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Rechercher : conseils de quartier

  • Quelques jours au soleil...

    Vous envisagez peut-être de passer quelques jours de vacances en fin d'hiver sous des climats plus chauds, et forcément assez loin, en dehors de l'Europe le plus souvent. Il faut d'ores et déjà vérifier si votre passeport est encore valide, car les documents aux caractéristiques biométriques prennent un peu plus de temps en fabrication que leurs ancêtres, les vieux passeports ordinaires. 

    De plus, la Préfecture de police a instauré une contrainte supplémentaire qui sans doute permet un traitement plus fluide des demandes, à condition d'en être informé en temps et en heure : toute demande ne peut être faite que sur rendez-vous ! Inutile de vous précipiter dès potron minet à l'antenne de police de votre mairie. Cela ne fonctionne plus. 

    La procédure n'est pas nouvelle, elle date de décembre 2012, et nous avons déjà fait un article sur le sujet, mais il est parfois bon de se répéter. 

    Voici une vidéo trouvée sur le site de la préfecture de police qui vous explique la démarche (comme vous, nous regrettons que la préfecture nous impose un préalable publicitaire, que l'on peut néanmoins zappeur au bout de quelques secondes ! ): 


    CNI et passeport sur rendez-vous par prefecturedepolice

  • Mais au fait, êtes-vous inscrit(e) sur les listes électorales ?

    Carte electorale.JPGLe droit de vote est un élément important de notre Démocratie. Pas le seul certes, la Démocratie fort heureusement ne se limite pas à ce droit : nous aimons parler en toute liberté, nous aimons une information libre et pluraliste, nous aimons le droit d’association, … mais le droit de vote reste un symbole très fort de notre vie démocratique.

    Alors pour 2014, élections municipales, et européennes ne l’oublions pas, êtes-vous inscrit, vous Monsieur, êtes-vous inscrite, vous Madame sur les listes électorales ?

    Pour le savoir, la mairie de Paris a mis en ligne un service bien pratique : il vous suffit d’aller sur la page paris.fr. Dans la rubrique « paris politiques », choisir « élections » et là sur la droite, vous avez un lien « Vérifiez si vous êtes inscrit(e) ». Allez, on vous facilite le travail, voici le lien -Vérifiez si vous êtes incrit(e).

    Bien sûr, seuls les Parisiens bénéficient de ce service ! En prime, si vous n’êtes pas inscrit(e), la même page vous indique comment s’inscrire en ligne mais c'est un peu compliqué et une visite à la mairie peut être une meilleure solution.

    Bon, pour les habitués du clavier, c’est quand même pratique et assez bien fait. Mais n’oubliez pas, date limite des inscriptions : 31 Décembre 2013, après c’est fichu !

  • D'Anvers aux Abbesses, saison 2013

    D’Anvers aux Abbesses

    Portes ouvertes des ateliers d’artistes

     

    logo_PortesOuvertes.jpgPour la 18e  année consécutive, l'Association d'Anvers aux Abbesses organise ses Portes Ouvertes du 15 au 17 novembre 2013. Cette année,  115 artistes ouvriront les portes de 71 ateliers offrant un panorama sur la création artistique de ce quartier. 

     

    A l’occasion de ces Portes Ouvertes, ces artistes (peintres, sculpteurs, céramistes, mosaïstes, brodeurs, photographes, plasticiens, sculpteurs papiers) présenteront leur travail

    le vendredi 15 novembre de 18h à 21h,

    le samedi 16 et dimanche 17 novembre de 11h à 20h.

     

     

    Adresses et plan en pièce jointe.

    Pour plus d’informations : 33, avenue Trudaine – Paris 9e / 06 10 52 15 39 / www.anversauxabbesses.fr

     

     

    Coup d'oeil sur l'atelier de Ziya Aydin, 169 rue du faubourg Poissonnière. 9e.

     01 42 40 14 60 – 06 76 66 02 08

    lucziya_aydin25.jpg

  • Ordures ménagères : une collecte en deux temps

    Nos adhérents sont très observateurs et leurs questions parfois nous mettent dans l'embarras. Voici un cas précis qui a demandé l'aide des services de la Propreté de Paris, en la personne du responsable de la division des 9e et 10e arrondissements, et de la personne chargée de la communication de cette même division, qui tous deux font preuve à notre égard de beaucoup de patience et de compréhension. 

    En octobre, nous sommes interpellés sur le fait que les bennes passent deux fois le soir dans le faubourg Poissonnière à des heures distinctes, multipliant les nuisances sonores liées au ramassage des conteneurs. Cela nous parait tellement peu vraisemblable que nous doutons. Mais il fait beau encore en octobre, les fenêtres restent ouvertes tard le soir, et le doute ne tient pas. On nous confirme de plusieurs sources.

    Nous nous tournons donc vers la DPE  qui donne l'explication sans tarder :

    paris,faubourg-poissonnière,dpe,propreté,ordures-ménagèresCe qui justifie qu’une collecte puisse se faire en bilatéral (côté pair et impair de la rue en même temps) est la largeur libre de la chaussée avec prise en compte du stationnement s’il existe.
    Cette largeur est en moyenne de 4,80 mètres pour la rue du Faubourg Poissonnière.  La procédure PG-06 stipule que la largeur laissée libre par la benne ne doit pas excéder 1,50 m, soit 0,75m de chaque côté du véhicule évitant le passage d’un 2 roues.
    Nos bennes ont une largeur de 2,50 m, il reste donc un passage libre de 2,30 m ce qui impose une collecte séparée pour les 2 trottoirs.
     
    Ce vendredi-là, suite à une panne de la benne qui collecte le haut de la rue du Faubourg Poissonnière côté 10e arrondissement, ce trottoir n’a été collecté que vers 22h49.
    En temps normal, la benne passe aux alentours de 20h45, ce qui fait que l’écart constaté entre les deux arrondissements n’excède pas le quart d’heure.

    Ces détails techniques sauront convaincre les plus curieux, mais on pourrait résumer en disant que pour des raisons de sécurité pour les agents et pour la fluidité de la circulation, une même benne et deux éboueurs ne peuvent pas collecter les deux côtés en même temps. Il faut donc effectuer deux passages distincts, qui ont lieu peu avant 21 heures, quand tout va bien.

    Il en va de même pour le nettoyage des trottoirs et des caniveaux de la rue du Faubourg Poissonnière. Il est quotidien dans les deux arrondissements mais pas simultané. 

    Côté 9e, les trottoirs et les caniveaux sont balayés manuellement du lundi au dimanche, entre 6h10 et 9h30 et lavés tous les mercredis entre 10h et 13h, tous les  vendredis (uniquement de la rue du Delta au bd de Magenta) entre 10h et 13h et tous les dimanches entre 6h10 et 9h30.

     

    Côté 10e, ils sont balayés manuellement du lundi au samedi, entre 10h et 13h (avec un balayage supplémentaire le lundi après-midi) et lavés tous les lundis et les samedis, entre 10h et 13h.

    Encore un point avant de terminer cette chronique consacrée à la propreté du faubourg : les corbeilles à papier se sont éclipsées de nos trottoirs. Vous avez été plusieurs à le remarquer. Il y aurait pénurie en matière de poubelles de rue, réceptacles à papiers, si vous préférez, ainsi qu'elles ont été nommées dans la presse un moment. On a du mal à faire la soudure entre les deux générations de mobilier ! De nouvelles poubelles sont en vue, celles qui sont installées place de la République depuis l'été, de forme allongée et recouvertes d'une peinture brillante type époxy, grises. Très élégantes. On les attend dans les divisions de la DPE. 

    paris,faubourg-poissonnière,dpe,propreté,ordures-ménagèresCe renouvellement de parc devrait se faire en 3 temps. Le premier tiers, aussi bien dans le 9e que le 10e, devrait être installé avant la fin décembre.
    Toutefois, l’implantation des premiers modèles ne se fera pas « de-ci / de-là » mais suivant une homogénéité par rapport aux voies choisies et suivant une priorité de rues qui relève d’un arbitrage commun à l’Hôtel de Ville et à la Mairie d’arrondissement.
    En attendant, dans la mesure où ne disposons plus du tout d’anciens modèles (ni sur pied, ni de type « feuillard » c'est-à-dire accroché à du mobilier préexistant), notre maintenance actuelle en la matière consiste uniquement à enlever les mobiliers les plus abîmés sans pouvoir les faire remplacer. Et encore moins d’implanter d’anciens modèles (donc verts) sur de nouveaux emplacements !

    En attendant, les habitants peuvent aussi garder en poche leurs tickets de métro, ou le sachet vide qu'ils jetaient habituellement dans la corbeille. Et ceux qui emplissent les corbeilles d'ordures ménagères au lieu de les jeter dans les conteneurs des immeubles.... Mystère. 
  • Drogues, réduction des risques, kézako ?

    Nous avons trouvé sur le site d'Euronews un article qui résume très bien ce qu'est la prévention des risques en matière de toxicomanie, les procédures à suivre pour réduire ces risques et les résultats que l'on peut en attendre. Tout justifie une telle action. Le projet de salle de consommation à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle fait partie de ces actions.

    La réduction des risques, qu'est-ce que c'est ?

     

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  • Urbain trop urbain

    Afin de répondre aux attentes des Parisiens en matière d’écologie et de qualité de vie, la ville de Paris a lancé un appel à projets qui invite à voir l’avenir en vert.

    Paris je t’aime …

    Paris, telle une belle courtisane, s’étire avec paresse sur les bords de la Seine. Pleine de grâce, et sûre de son charme, elle exhibe avec langueur ses trésors impérissables. Mais ses véritables secrets, nichés dans ses méandres les plus intimes, elle ne les dévoile qu’à ceux qui s’y laissent guider par l’amour de la beauté et de la … Stop ! Ceci n’est pas un guide touristique ! Et ce n’est pas non plus ce que vivent les Parisiens au quotidien, en tout cas, cela ne suffit plus à les retenir, ceux d’entre eux qui sont en mal de grands espaces et de verdure. Alors, revenons-y à la réalité du quotidien, aux préoccupations des Parisiens.

    images?q=tbn:ANd9GcQwu11gpkYntltiJB9MkOFy59pxEzONA1P_NjROsYgP8Em3zQdmRgIls aiment leur ville, Ils y sont attachés, mais ils s’accordent souvent à dire qu’on y respire mal, qu’on y circule mal, qu’on y est souvent mal logé et qu’on y mange pas toujours très bien. Bref, ils aimeraient que leur qualité de vie soit meilleure. Alors, ils rêvent de campagne, d’alimentation bio, de logement durable, de biodiversité… Ils voient du bio partout.

    Les édiles de la ville de Paris, soucieux de la bonne santé physique et mentale de leurs administrés, ont donc fini par se dire : « Et si la campagne s’installait à Paris, plutôt que l’inverse ? » Malheureusement, il ne s'agit pas ici de remettre au goût du jour les belles utopies de nos ancêtres, mais Charles Fourier (1772-1837), qui imagina le phalanstère, aurait peut-être soulevé un sourcil approbateur en découvrant l'initiative de nos élus qui, le 29 mars 2013, ont lancé un appel à projets intitulé « Végétalisations Innovantes », en association avec le Paris Région Lab*. Trente des quarante dossiers reçus ont été présélectionnés. Quinze d’entre eux ont trait à l’agriculture urbaine, sept à l’architecture et à la qualité environnementale des bâtiments, cinq concernent la gestion de l’eau et trois la biodiversité.

    « Végétalisations Innovantes »  … Kesako ?

    Que trouve-t-on dans ces projets ? Du vert, du vert, et encore du vert. Leurs concepteurs voient absolument tout en vert, sauf les géants et on ne s’en plaindra pas. La végétalisation y est verticale, horizontale et souterraine. Tout ce qui peut être couvert de végétation l’est. Les murs, les toits, les friches urbaines, les tunnels ferroviaires, les pieds d’immeubles, les trottoirs, les lignes de tramway … Chaque espace s’y prêtant est investi par ces doux dingues qui veulent nous mettre au vert, et nous en faire manger, de la verdure.

    Utopie ou projet d’avenir ?

    Vous voulez peut-être avoir un avant-goût de ce à quoi Paris pourrait ressembler dans un avenir proche. Me croirez-vous si je vous dis que des pleurotes sortiront des tunnels ferroviaires de la petite couronne, que des potagers fleuriront sur le toit de la Générale du Nord-Est dans le 11e arrondissement, qu’on y fera pousser des fraises, des plantes aromatiques, des arbres fruitiers ? On peut aussi s’attendre à voir circuler dans les rues des mini-potagers sur roues ou à s’approvisionner dans des fermes urbaines bio installées sur des toitures et des terrasses. Une application vous renseignera peut-être sur l’adresse du site de compostage le plus proche de chez vous, et vous vous procurerez des fruits frais, donc de saison, dans une forêt fruitière au cœur du 18e. Les graffitis pourraient devenir végétaux, des îlots de dépollution des nitrates sur lesquels on fera pousser des plantes nitrophiles flotteront sur la Seine ou sur le bassin de la Villette. Des bocages urbains en pied d’immeuble filtreront les eaux de pluie avant qu’elles pénètrent dans le sol. Mais ce n’est pas tout, vous pourriez bien vous réveiller avec le chant du coq si, comme le souhaite un porteur de projet, des poulaillers voient le jour dans des copropriétés, des maisons de quartier ou des parcs. On n’y est pas encore me direz-vous. Cela prendra certainement plus de temps pour arriver à ce résultat, si on y arrive, qu’il n’en faut pour le dire. Et encore faut-il que nos élus ne jugent pas ces projets trop farfelus pour être pris au sérieux.

    Quel impact pour les Parisiens ?

    Certes, la question de l’écologie n’est pas une problématique qui peut se réduire à un territoire aussi ciblé qu’une ville, fut-elle une capitale, mais il ne faut rien négliger ; ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières de la planète Terre. Ces projets pilotes, du moins ceux qui seront sélectionnés, seront testés sur une période de trois ans. Ils se veulent participatifs et éco-citoyens. On parle de SCOP, de créations d’emplois et de lien social, de gestion collective. On se soucie des modes de production, on propose des plantations réalisées à partir de déchets produits localement, des cultures alimentées par des engrais biologiques. L’exploitation et la commercialisation en circuits courts de proximité, réduisant le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, sont à l’ordre du jour. Au-delà des enjeux écologiques, ce qui rejaillit de ces projets, c’est une volonté de développer un modèle économique différent, local, rationnel et humain ; l’humain au service de l’humain. Une entreprise qui, dans la durée, viserait également une plus grande autonomie alimentaire des citadins.

    Des projets vraiment innovants?

    D’où vient ce vent nouveau qui souffle sur la capitale ? Non point un vent mauvais, on ne peut que se réjouir à l’idée de voir la capitale verdir, et perdre au passage quelques degrés en été. Mais regardons chez nos voisins, proches ou lointains. Athènes s’est déjà mis au vert avec ses jardins-refuges implantés sur des terrains en friche du quartier d'Exarchia. A Seattle, un collectif vient de faire l'acquisition d'un terrain de trois hectares pour le transformer en forêt comestible où pousseront fruits et légumes. A terme, elle approvisionnera les habitants de la ville. Des micro-jardins ont vu le jour à Dakar, et à Bangkok, le béton disparaît sous la végétation depuis longtemps.

    Au regard des expériences déjà menées en la matière sur différents points du globe, on est tentés de dire qu’une fois de plus, la France arrive après la bataille, même si celle de l’écologie, espérons-le, n’est pas perdue. Alors plutôt que le vocable « innovant », qui devient indigeste tant il est mis à toutes les sauces, aussi indigeste que « durable », « bio » ou encore « présumé » lorsque les médias parlent d’un coupable, ou d’une victime, peut-être devrions-nous nous contenter d’utiliser le terme « inédit ». En effet, nous sommes à la traîne, alors qu’il y a tant à faire. Ce qui serait vraiment innovant serait que les décideurs s’enhardissent et fassent confiance aux porteurs de projets en adoptant ceux qui aujourd’hui paraissent les plus audacieux, voire les moins réalistes. S’il est un domaine où la compétition serait bénéfique à la population et à la planète, c’est bien celui de l 'écologie. Alors mesdames et messieurs les élus, osez ! Osez soutenir la créativité sans réserve ! Laissez-nous nous enthousiasmer ! On veut y croire à cette utopie toute verte car il y a péril en la demeure. Souhaitons que vous ayez pris toute la mesure du danger qui nous guette et que cette floraison de projets ne se soldera pas par l’adoption timide d’une succession de mesurettes. Les Parisiens ne se satisferont pas d’un pétard mouillé. C’est un feu d’artifice qu’ils veulent car, qu’on se le dise, le 21e siècle sera vert ou ne sera pas.

    *Créé à l’initiative de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France, Paris Région Lab a pour vocation d’accompagner les collectivités dans leurs démarches d’innovation, d'identifier, en partenariat avec les services de la ville, des terrains d’expérimentations pour les porteurs de projets. Voirie, immeubles, équipements municipaux, espaces verts…

    _/_/ Pour illustrer le propos nous avons trouvé cette petite vidéo du Mouvement Colibris qui résume la situation de façon didactique et donne des pistes... 


  • Demain visite-conférence dans la Goutte d'Or

    À l'occasion de son cinquantième anniversaire, l'association Sauvegarde et Mise en valeur du Paris Historique s'associe à l'association Cavé Goutte d'Or pour organiser une visite-conférence du patrimoine historique de la Chapelle et de la Goutte d'Or.
    Cette visite-conférence, "La Chapelle-Goutte d'Or, découverte du patrimoine méconnu historique et multiculturel du nord de Paris", propose de sillonner à travers les rues de l'ancien village de la Chapelle et de son hameau la Goutte d'or pour découvrir l'histoire de cette commune annexée en 1860 à Paris qui forme aujourd'hui le 18e arrondissement de Paris avec Montmartre. Histoire des habitants et des activités, évolutions urbaines, architecture rurale, industrielle et faubourienne, mais également les transformations urbaines récentes seront au menu de cette promenade."


    Le rendez-vous est fixé à 16h

    à la sortie du métro Max Dormoy

    le vendredi 11 octobre 2013 (durée: deux heures).

    Visite gratuite sans inscription.

     

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  • Exposition à l'hôpital Lariboisière

    La Société Historique du 10ème, Histoire & Vies du 10e (HV10), propose une exposition déjà présentée à l'hôpital Saint-Louis "Une traversée historique du 10ème". Cette fois, elle se rapproche de notre quartier et s'installe dans l'hôpital Lariboisière.

     

    L'exposition sera visible du 21 au 31 octobre de 9h à 20h, Galerie Bleue, dans l'hôpital, 2 rue Ambroise Paré. L'entrée est libre et si vous ne souhaitez pas déambuler seul, sachez qu'André Krol, secrétaire général d'HV10, fera des visites commentées les mercredi 23 et mardi 29 octobre à 13h. RDV devant la médiathèque (sans inscription).    

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  • Une visite à nos ancêtres

     

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    (Cliquez sur la photo pour accéder à la page de l'exposition)


    Demain dimanche, quoi de mieux qu'une visite au musée ?

    Sans se ruiner, l'entrée est gratuite. Comme dans la grande majorité des musées de la Ville de Paris (deux exceptions : la Crypte de Notre-Dame et les Catacombes) qui sont pourtant montrés du doigt par le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, paru en mai dernier, qui estime que les plages d'ouverture sont trop réduites. On confirme.

    Ce ne sera donc ni le Louvre, ni Orsay où les files d'attente sont souvent décourageantes. Non, allons plutôt voir la petite exposition, nouvellement ouverte, au Musée Carnavalet dans le Marais. Elle révèle quelques portraits de nos plus anciens ancêtres, les habitants de Paris, disons des bords du fleuve, à l'époque des silex et des pierres taillées, soit dans une fourchette comprise entre 8000 et 6500 ans avant notre ère.

    Alors que la Ville de Paris prévoyait l'implantation d'un centre de tri de déchets dans le 15e arrondissement, vers les extérieurs, les excavations préalables ont buté sur des trésors, vite identifiés comme les vestiges d'un camp de chasseurs-cueilleurs préhistorique. Des outils primitifs, des pierres taillées et des fragments d'os ont été soigneusement extraits et étudiés par l'Institut national de recherche archéologique préventive. Cette découverte a eu lieu en 2008. Les chercheurs ont pu établir que le site abritait un « atelier » de fabrication d'armes et de travail des cuirs et de la peau.

    Une visite qui s'impose pour tous les petits loups qui ont commencé leur livre d'histoire par ces temps reculés.... Une façon de rapprocher l'histoire lointaine, à peine imaginable, de nos préoccupations contemporaines, le tri des déchets !

     

    Sur les traces des premiers Parisiens - A l’Orangerie du musée Carnavalet, 23, rue de Sévigné (IIIe), jusqu’au 31 décembre 2014, tous les jours sauf le lundi, de 10 heures à 18 heures. Entrée gratuite.

  • La guerre des deux eaux

    Paris serait la seule capitale à posséder deux réseaux distincts d'alimentation en eau, l'une potable et l'autre dite brute, c'est à dire sobrement filtrée. Nos deux derniers empereurs (ce qui exclut Charlemagne!) nous ont légué cet héritage étonnant. D'un côté, Napoléon Ier a fait entrer le canal de l'Ourcq dans Paris, voie importante de l'entrée des marchandises, et a permis les travaux pour que son eau soit distribuée dans les quartiers d'habitations. De l'autre, quelques décennies plus tard alors que les principes d'hygiène se répandaient, le neveu, Napoléon III, commanda la construction d'un second réseau de distribution, potable cette fois, dont il confia la réalisation à l'ingénieur Belgrand.

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    Les deux réseaux, l'un de 1700 km, l'autre de 2000 km, sont parvenus à nous dans des états plus ou moins bons. En effet, le réseau d'eau non potable ne sert plus qu'aux services de la Ville et n'est acheminé que vers des lieux l'arrosage et d'entretien municipaux. Dans le métro, sur les quais ou dans le couloirs, on ne voit plus de robinets à côté desquels un petit panneau émaillé interdisait l'utilisation de l'eau par un « Eau non potable » définitif. Relégué à des usages mineurs, l'entretien de ce réseau d'eau brute a été délaissé depuis plus de vingt ans.

    Certains semblent pourtant penser que le réseau mérite une rénovation, car cette eau est peu chère, et pour limiter les gaspillages d'eau propre à la consommation, elle conviendrait à de nombreux usages, en plus du nettoyage des rues et des trottoirs par Propreté de Paris. Pourquoi ne pas l'utiliser dans les garages RATP pour le lavage des bus, et comme par le passé, dans le métro ?

    Au contraire, d'autres estiment qu'il s'agit là d'économie de bouts de chandelle au détriment de la santé des Parisiens, qui pourraient entrer en contact avec une eau contaminée. Certes, en période de chaleur estivale, les bactéries se multiplient allègrement dans ces eaux non traitées. N'oublions pas qu'elles sont à l'origine de nombreuses gastro et des légionelloses, tout comme dans les systèmes de climatisation quand ils ne sont pas bien entretenus !

    Et vous qu'en pensez-vous ? Pour ou contre l'utilisation des deux réseaux et par voie de conséquence, de la rénovation du plus ancien ?

    Nous avons ici plusieurs fois parlé des Eaux de Paris, et notamment des eaux de source qui existent encore dans la capitale et dont plusieurs fontaines sont à la disposition des habitants, si toutefois ils en sont informés.. voir notre très vieil article du 8 mai 2011 sur la fontaine située dans le 18e, dans le secteur de La Chapelle (le square de la Madone).  

  • SCMR, l'expérience canadienne à Vancouver

    A l'occasion des 10 ans de l'ouverture du site de salle de consommation à moindre risque à Vancouver, Radio Canada a diffusé cette interview du docteur Brian Conway qui fait le point sur cette expérimentation. Très instructif. Décidément, beaucoup à apprendre de nos amis canadiens.

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    Cliquer sur l'image pour faire démarrer la vidéo

    Laissez passer les pub', la suite en vaut la peine.

  • Lutte contre la drogue et la toxicomanie : prévention des risques

    Le gouvernement a présenté il y a quelques jours son « Plan de lutte contre la drogue et les conduites addictives » pour 2013-2017. C’est le résultat du travail de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).

    Nous nous sommes intéressés au volet prévention des risques dans la perspective de l’installation de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans notre quartier.

    « En matière de réduction des risques [l’] approche, fondée sur l’accompagnement des consommations pour en prévenir les pathologies associées, cohabite de façon assumée avec la pénalisation des consommations grâce, notamment, à une meilleure connaissance réciproque des pratiques professionnelles de tous les intervenants de proximité …. Il nous faut également mieux les insérer dans des pratiques de médiation sociale en direction des riverains des dispositifs concernés. » Voilà pour le cadre général.

    « Il nous faut également changer notre regard sur les consommateurs de produits stupéfiants, sans complaisance, mais avec compréhension. C’est un défi individuel, personnel, presque intime. Mais c’est à cette seule condition que nous parviendrons à développer des stratégies préventives et thérapeutiques adaptées intégrant l’insertion socioprofessionnelle, facteur clé de la réussite du traitement. A cette fin, les actions de médiation sociale, favorisant l’inscription des usagers des dispositifs de soins et d’accompagnement dans la vie de la cité, doivent être largement développées ». Voilà pour ce qui touche non seulement aux toxicomanes mais aussi notre regard sur eux.

    Ouvrir de nouvelles perspectives dans le domaine de la réduction des risques

    « Favoriser l’acceptabilité des actions de réduction des risques en accordant une place importante aux actions de médiation sociale au bénéfice des usagers et des habitants des zones de résidence concernées par les nuisances relevant de la consommation de drogues. Les habitants des quartiers et les élus qui les représentent doivent être associés aux activités relevant de la politique de réduction des risques. Les actions de réduction des risques doivent en effet coupler des objectifs de santé publique et des objectifs de tranquillité publique. »

    « Procéder à des expérimentations d’actions innovantes en expérimentant l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque à Paris dans un premier temps, puis dans une ou deux autres villes, sur la durée du plan. Ce dispositif, qui sera mis en œuvre sur la base des textes juridiques en cours de préparation, répond à un triple objectif, faire entrer les usagers de drogue dans un processus de soins (de substitution et de sevrage pour certains) et de réduction des risques, limiter les risques de surdose et d’infection, réduire les nuisances et troubles à l’ordre public. Un travail de médiation sociale précèdera et accompagnera les expérimentations. En parallèle, une évaluation scientifique sera conduite dès le démarrage de l’expérimentation. Un comité de suivi des expérimentations sera mis en place au niveau national et local. »

    Tels sont les objectifs du gouvernement en matière de prévention des risques par le biais des SCMR. Bien entendu, ce volet est loin de couvrir tous les aspects de la prévention des risques liés à l’usage de drogues.

    Même si l’accueil de ce plan a été mitigé du côté des associations spécialistes comme en témoigne le communiqué de presse de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Toxicomanie, une certaine satisfaction existe concernant les SCMR avec enfin une reconnaissance du rôle du voisinage. « Prometteur aussi, la volonté affichée de sortir la réduction des risques de son isolement, avec le développement de la médiation avec le voisinage, et la mise en place de formations communes pour les personnels de la police, de la justice et de la santé, en partenariat avec les associations de réduction des risques. » déclare le Réseau Français de Réduction des Risques. Même écho du côté de l’association AIDES qui se félicite de l’annonce de l’ouverture à terme de plusieurs SCMR en France après celle de Paris.

    Pour compléter votre information, vous pouvez lire l’article publié dans Le Monde « Drogue : le délicat équilibre entre prévention et répression » et télécharger le dossier « Drogue, chiffres clé 2013 » préparé par l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanie (OFDT).


    Télécharger
    :
    Plan de lutte contre la drogue et les conduites addictives » pour 2013-2017