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  • Quoi de neuf pour la propreté dans le 10e

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré un soir de pluie. Pour présenter le plan de renforcement de la propreté, annoncé dans la presse depuis quelque temps, Mao Peninou, adjoint à la maire de Paris, Rémi Féraud maire de l'arrondissement, Elise Fajgeles adjointe chargée de cette délégation et Jean-Paul Bidaud des services de propreté des 9e et 10e.

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    La réunion a commencé par un diagnostic et une présentation détaillée des moyens mis en œuvre dans l'arrondissement. (voir notre article du 22 avril sur le conseil de quartier Lariboisière consacré au thème de la propreté  et  l'intégralité du document des services ici).

    Pour un thème qui suscite souvent de vives réactions dans les conseils de quartier, la salle était plutôt calme (critique à souhait cependant) et venue pour faire des propositions.

    Les cibles localisées

    Tout d'abord, le secteur Chapelle-Cail-Perdonnet-Louis Blanc qui sera le théâtre de la prochaine opération "Paris fais-toi belle" le 4 juin prochain. La porte Saint-Denis et la rue du même nom jusqu'au square Alban Satragne. Les gares du Nord (nettoyage en continu de 6h à 20h) et de l'Est (avec un renforcement du nettoyage de l'escalier de la rue d'Alsace). Les abords de la place de la République depuis "Nuit debout" avec un traitement quotidien à l'eau chaude, un ramassage des déchets deux fois par jour notamment. Et enfin pour la période estivale qui s'annonce, de nouvelles opérations sur le canal St Martin.

    A noter l'implantation de 9 nouveaux réceptacles à verre, de nouvelles sanisettes, la collecte des bio déchets sur le bd de la Villette pour les jours de marché avec des bacs gérés par le gestionnaire. Pour le marché de Barbès, les bacs sont également arrivés mais il faudra sans doute un peu de patience pour que ceux-ci soient utilisés correctement. Nous espérons que la Ville et le gestionnaire feront œuvre de pédagogie.

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    A l'échelle parisienne

    En moyens humains, la Ville a créé 100 postes en 2016. Les agents de la propreté sont fidélisés dans les quartiers pour permettre une meilleure connaissance des habitants et commerçants. Plus de 1000 agents (pour 96 aujourd'hui) seront à même désormais de verbaliser dès le mois de septembre. Avec une centaine qui interviendra la nuit et le week-end. Ces agents seront en tenue pour la grande majorité d'entre eux. Parallèlement, la Ville a renforcé les contrôles à l'embauche, a mis en place une formation renforcée et a augmenté les sanctions par rapport à l'absentéisme. Il est prévu d'équiper certains agents de smartphone ou tablette pour effectuer des signalements et être ainsi plus efficaces.

    En moyens matériels, des innovations mais aussi des expériences qui ne marchent pas. Le matériel est changé progressivement en tenant compte de la sortie obligatoire du diesel. Les engins motorisés sont désormais pourvus de moteur électrique et sont donc aussi moins bruyants. Les besoins ne sont pas les mêmes partout et on adapte donc selon les secteurs. D'où la décentralisation et l'implication des mairies d’arrondissement pour choisir leur matériel.

    A noter que la peinture anti-urine très sollicitée a été testée dans 5 arrondissements sans succès. Elle ne renvoie pas l'urine comme promis, elle coûte cher et elle est toxique. On s'arrêtera là et on privilégiera l'augmentation des sanisettes et la verbalisation. Justement pour les sanisettes, 50 de plus, des amplitudes horaires élargies avec un tiers des 450 existantes ouvertes 24h sur 24 prochainement.

    Dix déchetteries supplémentaires devraient être ouvertes, avec un projet le long du canal. D'ici 2017, on va étendre la collecte des bio-déchets ménagers pour les habitants en commençant par les 2e et 12e arrondissements pour arriver progressivement à l'ensemble de la capitale. Début 2017, on pourra  déposer tous les plastiques dans les bacs jaunes. Des containers seront installés sur l'espace public pour récupérer papiers, cartons, plastiques et aussi piles, ampoules..." plus on trie et moins on salit l'espace public" a répété Mao Peninou. Et Paris n'est pas en avance. A titre de comparaison San Francisco (en tête dans ce domaine) recycle 80% des déchets alors qu'on est à 20% ici.

    Côté affichage publicitaire, la Ville de Paris se fâche. Depuis plusieurs mois, on trouve de l'affichage sur le sol, sur des murs... il est organisé par de grosses boites de pub qui proposent leurs services (ils appellent cela de la guérilla marketing!). La Ville a porté plainte contre 15 de ces agences. "On va frapper très fort ! " s'est exclamé Mao Péninou.

    Il est question également de simplifier l'application "Dans ma rue" qui, de l'avis des habitants présents fonctionne plutôt bien.

     Les échanges avec la salle

    Tout d'abord nous publions ici le travail de propositions réalisé par l'équipe d'animation du CQ Château d'Eau-Lancry qui n'a pas pu être présenté le soir de la réunion.

    La zone frontalière du boulevard de la Chapelle a été évoquée à plusieurs reprises. Zone laissée en déshérence et qui cumule les problématiques de marchés sauvages et l'installation de campements de migrants. Nous avons demandé que les abords du marché (et aussi au niveau de Stalingrad) soient nettoyés les mercredis et samedis soirs pour bénéficier d'un espace propre après la tenue du marché. Mao Peninou a insisté sur ces problèmes de propreté qui sont des conséquences d'autres problèmes sociétaux. " Si on ne traite pas le fond, c'est un puits sans fond et on ne peut pas ajouter sans cesse des moyens". Le maire, quant à lui, reconnait un espace très dégradé et suggère que les habitants fassent remonter toutes les indications précises possibles en utilisant "Dans ma rue" ( tags sur les piliers du métro, affichage, dépôts...).

    La statue de la République a aussi fait parler d'elle. Des habitants souhaitent qu'elle soit nettoyée. Depuis les attentats, seuls les tags ou inscriptions insultantes et déplacées sont supprimées. Le maire du 10e y est favorable mais il faudra expliquer cette mesure puisque le lieu est devenu lieu de commémoration et de recueillement. Peut-être pour cet été...

    On a aussi évoqué l'invasion des oriflammes publicitaires (téléphonie mobile) qui encombrent l'espace public dans le secteur Louis-Blanc, suggéré l'implication des syndics de copropriété pour relayer les informations auprès des copropriétaires, signalé l'absence de local poubelle pour de nombreux commerçants (illégal selon le code de l'urbanisme), et reparlé des fameux sacs poubelle déposés par la RATP autour des stations de métro. Sur ce dernier point, Mao Peninou trouve que le dialogue avec la RATP est plus aisé car on n'a plus des interlocuteurs de ligne mais de station. On avance... mais le problème est loin d'être résolu.

    Encore un peu de patience pour voir les effets de ces annonces. Comptons aussi sur un peu plus de civisme de la part de certains habitants et aussi des visiteurs de la capitale.

  • Dernier coup de marteau à Drouot-Montmartre

    Le 4 novembre dernier, Action Barbès s’est rendu à l’hôtel des ventes Drouot-Montmartre, voir ce que proposent maître Morel dans la salle A et maître Morand dans la salle B, deux ventes dites "classiques".

    Il convient d’être matinal, huit heures trente, pour dès l’ouverture du rideau de fer, se dépêcher d’aller dans l’une ou l’autre salle, d’un coup d’œil rapide, expert ou instinctif, ce qui va être dispersé ce jour, et ce qu’on va "surveiller". Nous disposons de trente minutes pour ouvrir les panières à linge, regarder la signature des assiettes, feuilleter les toiles empilées contre les rebords, tester les fauteuils et les tiroirs des secrétaires, soupeser les bijoux… Rituel bien réglé, chacun se salue, s’échange un bibelot, ça se bouscule un peu sous l’œil du commissaire priseur, de ses assistants qui installent les ordinateurs sur l’estrade, et les garçons de salle qui s’efforcent de mettre un peu d’ordre. Eh oui ! nous ne sommes pas rue Drouot et ses seize salles, où chaque exposition, la veille, permet de regarder plus au calme ce que recèle les ventes du lendemain.  À Drouot-Montmartre, il faut faire vite !

    À neuf heures tapantes, le commissaire priseur et tout son staff ordonne à tout les acheteurs de passer derrière les tables qui séparent les acteurs des spectateurs-vendeurs. Ce cérémonial, ce jeu de rôles mêlant hommes et femmes de toutes origines, vous le connaissez, bien sûr. Sinon, c’est trop tard : ce 4 novembre, quand le dernier coup de marteau tombera, quand le dernier acheteur aura enlevé sa marchandise, les rideaux de fer tomberont définitivement sur Drouot-Montmartre. Ainsi en a décidé la SCI Drouot Immobilier - qui n’est pas rattachée à Drouot-Patrimoine, gestionnaire de Drouot-Richelieu, rue Drouot - situé dans le 9e arrondissement et qui est dévolu aux ventes habituelles. Dommage, c’était une belle activité dans le quartier de la Goutte d'Or. Un repaire à bonnes affaires dans un grand brassage social et commercial.

    Revenons tout de même à notre vente. Que voyons nous passer aujourd’hui ? Plateaux en métal argenté, tableaux, table à manger et chaises en acajou (sur laquelle des acheteurs cassent la croûte, en attendant que la table et ses chaises passent en vente !), des lustres d’hôtel,  trente livres de la collection Pléiade, des casiers pleins de verres, une TV écran plat "en l’état", un frigo - deux portes quand même -, des estampes "époque Amélie Poulain", une boite d’une dizaine de petites montres-gousset en or ; tout le monde s’approche …

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    Les assistants font le va-et-vient entre les acheteurs et l’estrade "des ordinateurs", demandant un nom, donnant un ticket, prenant une carte bancaire. Le commissaire priseur connaît bon nombre des acheteurs "M. X, allons, 10 €, ça ne se refuse pas ! Bon, 5 €, adjugé", "Un Mac Book air, 200 €. En l’état. Ne venez pas me demander le mot de passe ou de le débloquer !". Il s’efforce en même temps de maintenir un minimum de calme, poussant de grands "Silence ! Et repassez derrière les tables, merci !", ordonnant à un petit malin  qui s’est infiltré du côté pro, pour voir un objet de plus près, de repasser immédiatement du côté public. Sévérité très bonhomme, bien sûr.

    Voilà, Drouot-Montmartre, ce nid à bonnes affaires installé rue Doudeauville, ce lieu sympathique et vivant à rendu l’âme.

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    Deux questions se posent à nous : pourquoi ? et quoi à la place ?

    Elément de réponse à "pourquoi" : depuis quelques années, "notre Drouot", conçu au départ pour écouler la "drouille", c’est à dire le tout venant de peu de valeur, pas assez noble pour Drouot-Richelieu, était monté en gamme, proposant de belles et bonnes affaires, meubles, tableaux, etc. que l’on retrouvait fréquemment… aux Puces de Saint-Ouen. Dans le même temps, Drouot-Richelieu, sorte de club dont les membres sont soixante-dix maisons de ventes de Paris, ne se porte plus aussi bien. Beaucoup des seize salles sont irrégulièrement ouvertes, même en juin, période de pointe de ce commerce. Et surtout, bon nombre des plus grandes maisons de vente (Tajan, Piasa, Artcurial, Cornette de Saint Cyr…) ont ouvert leur propre salle des ventes, ne procédant à Drouot-Richelieu qu’a leurs ventes courantes… les mêmes ou presque maintenant qu’à Drouot-Montmartre ! 

    Quid du futur ? Il s’agit d’un espace privé, faisant partie d'une grande copropriété, même si les pouvoirs publics peuvent tenter d’influer sur le choix du commerce. Pas facile d'envisager ce grand espace, sans fenêtres, avec bien peu d’ouverture sur la rue Doudeauville, mais un espace de chargement rue d’Oran très pratique. Des indiscrétions nous laissent entendre qu'un magasin de meuble et qu'une grande surface de bricolage se sont mis sur les rangs, affaire à suivre...

  • Errare Humanum est, perseverare diabolicum

    Lors du dernier conseil d'arrondissement du 10e, les élus UMP de cet arrondissement, Déborah Pawlik en tête, ont déposé une demande d'adoption de voeu à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle.

    Il nous faut ici saluer la persévérance de Mme Pawlik et de ses amis à rejeter ce projet mais aussi hélas regretter la même persévérance dans l'erreur, erreur à propos de l'objet même du projet et erreur en en faisant un enjeu politicien.

    Notons d'abord une évolution dans la sémantique de l'UMP : on ne parle plus de "salle de shoot" mais de "salle d'injection supervisée". Peut-on y voir un progrès ?

    Ce qui est curieux chez Mme Pawlik et l'UMP à Paris en général, c'est qu'ils ne veulent absolument pas voir ce qu'est ce projet de SCMR. Partis dans leurs préoccupations à la fois morales et sécuritaires, leurs revendications sont plus proches de ce qu'ils voudraient y voir que de ce qu'est une SCMR en réalité. Inutile ici de rabâcher sans cesse la véritable nature du projet (voici un lien qui vous dit ce qu'il est). Mais cette espèce d'autisme de l'UMP à ce sujet fait que nous sommes de facto dans un dialogue de sourds.

    Prenons un simple exemple d'une erreur commise par l'UMP. Le 6ème considérant dit :

    "la politique de réduction des risques sanitaires instaurée à Paris par la mise à disposition notamment de matériels propres a permis déjà de réduire les risques liés à l'addiction" . Ce n'est pas l'addiction qui crée le risque ! A la limite on peut dire avec raison que cette addiction multiplie les risques, mais c'est bien l'injection, qu'elle soit liée à une addiction ou pas, qui crée le risque. Tout le raisonnement est à l'avenant.
     
    L'essentiel de nos remarques-critiques à propos du raisonnement de l'UMP sur ce projet est contenu dans notre réponse au voeu déposé lors de la précédente mandature et dans la lettre ouverte adressée à Mme Pawlik alors candidate lors de la campagne électorale des municipales 2014.

    Texte du voeu déposé par l'UMP au conseil d'arrondissement du 10e arrondissement de Paris le 30 juin 2014

     

    Et pour bien faire comprendre le projet à l'UMP, nous ne pouvons que réinsérer le petit film de présentation où tout est dit, ou presque !

     

  • Des projets de construction auprès de l'église Saint-Bernard

    Nous avions rencontré en octobre dernier l'association Cavé Goutte d'Or au sujet de l'extension de l'école Saint-Bernard.

    État des lieux par un de nos adhérents

    L’école primaire Saint-Bernard Sainte-Marie de La Chapelle est située au milieu de la Goutte d’Or, à l’angle des rues Saint-Bruno et Pierre l’Ermite, le long de l’église Saint-Bernard. Ce petit établissement privé, très apprécié par les habitants du quartier, appartient au diocèse de Paris. L’association qui le gère souhaite agrandir et moderniser ses locaux en construisant un bâtiment dans la cour, face à la salle Saint-Bruno (ancienne chapelle construite en 1880).

    école.jpg

    Le premier permis de construire, en 2011, a été rejeté par le maire de Paris, au motif que « par son aspect, le projet serait de nature à porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales, notamment aux abords de l’église Saint Bernard ». L’association gestionnaire de l’école, l’OGEC, a déposé une nouvelle demande, avec un projet architectural très légèrement modifié (changement des ouvertures en façade).

    Entretemps, fin 2012, l’église Saint-Bernard a été classée monument historique, ce qui implique une protection de ses abords. Estimant que le projet ne respectait pas les règlements d’urbanisme, une association locale, Cavé Goutte d’Or, a engagé une procédure. L’OGEC a retiré sa demande de permis, puis l’a redéposé, et a pris un nouvel avocat « de poids », le cabinet de l’ancienne ministre Corinne Lepage... Ce volet judiciaire est toujours en cours.

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    Visuel cabinet d’architecture Alter Ego

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    Etat actuel, photo Bruno Hermet

     

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    Visuel cabinet d’architecture Alter Ego (détail)

    http://www.stbernardstemarie.fr/travaux-site-saint-bernard/

    Peu avant Noël, l’OGEC a annoncé que les travaux allaient commencer. Elle assume ainsi le risque de voir le chantier être paralysé si le permis est annulé par le tribunal administratif, mais elle considère qu’il y a urgence. En particulier, ses locaux, qui continuent à accueillir les élèves, ne seraient plus aux normes anti-incendie.

    Par-delà cette bataille juridique, on ne peut qu’être inquiet pour l’avenir. Le visuel du cabinet d’architecture, théoriquement flatteur, n’augure rien de bien joli... Le projet ne se distingue ni par sa beauté, ni par son originalité, et encore moins par son insertion dans le tissu urbain existant. C’est plutôt une sorte de boite sans âme, plantée au beau milieu d’un paysage jusqu’ici préservé. De plus, ce qui est curieusement peu visible sur les visuels de l’architecte, l’extension doit compter un étage de plus que le bâtiment actuel (qui a un toit plat) et que la salle Saint-Bruno, ce qui augmentera la visibilité de l’ajout et son aspect hétérogène par rapport au bâti existant.

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    Les abords de l’église Saint-Bernard et la rue Pierre l’Ermite demeurent une sorte de havre plein de charme, c’est le dernier coin de la Goutte d’Or qui ait gardé son cachet. En conseil d’arrondissement, le maire Daniel Vaillant s’était d’ailleurs déclaré « consterné » par ce projet qui allait « enlaidir le secteur ».

    Si personne ne conteste à l’école Saint-Bernard le droit d’agrandir ses locaux, chacun espère que cela ne se fera pas au détriment de l’équilibre esthétique et de la qualité de vie dans ce quartier.

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    Vue actuelle de l’église depuis la rue Pierre l’Ermite (l’école et sa cour sont à gauche)

    Photo Bruno Hermet

     

  • Culture confinée : Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens

    On ne va pas vous faire le coup de la critique théâtrale dans nos colonnes, vu que des joies du théâtre nous n’en jouissons pas plus que vous. Sachez bien que nous le déplorons aussi. Quoi faire donc ? Surfer en ligne et découvrir quelques interviews intéressantes qui nous font patienter et espérer que bientôt les salles obscures, des théâtres et des cinémas, nous ouvrirons leurs portes. 
     
    Le site des Théâtres Parisiens Associés est une mine. Nous vous l’avons récemment recommandé car on y peut voir des captations de pièces déjà présentées avant les fermetures et confinements. 
     
    Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens
    14bis rue Saint Isaure, 18e
     
    Le théâtre des Béliers Parisiens est un lieu où les créations contemporaines et les comédies intelligentes se taillent la part du lion. Il n’est qu’à se souvenir du succès de la pièce d’Alexis Michalik, Le Porteur d’Histoire. (Meilleur auteur et meilleure mise en scène aux Molières 2014)
    Le lieu d’abord, nous sommes au pied de la Butte Montmartre, dans l’ancien théâtre du Sudden, où se tenaient les cours de théâtre, professionnels mais aussi amateurs avec la même exigence, de Raymond Acquaviva (pour plus de détails https://www.coursacquaviva.fr/. ) avant qu’ils ne déménagent, pour plus d’espace, tout en demeurant en partenariat étroit avec les Béliers Parisiens, notamment pour proposer une scène et des emplois aux comédiens en herbe ou confirmés. 
    La nouvelle équipe est l’émanation du Théâtre des Béliers d’Avignon (une larme en passant pour le festival d’Avignon qui nous a tant manqué en juillet…), créé par Beeh Production. À Paris comme à Avignon dès 2006, ce sont quatre directeurs qui sont aux manettes. Arthur Jugnot, Frédéric Thibault, David Roussel et Florent Bruneau. Ils présentent ainsi leur amitié : "Nous avons travaillé tous ensemble à l’ouverture du Théâtre des Béliers d’Avignon. C’est de nos mains que nous avons construit la petite salle, car le théâtre n’avait au départ qu’une seule salle. Cette aventure a vraiment soudé notre amitié et nous sommes maintenant associés." À Paris, rien n’a changé explique Florent Bruneau : "Nous travaillons tous les quatre ensemble de manière collégiale en prenant les décisions à l’unanimité (enfin, nous essayons que ce soit au maximum le cas !) Le fait d’être plusieurs nous permet d’amener de la diversité dans nos idées."
    Des agendas bien remplis pour ces quatre boulimiques de spectacles qui gèrent aussi bien la production, que la communication, les projets, et même les mises en scène. 
    Ils ne sont malgré tout pas seuls à faire tourner le théâtre. Même petit, c’est une grosse machine. Une équipe d’environ dix personnes travaille au Théâtre des Béliers Parisiens. Un directeur technique, deux régisseurs, deux habilleuses, à la billetterie avec les ouvreurs et ouvreuses il faut ajouter cinq personnes, et une administratrice.

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    Il faudrait logiquement aussi parler de la programmation à venir.... La date ne nous est pas encore connue, comme vous pouvez l'imaginer. Le site du théâtre annonce la pièce de Mélody Mourey, La Course des Géants. C’est un théâtre que nous aimons bien, nous vous en dirons plus à la réouverture. 
    Pour vous donner envie, voici une courte présentation de la dernière création de Mélody Mourey, déjà sur le « pré » des Béliers, mais cette fois avec les Crapauds Fous. (septembre 2018)
     
     
  • Retour sur le conseil de quartier La Chapelle - Marx Dormoy

    Il est toujours enrichissant de voir comment les conseils de quartier sont organisés dans d'autres arrondissements. Celui-ci n'était pas très loin, rue Philippe de Girard dans une école élémentaire. De plus, nous étions invités à présenter les grandes lignes de notre projet de Promenade Urbaine. Nous n'allions pas refuser!

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    L'équipe d'animation a commencé par un point sur l'actualité. Un de ses membres avait rencontré le commissaire Nelson Bouard avec Sarah Proust, adjointe chargée de la prévention et de la tranquillité publique dans le 18e. Les problèmes rencontrés dans ce quartier ne sont guère différents de ceux évoqués à la Goutte d'or ou dans le nord du 10e. Manque de policiers, deals, affrontements de bandes violentes, reports de crackers depuis la mise en place de la ZSP Goutte d'Or et suite aux interventions au métro Marcadet-Poissonnière, ventes sauvette malgré des actions de la BST (brigade spécialisée de terrain), aggravation du marché de la misère, fermeture des terrains de sport sous viaduc due à des problèmes sanitaires (occupation par des migrants).

     

    Végétalisation, thème principal de la soirée

    Philippe Durand, élu chargé des espaces verts et de la nature en ville a lancé la    discussion sous la forme de questions-réponses.

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    Il a rappelé le lancement des appels à projets sur l'espace public mais pas seulement puisqu'on peut aussi travailler notamment avec des bailleurs sociaux. Les habitants pourront proposer leurs idées tout au long de la mandature.

    Que se passe-t-il ensuite ? Les services et les élus étudient la faisabilité avant de donner leur réponse. On peut végétaliser des pieds d'arbres comme rue Saint-Bruno, les habitants s'engagent alors à planter et à entretenir l'espace. Et le budget ? Pas de limite financière. Pour l'arrosage, on fait comment ? Réflexion en cours. Les recoins qui attirent les encombrants peuvent aussi faire l'objet d'un verdissement.

    L'élu est aussi revenu sur l'utilisation des budgets participatifs et le vote récent des Parisiens sur la végétalisation de murs, pour un montant d'un million d'euros. Reste à identifier des lieux. L'Hôtel de ville a demandé six projets donc aucune certitude que le 18e en bénéficie !

    Pour en savoir plus, c'est ici.

     

    Le projet du 22-28  place de la Chapelle

    Les habitants du lieu qui n'en peuvent plus des odeurs d'urine et des recoins souillés ont tenté de trouver des solutions avec l'Equipe de Développement Local (EDL) et l'association Coordination Toxicomanies.

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    Pour mieux situer et comprendre la problématique des habitants du lieu!

    Dans un premier temps ils ont fait réaliser une fresque sur les petits métiers oubliés. Le résultat est spectaculaire et les fresques, pourtant en papier coloré, sont presque indemnes trois mois après le collage. On ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter.

    fresque, place de La Chapelle

    fresque , place de la Chapelle

    fresque, place de la Chapelle

     Pour le mur, c'est superbe. Reste hélas le fond de l'impasse qu'il vaut mieux éviter!

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    Pour tenter de dissuader les "pisseurs" et autres "salisseurs", l'idée est de végétaliser. Les habitants ont donc demandé une enveloppe de 2 000 € à prendre sur le budget d'investissement du conseil de quartier. Projet voté sans opposition de la salle.  

    Nous avons pu brièvement évoquer le projet de Promenade urbaine de notre association qui passe par la place de La Chapelle.

    Des étudiants de l'EIVP (Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris) ont justement travaillé sur ce quartier et ont présenté les grandes lignes de leur étude. Et pour vous en dire plus, ils seront ce soir à l'école élémentaire rue Lépine dans le 18e à 18h30 pour un échange avec les habitants (voir notre article de mardi). Nous y serons.

     

  • Un coffee shop près de Barbès

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    Il règne dans ce lieu un entêtant parfum anglo-saxon. L’anglais y est la langue la plus pratiquée et c’est l’idiome commun – avec le français – à un personnel multinational, venu d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud. Les clients peuvent demeurer sur place longtemps, tout en profitant du Wi fi, sans être chassé par un serveur agacé, personnage répandu dans les cafés parisiens. Les bar tenders – tous jeunes – ne lésinent pas sur les sourires.

    Coffee shop ouvert 7 jours sur 7, Lomi a été inauguré il y a un an et demi dans une zone un peu retirée du quartier, à l’angle des rues Stephenson et Marcadet, disons à peu près à l"angle... Pas de problème, vous trouverez ! Dans « ce lieu de découverte et de dégustation du café », il y a du monde tout le temps. Et pour Paul, un des deux patrons du lieu, Australien de 30 ans, aucun doute : c’est « la qualité du café » qui attire la clientèle.

    Côté coulisses

    Car Lomi, avant d’être un café aux allures branchées, est un atelier de torréfaction, d’ailleurs facilement accessible derrière la salle. L’entreprise a été fondée en 2010 par un Français, Aleaume — tout le monde est désigné par son prénom — et Paul. Le duo franco-australien vend son café à des hôtels et restaurants tels que le Sergent Recruteur, Eggs & Co ou Broken Arm Café.

     Image_2.jpgImage 1.jpg

    De fait, la qualité est choyée. Paul s’affaire autour de la machine à torréfier, verse le grain vert, lance la cuisson, vérifie sur un écran d’ordinateur l’évolution des températures du grain et de l’air, récupère le produit torréfié, éprouve de la main les progrès du refroidissement… Chaque étape doit être méticuleusement respectée, souligne-t-il, depuis la récolte jusqu’à la préparation finale en tasse. Couleur, forme, taille, arôme, température : Paul surveille un large choix d’indicateurs grâce à un mélange de mesures informatiques et d’appréciations visuelles (lorsque le grain vire du jaune au brun), sonores (le « pop-corn » lorsque le grain éclate et double de volume) et odorantes. Il partage son métier avec un évident plaisir : « Le vin, ça fait 2000 ans qu’on sait le travailler. Le café, 200 ans seulement. C’est une connaissance très jeune, on n’arrête jamais d’apprendre ».

    Dégustation et ateliers

    Image 4 copie.jpgBien sûr, tous les cafés servis chez Lomi sont produits sur place. En outre, des ateliers d’une heure sont organisés le week-end à l’intention du grand public sur les méthodes d’extraction filtre pour la maison, la préparation du cappuccino, les diverses origines de café…

    En moyenne, le café Lomi propose huit à dix cafés différents par saison, avec une carte qui change plusieurs fois par an. Pourquoi un tel renouvellement ? « Le café, c’est comme une bonne tomate, ça pousse l’été. Chaque pays producteur a sa propre période de récolte et c’est ainsi qu’on a du café frais toute l’année, ce qui permet d’offrir de bons produits », explique Paul. Le café Lomi élabore aussi des assemblages – des mélanges de grains de différentes origines – afin de proposer des options constantes tout au long de l’année.

    Café Lomi
    3ter rue Marcadet, 75018 Paris
    Ouvert 7/7 j, de 10 à 19 heures
    Restauration le midi et brunch le week-end à 22 €
    Expresso à partir de 2,20 €, café filtre à 3€
    Café en grain à emporter à partir de 8,70€ les 250 grammes
    Site Internet : www.cafelomi.com Ateliers d’une heure à 10 €. Sans réservation.

    Planning consultable sur Facebook. https://www.facebook.com/cafelomi/events

  • ”Corps et âmes”, Dorignac au musée de Montmartre

    Le musée de Montmartre sait faire une place à des peintres moins connus, ou un peu oubliés, dont les réalisations sont trop rarement exposées aux yeux d'un public curieux. Cette fois, c'est Georges Dorignac, avec une exposition intitulée "Corps et âmes". L'œuvre est pourtant singulière, originale, belle, racée. Saluons la Piscine de Roubaix et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui ont initié l'hommage à Georges Dorignac en 2017.

    Les œuvres exposées peuvent surprendre par leur diversité. Il faut dire que le cheminement du peintre est complexe. On peine à trouver une ligne commune à travers les portraits de femme dans sa période des Noirs, qui firent sa renommée, ses représentations de la maternité, ses paysages proches des pointillistes, ses portraits de paysannes ou d'ouvriers saisis dans l'effort ou ses projets décoratifs, empreints d'orientalisme. Pourtant son œuvre est puissante, sincère, touchante.

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    Il faut se souvenir que c'est un jeune homme qui en 1898 arrive à Paris et intègre l'école des Beaux Arts. Il a alors 19 ans. Au bout de six mois il préfère néanmoins prendre sa liberté et se consacrer à une carrière de peintre indépendant. La jeunesse, la fougue, la technique maitrisée, une vie de famille bien remplie peuvent expliquer quelques tâtonnements. De 13 ans à 18 ans, il fréquentait l'école des Beaux-Arts de Bordeaux où il avait obtenu des prix qui le confirmèrent dans sa vocation et le conduisirent à Paris. Il a déjà acquis là la maitrise de son art qu'il n'aura de cesse d'améliorer avec rigueur et passion, sans compromis. Toutefois il veut lui donner un surplus d'âme, et il y réussira pleinement, comme on peut le constater en parcourant les salles du musée.

    C'est pas moins de 85 œuvres, peintures, aquarelles, sanguines et fusains, réalisées entre 1901 et 1924 qui sont présentées dans cette exposition. Le musée de Montmartre est ouvert tous les jours de 10h à 19h d'avril à septembre et de 10h à 18h d'octobre à mars

    Quelques dates dans le parcours du peintre :

    1879 naissance de Georges Dorignac à Bordeaux

    1998 arrivée à Paris.

    1900 il s'installe au 22 rue du Chevallier de La Barre, naissance de ses filles.

    1900 à 1904 il s'associe à l'École de Bilbao.

    1906 il représente la maternité, sa femme, ses filles ; peintures douces et tendres. Il rencontre Signac et Derain

    1908 il s'installe à Verneuil-sur-Seine

    1910 vol de ses œuvres, ruine, il trouve refuge à La Ruche, École de Paris. Il rencontre Modigliani, Soutine. Questionnement intense ; il peint des paysages pointillistes. Puis abandonne la couleur.

    1912 début de la période noire ; plusieurs expositions et acquisitions de l'État.

    1914 séjour d'un an à Bordeaux puis retour à Paris à l'été 2015.

    À partir de 1915 plusieurs acquisitions de l'État et l'intérêt des amateurs le soulagent des préoccupations matérielles.

    1918 il se consacre à des sujets de décoration, dessins, cartons pour la tapisserie, la céramique, la mosaïque, commande pour un plafond de théâtre, paravent, affiche... notamment celle du Salon d'Automne de 1922.

    21 décembre 1925 il meurt des suites d'une opération de l'estomac à Paris.

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    C'est où ?

    Musée de Montmartre 12 rue Cortot, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jusqu'au 8 septembre 2019 

  • Paris à la découverte de l'Héritage Franco-Américain

    L'association France-Louisiane Franco-Américanie et la Mairie du 9ème organisent les 23 & 24 Septembre de 10h à 20h deux journées d'expositions, conférences et concerts pour retracer l'histoire de la présence française dans ce Nouveau Monde. L'entrée est libre et gratuite et se déroulera dans la salle Rossini de la Mairie, 6 rue Drouot.

    A noter qu'après la catastrophe que vient de subir cette région, l'association a lancé un appel aux Français pour venir en aide à nos amis américains dans la détresse et qu'une participation active à cette manifestation avec éventuellement un don serait peut être une façon, certes modeste, de montrer notre soutien.

    Programme :
    Samedi 24 Septembre
    Exposition de 10h à 20h : l'épopée américaine de la France - le patrimoine historique et la présence française
    Animations :
    15h - vidéo conférence "la Louisiane en français" par Claude Teboul
    16h30 - concert de musique cajun

    Dimanche 25 Septembre
    Exposition de 10h à 20h
    Animations :
    15h - vidéo conférence "ces Américains qui parlent français" par Louise Peloquin
    16h30 - concert de jazz & blues

  • Ce soir réunion d'information sur la délégation de service public pour le Louxor

    La Mission cinéma de la Ville de Paris s'était engagée à diffuser largement l'information sur l'élaboration du cahier des charges en vue de choisir le futur exploitant du Louxor. Il s'agit de lui confier une délégation de service public (DSP).

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    Le Maire du 10e a invité tous les membres des conseils de quartier et des associations locales, invitation relayée par la mairie du 18e, à participer à la réunion de ce soir :

    "Rémi FERAUD, Maire du 10e arrondissement et Michel GOMEZ, Délégué Général de la mission cinéma, ont le plaisir de vous convier à une réunion d’information sur la délégation de service public du futur cinéma Le Louxor, le mardi 5 juillet à 18 heures en mairie du 10e (salle des mariages)."


    Action Barbès y aura sa délégation et vous rendra compte au plus vite. A suivre.
     

  • On parlera des bus et de leurs nouveaux itinéraires à la mairie du 9e

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    Nous avons déjà largement évoqué le sujet ici même en louant la qualité de la plateforme de la Mairie de Paris, très interactive, bien faite et que vous avez peut-être longuement explorée. Mais tout le monde n'est pas familier d'Internet et pour les personnes qui souhaiteraient poser des questions à des interlocuteurs en chair et en os, la Mairie du 9e a eu la bonne idée d'organiser une réunion publique sur le sujet. 


    Mercredi 9 novembre 
    à 19h

    Salle du Conseil de la Mairie du 9e 

    L'invitation précise :  

    Le Syndicat des Transports d’Île-de-France, présidé par Valérie Pécresse, a lancé la restructuration du réseau des bus à Paris. L’objectif est de le rendre plus lisible et mieux adapté à la demande, à travers la diminution des lignes en superpositionl’amélioration des correspondances bus-bus, des aménagements permettant de supprimer les points de circulation noirs et d’augmenter la régularité et la capacité des bus.
      
    Pour mémoire le projet est visible via ce lien : http://paris.grand-paris-des-bus.fr  

  • Projet de métropole du Grand Paris à la mairie du 18e

     grand-paris

     
    Une réunion intéressante sur le futur Grand Paris est proposée par la mairie du 18e qui nous envoie ceci:
     
    "Jour après jour, le projet de Métropole du Grand Paris se concrétise. La modification de la loi MAPTAM (Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles, loi du 27 Janvier 2014) est en cours et doit définir les conditions juridiques et budgétaires ainsi que l’organisation administrative de la future Métropole.

    Ainsi, la Métropole du Grand Paris sera créée au 1er janvier 2016. Elle définira et mettra en œuvre des actions à une échelle pertinente pour améliorer le cadre de vie de ses habitants, développer un modèle urbain, social et économique durable, renforcer le rayonnement de la seule métropole mondiale de notre pays et réduire les inégalités entre ses territoires. Elle interviendra dans des domaines aussi importants que le logement et l’aménagement, l’environnement ou encore le développement économique".

     

    Rendez-vous le mardi 20 janvier à 18h15 dans la salle des fêtes de la mairie du 18e.