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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Hôtel Lambert, le Louxor : deux poids, deux mesures !

    Galerie d'Hercule hotel Lambert.jpg

    La galerie d'Hercule de l'hôtel Lambert - gravure de Bernard Picart - source Wikipédia

    L'hôtel Lambert est situé 2, rue Saint Louis en l'Ile à Paris (IVème). Il fut construit de 1640 à 1644 par l'architecte Louis Le Vau pour Jean Baptiste Lambert, conseiller et financier récemment enrichi du roi Louis XIII. Les décors sont de Charles le Brun, Eustache Le Sueur, entre autres. La galerie d'Hercule en est le plus célèbre décor. Elle date du XVIIème siècle.1 Sans conteste, l'hôtel Lambert est un joyau de l'architecture.

     

    P1090547.JPG

    Façade du Louxor - Source Action Barbès

    Le Louxor est une salle de cinéma située 170, boulevard de Magenta à Paris (Xème). Il fut construit dans les années 1920/21 par l'architecte Henry Zipcy 2 Voir son histoire sur ce même blog.

    Comparer l'hôtel Lambert au Louxor n'a pas grand sens a priori. On peut même affirmer, sans crainte d'être contredit, que la valeur patrimoniale du premier est sans commune mesure avec celle du second.

    Comparaison n'est pas raison, d'accord. Toutefois, à certains égards, un rapprochement des deux situations engendrées par les projets de réhabilitation a un certain sens.

    L'hôtel Lambert est depuis 2007 la propriété d'une famille du Qatar qui a l'intention de le « moderniser » et a confié cette délicate mission à Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques.

    Le Louxor est depuis 2003 la propriété de la Ville de Paris qui a décidé de le « moderniser » en créant un cinéma Art & Essai de trois salles, tâche confiée à l'architecte Philippe Pumain sous l'égide de la Mission cinéma de la Ville de Paris.

    L'association Paris Historique, dont le Président a signé notre pétition, a déposé au mois d'août trois recours auprès du Tribunal d'Instance de Paris suite à la décision du ministère de la Culture avalisant le projet de restauration de l'hôtel Lambert. Ces trois recours portent sur des sujets qui sont voisins de ceux concernant le Louxor :

    1/ le bouleversement des sols et des fondations ;

    2/ la climatisation de l'ensemble des appartements ;

    3/ l'installation de trois ascenseurs ex-nihilo.

    Quels sont les rapports avec le Louxor ?

    En ce qui concerne les fondations, l'incertitude règne tant du côté de l'Ile Saint Louis que du boulevard de Magenta, certes pour des raisons différentes. A Barbès, l'incertitude vient du fait que nous sommes au pied de Montmartre, zone d'anciennes carrières. S'il faut creuser non seulement pour réaliser les deux salles en sous sol, conforter les fondations par le fonçage de micropieux, mais aussi creuser encore pour mettre en place un système de conditionnement de l'air lié à la géothermie, vers quels désordres s'avance t-on ?

    La climatisation des appartements de l'hôtel Lambert s'apparente à la mise en conformité des salles du Louxor pour accueillir le public. Bien sûr, accueillir du public nécessite des conditions de sécurité maximum. Cette mise aux conditions justifie-t-elle pour autant la destruction du patrimoine ? Les indispensables accès incendie et handicapés, la mise aux normes en matière d'acoustique, les choix par ailleurs constatables pour la consolidation du bâtiment, justifient-ils la destruction d'une grande partie de la salle du Louxor et l'enfouissement de ses décors d'origine encore en place ?

    L'installation des trois ascenseurs à l'hôtel Lambert correspond à la mise en place des équipements modernes pour la projection des films Art & Essai. Cela justifie-t-il la destruction des balcons de la salle, la destruction de sa structure d'origine, la disparition de la fosse d'orchestre et de l'avant scène tels que nous pouvons encore les voir aujourd'hui ?

    Par ailleurs, une absence de cohérence émerge derrière tout cela. Pour les deux projets mentionnés ci-dessus, la Commission du Vieux Paris a émis un avis défavorable aux modifications envisagées. Dans un cas, celui de l'hôtel Lambert, la mairie de Paris s'appuie sur cet avis défavorable pour combattre la décision du ministère de la Culture. Dans le cas du Louxor, pourtant avec le même avis défavorable aux travaux envisagés, la mairie de Paris n'en a cure et passe outre.  De là à penser que ces projets ne sont en fait que des supports à des joutes politiques, ou pour être plus explicites, à des joutes politiciennes, entre la Ville de Paris et l'Etat, il n'y a qu'un pas que nous pourrions envisager de franchir si nous avions mauvais esprit.

    Il nous faut raison garder mais nous ne pouvons pas ne pas constater que pour les deux projets, il y a deux poids deux mesures de la part de la mairie de Paris !

     

    1 - Dictionnaire des Monuments de Paris - Editions Hervas

    2 - Wikipédia - Le Louxor (cinéma)

     

  • Rue Pierre budin, fin du combat

    Jeudi dernier, 18h30, école élémentaire de la rue Pierre Budin, là où trois semaines plus tôt s’était tenue la réunion publique du conseil de quartier Goutte d’Or Château rouge dans une ambiance houleuse. Nous avions titré le lendemain « Goutte d'Or-Château rouge, au bord de l'explosion »… 

    La rue Budin faisait partie des revendications des habitants venus dire haut et fort leur insatisfaction, leur mal de vivre, en un mot définitif, leur ras-le-bol de la situation.

    Changement de décor jeudi soir : la foule avait disparu du préau. Une douzaine de personnes étaient réunies autour de Dominique Lamy, élu chargé de la voirie, et Valère Griot, chef de la subdivision du 18e arrondissement (Direction de la voirie) dans la salle de classe du Cours moyen 2. Distribution du plan provisoire des aménagements prévus, objet de cette dernière réunion publique (des affichettes étaient collées aux murs de l’école et dans la rue).

    En introduction, Dominique Lamy a rappelé que le projet avait été porté avant tout par les parents d’élèves de l’école et que ce soir nous participions à une réunion conclusive, élargie aux acteurs locaux, habitants et associations, après une série de réunions en mairie pour affiner le projet.

    Nous brosserons rapidement le tableau de la nature des aménagements :

    • suppression totale des stationnements automobiles grâce à la réduction de la largeur de l’unique voie circulable,
    • balisage de la chaussée par des plots de chaque côté et mise à même niveau (ou presque, 2 à 3 cm de bordure seulement) avec les trottoirs élargis,
    • revêtement asphalte pour les cheminements piétons et pavés en écailles de poisson pour la chaussée roulable,
    • ralentisseur de vitesse en plateau à l’entrée et à la sortie de la rue,
    • maintien de l’éclairage actuel,
    • élargissement du trottoir au droit de la nouvelle crèche, en conformité avec les normes Vigipirate.

    Travaux de début janvier à fin mars 2012.

    Inauguration prévue début avril 2012, en l’absence de tout retard dû aux intempéries car nous serons en période hivernale. L’accès pour les piétons sera assuré et sécurisé tout au long des travaux.

    En dehors d’un débat sur le revêtement de la chaussée – pavés ou pas – et la possibilité de neutraliser les renfoncements de porches qui favorisent la multiplication des urinoirs sauvages, la réunion a débouché sur un consensus total pour le projet. On s’en félicite, car honnêtement la mairie a fait un bon travail en assurant le financement des travaux en amont. Bien sûr il faut savoir que les parents d’élèves avaient entamé leur « combat » il y a maintenant quatre ans, déjà, comme l’a précisé l’un d’eux.

    Tout est bien qui finit bien… Pourtant nous nous sommes demandé où étaient tous les habitants venus protester au conseil de quartier du 20 octobre. L’enjeu était d’importance. Une fois rénovée la rue Budin, le quartier n’est pas pacifié pour autant, au regard de tous les écueils qui avaient été énumérés en conseil de quartier. Une vision plus globale de tout le quartier a été réclamée par une habitante. Elle pensait notamment à l’implantation de sanisettes, à des réductions d’espace où se concentrent les attroupements, à des mesures contre les ventes illicites, etc. Dominique Lamy a répondu avec beaucoup de bon sens que tout aménagement de voirie, même provisoire, est soumis à de nombreuses contraintes : il doit respecter la loi, celle sur les accès pompiers, celle sur les normes d’accès PMR (personnes à mobilité réduite), respecter les décrets européens, le code de la route et le PLU. On ne fait pas ce que l’on veut, même pour poser une balise pendant trois mois. Aussi la mairie du 18e poursuit-elle sa politique de rénovation urbaine dans le quartier et gère-t-elle de façon rationnelle ses crédits. On acceptera en effet qu’il serait dommage de refaire une chaussée ou un trottoir, de les aménager en surface ou en profondeur, pour les détruire à nouveau à la veille de la rénovation d’un immeuble, voire sa destruction. Les présents ont soupiré…

     

  • Conseil de quartier Anvers Montholon

    "Manger sain et local" tel est le thème principal de la prochaine réunion plénière du conseil de quartier Anvers Montholon qui se tiendra le mardi 29 novembre à 19h à l'école située 45, rue de la Tour d'Auvergne.

    On y parlera nourriture bio et circuit d'approvisionnement court, entre autres avec La Ruche qui dit Oui Valeyre, la Ruche qui dit Oui Tour des Dames, les Paniers du Val de Loire, le Réseau des AMAP et AMAP du 9e.

    Il y aura aussi un débat à propos des projets du conseil de quartier : 

  • Conseil local du handicap en place dans le 10e

    Une nouvelle instance de la démocratie locale est maintenant en place dans le 10e, le Conseil Local du Handicap (CLH) (voir notre article du 12 novembre 2014). Cette commission extra-municipale consultative se veut un espace de dialogues, d’échanges et de propositions, avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la vie dans l’arrondissement des personnes en situation de handicap. Rappelons que la création de telles structures faisait partie du projet municipal d’Anne Hidalgo, qui l’a rappelé dans sa lettre de mission à Bernard Jomier, l’adjoint en charge du Handicap à la Mairie de Paris. Toutefois, actuellement, ces conseils ne fonctionnent que dans quelques arrondissements.


    Le Conseil Local du Handicap est ouvert à toute personne habitant ou exerçant une activité dans le 10e, et concernée, directement ou non, par les situations de handicap. Il se compose également d’élu-es , dont l’élue en charge du handicap Léa Vasa, de représentants des Services municipaux, de représentantes d’associations, d’acteurs publics et privés, etc. Ses membres s’engagent à respecter une neutralité religieuse, politique et syndicale, et à ne pas exercer d’activité commerciale en son sein.


    Le CLH comporte pour l’instant sept commissions, qui ont été choisies en fonction des centres d’intérêt exprimés lors de la réunion de lancement du 14 novembre 2014 : accessibilité – santé mentale – emploi et formation – enfance et école – culture, sports et loisirs – accès aux soins – information et orientation ; ces commissions se mettent progressivement en place et organisent leurs premières réunions au cours du mois de février ; leur nombre et leur champ d’action sont susceptibles d’évoluer, après accord d’un comité de pilotage, à l’initiative de leurs membres, en fonction de l’arrivée de nouveaux participants et/ou de la survenue d’éléments impactant la vie dans l’arrondissement des personnes en situation de handicap. Le CLH se réunit au moins une fois par an en assemblée générale présidée par le maire ou son représentant. Ses travaux sont publics.


    Si vous souhaitez plus d’informations ou si vous voulez rejoindre ce Conseil et participer aux travaux de l’une – ou de plusieurs – des commissions, n’hésitez pas à adresser un message, en précisant vos coordonnées et les sujets qui vous intéressent à :

    conseillocalduhandicap10@gmail.com

     

    Les prochaines réunions auront lieu le 11 et le 17 février.

     

  • Budget participatif cuvée 2015

    Nous vous avons déjà parlé du budget participatif, cette possibilité offerte aux Parisiens de proposer des investissements concernant la capitale. Vous pouvez vous référer à notre article du 20 septembre dernier "Budget participatif, kézako ?"

    Logo 2015.pngLa cuvée 2015 du budget participatif est arrivée. Elle a été présentée mardi 13 janvier dernier à l'Hôtel de Ville par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son adjointe à la Démocratie locale, Pauline Véron.

    Quelques modifications ont été apportées au projet initial de 2014 mais l'essentiel demeure.

    A noter qu'une charte du budget participatif a été votée en Conseil de Paris, sorte de règlement qui doit être accepté par les participants bien évidemment.

    Pour faire simple, les Parisiens soumettent des idées d'investissement, les Services de la Ville contrôlent leur pertinence et leur faisabilité et ils sont soumis aux votes des Parisiens. Cela donne un planning serré. Qu'on en juge :

    - date limite de remise des propositions : 15 mars 2015

    - analyse des projets par la Ville : avril et mai 2015

    - présentation des projets retenus : juin 2015

    - vote des Parisiens : septembre 2015

    La grande nouveauté par rapport à 2014 est la possibilité de présenter des projets d'investissement à l'échelle de l'arrondissement. En effet, chaque mairie d'arrondissement, si elle le souhaite, pourra réserver une part de son budget dit "Investissement d'Intérêt Local" (part plafonnée à 30% de ce budget) à des projets présentés par les habitants de l'arrondissement. C'est là une nouveauté heureuse par rapport à l'ancien projet qui délaissait quelque peu les arrondissements. La mairie du 9e y consacrera 400 000€ en 2015, celle du 10e environ 2 millions et celle du 18e 3,8 millions.

    Comme à son habitude, la mairie de Paris ne lésine pas sur les outils de communication liés à ce projet. Bien sûr, il y a une présentation générale sur le site paris.fr "Budget participatif 2015, donnez vos idées". Reste en ligne le site de départ "Budget participatif" et vient d'être ouvert le site véritablement utile pour 2015 et intitulé "Madame la Maire, j'ai une idée". Ce dernier est un véritable outil de travail sur lequel chacun peut bien sûr s'informer, poser des questions et aussi déposer ses projets. Son style est assez épuré et reconnaissons qu'il est facile d'utilisation.

     

    paris,budget-participatif,démocratie locale,investissementsCinq questions à Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée de la Démocratie locale, Participation citoyenne, Vie associative, Jeunesse et Emploi :

     

     

    1 – Quels sont les sujets pouvant faire l'objet de propositions dans le cadre du budget participatif ? Y a t-il des restrictions ?

    Tous les Parisiens, quel que soit leur âge ou leur nationalité, pourront soumettre des idées. Aucune connaissance technique n’est nécessaire. Pour déposer un projet, il suffit de se rendre sur la plateforme "Madame la Maire j’ai une idée" qui vient d’ouvrir à l’adresse, de créer un compte et de décrire sa proposition. Vous avez jusqu’au 15 mars ! Au-delà de ces outils informatiques, les citoyens auront la possibilité de se rencontrer, de s’informer, de débattre et de construire collectivement les projets, grâce à plusieurs dispositifs d’accompagnement : ateliers, formations, réunions publiques, etc. Pour être recevable dans le cadre du budget participatif le projet doit relever de l’intérêt général et des compétences de la Mairie de Paris. Il doit également s’agir d’un projet d’investissement c’est-à-dire d’un aménagement dans l’espace public ou dans un bâtiment de la ville, ou d’une construction neuve. Le projet ne peut pas relever d’une dépense dite de fonctionnement comme une subvention pour une association. Si on prend comme exemple  le domaine de la propreté, il peut être proposé l’achat de nouveaux matériels, de mobiliers urbains favorisant des comportements visant à lutter contre les incivilités mais pas d’augmenter le budget de la propreté pour augmenter le nombre d’agents. La Mairie de Paris a prévu par ailleurs dans son fonctionnement d’augmenter le personnel chargé de la propreté dans les arrondissements.

    2 – Les propositions soumises à l'approbation des Parisiens doivent concernées l'ensemble de Paris. Comment concilier la vision forcément locale (par arrondissements par exemple) que les Parisiens ont et la vision globale nécessaire au niveau de la ville ?

    Les Parisiens peuvent proposer des projets « parisiens » ou des projets localisés dans un arrondissement. Un projet sera considéré comme parisien s’il profite à tous les parisiens, par exemple l’aménagement d’une place emblématique, ou s’il concerne plusieurs arrondissements comme des murs végétalisés. Un projet qui est « à cheval » sur deux ou trois arrondissements sera également considéré comme parisien. Les autres projets s’ils concernent un aménagement dans une rue ou un projet dans un square seront automatiquement localisés dans l’arrondissement concerné et relèveront du budget participatif d’arrondissement. J’ajoute que nous avons particulièrement à cœur de faire participer les jeunes et les habitants des quartiers populaires à cette belle aventure démocratique.

    3 – Pourriez-vous nous expliquer bien en détails comment les mairies d'arrondissement vont être impliquées ? On a parlé de volontariat de ces mairies, est-ce le cas pour les 9e, 10e et 18e dont Action Barbès se préoccupe ? Comment seront proposés puis choisis et financés les projets à ce niveau ? Tout cela n'est pas encore très clair.

    Nous avons proposé à tous les Maires d’arrondissements de participer au budget participatif en mettant en place des budgets participatifs d’arrondissement en plus du budget participatif parisien. Ainsi, ce sont les Maires d’arrondissements qui décident de la participation de leur arrondissement au Budget participatif et du montant qu’ils lui allouent, jusqu’à 30% de leur dotation locale d’investissements. Tous ont répondu positivement ! Je m’en réjouie. Il sera donc possible de proposer des projets localisés dans les 20 arrondissements de la capitale. Et pour chaque euro qu’un Maire d’arrondissement décide de consacrer au Budget participatif, la Maire de Paris a décidé que la Ville ajouterait un euro, permettant de doubler les enveloppes d’arrondissement. En tout le budget participatif représentera 5% du budget d’investissement de Paris au cours de la mandature, soit près d’un demi-milliard d’euro. C’est une somme considérable ! En 2015, c’est 75 millions d’euros qui seront affecté au budget participatif. Si l’on regroupe les enveloppes des 9éme, 10éme et 18éme arrondissements, c’est plus de 6 millions d’euros qui vont permettre aux Parisiens de proposer des projets d’embellissement, d’aménagement, de rénovation dans leur quartier. En effet, les Maires des 10éme et 18éme ont fait le choix de consacrer 30 % de leurs enveloppes localisées au budget participatif, et la Maire du 9éme, 11%.

    4 – Pouvez-vous nous donner des garanties sur la fiabilité du système de vote ? Et nous dire pour quoi ce corps électoral si large ?

    Nous avons fait le choix de ne mettre ni condition d’âge, ni condition de nationalité : tous les Parisiens sans exception peuvent proposer des projets et tous pourront voter sur les projets soumis au vote en septembre. C’est un choix politique fort ! La Maire défend depuis de nombreuses années le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections municipales. Dans la cadre du budget participatif, il s’agit d’une votation citoyenne et non d’une élection formelle mais c’est un premier pas. Quant au vote des enfants, c’est également un choix pleinement assumé, c’est le choix de la pédagogie. Outre le fait de nous proposer des idées innovantes pour Paris, nous pensons que la mise en place du budget participatif permettra d’expliquer le fonctionnement de la ville de Paris aux Parisiens. Nous souhaitons que tous les Parisiens, y compris les plus petits, se sentent acteurs de leur ville.

    5 – Comment voyez-vous le rôle des conseils de quartier dans cette affaire ?

    Les Conseils de quartier ont un rôle fondamental à jouer dans le cadre du budget participatif. Ils ont l’expérience de la gestion d’un budget et ont souvent déjà réfléchi à certains aménagements dans leur quartier. Sur la plateforme « Madame la Maire j’ai une idée » vous pouvez poster votre projet en tant qu’habitant mais également en tant que collectif. Et j’espère que les Conseils de quartiers seront nombreux à proposer des projets en tant que projets de conseils de quartier. Nous l’incitons fortement et proposons aux maires d’arrondissement d’organiser des marches exploratoires et des réunions publiques pour présenter le budget participatif et débattre des projets proposés.

    OoO

    La ville de New York a elle aussi mis en place un budget participatif. Voici la vidéo de présentation (en anglais) :

     

  • Le Louxor au conseil de quartier Trudaine

    Trudaine, une avenue de cinéphiles ?

    Nous sommes allés voir mercredi soir la mission cinéma (MCVP) venue expliquer tout le contexte de l'ouverture prochaine du cinéma Le Louxor, silhouette emblématique du carrefour Barbès depuis les années 1920. Le thème abordé en réunion publique n'avait pas jailli spontanément. Les membres du collectif d'animation auraient préféré traiter du commerce et des difficultés de certains types de commerces dans les rues parisiennes depuis quelques années. Si les magasins de vêtements, les restaurants et les supermarchés prospèrent assez allègrement, il n'en est pas de même des commerces traditionnels, boucheries, crèmeries ou charcutiers traiteurs. Mais l'heure était au Louxor. Dans les réunions du comité de pilotage Barbès, le maire du 9e s'est toujours engagé à soutenir le projet, il était donc temps d'en parler juste avant la dernière ligne droite, plus simplement dans la dernière année avant son ouverture, qui est annoncée pour avril 2013.

    Michel Gomez, délégué général de la MCVP, Fanny Cohen, chargée du dossier Louxor, et l'architecte responsable de la rénovation, Philippe Pumain, ont du écouter patiemment la présentation des travaux prévus rue de la Tour d'Auvergne, les questions de la salle et enfin le réponses de Pauline Véron, élue chargée des déplacements et de l'espace public dans le 9e.

    Nous qui connaissons bien le dossier, le chantier, les choix architecturaux et le calendrier, nous n'avons pas appris énormément. En revanche, nous saluons les efforts de la Mission cinéma qui ne ménage pas sa peine, et sans le support de l'image (n'aurait-on pu les prévenir que la vidéo était disponible dans la salle ?) a suscité la curiosité et l'intérêt des habitants d'un quartier à la fois limitrophe de Barbès et bien éloigné en ce qui concerne son environnement. Vous trouvez cette dernière phrase exagérée ? Comparez donc le marché d'Anvers et celui de La Chapelle, et vous aurez une démonstration flagrante de la différence d'environnement évoquée.

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  • Prochain Conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge

    La prochaine rencontre publique du Conseil de Quartier Goutte d'Or - Château Rouge se tiendra jeudi 21 février à 19h à la Salle Saint Bruno.

    Cette réunion se déroulera en plusieurs temps, d'abord avec un point sur l'actualité du Conseil de quartier depuis la rencontre d'octobre, et ensuite des discussions autour de tables thématiques sur des sujets et projets issus de l'ordre du jour participatif (des intervenants - élus, services, associations - seront être présents à certaines tables thématiques en tant que "personnes ressources"), à savoir : vie et animations du quartier ; les aménagements et les circulations à la Goutte d'Or (Action Barbès sera présente comme "personne ressource" à cette table) ; tranquillité publique et lutte contre les incivilités; propreté et cadre de vie. Il sera possible le jour même de rajouter une thématique si certains le veulent.  

    Enfin, un temps en réunion plénière permettra de partager les discussions par tables ou d'aborder d'autres sujets que d'aucun souhaiterait évoquer ensemble.

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    L'entrée est libre, mais pour des raisons logistiques et faciliter l'installation de la salle, merci de faire part si possible de votre présence au service de la Démocratie locale du 18e,  par mail : cq18@paris.fr ou par téléphone : 01 53 41 17 56.

     

    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 21 février 2019, à 19h

  • Conseil de la Nuit : bilan après un an de fonctionnement

    ... et premières mesures prises par la Mairie

    Dans un précédent article, nous vous avions fait part de la création du Conseil de la Nuit par la Ville de Paris en janvier 2015 et de la participation de notre association au groupe de travail traitant de la thématique "Tranquillité publique et prévention" (lire notre article du 21 janvier 2015), pour faire suite à notre participation à la mise en oeuvre de la charte "Silence On fête" dans le quartier Clignancourt - Ramey - Muller.

    La 2e assemblée plénière du Conseil de la Nuit s'est tenue le 21 octobre 2015 à l'Hôtel de Ville. Elle avait pour objectif de dresser un bilan de la 1ère année de fonctionnement de ce conseil et de présenter les premières mesures qui seront mises en oeuvre en 2016 par la Mairie de Paris.

    La 1ère année de fonctionnement a ainsi vu de nombreux partenaires (institutionnels, associations de riverains, organisations professionnelles, organisateurs spécialisées, etc..) participer aux 7 groupes de travail thématiques mis en place (De nouveaux espaces pour les nuits à Paris ; Prévention des conduites à risques ; Vie nocturne et discriminations ; Mobilités nocturnes ; Tranquillité publique et médiation ; Les commerces et le travail de la nuit ; Information et promotion de la vie nocturne), à raison de 2 réunions par groupe de travail. 

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    Ce travail a abouti à la définition de 37 actions à mettre en oeuvre, dont 8 actions "transversales" (c'est à dire communes aux différentes thématiques). Vous pouvez retrouver le tableau de synthèse correspondant ici (diffusé avec l'autorisation des responsables du Projet Politique de la nuit, il n'en reste pas moins un document de travail).

    Au niveau du groupe de travail "Tranquillité publique et prévention" auquel nous participons, il est ressorti plus particulièrement les actions suivantes :

    . Coordonner et renforcer les actions d'information et surtout de formation des exploitants et de leurs équipes, ainsi que la valorisation, la diffusion et la mise en oeuvre des bonnes pratiques ;

    . Rencontrer les usagers de la nuit sur l'espace public, afin de les sensibiliser sur les nuisances et effectuer les rappels à la règle ;

    . Assurer à l'ensemble des intervenants une connaissance partagée des problématiques de la nuit ;

    . Soutenir le développement de commissions de concertation locales traitant des problématiques liées aux usages de la nuit ;

    . Organiser des rencontres régulières entre la Préfecture de Police, la Ville de Paris, les organisations professionnelles et les riverains. 

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    © www.thatsmee.fr : Les Grandes Marches Place de la Bastille

    Le travail réalisé dans ce groupe, concernant un sujet sensible pour de nombreuses associations de riverains (notamment celles réunies dans le réseau Vivre Paris) a été, dans l'ensemble, constructif. Il a notamment permis aux différents participants de mieux se connaître. En particulier, les associations de riverains ont pu constaté que les organisations professionnelles avaient une réelle volonté d'arriver à une situation satisfaisante pour tous, même si des désaccords importants subsistent avec certaines d'entre elles, et qu'il était enrichissant et nécessaire de trouver des solutions en menant une démarche concertée.

    Ce travail a également été l'occasion de réaliser un diagnostic partagé par tous sur certaines difficultés rencontrées, et causes de nombreuses nuisances :

    - le problème des établissements ne faisant pas partie d'une organisation professionnelle qui sont à l'origine d'une part importante des nuisances et sur lesquels il est souvent très difficile d'agir

    - le problème des personnes qui s'alcoolisent à l'extérieur des établissements et qui créent beaucoup de nuisances

    - le problème des épiceries qui vendent de l'alcool la nuit malgré les interdictions.

     

    A l'issue de ce bilan, Frédéric Hocquard, conseiller de Paris délégué à la Maire de Paris chargé de la Nuit, a présenté les premières mesures que la Ville de Paris a prévu de mettre en oeuvre à partir de 2016. Ces mesures se rangent dans 3 axes définis sur la base des 37 propositions d'actions :

     

    Un axe PARTICIPATION

    La Ville souhaite tout d'abord la participation au Conseil de la Nuit d'un représentant des "usagers" de la nuit au sens large (usagers des établissements de nuit mais également usagers des services offerts la nuit ou travailleurs). Pour atteindre cet objectif, la Ville de Paris a prévu l'élection d'un représentant via une procédure dématérialisée (à l'instar des différentes actions de concertation mises en oeuvre par la Mairie : budget participatif, modification PLU, etc...). F. Hocquard a précisé que cette démarche est distincte de l'élection du "maire de la nuit", organisée par les organisations professionnelles. Cette proposition a été accueillie avec un peu de surprise par le réseau Vivre Paris car il considère que ce sujet n'a jamais été abordé dans les groupes de travail.

    Par ailleurs, la Ville de Paris a prévu de mettre en oeuvre une charte parisienne de la Vie nocturne applicable à l'ensemble du territoire parisien, dans l'esprit des chartes existantes dans d'autres villes françaises ou européennes.

     

    Un axe PREVENTION, MEDIATION, REGULATION

    La Ville de Paris prévoit de mettre en oeuvre les actions suivantes :

    • le développement de campagnes de sensibilisation contre l'alcoolisation massive (le "Binge Drinking"), avec la mobilisation d'associations spécialisées via le versement de subventions pour financer leurs actions;

    • La réalisation de campagnes de mesures acoustiques dans les quartiers identifiés comme problématiques, dont des mesures chez les particuliers. Pour F. Hocquard, la réalisation de telles campagnes permettra d'objectiver les nuisances subies ou ressenties. La Ville de Paris a ainsi prévu de retenir un prestataire spécialisé à l'issue d'une procédure de marché public;

    • Le développement systématique d'instances de concertation locales chargées notamment du suivi des chartes, à l'instar du dispositif mis en oeuvre dans le 18e avec "Silence On fête". Sur ce sujet, nous avons précisé l'importance de mettre en oeuvre des outils efficaces pour permettre un réel suivi des engagements pris. En effet, notre association a rappelé que la mise en oeuvre de la charte "Silence On fête" a effectivement permis d'améliorer la situation au niveau du carrefour Clignancourt - Ramey - Muller mais qu'en l'absence d'un suivi poussé par la mairie du 18e, de nombreux engagements ne sont déjà plus respectés, un peu plus de 6 mois après la signature de la charte;

    • la mise en oeuvre de "brigades vertes" pour lutter contre les incivilités au sens large. Une partie des missions de ces brigades vertes consisterait à intervenir au niveau des sites sensibles en terme de nuisances sonores. Cette mesure s'inscrit dans la volonté de la Maire de Paris de moderniser le statut de la Ville de Paris, avec notamment la récupération de certaines compétences d'ordre public assumées plus ou moins par la Préfecture de Police.

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    Un axe PROMOTION ET DEVELOPPEMENT

    La Ville de Paris souhaite lancer les actions suivantes :

    . Renforcer la promotion de la vie nocturne parisienne via l'office de tourisme de la Ville. En particulier, une campagne promotionnelle est prévue au 1er semestre 2016 en partenariat avec AIR FRANCE, via la diffusion de films promotionnels dans les avions ;

    . La création d'une cartographie exhaustive des lieux d'activités nocturnes;

    . La création de nouveaux lieux de sorties dans le cadre de l'appel à projets pour redonner vie à 25 "pavillons" appartenant à la Ville de Paris, situés notamment dans les bois de Boulogne et Vincennes;

    . Le renforcement des informations relatives aux activités nocturnes sur le site "Que faire à Paris".

    La Ville de Paris souhaite également un renforcement de l'offre de transports la nuit, avec notamment un allongement d'une heure du métro a minima le week-end et le renforcement du maillage du Noctilien. Sur ce sujet, dans l'ensemble partagé par l'ensemble des candidats aux élections régionales, une étude est actuellement menée par le STIF afin d'en étudier la faisabilité.

     

    Ces 1ères mesures, qui dans l'ensemble se sont avérées décevantes pour les associations du réseau Vivre Paris (lire leur avis sur leur site), devraient être suivies d'autres actions qui seront débattues dans les prochaines séances du Conseil de la Nuit.

      

    NB : pour les personnes intéressées, vous pourrez retrouver tous les documents relatifs au Conseil de La Nuit ICI

     

  • Un jardin rue Richomme (18e) ?

    Le vote pour choisir les projets financés par le budget participatif 2016 bat son plein, depuis le 16 septembre et jusqu’au 2 octobre. Comme nous l’avons évoqué dans de précédents articles, Action Barbès n’a pas proposé de projet cette année, néanmoins nous en soutenons quelques uns dont celui d’une « Rue-jardin Richomme ». Nous vous proposons donc un aperçu de cette idée soumise par un de nos adhérents.

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    La rue Richomme (Joseph Théodore Richomme est né le 28 mai 1785 à Paris où il est mort le 22 septembre 1849 ; il fut un graveur réputé et obtint notamment le grand Prix de Rome en 1806.) est petite rue calme au cœur de la Goutte d'Or. Elle dessert une école maternelle, une école primaire et pas moins de trois crèches. Le projet d’une rue-jardin Richomme propose de la transformer en espace piétons où écoles, crèches et associations de riverains pourraient bénéficier d'un espace vert et à végétaliser dans un quartier qui en manque cruellement.

    La piétonisation de cette rue, ....

    .... dans sa portion comprise entre la rue Erchmann-Chatrian et la rue des Poissonniers (en conservant un accès aux riverains et aux services d'urgence) n'aurait que très peu d'incidence sur la circulation, très faible à cet endroit, tout en sécurisant un secteur très fortement fréquenté par les enfants du quartier.

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    Section de la rue Richomme concernée par le projet de rue-jardin


    On trouverait là un espace vert commun dédié aux enfants et bénéficiant à l'ensemble des habitants de la Goutte d'Or et du 18e arrondissement. Car bien plus qu'une simple végétalisation, c'est un havre de verdure à deux pas du boulevard Barbès, une véritable rue-jardin, qui s'offrira aux Parisien-ne-s. D’ailleurs, ce projet s'inscrit pleinement dans l'initiative des rues-végétales à Paris.

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    Crèche et école rue Richomme

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    La création d'une rue-jardin Richomme permettrait de faire un trait d'union entre les implantations végétales riveraines existantes et à venir. En effet, les grands arbres de la cour de l'école maternelle Richomme, la vigne-vierge qui court sur les façades des n° 11, 13 et 15  de la rue, le futur immeuble du n°19 qui sera surmonté de pots géants plantés, la cour du n°21 et son grand platane, le jardin partagé qui verra le jour au n°23, tous ces éléments forment un écrin vert propice pour la création d'une rue-jardin. L'ensemble végétal ainsi créé offrirait un espace vert qui déborderait de l'espace public et qui bénéficierait aux riverains comme à l'ensemble des habitant-e-s.

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    Emplacement du futur jardin partagé de la rue Richomme


    Le projet d'une rue-jardin rue Richomme a été validé par les Services techniques de la Ville et approuvé par la Commission ad-hoc en charge de choisir les projets finalistes au budget participatif dans le 18e. Les Services concernés, la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE), le Service Éducation Jeunesse (SEJ) sous le pilotage de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) ont émis plusieurs avis et préconisé différents aménagements :

    • "La piétonisation de la Rue Richomme est envisageable, tout en la laissant ouverte aux riverains et aux engins de secours."
    • "La végétalisation de la grille de l'école est envisageable (env. 5 000 €) et il y a la possibilité de réaliser des aménagements de pleine terre sur les parties de trottoirs les plus larges (4m) si les réseaux le permettent. (env. 450€/m²)"
    • "De plus un jardin partagé est à l'étude au 23 rue Richomme, et il pourrait être aménagé par la même occasion (env. 30 000 €)"
    • "L'aménagement de cette rue en zone piétonne permettrait de revoir le calibrage de la voie avec un rehaussement de la chaussée, et la création d'espaces végétalisés."
    • "Le coût global de cet aménagement de 1620 m² est estimé à 365 000 € (soit environs 1% de l'enveloppe dédiée aux Quartiers populaires) avec un taux de 10 % d'espaces végétalisés."


    Il s'agit donc d'une transformation en profondeur de la rue, avec une reprise complète de la voirie. Signalons également la plantation d'arbres sur les parties les plus larges de la rue. Enfin, si le projet Une rue-jardin Richomme emportait le suffrage des Parisien-ne-s, il faut préciser que ces propositions ne sont pas définitives et sont susceptibles d'aménagement et de modifications avant leur mise en oeuvre.

    Voici une petite vidéo au cours de laquelle l'initiateur du projet présente celui-ci, également la fiche de présentation et vous pouvez consulter le blog dédié au projet : Une rue-jardin Richomme.

    Aux urnes (électroniques ou pas), pour le projet n° 27 dans le 18e, citoyens !

     

    Projet 27 - Une rue-jardin Richomme from Mairie18 on Vimeo.

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    Cliquer sur la fiche pour l'agrandir

  • La Commission du Vieux Paris

    Savez-vous que cette vénérable institution créée en 1897 qu'est la Commission du Vieux Paris et qui joue un rôle essentiel dans la préservation du très riche patrimoine parisien se trouve dans notre arrondissement ? Au 9 rue Cadet très exactement, dans un hôtel particulier récemment réhabilité (2005).

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    « 9-11 rue Cadet et 60 rue La Fayette : hôtel de 1750, ayant appartenu de 1762 à la Révolution à la famille du marquis de Courmont ; la décoration de ses salons XVIIIème siècle est classée » nous dit le Hillairet (Connaissance du Vieux Paris aux Editions Princesse).

     

    Après des travaux qui ont duré assez longtemps, le petit square est enfin aménagé et accessible au public.

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    Autre implication du 9ème dans la Commission, Jacques Bravo, Maire de notre arrondissement en est un de ses membres (55 au total).

    Suivre les travaux de la Commission en lisant les comptes-rendus de ses réunions mensuelles est un vrai plaisir pour les amoureux de Paris. Cela est devenu extrêmement facile car tout est en ligne sur le site de la Ville de Paris. Chaque projet soumis à la Commission fait l’objet d’un rappel historique et contient des informations souvent bien intéressantes. A consulter régulièrement. Quand on vous dit qu’Internet sert à quelque chose !

  • Le Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul vous donne les clefs du Budget Participatif

    Fin janvier, nous vous présentions en détail le dispositif du Budget Participatif, notamment par un entretien avec l'Adjointe à la Maire de Paris, Pauline Véron. Outre cet article de fond du 28 janvier dernier, nous avions également évoqué le lancement de cette initiative dans le 10e et dans le 9e.  

    Le prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul vous propose donc une nouvelle occasion de comprendre très concrètement ce dispositif, et vous aidera à mettre en oeuvre vos idées et construire vos projets pour les proposer dans le cadre du Budget Participatif.

    Cette réunion publique se tiendra :

    le mardi 3 mars de 19h à 21h

    à

    l'école élémentaire située au

    3 rue de Belzunce, Paris 10e

     

    Par ailleurs, vous pouvez vous abonner aux actualités de ce Conseil de Quartier sur sa page Facebook en cliquant ici

     

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • On parlera des bus et de leurs nouveaux itinéraires à la mairie du 9e

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    Nous avons déjà largement évoqué le sujet ici même en louant la qualité de la plateforme de la Mairie de Paris, très interactive, bien faite et que vous avez peut-être longuement explorée. Mais tout le monde n'est pas familier d'Internet et pour les personnes qui souhaiteraient poser des questions à des interlocuteurs en chair et en os, la Mairie du 9e a eu la bonne idée d'organiser une réunion publique sur le sujet. 


    Mercredi 9 novembre 
    à 19h

    Salle du Conseil de la Mairie du 9e 

    L'invitation précise :  

    Le Syndicat des Transports d’Île-de-France, présidé par Valérie Pécresse, a lancé la restructuration du réseau des bus à Paris. L’objectif est de le rendre plus lisible et mieux adapté à la demande, à travers la diminution des lignes en superpositionl’amélioration des correspondances bus-bus, des aménagements permettant de supprimer les points de circulation noirs et d’augmenter la régularité et la capacité des bus.
      
    Pour mémoire le projet est visible via ce lien : http://paris.grand-paris-des-bus.fr