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Rechercher : projet 360°

  • Urbain trop urbain

    Afin de répondre aux attentes des Parisiens en matière d’écologie et de qualité de vie, la ville de Paris a lancé un appel à projets qui invite à voir l’avenir en vert.

    Paris je t’aime …

    Paris, telle une belle courtisane, s’étire avec paresse sur les bords de la Seine. Pleine de grâce, et sûre de son charme, elle exhibe avec langueur ses trésors impérissables. Mais ses véritables secrets, nichés dans ses méandres les plus intimes, elle ne les dévoile qu’à ceux qui s’y laissent guider par l’amour de la beauté et de la … Stop ! Ceci n’est pas un guide touristique ! Et ce n’est pas non plus ce que vivent les Parisiens au quotidien, en tout cas, cela ne suffit plus à les retenir, ceux d’entre eux qui sont en mal de grands espaces et de verdure. Alors, revenons-y à la réalité du quotidien, aux préoccupations des Parisiens.

    images?q=tbn:ANd9GcQwu11gpkYntltiJB9MkOFy59pxEzONA1P_NjROsYgP8Em3zQdmRgIls aiment leur ville, Ils y sont attachés, mais ils s’accordent souvent à dire qu’on y respire mal, qu’on y circule mal, qu’on y est souvent mal logé et qu’on y mange pas toujours très bien. Bref, ils aimeraient que leur qualité de vie soit meilleure. Alors, ils rêvent de campagne, d’alimentation bio, de logement durable, de biodiversité… Ils voient du bio partout.

    Les édiles de la ville de Paris, soucieux de la bonne santé physique et mentale de leurs administrés, ont donc fini par se dire : « Et si la campagne s’installait à Paris, plutôt que l’inverse ? » Malheureusement, il ne s'agit pas ici de remettre au goût du jour les belles utopies de nos ancêtres, mais Charles Fourier (1772-1837), qui imagina le phalanstère, aurait peut-être soulevé un sourcil approbateur en découvrant l'initiative de nos élus qui, le 29 mars 2013, ont lancé un appel à projets intitulé « Végétalisations Innovantes », en association avec le Paris Région Lab*. Trente des quarante dossiers reçus ont été présélectionnés. Quinze d’entre eux ont trait à l’agriculture urbaine, sept à l’architecture et à la qualité environnementale des bâtiments, cinq concernent la gestion de l’eau et trois la biodiversité.

    « Végétalisations Innovantes »  … Kesako ?

    Que trouve-t-on dans ces projets ? Du vert, du vert, et encore du vert. Leurs concepteurs voient absolument tout en vert, sauf les géants et on ne s’en plaindra pas. La végétalisation y est verticale, horizontale et souterraine. Tout ce qui peut être couvert de végétation l’est. Les murs, les toits, les friches urbaines, les tunnels ferroviaires, les pieds d’immeubles, les trottoirs, les lignes de tramway … Chaque espace s’y prêtant est investi par ces doux dingues qui veulent nous mettre au vert, et nous en faire manger, de la verdure.

    Utopie ou projet d’avenir ?

    Vous voulez peut-être avoir un avant-goût de ce à quoi Paris pourrait ressembler dans un avenir proche. Me croirez-vous si je vous dis que des pleurotes sortiront des tunnels ferroviaires de la petite couronne, que des potagers fleuriront sur le toit de la Générale du Nord-Est dans le 11e arrondissement, qu’on y fera pousser des fraises, des plantes aromatiques, des arbres fruitiers ? On peut aussi s’attendre à voir circuler dans les rues des mini-potagers sur roues ou à s’approvisionner dans des fermes urbaines bio installées sur des toitures et des terrasses. Une application vous renseignera peut-être sur l’adresse du site de compostage le plus proche de chez vous, et vous vous procurerez des fruits frais, donc de saison, dans une forêt fruitière au cœur du 18e. Les graffitis pourraient devenir végétaux, des îlots de dépollution des nitrates sur lesquels on fera pousser des plantes nitrophiles flotteront sur la Seine ou sur le bassin de la Villette. Des bocages urbains en pied d’immeuble filtreront les eaux de pluie avant qu’elles pénètrent dans le sol. Mais ce n’est pas tout, vous pourriez bien vous réveiller avec le chant du coq si, comme le souhaite un porteur de projet, des poulaillers voient le jour dans des copropriétés, des maisons de quartier ou des parcs. On n’y est pas encore me direz-vous. Cela prendra certainement plus de temps pour arriver à ce résultat, si on y arrive, qu’il n’en faut pour le dire. Et encore faut-il que nos élus ne jugent pas ces projets trop farfelus pour être pris au sérieux.

    Quel impact pour les Parisiens ?

    Certes, la question de l’écologie n’est pas une problématique qui peut se réduire à un territoire aussi ciblé qu’une ville, fut-elle une capitale, mais il ne faut rien négliger ; ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières de la planète Terre. Ces projets pilotes, du moins ceux qui seront sélectionnés, seront testés sur une période de trois ans. Ils se veulent participatifs et éco-citoyens. On parle de SCOP, de créations d’emplois et de lien social, de gestion collective. On se soucie des modes de production, on propose des plantations réalisées à partir de déchets produits localement, des cultures alimentées par des engrais biologiques. L’exploitation et la commercialisation en circuits courts de proximité, réduisant le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, sont à l’ordre du jour. Au-delà des enjeux écologiques, ce qui rejaillit de ces projets, c’est une volonté de développer un modèle économique différent, local, rationnel et humain ; l’humain au service de l’humain. Une entreprise qui, dans la durée, viserait également une plus grande autonomie alimentaire des citadins.

    Des projets vraiment innovants?

    D’où vient ce vent nouveau qui souffle sur la capitale ? Non point un vent mauvais, on ne peut que se réjouir à l’idée de voir la capitale verdir, et perdre au passage quelques degrés en été. Mais regardons chez nos voisins, proches ou lointains. Athènes s’est déjà mis au vert avec ses jardins-refuges implantés sur des terrains en friche du quartier d'Exarchia. A Seattle, un collectif vient de faire l'acquisition d'un terrain de trois hectares pour le transformer en forêt comestible où pousseront fruits et légumes. A terme, elle approvisionnera les habitants de la ville. Des micro-jardins ont vu le jour à Dakar, et à Bangkok, le béton disparaît sous la végétation depuis longtemps.

    Au regard des expériences déjà menées en la matière sur différents points du globe, on est tentés de dire qu’une fois de plus, la France arrive après la bataille, même si celle de l’écologie, espérons-le, n’est pas perdue. Alors plutôt que le vocable « innovant », qui devient indigeste tant il est mis à toutes les sauces, aussi indigeste que « durable », « bio » ou encore « présumé » lorsque les médias parlent d’un coupable, ou d’une victime, peut-être devrions-nous nous contenter d’utiliser le terme « inédit ». En effet, nous sommes à la traîne, alors qu’il y a tant à faire. Ce qui serait vraiment innovant serait que les décideurs s’enhardissent et fassent confiance aux porteurs de projets en adoptant ceux qui aujourd’hui paraissent les plus audacieux, voire les moins réalistes. S’il est un domaine où la compétition serait bénéfique à la population et à la planète, c’est bien celui de l 'écologie. Alors mesdames et messieurs les élus, osez ! Osez soutenir la créativité sans réserve ! Laissez-nous nous enthousiasmer ! On veut y croire à cette utopie toute verte car il y a péril en la demeure. Souhaitons que vous ayez pris toute la mesure du danger qui nous guette et que cette floraison de projets ne se soldera pas par l’adoption timide d’une succession de mesurettes. Les Parisiens ne se satisferont pas d’un pétard mouillé. C’est un feu d’artifice qu’ils veulent car, qu’on se le dise, le 21e siècle sera vert ou ne sera pas.

    *Créé à l’initiative de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France, Paris Région Lab a pour vocation d’accompagner les collectivités dans leurs démarches d’innovation, d'identifier, en partenariat avec les services de la ville, des terrains d’expérimentations pour les porteurs de projets. Voirie, immeubles, équipements municipaux, espaces verts…

    _/_/ Pour illustrer le propos nous avons trouvé cette petite vidéo du Mouvement Colibris qui résume la situation de façon didactique et donne des pistes... 


  • Salle de consommation à moindre risque

    L'Académie Nationale de Pharmacie a donc publié un avis négatif à propos de l'expérimentation de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) tel qu'il est envisagé au 39, boulevard de La Chapelle.

    Comme beaucoup d'opposants à ce type de projet, l'Académie fait preuve de beaucoup de mauvaise foi dans les raisons qui motivent son avis négatif.

    Les opposants au projet de SCMR n'ont pas tardé à s'emparer de cet avis pour en faire un argument supplémentaire à leur refus de l'installation de cette structure. C'est ce qui a motivé notre décision de publier dimanche dernier notre lettre ouverte à Déborah Pawlik, candidate UMP à la mairie du 10e.

    Mais fort heureusement, nous n'avons pas été les seuls à réagir et il faut bien reconnaitre que l'Académie de Pharmacie a pris une volée de bois vert de la part des médecins spécialistes et des associations suivant la question de la prévention des risques.

    C'est néanmoins par un communiqué au ton très diplomatique que l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) a rappelé les raisons pour lesquelles ce type de structure a un intérêt.

    La déclaration très argumentée de SOS Addictions n'en est pas moins très explicite quant à son opinion sur les travaux de l'Académie.

    Dans une tribune publiée sur le blog "Un monde 100 drogues" et intitulée "Salle de shoot : l'Académie de Pharmacie candidate aux élections municipales" , Pierre Chappard, président de Psychoactif et Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien polémiquent avec l'Académie avec des arguments bien choisis.

    Enfin notons que lagazette.fr, site d'information des collectivités locales, a publié un avis favorable à ce type d'établissement.

    Action Barbès a rencontré il y a quelques jours Anne Hidalgo, candidate du Parti Socialiste à la mairie de Paris. Nous lui avons bien entendu fait part de nos inquiétudes quant au devenir de ce projet. Elle nous a affirmé qu'en cas de victoire, elle ferait tout ce qui est dans le pouvoir du maire de Paris pour le relancer sans tarder. Elle pense que l'obstacle juridique pourra être rapidement levé car une majorité existe au sein de la gauche parlementaire pour faire avancer les choses. Nous ne nous faisons cependant pas trop d'illusions. Nous continuons calmement notre route sur le sujet.

  • Les voeux d'Action Barbès

    2019. Une nouvelle année s'ouvre à nous, encore pleine de promesse et d'espoir. C'est le moment de présenter ses voeux et de se projeter dans un an neuf.

    voeux,action-barbès,2019

    2019 s'annonce une année de travaux et de changements pour nos quartiers. D'abord avec la Promenade urbaine qui va prendre forme, et qui illuminera désormais nos soirées grâce à une mise en valeur du viaduc par la lumière. Plusieurs autres chantiers vont impacter nos quartiers. Côté 10e, avec l'avancée du chantier du Nouveau Lariboisière et le chantier de la Gare du Nord 2020 qui s'annonce. Côté 18e, ce sont les rues Myrha et Léon qui vont se voir réhabiliter, mais également la rue de la Goutte d'Or, et, nous l'espérons, le commencement des chantiers de rues Cavé et Richomme, et du pourtour de l'église Saint-Bernard, des projets lauréats du Budget participatif de la ville de Paris. Toujours dans le 18e, et sur le parcours de la Promenade urbaine, le Projet de l'Oasis urbaine va également être mis en oeuvre. Autant de chantiers qui vont transformer durablement la physionomie du secteur, aussi, Action Barbès sera très attentive au déroulé de ces travaux.

    2019, nous l'espérons, sera enfin l'année où la liberté de circuler pourra se vivre pleinement dans nos rues, places, boulevards et avenues. Et cette libre circulation ne sera réelle que si les différents trafics qui s'approprient l'espace public sont démantelés, si certains commerçants qui également s'approprient indûment l'espace public sont rappelés à l'ordre, si les stationnements sauvages sont mieux réprimés, si les aménagements urbains favorisent et rendent sûres les circulations douces, et si la propreté est assurée dans nos rues.

    2019, nous aspirons aussi à ce qu'elle soit une année plus solidaire, avec une société capable d'empathie et d'entraide, et assurant une meilleure protection aux plus fragiles d'entre nous.

    2019, enfin, nous vous la souhaitons la plus douce et heureuse possible et que le succès soit au rendez-vous dans ce que vous entreprendrez. 

       

     

  • Métro aérien: le bruit est-il une fatalité?

    Un adhérent nouvellement arrivé dans le quartier nous a interrogés sur les nuisances sonores du métro de la ligne 2 afin de savoir s'il était envisageable de les réduire.

    Paris, paris 10e, paris 18e, RATP

    Nous avons relayé ces questions à Didier Perret de l'Agence du développement pour Paris de la RATP que nous croisons dans les réunions du Comité de pilotage Barbès. Voici en intégralité sa réponse.

    Effectivement, faire circuler un métro génère des bruits et des vibrations, et en raison de la densité d'habitations à proximité de nos réseaux, cette question est bien évidemment au cœur de nos préoccupations.
    Pour cette raison, depuis plusieurs dizaines d'années, la RATP s'est dotée d'une cellule composée d'ingénieurs acousticiens et d'experts sur les questions environnementales. Un laboratoire d'essais et mesures interne RATP vient compléter ce dispositif d'analyse.
    Concrètement, et c'est aussi la force d'une entreprise intégrée comme la RATP qui regroupe toutes les activités - exploitation, maintenance du matériel roulant, gestionnaire des infrastructures, Maîtrise d'Ouvrage et Maîtrise d'Œuvre des projets, nous intervenons à tous les niveaux :
    • Sur les infrastructures, avec des expertises techniques et acoustiques qui conduisent à réaliser de la maintenance des infrastructures à un niveau d'exigence qui permet la prise en compte des problématiques environnementales - dispositifs spécifiques, pas de maintenance adaptés ...
    • Sur le matériel roulant, avec des cahiers des charges qui intègrent ces questions de bruit et vibration – acquisition de matériel roulant moins sonore.
    • Sur les projets, avec l'intégration en phase conception de projets des solutions identifiées par retour d’expérience, ou bien lors de partages avec les autres gestionnaires d’infrastructures et exploitants de réseaux urbains.

    Par cette approche globale, la RATP s’inscrit dans une dynamique de réduction continue des impacts de ses activités sur son environnement, et concernant plus particulièrement la ligne 2 du métro, un matériel roulant dernière technologie et des maintenances rigoureuses - infrastructures voie et matériel, permettent de limiter le plus possible les bruits et vibrations lors de la circulation des rames. Pour compléter cette organisation, et parce que les riverains de nos lignes sont des témoins privilégiés d’éventuels dysfonctionnements, nous disposons d’une cellule spécifique qui assure un suivi des plaintes qui concernent le bruit et les vibrations.

    Pour faciliter les démarches clients, le point d’entrée reste le service clientèle de la RATP (http://www.ratp.fr/contact/client) ou par téléphone.

     

    Maintenant, vous en savez autant que nous, et si des dysfonctionnements sont à signaler, n'hésitez pas. 

     
  • Conseil d’arrondissement

    Lundi dernier s’est tenu un rapide Conseil d’arrondissement. A cette occasion, le Maire a présenté le nouveau Secrétaire Général de la Mairie.

     

     

     

    A retenir de ce Conseil :

    - une subvention de 18 700€ pour le Sporting Club du 9ème basé rue Lamartine (5 activités : tennis, volley, natation, golf et musculation) et qui a plus de 100 adhérents ;

    - le communication annuelle concernant les travaux de la Commission d’attribution de logements sociaux : 41 logements ont été attribués en 2005, du studio (5) au F6 (1) en passant par des F2 (13), des F3 (14), des F4 (5) et de F5 (3) ;

    - accord du Conseil pour le projet mobilien de la ligne de bus 26 – voir ci-dessous.

  • Conseil d’arrondissement

    Le Conseil de notre d’arrondissement s’est tenu lundi dernier. Ordre du jour sur le site de la Mairie. Plusieurs points à retenir :

    1/ Jacques Bravo, Maire du 9ème, a indiqué que la Mairie de Paris allait lancer un programme d’actions contre le bruit et que le Conseil de Paris en délibèrerait lors de sa séance de la semaine prochaine. Plusieurs projets touchent le 9ème

    - réduction du bruit lors du ramassage des poubelles, camions et bennes sont concernés ;

    - vérification plus sévère des nouveaux locaux de leur conformité à la réglementation en matière de bruit ;

    - travaux d’aménagement pour améliorer le confort acoustique des établissements recevant du public ;

    - engins d’entretien des espaces verts moins bruyants ;

    - possibilité de création d’une instance de médiation pour régler les problèmes liés au bruit.

     

    2/ Quatre associations de commerçants ont fait des efforts particuliers pour les illuminations des rues à Noël 2005 et se verront attribuer des subventions pour un montant total de 34 000 €.

    3/ Un épais rapport présentant le bilan des Conseils de quartier 2005 a été présenté. Chaque citoyen peut en obtenir une copie papier auprès de la Mairie et il sera mis en ligne dans quelques jours sur le site web Mairie du 9ème. Ce document a besoin d’être lu attentivement et Paris Neuvième vous en proposera une synthèse sous peu. Le Maire annonce que 945 personnes se sont inscrites pour recevoir régulièrement le compte rendu de leur Conseil.

    Pour 2005, la fréquentation cumulée est la suivante :

    - Clichy Trinité : 230

    - Lorette Martyrs : 245

    - Trudaine Rochechouart : 188

    - La Fayette Richer : 236

    - Provence Opéra : 45

    Chaque Conseil a tenu 4 séances en 2005. Le Maire affirme que beaucoup de décisions ont été prises en tenant compte des remarques des Conseils de quartier

    4/ En fin de séance, le Maire annonce ce qui peut être considéré comme une bonne nouvelle. Dans le cadre des entretiens qu’il a eu avec les habitants de l’îlot Sainte Cécile qui fait l’objet d’une importante restructuration liée au projet immobilier de BNP Paribas (voir article) et suite à une enquête des Services de la Ville, il a lancé le projet de fermeture du court tronçon de rue devant l’église Sainte Eugénie afin de rendre cet espace libre pour les piétons. Le Maire a obtenu l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France et a écrit au Ministère de la Culture pour lancer le projet. Ce sont près de 500 m² qui seront regagnés sur la circulation automobile et réaménagés pour les piétons. Cela peut paraître peu mais il faut le regarder en fonction du contexte si particulier du 9ème où l’espace est rare.

    5/ Après une étude faite pour repérer les endroits dangereux et lutter contre la violence routière, il a été décidé d’installer un radar au carrefour des rues de Maubeuge et Condorcet, en haut de la rue Pierre Semard. Il s’avère que cet endroit est particulièrement dangereux, la vitesse des voitures dans la rue de Maubeuge, large et en déclivité à cet endroit, étant souvent excessives.

  • Opinion : charte des Conseils de quartier

    Au mois de Juin prochain se tiendra la réunion plénière des Conseils de quartier du 9ème arrondissement. Cette séance a pour objet unique l’échange d’expériences des 5 Conseils de quartier de notre arrondissement et les modifications qui pourraient être apportées à la charte, règle commune aux mêmes 5 Conseils.

    Vous savez que la démocratie locale est un des principaux sujets abordés sur ce blog. Non pas pour des raisons de simple politique bien éloignée de mes préoccupations, mais parce qu’il me semble que cette démocratie locale peut être un des éléments nous permettant de résoudre un certain nombre de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui dans le fonctionnement de notre vie démocratique. Je ne sous-estime pas les difficultés ni la part d’utopie que le développement de la démocratie participative contient mais cela ne constitue pas une raison pour ne pas tenter de jouer le jeu.

    Dans cette perspective et après plus de deux ans de fréquentation des Conseils de quartier du 9ème, des différents contacts que j’ai pu avoir avec les acteurs parisiens de ce projet et dans une totale liberté n’étant membre d’aucun parti politique ni d’aucune association à caractère politique, je vous soumets un projet de texte modifiant la charte des Conseils de quartier de l’arrondissement. Pour plus de clarté, le document que vous trouverez en annexe met en parallèle le texte actuel et les propositions de modification.

    Trois axes ont prévalu dans la préparation de ce texte :

    1/ rendre les Conseils de quartier plus efficace : sans chercher à créer une structure supplémentaire mais tenant compte de la manière dont les Conseils sont constitués, leur efficacité ne peut être assurée que par une structure légère intermédiaire clairement mandatée pour mettre en œuvre les décisions. C’est pourquoi, sans en exagérer l’importance, je propose un renforcement des collectifs de proposition ;

    2/ rendre les Conseils plus autonomes par rapport à la municipalité : les participants aux Conseils de quartier doivent s'approprier ces Conseils et en assurer le fonctionnement. Les Conseils ne doivent pas être uniquement des organes de consultation pour les élus mais aussi des forces de propositions jouissant d’une réelle autonomie sans néanmoins devenir des contre pouvoirs mettant en cause la légitimité acquise par les élus au travers du suffrage universel ;

    3/ assurer la pérennité des Conseils quelque soit la couleur politique des élus.

     

    J’ouvre le débat. Je vous soumets ce projet de texte en espérant obtenir vos commentaires et suggestions avant de le proposer aux participants lors de la réunion de Juin. Il s’agit d’une action citoyenne et bénévole dans le plus strict sens du terme. Vous pouvez me faire parvenir vos commentaires et/ou suggestions sur ce blog ou bien directement par mail.

     

    Soyons conscients de la chance que nous avons de vivre en démocratie et utilisons la sans modération dans le respect de chacun.

     

    Projet de texte

    Périmètre géographique des Conseils de quartier

     

  • Le Conseil des Sages

    Le Conseil des Sages du 9ème arrondissement a vu le jour en octobre 2005. Il est un organisme relevant de la volonté de l’actuelle majorité municipale parisienne de développer la Démocratie participative comme le sont les Conseils de quartier ou les Conseils de la Jeunesse, par exemple.

    Pour la création de ce Conseil des Sages, des demandes de participation ont été envoyées à l’automne 2005 par la Mairie du 9ème à toutes les personnes de plus de 60 ans résidant dans notre arrondissement. 200 y ont répondu favorablement et 15 d’entre elles ont été tirées au sort pour constituer le Conseil. Celui-ci se réunit une fois par trimestre en session plénière sous l’égide d’un élu référant, en l’occurrence Jean-Bernard Peyronel, adjoint au Maire chargé des Solidarités.

     

    Dès son installation, le Conseil des Sages a créé 3 Commissions.

    La première pour mettre au point son règlement intérieur, traitant du fonctionnement du Conseil, de son renouvellement, des comptes-rendus, etc. … Ce règlement intérieur étant aujourd’hui validé, cette Commission a été dissoute.

    La seconde avait pour objet unique l’étude du Plan de Déplacements de Paris. Elle a travaillé aux propositions à faire dans le cadre de l’élaboration de ce plan et a elle aussi été dissoute une fois les propositions faites.

    La troisième a une activité plus pérenne. Elle traite des sujets liés à l’intégration et à la mémoire. Composée de 6 membres aux profils très différents, elle se réunit une fois par mois.

    Deux grands sujets ont animé ses travaux ces derniers mois, l’un réalisé, l’autre en cours de préparation.

    Le premier sujet fut de préparer avec le Conseil de la Jeunesse la petite vidéo « A tort ou à raison » que nous vous avons présentée la semaine dernière. Les « sages » ont participé activement aux réunions du Conseil de la Jeunesse et deux personnes, deux Dames, ont même joué dans le film. De cette coopération, des contacts engendrés lors des réunions, un autre projet, ou plus exactement une idée de projet a émergé traitant des racines, des origines. On est là au cœur de l’objet de cette commission.

    Le second projet n’est pas mois intéressant. Il s’agit de mieux faire connaître l’histoire de notre arrondissement aux élèves des classes élémentaires des écoles du 9ème. Cela se fait en étroite coordination avec l’Inspection académique et des contacts avec 3 écoles du 9ème (Buffault, Turgot et Victoire) ont été pris pour organiser des visites, par exemple les locaux historiques de la Société Générale, le Passage Verdeau ou bien raconter l’histoire de l’Hôtel des Ventes Drouot. Les enfants seront en charge d’une recherche documentaire, ces visites, en l’état actuel du dossier, sont prévues pour le premier trimestre 2007.

     

    Cette description un peu idyllique des choses ne doit pas masquer la réalité du fonctionnement du Conseil des Sages. Tout comme les Conseils de quartier, c’est un nombre assez limité de personnes motivées qui l’animent. Les projets avancent lentement. Point de critique dans cette constatation, juste une interrogation sur la réalité de cette Démocratie participative.
  • Quelques explications - 2ème partie

    Après avoir parlé du patrimoine, considérons la question de la programmation culturelle.

     

     

    LA PROGRAMMATION

    « Le Louxor était un cinéma, il doit donc rester un cinéma ». Voilà l’argument avancé par la Ville de Paris, aidée en cela par ceux qui défendent son projet de cinéma Art & Essai. Notons d’abord que l’affirmation est un peu rapide : le Louxor était bien un cinéma à l’origine mais n’a pas été que cela. La mention Palais du Cinéma sur sa façade est trompeuse. Maurice Chevalier à ses débuts, Fats Domino, Gilbert Bécaud et bien d’autres s’y sont produits, sans parler du court intermède de la discothèque des années 80. Il n’y a donc pas de fatalité à ce que le Louxor reste un cinéma. La Mairie de Paris elle-même n’a-t-elle pas, pour quelques projets phares, changé la destination de certains équipements ? Le prestigieux projet du 104 rue d’Aubervilliers dans le 19ème ou celui de la Gaité Lyrique dans le 3ème arrondissement le démontrent.

    Mais en réalité, la vraie question est de savoir si le projet tel que proposé par la Ville est adapté à Paris en général et au quartier Barbès en particulier ? Autrement dit, la réalisation d’un cinéma de 3 salles avec une programmation Art & Essai correspond elle aux attentes des Parisiens et des habitants du quartier ?

     

     

    Le Syndicat des Cinémas Art et Essai a publié très récemment une intéressante enquête qui cerne le profil du public de ce type de salle. Le spectateur standard, si l’on peut s’exprimer ainsi, est une femme d’une cinquantaine d’années, issue d’un milieu dit « favorisé », qui fréquente les salles seule et habite dans les quartiers riches de Paris. Qui nous fera croire qu’il s’agit là du public que l’on trouve à Barbès ? Qui nous fera croire que ce spectateur type viendra à Barbès pour voir un film ? Les difficultés rencontrées par des salles comme La Pagode dans le 7ème ou Le Balzac dans le 8ème, deux arrondissements qui ne sont pas dans les plus défavorisés, attestent du contraire. Plus près de nous, l’excellent Max Linder sur les Grands Boulevards est contraint de partager sa programmation entre films commerciaux et cinéma Art et Essai pour assurer sa pérennité. Tous sont subventionnés par la Ville de Paris, ce qui n’est pas critiquable, bien au contraire, mais démontre leur fragilité dans un environnement pourtant plutôt favorable en ce qui les concerne.

    Par ailleurs, qui pense sérieusement que le public du quartier, et en particulier celui, nombreux, de la Goutte d’Or, viendra voir des films Art et Essai dans le Louxor rénové ? Si l’implantation d’une bibliothèque rue de la Goutte d’Or correspond bien aux attentes des habitants de ce quartier, il est facile d’imaginer que ce même public ne traversera pas le boulevard de La Chapelle pour voir un film Art et Essai. C’est d’un véritable pôle de vie et de culture dont le carrefour Barbès a besoin, pôle à la pérennité assurée et indépendant de subventions souvent aléatoires, pas uniquement d’un cinéma Art et Essai.

    C’est pourquoi il faut demander à la Mairie de Paris d’adapter son projet culturel, d’autant que le projet actuel entraîne la destruction de la salle. (Voir l’article patrimoine.)

    On a parlé de polyvalence et cela a été beaucoup raillé, notamment par ceux qui n’en comprennent pas le sens et le limitent au terme un peu péjoratif des salles dites « polyvalentes » de nos campagnes. Par polyvalence, il convient d'entendre diversification des activités (pas seulement du cinéma) et diversification de l’utilisation du lieu (notamment par le biais des associations du quartier par exemple). Il est juste de reconnaitre que la réunion du 28 novembre a ouvert une petite brèche dans le dispositif et que des promesses ont été faites pour être plus à l’écoute. Mais tant que le projet restera dans les limites contraignantes d’un cinéma, les marges de manœuvre concernant la programmation ne restent-elles pas très étroites ?

    Enfin, et là pour répondre à certaines critiques, il est opportun de dire qu'émettre des réserves sur ce qui vous est présenté ne signifie pas que l’on doive obligatoirement proposer quelque chose à la place

    oOo

    On l’aura compris, respect du patrimoine et programmation culturelle sont intimement liés. La programmation culturelle, résultat d’une réelle concertation avec les habitants et associations du quartier, influe sur l’utilisation du bâtiment. Tel qu’il est conçu aujourd’hui,  le projet et la méthode choisis par la Ville ne sont pas les bons. Pour respecter le patrimoine, il faut que la programmation s’adapte à l’existant. La Ville a choisi l’inverse. Pour faire du Louxor rénové un centre attractif, la Ville s’obstine à y maintenir du cinéma et uniquement du cinéma à quelques exceptions près. La Mairie de Paris fait fausse route.

    Enfin, et de façon à être très clair, notre combat pour, non seulement sauver le Louxor mais faire en sorte qu’il devienne un pôle culturel vivant, ne s’inscrit pas dans une opposition systématique à ce que fait la Ville ni même dans un positionnement anti-cinéma. C’est parce que le projet est inadapté au quartier d’abord, à la ville ensuite, qu'il faut se lever, forts que nous devons être des promesses d’écoute qui ont été réitérées il y a moins d’un an lors de la campagne électorale par l’actuel Maire de Paris.

  • Louxor : Les incertitudes du sous sol

    Lors de la construction de la ligne de métro numéro 2, on disait déjà, en 1902-1903, que les sols étaient d’une nature mauvaise dans le quartier ! Ce ne sont pas les détracteurs du projet de réhabilitation du Louxor que nous sommes qui le disent, mais le très sérieux et très interessant site Topic-Topos, patrimoine et héritage !

     

    poutre-de-rive-goutte-d-or-chateau-rouge.jpg

    Poutre de rive

    "Le viaduc de la ligne 2 entre les stations La Chapelle et Barbès-Rochechouart comporte de chaque côté deux ' arcs ' dits poutres de rive à treillis en ' N '.

    En raison de la mauvaise nature du sol sur les lignes 2 et 6, les poutres de rive sont indépendantes les unes des autres afin d'absorber les vibrations.

    Par ailleurs, la voie est ballastée, comme dans les souterrains, pour minimiser le bruit et les vibrations au passage des trains"

  • La rentrée avec mon Molière dans le 18e

    Une annonce culturelle destinée aux jeunes et aux moins jeunes du 18e et des environs :

    Le festival la Rentrée avec mon Molière, initié par l'association CO·DE·BAR et soutenu par la Mairie du 18e, est un projet combinant interventions dans des écoles du 18e et représentations théâtrales.

    Dans le cadre de ce festival,

    le Mariage forcé de Molière se jouera
    à la Reine Blanche
    le mardi19 octobre, à 19h00.

    Le festival ayant vocation à se tourner plus particulièrement vers les jeunes, le spectacle sera gratuit pour les moins de 18 ans, le tarif pour les adultes n'étant que de 7 €.

    La pièce, très vivante et relativement courte (une heure environ), est replacée dans les années 1980 et accompagnée d'une musique originale composée pour l'occasion.


    Pour réserver, visitez la page du spectacle d'un clic.

  • LOUXOR : La bâche est arrivée !

    Non, vous n'avez pas pu ne pas la remarquer !

    La bâche est arrivée ! Montée dans la semaine sur l'échafaudage qui cache la belle façade du Louxor, à l'angle des boulevards de Magenta et de La Chapelle.

    Michel Gomez, Délégué général de la Mision cinéma de la Ville de Paris l'avait annoncé le 25 janvier dernier, lors du Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, entièrement consacré au projet de la Ville pour le Louxor.

     

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    La Mairie avait promis de ne pas laisser la publicité envahir cet espace. Parole tenue. Saluons l'effort.

    Toujours dans le cadre des engagements de la Mairie, ACTION BARBES sera reçue ce soir même par Michel Gomez, à la Mission cinéma, pour échanger propositions et informations. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés ici même de l'essentiel de cette rencontre.