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Rechercher : conseils de quartier

  • Toutes les seringues ne finissent pas dans le caniveau

    En plus de se plaindre de l'insécurité liée à la présence de populations toxicomanes dans leurs rues, les habitants du quartier relèvent la présence de seringues usagées devant les portes et dans les caniveaux. Ils reprennent les chiffres de seringues distribuées, chiffres dont les associations d'aides aux usagers de drogues ne font pas mystère. Voir l'extrait du Figaro ci-dessous (une presse peu connue pour relayer les avis de l'actuelle municipalité, pour le cas où l'on nous opposerait nos sources "amies" !)

    Devant ces critiques, le maire du 10e rétorque qu'il a demandé des passages renforcés de la Propreté de Paris pour en limiter les risques. Par ailleurs, les associations qui travaillent sur le terrain font tout pour sensibiliser les usagers de drogues à l'importance de leur comportement social, à savoir ne pas abandonner les seringues usagées dans l'espace public. Souvent, il y a plus de précipitation dans la prise que de mauvaise volonté, mais le résultat reste le résultat.

    Extrait du Figaro du 11 février 2013 sous la plume de Cloé Woitier, qui avait rencontré Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès. 

    150.000 seringues distribuées en 2012

    Pour limiter la propagation de l'hépatite C et du sida, les associations de prévention mettent gratuitement à la disposition des toxicomanes des kits d'injection. Deux distributeurs automatiques sont installés autour de l'hôpital Lariboisière, dont l'un, rue de Maubeuge, est le plus fréquenté de la capitale.  Et les chiffres ne cessent de grimper: en 2012, près de 75.000 kits, soit 150.000 seringues, ont été écoulés sur ce seul distributeur, contre 30.000 en 2008. «Nous devons recharger chaque jour  les automates», qui contiennent 260 kits chacun, explique l'association Safe, qui gère ces distributeurs. «Les usagers sont plus sensibles à l'importance  de changer de seringues à chaque injection», qui peuvent aller jusqu'à dix par jour. «Mais nous sommes bien en dessous  des besoins. Nous retrouvons  des seringues contenant plusieurs produits, signe qu'elles ont été partagées ou utilisées plusieurs fois.» L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier.


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    Petite boite métallique fixée sur la structure rénovée de l'entrée du parking Vinci Gare du Nord.

    Pourtant, pourtant... 150 000 seringues distribuées, selon le titre du Figaro, ne signifient pas 150 000 seringues usagées dans l'espace public !!!! Ecoutons SAFE, l'association qui approvisionne les distributeurs de seringues implantées dans Paris, et précisément les deux de notre quartier (rue de Maubeuge et bd de La Chapelle). Là encore, c'est le Figaro qui l'écrit : "L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier." Après avoir obtenu des garanties, la DPE et ses personnels ont accepté de se charger de la collecte des poubelles de rue aux abords des distributeurs, qui forcément récupèrent aussi des seringues. 

    Restent les sanisettes : nous vous avions promis de vous présenter la carte insérée dans la presse la semaine dernière et proposée par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) et Coordination Toxicomanies. 

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  • Voirie : un nouveau trottoir élargi

    On est parti de ce petit trottoir étroit, sale le plus souvent et malodorant...

     

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    Et il s'en est fallu de peu que l'hiver vraiment trop long cette année ne perturbe les travaux entamés par la section de voirie pour élargir et aménager le trottoir le long de la station Barbès. Il était prévu depuis longtemps de redonner un peu de lustre aux abords du Louxor quand il rouvrirait. La date approche à grands pas : l'inauguration aura lieu le 17 avril et l'ouverture au public des trois salles dès le lendemain. 

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     Le trottoir en cours de travaux, et ci-dessous une fois proche de son achèvement.

    Image.jpg

    Nous avions été consultés longtemps à l'avance par la mairie du 10e pour savoir si le stationnement automobile devait être conservé dans les mêmes proportions, pour connaître notre position sur le bien fondé d'aires de livraison, de barrières de saint-andré, etc. De l'époque, nous disposons d'un plan établi par la section de voirie pour être plus à l'aise pour y réfléchir. 

    Connaissant la tendance franchement anarchique des stationnements automobiles dans le quartier, particulièrement les jours de marché, nous avions préconisé de protéger très sérieusement la piste cyclable. Si au terme de la réflexion, on voulait conserver du stationnement voitures (on ne le préconisait pas vu le nombre important de places en sous-sol dans le quartier), il nous paraissait opportun de le placer côté immeubles le long de la piste en la protégeant d'un séparateur de bonne largeur, qui prévient le risque d'ouverture de portes (comme c'est le cas juste de l'autre côté du viaduc dans le 18e). Ainsi la file de stationnement évite que des automobilistes chevauchent allégrement le séparateur et coupent la piste comme on le voit couramment les jours de marché.

    Nous avons ressorti ces jours-ci le plan transmis par la mairie (voir un extrait ci-dessous). Il a été élaboré le 13 octobre 2008, et imprimé à notre attention le 3 février 2010, et oh, miracle de persévérance, déjà à l'époque la section de voirie avait prévu un trottoir de 3,85 m entre les grilles de la station et la bordure; qu'une file de stationnement de 1,80m serait maintenue, que la piste cyclable bénéficierait d'un séparateur de 0,40m de large... La seule modification est l'insertion d'une aire de livraison, plus loin vers la rue Guy Patin. Ouf ! La concertation est sauvée !

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  • La Petite Istanbul en fête samedi prochain

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    Pour toute information complémentaire : 

    L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – l’ACORT 
    Tél. : 01 42 01 12 60
    acort@acort.org

  • Louxor, à la mairie du 18e

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    Nos cinémas de quartier 
    Exposition participative « Vivre ensemble le cinéma » 
    Du 25 avril au 25 mai 
    Mairie du 18e - 1, place Jules Joffrin 75018 Paris

    La Mairie du 18e organise une exposition participative avec l'association Paris-Louxor, "Vivre ensemble le cinéma" avec le soutien d’ARTE, Télérama, le Louxor et la Cinémathèque française-Musée du cinéma. 

    Le visiteur pourra y voir des installations vidéos, des photographies, des textes de présentation des salles des anciens cinémas de quartier, des témoignages et des documents, souvent inédits, sur ces salles, formant un corpus de près de 30 cinémas. Ce projet d’exposition est né de la volonté de capter la mémoire volatile, la parole de la culture populaire, pour mieux fixer et partager, ces témoignages et documents qui s’évaporent inexorablement. 

    Entre la place Clichy et le carrefour Barbès, il est proposé de suivre un film invisible de 1,8 km qui chemine à la frontière des trois arrondissements et redonne vie à 24 cinémas de quartier. Cette promenade, non exhaustive, se prolongera jusqu’à la Goutte d’Or, Montmartre et aux alentours du Louxor. 

    Ce parcours a été réalisé avec la participation et le soutien d'habitants, cinéphiles, jeunes, moins jeunes, de toutes origines, amoureux de la ville et du cinéma, venus parler avec gourmandise du cinéma d’hier et d’aujourd’hui, de cette proximité tant géographique qu’affective qu’ils entretiennent avec les salles et le cinéma en général. 
    www.mairie18.paris.fr

  • Louxor : abonnez-vous au site du cinéma

    Vous pouvez dès aujourd'hui vous inscrire sur le site du Louxor pour connaître la programmation, les horaires, c'est ici :

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    http://www.cinemalouxor.fr

     

     

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    Le Louxor - Palais du cinéma vous accueille au 

    170, boulevard Magenta - 75010 Paris

     

    Métro:             Barbès-Rochechouart lignes 2 et 4
    Bus :               
    30, 31, 54, 56, 85

    RER D, E, B : Magenta, Gare du Nord
    Vélib :             
    Station n° 9003 - Carrefour Barbès, sous le viaduc du métro
    Auto lib’ :       
    26 avenue Trudaine, 75009 Paris ; 23 Boulevard de Clichy, 75009 Paris,
                            11 rue Guy Patin 75010.
    Parking :        
    Goutte d’or, 10-12 rue de la Goutte d’or, 75018 Paris
                            Barbès, 104/106 boulevard de la Chapelle, 75018 Paris

    et à pied pour tous les voisins... 

  • Une bonne nouvelle pour les mal-voyants

     L'accessibilité que nous défendons souvent dans ce blog porte prioritairement sur la déambulation. Combien de fois n'avons-nous pas critiqué tel chevalet placé au milieu d'une voie piétonne ou les motos garées sur les trottoirs qui sont autant d'obstacles pour les personnes présentant un handicap visuel. 

    Mais l'accès à l'information est toute aussi importante, c'est pourquoi nous nous réjouissons de cette annonce de la Ville de Paris : l'ensemble de ses sites internet va devenir accessible aux mal-voyants. Il était temps car l'oibligation en est faite à l'échéance 2015...

    C'est une entreprise de Roubaix (Nord), spécialisée dans l'accessibilité numérique, Urbilog qui a remporté l'appel d'offre. "Si les images diffusées sur l'écran d'un site ne sont pas assez commentées, cela ne sert à rien pour la personne équipée d'un outil de synthèse vocale." C'est alors le casse-tête assuré et l'impossibilité d'accéder aux informations souhaitées. La tâche est vaste. La petite société nordiste va devoir revisiter toutes les pages de tous les sites, au besoin les reprendre, les modifier, pour que l'information puisse atteindre tout le monde.

    Une info lue dans le Parisien du 9 avril.


    _/_/_/ Pour les personnes mal-voyantes, mais pas totalement aveugles, il existe un logiciel spécifique pouvant agrandir toutes les informations qui apparaissent à l'écran suivant les besoins de la personne malvoyante. Le même agrandissement s'applique tant aux textes qu'aux icônes, menus, boîtes de dialogues, etc.

    video_loupe.jpg

     
  • Les six du LOUXOR, vernissage à la galerie AREA 15h-20h

     paris,art,louxor,galerie,10e,area,jean-de-seyne,martin-mcnulty,sinead-lu,tom-ho,maitena-barret,anouk-jevticExposition « Les six du Louxor » 

    Du 20 avril au 18 mai
    Vernissage le samedi 20 avril de 15h à 20h
    Galerie AREA - 50, rue d’Hauteville 75010 PARIS
    Fond de cour, 2ème étage à gauche.

    Le cinéma le Louxor retrouve les splendeurs de ses origines. Ils auront été six à lui redonner ses couleurs. La peinture d'origine, abîmée par les négligences du temps, s'était écaillée et les dessins avaient disparu sous les recouvrements successifs. 

    C'est Jean de Seynes qui a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic.
    Ce n'est sans doute pas un hasard qu'intervenant ici comme des artisans, ils soient tous artistes, chacun développant un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.

    N'était-il pas alors judicieux, puisque l'on va apprécier la facette artisane et technique de leur travail de révéler leurs facettes créatives et artistiques ? Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA afin de faire le pont entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes. 

    Les Six du Louxor, une exposition collective 
    avec Jean de Seynes, Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic. 
    Informations au 01 45 23 31 52 

    Nous nous associons à l'hommage rendu aux artistes-artisans décorateurs qui ont travaillé à la mise en couleur de la salle principale du Louxor. Comme le précise cette information extraite du site de la mairie, les décors primitifs avaient disparu sous les différentes décorations qui ont suivi la décénie "égyptomaniaque" des années 1920,  en passant par les deux dernières discothèques d'un autre style... Ils sont enfouis maintenant sous l'isolation phonique et personne n'ira plus les regarder quelque soit l'état dans lequel ils étaient, quand on les a redécouverts.

    Tous les artistes et artisans ont donné le meilleur d'eux-mêmes jusqu'au dernier moment, comme en témoigne cette photo prise dimanche 15 avril, à quelques jours de l'ouverture, sous les rayons d'un soleil couchant.

     

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  • Encore une semaine avant le grand jour....

    Quelle impatience nous prend quand on voit les engins de travaux publics s'affairer dans les derniers aménagements de voirie, les palissades tomber une à une, les dernières mosaïques soigneusement remplacées, là où longtemps les artisans n'ont pu accéder... 

    paris,louxor,barbès,inauguration,cinémaMercredi prochain, c'est l'I-NAU-GU-RA-TION ! 

    Bon, évidemment, certains nous ont fait part déjà de leur exaspération à n'avoir pas été invités à l'inauguration officielle. Ils auraient souffert particulièrement des nuisances liés aux travaux et ne seraient pas récompensés de leur extrême patience... La procédure a été la suivante. Nous avons été sollicités pour fournir une liste d'invités. Nous avions une dizaine de jours pour la fournir avec noms et adresses postales. Il va de soi que nous avons par principe transmis l'offre en priorité à nos adhérents. Les premiers à répondre ont été les premiers servis. Quelques invités supplémentaires ont pu être inclus par cooptation et très vite la liste a été bouclée. Pas de favoritisme. Et l'ouverture pour tout le monde ne se fera pas attendre beaucoup : elle a lieu le 18 avril !

    Pour anticiper la découverte, voici quelques photos récentes :

    Ce porto folio est accessible aussi par la marge de droite, mais une petite enquête nous a montré que peu de lecteurs s'en sont aperçus.

  • Opération Propreté-Prévention Barbès-Paré

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    Il y a un an tout juste, les mairies du 10e et du 18e avaient organisé une opération coordonnée de nettoyage appronfondi (OCNA) spéciale "matériel de Réduction des Risques liés à l'usage de drogues aux abords de la Gare du Nord. (voir notre article sur le bilan de cette opération).

    L'opération menée avec les divisions territoriales des deux arrondissements et des associations intervenant auprès des toxicomanes a été cette fois-ci appelée OPP (Opération Propreté Prévention): elle a eu lieu la semaine dernière. Deux stands étaient installés les mercredi et vendredi  après-midi devant la sortie de métro Guy-Patin et rue Ambroise-Paré. Agents de la propreté, représentants de Gaïa et Coordination Toxicomanies souhaitaient  sensibiliser riverains et consommateurs de drogues aux bons gestes à adopter pour éviter les risques. Des plaquettes étaient même traduites en russe car on sait que de nombreux géorgiens consommateurs viennent dans le quartier.

    Johanne Rosier, de l'association Coordination Toxicomanies, présente sur les stands, a bien voulu répondre à nos questions.

    Comment cette opération a-t-elle été accueillie ? Quel public avez vous rencontré ?

    C'est plutôt positif pour nous car notre présence a été appréciée par les habitants comme par les personnes fréquentant le quartier. Ils ont été sensibles au message que l'on faisait passer, notamment parce que l'action était à la fois tournée dans leur direction et dans celle des consommateurs de drogues. Pour nous, acteurs de terrain, une telle opération permet d'ouvrir le débat simplement, sur la question du petit matériel, de la présence des consommateurs et sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR). 

    Le profil des hommes et femmes venus sur les stands était très varié : vendeurs à la sauvette, hommes qui trainent dans le quartier souvent sans y habiter, jeunes et moins jeunes, riverains...bref, un échantillon assez représentatif du quartier Barbès. Une trentaine de consommateurs de drogues ont pu être sensibilisés, russophones ou non, toujours avec un accueil facile, ceux-ci concernés par la question, pas choqués de l'action ni des difficultés que celle-ci traduit.

    Nous imaginons que la future SCMR a été évoquée ?

    Bien sûr ! Nous avons constaté que son ouverture est attendue par la plupart des habitants, notamment ceux du 18e. Ils sont soucieux que les choses avancent. Il y avait bien quelques opposants, non majoritaires.

     

    Ce type d'opération, qui va au devant des citoyens sera-t-elle renouvelée ?

    Je ne le sais pas encore même si cela est souhaitable. Tout dépendra des forces vives (associations, DPE (direction de la propreté et de l'environnement), Smash (service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène…) et de la volonté politique. Ce qui est certain, c'est que services de la ville et associations travaillent dans un même sens, apprécié par tous.

    Pour info : depuis juin 2011, le Smash effectue deux passages au lieu d'un aux abords de la Gare du Nord. On note une diminution de 15% du nombre de seringues récupérées en 2012 par rapport à 2011 et la baisse continue sur le 1er trimestre 2013. Le travail coordonné des associations de prévention et des agents de la propreté n'y est sans doute pas pour rien.

     

  • Les architectes du Louxor répondent à nos questions

    Un lecteur du blog, André, nous transmettait lundi 22 avril ses interrogations sur les vitraux qui occupent les lucarnes du dernier étage du Louxor. Collés par la précision de la question, nous avons rapidement contacté qui de droit... et voici la réponse de Christian Laporte, architecte du patrimoine, qui a participé au projet Louxor avec l'atelier de Philippe Pumain.

    Philippe Pumain m’a transmis votre courriel sur les interrogations suscitées par la création des vitraux des oculi, pour lesquelles je tenais à vous apporter les précisions suivantes :
    -          Les vitraux conçus pour les oculi ne doivent en aucun cas être considérés comme une restitution fidèle de ce qu’il y avait à l’origine, pour deux raisons au moins : aucune archive, écrite ou iconographique, n’a permis d’identifier la teinte et la nature des verres de ces oculi, seule l’iconographie du visage (celui des années 20 et celui des années 30) était connu, grâce aux cartes postales anciennes, d’une part, et, d’autre part, malgré le travail d’agrandissement des clichés anciens, nous n’aurions pas pu prétendre être fidèle à l’original, il valait donc mieux réinterpréter le vitrail,
    -        Les vitraux actuels sont donc tout au moins une évocation, et au mieux une réinterprétation de l’iconographie originelle, qui représentait une tête de pharaon, avec sa coiffe,
    -   Après de nombreuses études et agrandissement des cartes postales anciennes, il s’est avéré que le panneau central de l’oculi n’était pas en verre, mais plutôt en matériau opaque (tôle avec bas-relief, type métal repoussé par exemple), que nous n’avons pas reconduit, pour rester dans l’esprit d’une composition en matériau verrier. C’est la raison pour laquelle l’atelier Vitrail France nous a suggéré un verre thermoformé, permettant de créer des reliefs sur le verre, notamment pour marquer les plis de carnation du visage. Seuls les panneaux latéraux étaient donc des vitraux au sens strict du terme, avec réseaux plomb.
    -         Je vous confesse que la reproduction des traits du visage du pharaon est à la fois perfectible et pas assez lisible, nous allons voir avec l’atelier comment accentuer justement le caractère plutôt graphique du visage, dans un esprit plus art déco.
     
    Meilleures salutations.
    C. Laporte
  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.