mairie du 10e, organise la 8e édition des Rencontres Photographiques du 10e qui se dérouleront du 14 octobre au 16 novembre 2019. Depuis le 7 janvier, nous sommes entrés dans la phase de candidatures, qui s'achèvera le 17 février 2019.

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    Biennale initiée en 2005 par la bibliothèque du Château d’Eau et la Mairie du 10e, elle est organisée pour la seconde fois par l’association Fetart. Cet événement présente des expositions de photographes amateurs ou professionnels dans divers lieux tels que la Mairie, des bibliothèques, des lieux culturels, des galeries d’art ou encore des commerces afin de toucher un large public. Les Rencontres Photographiques du 10e sont aussi l’occasion d’échanger lors d’événements ponctuels (conférences, projections…) organisés tout au long de la biennale.

    Si les professionnels (photographes, galeries...) sont bien évidemment appelés à proposer des projets, les photographes amateurs peuvent également soumettre leurs oeuvres photographique. Le thème est libre, mais il doit impérativement concerner le 10e arrondissement ; la seule condition pour pouvoir exposer : habiter, travailler/étudier à Paris ou avoir un travail photographique sur le 10e. L’ appel à candidature est donc ouvert du  7 janvier au 17 février 2019. Une dizaine de photographes sera sélectionnée par un jury qui se tiendra fin février 2019.

    Pour plus d'informations et pour postuler, rendez-vous sur le site dédié à cet évènement, ou par mail : info@rencontresphotoparis10.fr .

  • Conseil de quartier Anvers-Montholon : La santé auditive

    La prochaine réunion du Conseil de quartier Anvers-Montholon, le 30 janvier, sera consacrée à la question du bruit. Dans le cadre de la Semaine du Son, Jean-Louis Horvilleur, audioprothésiste diplômé d’Etat et journaliste spécialisé dans les guitares du (Heavy) Metal, viendra expliquer les subtilités du système auditif, les bons réflexes pour apprécier les plaisirs de la musique tout au long de sa vie, la législation, les solutions pour vivre ensemble dans un quartier festif où se pose régulièrement le problème du bruit.

    conseil-de-quartier,anvers-montholon,9e


    C'est où ?

    École 45 rue de la Tour d’Auvergne, Paris 9e

    C'est quand ?

    Mercredi 30 janvier 2019, à 19h

  • Un écrivain public à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Vous éprouvez des difficultés pour rédiger un courrier administratif, un curriculum vitae, une lettre de motivation, ou encore pour remplir un formulaire ? Pendant longtemps on pouvait aller voir un écrivain public pour palier ce problème. Mais ce métier a disparu nous direz-vous. C'est sans compter sur la bibliothèque de la Goutte d'Or qui propose les services d'un écrivain public !

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    L'écrivain public, Henry Monnier, 1829 (source : Gallica)

    En effet, un écrivain public vous propose une aide à la rédaction, et ce gratuitement. Une permanence est assurée tous les vendredi, de 16h30 à 18h30. Il est également possible d'avoir un rendez-vous particulier (inscription et renseignements au  bureau d’accueil). Saluons cette initiative qui rend un grand service aux nombreuses personnes qui se trouvent démunies face à l'écriture.

     

    Bibliothèque de la Goutte d'Or

    1, rue Fleury, Paris 18e

  • Exposition : ”Les toits de Paris”

    La Mairie du 9e propose une exposition sur : Les toits de Paris ; Les savoir-faire des couvreurs-zingueurs parisiens et ornemanistes associés. Cette exposition consacrée a ce zinc si caractéristique de l'horizon parisien ouvrira ses portes à la Mairie du 9e, le 6 février prochain, et vous pourrez la visiter jusqu'au 23 février.

    Cette exposition est un soutien à la candidature des couvreurs-zingueurs parisiens et ornemanistes associés, à l'inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO, une candidature supportée notamment par Delphine Bürkli, la maire du 9e arrondissement.

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    C'est où ?

    Mairie du 9e, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Du 6 février au 23 février 2019

  • Réunion publique d'information sur la Promenade urbaine

    Dans un article du 13 décembre dernier, Promenade Urbaine : enfin de bonnes nouvelles !, nous vous donnions un avant-goût des aménagements à venir et des futurs usages de la Promenade urbaine. Nous vous annoncions une réunion publique d'information début 2019 pour découvrir le projet en détails, ça sera donc le mardi 12 février à 19h, à la Salle des fêtes de la Mairie du 10e.

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    C'est où ?

    Salle des fêtes, Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint-Martin

    c'est quand ?

    Mardi 12 février 2019 à 19h

  • Contribuez à l'ordre du jour du prochain Conseil de Quartier Goutte d'Or-Château Rouge

    Jeudi 21 février à 19h aura lieu la prochaine rencontre du Conseil de Quartier Goutte d'Or-Château Rouge à la Salle Saint Bruno. L'ordre du jour n'est pas encore fixé, et pour cause, car c'est aux habitants de le déterminer. La nouvelle mouture des Conseils de quartier se veut plus ouverte, c'est là une manière de l'éprouver. 

    Pour contribuer à l'ordre du jour de ce Conseil de quartier et mettre en discussion un sujet qui vous tient à coeur, vous devez remplir ce formulaire en ligneLes contributions sont ouvertes jusqu'au lundi 4 février.

     

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    Pour plus de précisions, ou pour vous inscrire pour recevoir les informations du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge, ou  de tout conseil de quartier du 18e, vous pouvez joindre directement le Service Démocratie locale de la Mairie du 18e (email : cq18@paris.fr ; téléphone : 01.53.41.17.56).

  • Conseil de quartier La Chapelle - Marx Dormoy

    La prochaine rencontre publique du Conseil de quartier La Chapelle - Marx Dormoy se tiendra samedi 16 février à 11h, à l'École Normale Sociale Torcy.
    Cette rencontre publique se déroulera en plusieurs temps :
    Point sur l'actualité du Conseil de quartier depuis la rencontre d'octobre (compte-rendu consultable en ligne)
    Tables thématiques autour des sujets et projets issus de l'ordre du jour participatif : sécurité/tranquillité publique ; cadre de vie/propreté ; solidarité/entraide ; animation et vie de quartier. Il sera possible le jour même de rajouter une thématique si vous le souhaitez. Par ailleurs, des intervenants (élus, services, associations,...) pourront être présents à certaines tables thématiques en tant que "personnes ressources" pour alimenter les échanges.
    Enfin, un temps en réunion plénière permettra de partager les discussions par tables ou d'aborder d'autres sujets que certains voudraient évoquer.

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    Pour des raisons logistiques et faciliter l'installation de la salle, vous pouvez assurer de votre présence auprès du service de la Démocratie locale de la Mairie du 18e, par mail : cq18@paris.fr ou par téléphone : 01.53.41.17.56. 

     

     

    C'est où ?

    École Normale Sociale Torcy, 2 rue de Torcy (5ème étage), Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 16 février, à 11h

  • Théâtre : Les Coulisses de l’Âme au LMP

    Du 20 au 24 février, le Lavoir Moderne Parisien (LMP) met à l'affiche la pièce Les Coulisses de l'Âme. Il s'agit d'une courte pièce peu connue, écrite par Nicolas Evreivnov au début du XXème siècle. La première mise en scène de la 2 Moi et Demi et Cie, en vous invitant à découvrir ce texte plein d’humour et de poésie, est l’occasion de s’aventurer dans ce qu’on pourrait appeler, tout simplement, une âme. L’occasion d’aller à la rencontre de ce qui s’y trouve et surtout de ceux qui s’y trouvent, de ceux qui l’habitent et de ceux qui la hantent.

    Cette pièce est une plongée au cœur de l’hésitation, du conflit intérieur d’un homme qui se débat contre lui-même, déchiré entre deux femmes : celle avec qui il a un enfant et celle qui l’enchante et le charme. Mais sont-elles réellement comme il les imagine ? Quelle image est vraie, et quel amour le plus fort ?
    Ainsi déchiré entre passion et raison, en suspension, cet homme étudié sous nos yeux est en proie à une véritable lutte intérieure. Son cœur à vif devient un chœur qui le regarde, ému et mû par l’action.
    Mais d’ailleurs, qui est cette ombre qui dort au fond de la scène ? Est-il celui qui subit ou qui orchestre la symphonie chaotique d’un homme désespéré ?

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    Visuel © Emma Karanov



    Un spectacle écrit par Nicolas Evreivnov
    Mise en scène Morgane Bonfini
    Interprètes Emma Karanov, Dimitri Bretheau, Arnaud Bocquet, Rémi Boissou, Esther Whahl, Lola Saint-Gilles, Morgane Bonfini, Hannah Maillard, Val Schoesetters, Tian Yuan Li et Romane Lecroq
    Création Lumière Ronan Huriez



    C'est Où ?

    Lavoir Moderne Parisien, 34 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 20 AU 24 février 2019 (du mercredi au samedi à 19h et le dimanche à 15h)

  • Présentation du livre ”Des jeunes, des cris” d'Ahmed Ghayat

    La toute nouvelle association de solidarités et d'échanges culturels France-Maroc Rassemblance, emmenée notamment par Samir Lebcher, le fameux "kiosquier de Barbès", organise au Cinéma le Louxor, en collaboration avec l’association Marocains Pluriels, une présentation de Des jeunes, des cris, le dernier livre d'Ahmed Ghayat, un ouvrage réalisé en collaboration avec la photographe Karen Assayag (édition Le Fennec).
     
    La soirée se déroulera ce jeudi 7 mars à 18h. L'entrée est libre, mais il est plus prudent d'annoncer sa venue par mail à Rassemblance.18@gmail.com.

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    C'est où ?

    Cinéma Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Jeudi 7 mars 2019, à 18h

  • Municipales 2020, le retour de la politique politicienne à Paris !

    Dans la perspective des élections municipales de 2020, qui se dérouleront dans pratiquement un an (les dates précises ne sont pas encore connues), nous vous proposons un état des lieux de la pré-campagne qui a déjà commencé. Il ne s'agit pas de se prononcer sur telle ou telle candidature, nous nous en garderons bien, ni de faire des prédictions improbables, mais plutôt de voir comment s'amorce cette campagne et qui sont les candidats en lice, parmi lesquels figure peut-être la ou le futur maire de Paris. Nous traiterons aujourd'hui de la course à l'hôtel de ville et dans un prochain article de la situation dans les arrondissements qui nous concernent directement, les 9e, 10e et 18e arrondissements.

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    La bataille de Paris

    Certes, il y a d'abord les élections européennes du 26 mai prochain qui nous diront quel est le rapport de forces entre les différentes tendances politiques, bien que la particularité de ce scrutin n'en donnera pas une image très précise, disons que nous verrons les grandes tendances. Dans cette attente, la pré-campagne 2020 pour la mairie de Paris se met en place. La presse se fait l'écho des sondages* sur les chances respectives des candidats à la candidature côté La République en Marche (LREM) à être d'abord candidat puis tenter ensuite d'être élu, des sondages qui font grincer des dents dans ce même partiDes élus Les Républicains (LR) déclarent leur soutien à une candidature de Pierre Yves Bournazel, actuel député des 9e et 18e, sous l'étiquette LR/AGIR. Les écologistes ont déjà plus ou moins préempté leur candidats avec Julien Bayou, actuel Conseiller régional IdF, avec Antoinette Guhl, adjointe à la maire de Paris (économie sociale et solidaire) et David Belliard, co-président du groupe EELV au Conseil de Paris.

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    L'hôtel de ville de Paris en 1859, détail (photographie Gustave le Gray)

    Bref, doucement mais sûrement, personne n'ayant envie de rater le coche, les choses se mettent en place. Mais quelle est la situation de départ, c'est à dire où en sommes nous aujourd'hui d'un point de vue politique après cinq ans de mandature Anne Hidalgo ?

    Comme on le dirait dans la sphère LREM, le Conseil de Paris fonctionne en apparence encore comme dans « l'ancien monde » : une nette majorité pour la coalition socialistes-écologistes-communistes (91 conseillers au total, majorité à 82 voix) et une opposition regroupée autour d'un pôle LR (55 conseillers élus sous l'étiquette UMP en 2014) et UDI-MODEM (16 conseillers), donc un clivage classique gauche/droite. En termes de voix, rappelons pour mémoire que la candidate de la gauche Anne Hidalgo avait recueilli 55% des votes contre 45% à la droite.

    Voilà pour les apparences qui sont aujourd'hui trompeuses car l'irruption de LREM dans le paysage politique et la progression de la France Insoumise ont fait exploser les choses à Paris comme un peu partout en France. Nous n'évoquons pas le Rassemblement National (ex FN) qui n'a jamais réussi à véritablement percer à Paris, la Capitale faisant exception à une très grande partie de la France.

    À gauche, les relations se sont tendues, tant au sein de la coalition qu'au sein des partis politiques. Au Parti Socialiste (PS), ou "de ce qu'il en reste" diront les taquins, on peut observer trois tendances. D'abord celle d'Anne Hidalgo qui ne se présente plus guère comme « socialiste » et préfère l'étiquette « de gauche ». Ses relations avec le président de la République et donc avec LREM restent floues. Certains ex-socialistes ont franchi le pas et ont rejoint LREM comme Julien Bargeton, ex-adjoint aux finances ou vont sans doute le faire prochainement comme l'ancien premier adjoint Bruno Julliard. Une troisième tendance semble apparaitre avec les soutiens de Benoit Hamon, favorables à une gauche plus radicale. Il est vrai, sans vouloir être trop désagréable, que, stratégiquement, se présenter aujourd'hui sous l'étiquette PS présente un certain risque pour les candidats.

    Si les communistes semblent s'orienter vers le maintien de leur accord avec les socialistes, les écologistes pourraient bien choisir une relative indépendance à l'instar de ce qu'ils font pour les élections européennes, positionnement dangereux pour les socialistes qui rappelons le n'ont la majorité au sein de l'actuel Conseil de Paris qu'avec les voix écolos. Mentionnons la très probable candidature de Danielle Simonet pour la France Insoumise (LFI), un parti qui a progressé significativement à Paris lors des derniers scrutins nationaux.

    On a donc aujourd'hui une gauche parisienne assez éclatée. Et pour être complet, il faut garder en mémoire que les élections législatives de 2017 ont été très défavorables à la gauche de la majorité municipale à Paris puisque nombre de députés socialistes sortants comme Seybah Dagoma, ou encore Jean-Christophe Cambadelis et Patrick Bloch ont été battus par des candidats LREM ou proche alors presqu'inconnus.

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    L'ancien Hôtel de ville de Paris

    Qu'en est-il à droite ? Les choses ne vont guère mieux. Le pacte de l'opposition municipale LR/UDI-MODEM a clairement volé en éclats lui aussi avec le ralliement de l'UDI-MODEM à LREM et la scission au sein de LR entre la branche « conservatrice », soutien de Laurent Wauquiez, et la branche « progressiste », emmenée à Paris par Pierre-Yves Bournazel. De ce côte aussi les candidats à la candidature ne manquent pas non plus. Citons de mémoire Florence Berthoud, Jean-Pierre Lecoq, Rachida Dati, respectivement maires des 5e, 6e et 7e arrondissements côté LR, et du député Pierre-Yves Bournazel pour LR/AGIR.

    Voilà pour le tableau général que nous ne prétendons pas être exhaustif. Car il faudra sans doute compter aussi avec des candidatures de personnalités hors parti, ou des listes citoyennes comme on avait commencé à en voir émerger lors des dernières municipales. Des candidatures qui, même si leurs chances d'emporter le scrutin sont très hypothétiques, peuvent venir brouiller le jeu électoral, quelques pour-cents peuvent faire basculer une élection d'arrondissement et changer la donne pour l'élection de la ou du futur maire de Paris. Mais nous ne sommes pas encore aux élections, beaucoup de choses peuvent changer d'ici là.

     

    * : À propos des sondages électoraux, nous tenons à préciser qu'il faut toujours être très prudent à leur lecture quand il s'agit d'une élection comme celle de la mairie de Paris, ces sondages étant réalisés sur l'ensemble de la capitale ou au mieux sur quelques arrondissements-test. En effet, il faut rappeler que l'élection du maire de Paris se fait par les conseillers de Paris élus dans chaque arrondissement au scrutin de liste majoritaire. C'est donc pas moins de dix-sept scrutins (c'était vingt avant la fusion des quatre premiers arrondissements) qu'il faut observer pour connaitre l'issue de la bataille pour la mairie de Paris. Il faut rappeler aussi, que si le contexte national influe sur les résultats des élections locales, les élections municipales montrent toujours des exceptions à cette règle, des personnalités localement bien implantées pouvant se jouer d'un contexte national défavorable et l'emporter.